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Saturday, 13 October 2007
Une communication à mes amis
Ainsi que vous pouvez le constater, il est exactement cinq heures du matin. Depuis minuit, se sont branchés sur ce blog 163 noctambules. C'est à eux que le m'adresse. Le titre provient d'un écrit de Wagner, qui, inlassablement, avait besoin de s'exprimer sur la signification de son grand projet du Ring. Ce dernier fait partie des oeuvres les mieux documentées qui soient. Le maître de Bayreuth n'a point été avare en indications de toutes sortes, sur le sens, sur le style, sur l'interprétation et la dramaturgie. L'oeuvre est en effet totalement intégrée et caculée à la seconde près, ce qui lui coûta un labeur titanesque. Il répétait qu'il serait difficile de trouver une seule note qui ne soit engendrée par les précédentes, et qui n'enfante pas les suivantes. Pour arriver à ses fins, il construisit un théâtre sur mesure, il multiplia les répétitions, pensa même ouvrir une école de chant pour former les acteurs-chanteurs selon ses exigences.
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Wednesday, 23 January 2008
Album de famille
Chronique
Cela fait quelques jours qu'on essaye de vous envoyer depuis l'email, les belles images de Kira Perov à l'Elysée. Emmanuel Dyan vient encore de s'y essayer.
J'ai remplacé mon portable par un sony ericson que j'ai essayé de faire fonctionner tout l'après midi. Toutes les fonctionnalité étaient sur le guide, un épais volume imprimé illisible. sauf Marche, Arret, Décrocher et appeler du répertoire. Des amis informaticiens on pataugé et trouver de subtiles transitions. Enfin l'un d'eux me dit pourquoi par comme ça? En deux gestes simple on accédait à ces fonctions. - C'est évident. Pourquoi n'est-ce t-il pas sur le guide? - ça ne répond pas à la structuration du système. Ils ont une autre mentalité. - Mais pourquoi ne pas me l'avoir dit avant? Je n'y ai pas pensé, mais c'est comme ça que je fais, évidemment !
On m'a collé une oreillette plantronics, formidable, à par le fait qu'elle n'est pas adaptée à mon oreille et que cette dernière est devenue totalement sourde et résonance. Je ne puis me débarrasser des bourdonnements.
Ceci, ajouté aux subtilités du blog, me cause plus de stress que mes souffrances physiques, considérées comme insupportables pour les médecins ! Par ailleurs on peut se consoler en se disant que pendant qu'on peste contre la technologie on en oublie le reste.
Ceci est une introduction pour des masterclasses au niveau "moineau" que j'écris pour les non-politiquement corrects. Vous vous rappelez que je me suis imaginé il y quelques mois sous l'apparence d'un moineau déplumé tout heureux d'avoir découvert une brindille dans une poubelle d'Hédiard. Je me suis identifié à lui, et aussi à un vieux maître ayant tout oublié. En voici un exemple de changement de regard.
Saturday, 22 December 2007
Rückblick
Enfin, Bonnet s'est décidé! Il nous a adressé de New York une description de la rétrospective d'un des vingt cinq peintres que NewWave a sélectionné. J'avais déjà cité une de ces plaisanteries (jokes) de très mauvais gôut censées pour Prince de symboliser la sous-culture américaine:
Le docteur : mon cher ami j'ai à la fois une mauvaise nouvelle et une bonne nouvelle à vous annoncer.
...?
La mauvaise nouvelle : votre mal est incurable et vous n'en avez que pour trois mois à vivre.
... !
La bonne nouvelle : j'ai eu une liaison cette nuit avec ma secrétaire.
La série de ces "jokes" ouvrent au Guggenheim Museum une vaste rétrospective de ce pourfendeur non agressif des stéréotypes de la culture et de la Culture de son pays. Il reproduit en les soumettant à une forte distorsion des images banales et parties de l'imaginaire américain. La distorsion et la désinformation frisent évidemment la parodie, mais sont plus subtiles par leur procédé oblique, impressionnant (les nurses ensanglantées) ou atroce (les jokes). Fort heureusement mon critique, Monsieur Méduso, qui trouvait nulle ma revue des épouses de président, et se réjouissait de l'absence de commentaires, n'aura jamais songé à réfléchir sur l'Art de Prince. Si c'était le cas, il jetterait sans doute toute la production avec dédain. Voici son appréciation sur ces jokes :
Les thuriféraires habituels de Monseigneur Lussato n'ont même pas jugé bon de poster un commentaire sur un billet aussi insignifiant. Comme quoi, tous les espoirs sont encore permis.
