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Tuesday, 11 August 2009
CHRONIQUE
LE JOURNAL DE JULIEN GREEN
J'ai feuilleté ce volume de quelques milliers de pages pour, en suivant la suggestion de Marina, m'en inspirer, La chronique de Green ressemblant par son éclectisme à mon blog. Ainsi que je l'ai fait remarquer, l'élément déclenchant a été l'impression des billets en plusieurs cahiers que l'on peut parcourir comme un livre, alors que dans un blog, on se focalise sur le dernier jour. On se sert des mots clé ou du défilement pour avoir accès aux billets précédents et ce n'est guère pour atteindre. Au contraire dans le codex confectionné par l'impression de blog, il n'y a rien de plus aisé de parcourir même les fascicules les plus anciens.
Mais ce qui est révélateur est le style de Green, celui d'un grand romancier. Je crois écrire d'une manière correcte, Green s'exprime avec une originalité, un brillant, pimentés d'un humour très fin. En le lisant, on a l'impression d'entendre le chroniqueur nous faire partager ses états d'âme, son cafard, son enthousiasme au contact de Siegfried, de Debussy, du torse de Milet, sa déception envers Oscar Wilde si adulé dans sa jeunesse. A propos de Justine de Sade, il s'exclame : un style glacé, des personnages non crédibles, des mots, des mots, des mots.
DU BLOG-NOTES
MINGEI : RECTIFICATIONS
Je viens de recevoir un e-mail de Philippe Boudin, au Japon, en quête de pièces qui puissent combler nos lacunes du leader Montgomery, d'après lui déjà dépassée par la nôtre (La WMK, Western Mingei Kan, collection Deripaska Lussato, un département de la fondation Lussato Fédier à UCCLE, Belgique) qui revendique le titre de Musée Mingei de l'Occident. Ci-contre les principales rectifications :
1. P.Boudin n'a jamais prétendu que le seul point fort du leader est la collection de 23 assiettes Seto. Les sculptures, les animaux et les enseignes nous sont supérieures.
2. Il nous reste à trouver des enseignes et des animaux. Déjà Boudin vient de dénicher deux pièces absolument exceptionnelles, sans comparaison avec celles de Montgomery, mais à des prix élevés. a) Une enseigne représentant un chat, d'une dimension double avec celle du leader. b) Une statue début EDO représentant trois tortues se chevauchant, d'une extraordinaire virtuosité.
3. Le crochet à bouilloire Daikoku, n'est pas plus grande que le notre (45cm) mais on a compté dans les 70 cm, la hauteur d'un support en bois supplémentaire.
4. Les deux dernières pièces proviennent d'une provenance illustre.
5. Philippe Boudin ne songerait en aucun de nous désinformer. Il adhère totalement à un projet unique qu'il a contribué à édifier et qui assureront sa renommée de grand marchand.
Nos points forts sont avant tout une politique de recherche de pièces rares, exceptionnelles ou représentatives du Mingei. C'est aussi la présence d'un mécène ouvert et me faisant entièrement confiance, ce qui n'a pas été le cas des deux sponsors de la deuxième et seconde fondation. (Pugachev-Lussato collection). La qualité est préférée à la quantité. Nous estimons par exemple excessif d'avoir des dizaines de pièces équivalentes.
Friday, 21 December 2007
Richard Prince
Guggenheim Museum, New York. Jusqu'au 9 janvier.
« Je viens de résoudre le problème de parking. J’ai acheté une voiture déjà garée » (« I just solved the parking problem. I bought a parked car »). Malicieuse, cette simple phrase griffonnée au crayon sur une petite toile blanche (Untitled (Joke), 1986) résume à merveille l’esprit qui se dégage de la première rétrospective consacrée à Richard Prince, organisée par le Guggenheim Museum, à New York.
Pensé par séries, qui chacune à leur manière soulignent avec justesse qualités et stéréotypes auxquels s’attaquent l’artiste, l’accrochage déployé dans la spirale et quelques galeries annexes donne l’ampleur nécessaire à une œuvre qui apparaît, depuis trente ans, d’une rigoureuse cohérence. Ce tant dans la constitution d’une immense banque d’image de la culture populaire américaine, rendue efficiente par le modus operandi que constitue l’appropriation, que par la manière dont sont pointées les contradictions inhérentes à cette culture même.
L’univers de Prince apparaît en effet telle une immense boîte à fantasmes, où une iconographie très marquée par la route, la sexualité et la publicité portraiture une Amérique oscillant entre finesse et grossièreté de traits. Une Amérique tout en proie à la question du désir, lancée dans une quête ininterrompue en vue de son accomplissement.