Cela dit, on ne peut que comprendre ceux qui pensent que cet art est de la fumisterie. Une plaisanterie gribouillée sur un papier froissé, peut-elle se comparer avec les merveilles de subtilité, l'abnégation du peintre, la critique à laquelle est soumise chaque cm2.
Ceux qui ricanent, qu'ils aillent au Marmottan. Ils verront coexister des miniatures médiévales sans génie, mais d'une conception et une exécution miraculeuse de proportions, et une peinture lachée, dont les traits sont maladroits, le rendu approximatif, le paysage grossièrement représenté, comme à la va-vite. Rien de comparable avec Jérôme et Bouguereau, maîtres pompiers. Alors?
Alors on est nuls. Non parce qu'on admire ou on rejette de confiance une pièce qu'on ne comprend pas, mais parce qu'on ne fait pas l'effort de percer l'énigme. Et pour cela il ne faut pas compter sur les pédagogues, pour qui la beauté d'un Klein ou d'un Buren sont tellement évidentes qu'ils ne se demandent pas si on n'y voit pas des sufaces toutes bleues ou des stores de magasin, ni pour les passéistes comme Obalk qui crient à la supercherie.
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Thursday, 5 July 2007
Je suis, donc je suis
Les axiomes de base de la Théorie de l'Information Psychologique (TIP).

NOTE : Le texte original de la TIP (Théorie de l'Information Psychologique) par la suite intitulé : éléments pour une Théorie... est retranscrit en noir. En revanche les commentaires et les modifications effectuées après 1970 sont transcrits en brun.
Le terme d'Information psychologique, laisse entendre que l'on différencie une information physique, biologique etc... de l'information mentale. Ceci est conforme à la théorie des trois mondes de Poppert, l'élément commun qui les relient étant l'information.
L'AXIOME DE DÉPART : L'existence des phénomènes de conscience.
Je suis conscient (aware) d'objets qui m'entourent et qui sont présent dans ce que je puis nommer conscient, ou état de conscience. Ce peut être une douleur, une vision, un son, une vague sensation cénésthésique. Même pendant le sommeil des images, des conversations, des idées peuvent être présentes, encore que je ne le connaisse qu'au petit matin, au réveil, et que je les situe au moment où j'était endormi. Ce qui entraine une caractéristique du conscient : il se trouve dans l'ici et maintenant, car je n'ai aucune garantie que ce dont je crois me souvenir, se soit réellement produit, où à ce moment là, tout ce que je puis affirmer, c'est que dans mon conscient coexistent un objet (image, idée, vision, audition, paroles prononcées) et une adresse qui leur affecte une place dans une hiérarchie temporelle que j'ai établie plus ou moins artificiellement et qui me permet de classer les objets conscients.
Définitions
Je me trouve bien embarrassé pour désigner ces objets présents dans mon conscient : idées, images, sensations, bruits et paroles, sentiments et émotions... Je les appelerai représentations notées r1, r2, r n.
Ces représentations n'ont pas de composition ni de contour bien défini. Elles présentent cependant une certaine cohérence qui provient de ce qu'elles comprennent des éléments constituants ou psychèmes qui sont en quelque sorte agglutinés, ou agrégés par une sorte de tendance centripète pour former la représentation. Par exemple si j'imagine une chaise, les pieds et le dossier sont rassemblés. S'ils viennent à manquer la représentation se désagrège.
Par ailleurs l'instabilité règne dans l'amas que forment les représentations. Non seulement il est en perpetuelle mutation, mais il suffit que je l'observe pour qu'il se modifie.