Untitled (Cowboy), 1980-84, Ektacolor photograph, edition of 2,
24 x 20 inches, © Richard Prince
Les Nurses, peintures initiées en 2002 reprenant des couvertures de romans de gare où des images d’infirmières se voient affublées de masques chirurgicaux ou maculées de traînées de peintures qui les rendent floues, sont à cet égard remarquables. Rendues plus inquiétantes que rassurantes elles incarnent, au même titre que les Girlfriends (1993) – des « bikeuses » souvent photographiées poitrine au vent dans des concentrations de motards – de parfaits archétypes sociaux et sexuels. Tout comme les Cowboys initiés en 1980. Des images évoquant les racines de la nation à travers l’idée de liberté individuelle, tout à fait reconnaissables comme provenant de publicités pour les cigarettes Marlboro… vantant le grand air et la liberté, ce qui ne manque pas de sel.

Nurse in Greenmeadow, 2002, Ink jet print and acrylic on canvas
78 x 58 inches, © Richard Prince
À la base de la pratique de Prince, l’appropriation d’images publicitaires sorties de leur cadre et transformées par leur nouveau contexte de présentation fournit une entrée en matière efficace à l’exposition. Avec ses travaux anciens traités en séries, telles des photos d’intérieurs bourgeois (Untitled (living rooms), 1977), de briquets ou stylos de luxe (Untitled (pen), 1977), ou des portraits de personnages très sûrs d’eux (Three women looking in the same direction, 1980), l’artiste use efficacement du mode répétitif pour imposer une corrélation entre fabrication de l’image et stéréotypes. Ce faisant, dès la fin des années 1970, il se posait en pointe des questionnements post-modernistes relatifs à la signature et à la légitimité auctoriale.
La disparition de la main de l’artiste est également patente dans les Monochrome Jokes et les Hoods (blagues populaires inscrites sur des tableaux monochromes et capots de voitures moulés) produits à partir du milieu des années 1980, nombreux dans le parcours. Outre qu’ils témoignent d’une irrévérence avérée à l’endroit du Minimalisme et de l’art conceptuel, ces travaux le font en distillant dysfonctionnements et peurs sociales (anxiété sexuelle, questions de genre, ratés de l’éducation, problèmes familiaux…) avec une cruauté jouissive et d’autant plus succulente qu’elle n’est jamais gratuite mais toujours s’infiltre dans la faille avec une précision chirurgicale… Quand une Amérique conquérante rencontre une Amérique craintive.

Upstate, 1995-99, Ektacolor photograph, unique,
69 x 49 1/16 inches framed, © Richard Prince
Capable de s’attaquer à un maître comme De Kooning, dont il mêle dans des tableaux l’imagerie des Women à de vulgaires photos pornos (De Kooning Paintings, 2005-07), Prince fait également montre d’une profonde empathie pour les paysages et le mode de vie qu’il trouve dans son environnement immédiat (cabanes, paniers de baskets, bagnoles capot ouvert,…), dans le nord populaire de l’Etat de New York où il a élu domicile en 1995 (Untitled (Upstate), 1995-99). Empreints d’une certaine mélancolie, détachés de toute gouaille acerbe, ces clichés désignent un artiste fasciné par la culture… avec un grand et petit c. Cela rend son regard juste, et son art pertinent.
Monday, 18 February 2008
Chronique
A propos des Prospero Books de Peter Greenaway.
Je me suis déjà étendu sur le scénario et le film de Sir John Gielgud, (ici le titre nobiliaire est authentique ! ) sur la Tempête de Shakespeare.

Continuer à lire "Le journal du 18 février 2008"
Wednesday, 28 October 2009
Chers Internautes,
Je voudrais tout d’abord vous remercier de votre sollicitude et des merveilleux commentaires que vous nous avez laissé suite a mon billet du 1er Octobre.
Comme vous pouvez le constater, mon père a assuré sa relève pour ce blog qui lui était si cher. Sasha, qui a passé de nombreuses heures auprès de lui ces dernières années, a parfaitement résumé l’héritage culturel que mon père nous à tous laissé dans son billet du 14.10 « Que jamais l'on ne disparaît totalement et les grands hommes encore moins». Nous allons donc d’un effort commun tenter de continuer ce blog, a notre propre manière il va sans dire – mon père le « Professeur Lussato » était bien évidemment unique.
J’ai reçu ces dernières semaines des marques touchantes d’affection et de respect envers mon père qui souvent se traduisaient par un désir de participer à notre effort de pérenniser l’héritage culturel de mon père. Nous allons dès a présent ouvrir le blog à certains contributeurs tel que Kevin Bronstein, le grand chercheur canadien, qui parmi tous ses proches a le mieux connu mon Père. Il s’est offert à devenir en quelque sorte le « biographe officiel » de mon père mais nous fera également part de ses opinions sur la sociologie et la finance mondiale ses deux domaines de prédilection. Mais nous ouvrirons ce blog aussi à des invités et amis variés qui désirent offrir leur témoignage ou contribuer à leur manière à cette Chapelle dont mon père rêvait, si bien décrite dans le blog de Sasha.