Je nommerai Champ de représentation R, l'ensemble des représentations et des psychèmes qui le composent à un instant t. Je nomme instant un état donné du champ de représentation R. S'il subit une modification même minime, c'est qu'un nouveau R va lui succéder, qui sera associé à un instant t+1. La succession des instants, donne une impression de mouvement, comme celle qui apparaît lorsqu'on fait défiler à 32 images seconde, des vues dans la projection d'un film.
DISCUSSION. On pourrait prendre cet axiome pour un postulat, car je l'ai formulé comme une évidence non analysée. Or un grand nombre de scientifiques de l'époque béhavioriste et les suiveurs de Pavlov, affirmaient l'axiome contraire : le conscient n'existe pas, ce n'est que ... une émanation de nos processus hormonaux (Changeux) ou neurologiques (Pavlov, Nogroponte), ou enfin, une entité non scientifiquement recevable puisque non reproductible, non mesurable, non objectivable (béhavioristes). L'introspection, ou approche en première personne n'est pas admissible car elle est essentiellement subjective et ne peut être fixée en laboratoire. Ajoutons que les réflexologues soviétiques avaient postulé que la conscience est le produit du capitalisme bourgeois.
Or, tous ces points de vue se brisent à une contradiction interne insoluble, détectée par Pauli et par Niels Bohr.
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Saturday, 17 January 2009
CHRONIQUE
Fin de parcours
J'ai tenu à terminer mes conversations autour de "La nuit des Rois" avant de vous quitter le 20 Janvier à 8 heures pour un plongeon dans l'inconnu. J'espère que vous aurez pris le soin de relire la pièce en bilingue et que mon successeur S*** aura la bonté de me remplacer au gouvernail de ce petit blog.
J'ai été heureux de communiquer avec vous, même aux petites heures de la nuit, ponctuées par les problèmes récurrents de mon misérable serveur. Evitez Orange, c'est le conseil que je puis vous délivrer. Autre conseil, dès que vos moyens vous le permettront, passez à APPLE. Tous ceux qui le peuvent font de même. Convivialité et antivirus garantis.
Peut-être trouverai-je le temps d'une nouvelle communication. Je n'aimême pas consulté le nombre de visiteurs qui doit être en baisse notable,Shakespeare est difficile.
Bonne nuit
Bruno Lussato
Monday, 31 December 2007
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE
DE LA PART DE MARINA FEDIER, CLAUDE MEDIAVILLA ET BRUNO LUSSATO
Le nouvel an à Paris est digne des autres jours quand on ne vit pas dans un hôtel particulier. Les voisins du dessus qui pendant deux mois ont passé la chignole pour s'agrandir, prolongent le vacarme par l'ivrognerie et des disputes continuelles, ceux du dessous dont les gosses ne connaissent pas l'urbanité des heures de la nuit sont partis en vacances avec leurs parents à Saint Moritz,laissant derrière eux un affreux cabot qui n'arrète pas d'aboyer. On ne peut rien faire car la police ne peut intervenir. La procédure consiste à remplir une plainte, après quoi les juges statueront : ou les dommages affectent les humains et la plainte sera classée, même s'il s'ensuit des dépressions profondes, où on peut prouver que les aboiements sont dus à une maltraitance ou un inconfort des pauvres toutous, et les différentes associations de protection des animaux sauront intervenir pour faire cesser le trouble; toute tentative d'appel à la compassion pour les malades et les faibles, se soldent par des ricanements chez le jeune couple d'avocats qui occupe le dessous, et par de nouveaux hurlements chez les ivrognes. Ceux-là n'en sont pas à leur coup d'essai. En s'endormant cigarette au bec, le patron des lieux a mis le feu à tout l'immeuble qui est resté sinistré pendant deux ans.
En fait on décèle une source unique à ces dysfonctions : l'absence totale de civilité, de politesse, d'urbanité, de savoir-vivre des jeunes et des moins jeunes, bobos, gauchistes, cyniques, abrutis de tout poil. Une conbinaison entre Matrix et Médusa. Protéger les vieillards et prendre soin des attentes d'autrui sont d'autant plus dans les discours qu'ils désertent les pratiques. Un recours : fuir si on peut !
Chronique
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