Nous aurons dorénavant des articles en Anglais étant donne que certains contributeurs ne parlent pas le français. J’espère que vous n’y verrez la aucunement un manque de loyauté par rapport a vous, anciens lecteurs et supporters du blog, mais uniquement un effort d’élargir le nombres de participants a notre projet. Nous nous efforcerons également d’utiliser le blog pour partager avec vous les écrits et souvenirs de mon père. En dernier lieu je voudrais demander votre indulgence pour les nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire qui vont sans aucun doute accompagner mes blogs dans le futur (surtout que j’ai remarqué que celles-ci offusquaient certains de nos internautes). J’ai en effet quitté la France il y a plus de quinze ans et les claviers anglais ne se prêtent guère a d’autres langues!
Bien a vous,
Pierre Lussato – Londres, 28 Octobre, 2009
Tuesday, 18 September 2007
La désinformation du point de vue de la guerre des représentations
Cher professeur,
J'ai beaucoup aimé votre dernier texte ainsi que celui de Marina Fédier. Et après avir relu votre théorie de la désinformation contenue entre autres dans VIRUS, je vous propose ce billet.
La Guerre des Représentations
Les représentations géopolitiques sont des perceptions collectives (politiques, religieuses ou autres) déployées pour mobiliser les groupes antagonistes. Leur but est :
- d'émouvoir; - de légitimer son camp; justifier sa violence, sa cause;
- et de délégitimer l’Autre, le diaboliser, discréditer sa cause
Les plus mortelles sont les représentations identitaires, (« conflits d’antériorité »). Faisant appel aux mythes essentiels, aux religions, à l’Histoire fondatrice, aux intérêts nationaux vitaux, les représentations géopolitiques ou politiques sont de véritables armes de destruction de masse représentatives (ADMR) .
La guerre des représentations à proprement parler, ou guerre non militaire, mentale, représentative, visant à gagner la paix, inhiber l’ennemi, discréditer l’adversaire pour mieux remporter le combat, s’attaque:
- aux valeurs fondamentales, au cœur du système de légitimité de l’Ennemi, de l’Adversaire ou du concurrent économique majeur, donc au moral et à la Légitimité des troupes adverses.
- au noyau dur immunitaire de l’Autre, dans le but de lui faire « perdre le nord », de brouiller, voire de renverser ses repères.
Comment ? En détruisant les capacités de défense de l’Adversaire, en retournant contre lui ses Valeurs et sa Mémoire, en imposant des « cartes mentales » (langage, cartes, images) diabolisantes, culpabilisatrices, délégitimantes. Bref, en innoculant un virus neuro-linguistique, psychologique, idéologique, métaphorique ou affectif disqualifiant et démoralisant (Mucchieli).
Continuer à lire "Un commentaire de Del Valle "
Monday, 12 May 2008
CHRONIQUE
Quid des images? Calligraphie et ordinateur
Mes chers amis,
vous vous souvenez avec quelle joie je reçus d'un de mes étudiants des cadeaux inespérés que je n'auraus jamais rêvé me payer : un équipement complet de Plasma grand modèle Pionneer, un ordinateur Sony, le plus puissant du marché, le VAIO VGN - AR61ZU,armé d'un processeur T8300j,de,4GB/Go de mémoiren un écran de 1920 X 1200 et Vista ®.
Cet engin fut reconfiguré d'après mon ancien Windows XP,et je dois avouer qu'à côté de mon vieux coucou de Sony, la rapidité des opérations sont impressionnantes. Tant bien que mal, j'appris à faire un billet sur mon bloc, puis le besoin d'illustrations se faisant jour, je demandai à Emmanuel Dyan, qui a mon bidule en double commandes à m'apprendre à insérer de nouvelles images, pas celles existantes, usées ( et trop nombreuses) mais celles que je prends au fur et à mesure à partir de mon coolpix. Il m'expliqua que c'était le cas de figure leplus compliqué, et qu'il fallait auparavant ranger au fur et à mesure les photos en dossiers et sous-dossiers pour économiser de la mémoire (!) . J'ai sous les yeux mon guide. Il comprend 23 étapes mais qui ne sont qu'un début car il en faudrait plus de 40 pages pour obtenir la maîtrise du cool pix. Le vrai problème, c'est Photoshop, ce régulateur d'images que j'ai utilisé depuis huit ans sans y penser. Aujourd'hui il est devenu d'une telle complexité de fonctionnement qu'Emmmanuel lui-même, s'emmêle les pinceaux. Pourquoi une telle complication demandai-je? Tout est comme ça, répond Dyan. En attendant, dégôuté je suis toujours sans images. Malheureusement mon ange gardien, Sandrine le Mao part pour de longues vacances en Grèce.C'est elle qui me faisait tout, même la mise en page et la typographie. Il me faudra donc attendre pour de nouvelles illustrations.
Continuer à lire "Le journal du 11 et du 12 mai 2008"
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