Billets par Bruno LussatoThursday, 12 March 2009Le journal du 12 mars 2009CHRONIQUE L'imposture du siècle
Une fois de plus j'entends des commentaires angoissés sur les nouvelles plus ou moins incohérentes qui viennent de toutes part à propos des mesures à prendre en cas de catastrophe, le pire étant évidemment la rupture du flux monétaire.
Mais avant d'aborder, une fois de plus, ce sac de noeuds, je tiens à remercier notre ami S*** qui a consenti de livrer au blog (voir ci-dessous) ses magnifiques et énigmatiques paraboles. J'espère que vous les apprécierez autant que moi.
J'en reviens à la chronique quotidienne. J'ai quitté cet après-midi un de mes clients particulièrement résistant face à la crise et d'un flegme imperturbable. Un de plus qui me pose avec beaucoup de sérieux cette question : que va-t-il se passer, et quelle est notre position? Je sors également à l'instant (1h 45) d'un très intéressant dîner où j'étais invité par M.Baron, le responsable et créateur de la vente-culte numismatique de Genève. J'avai été underbidder pour la pièce la plus chère du monde, le fameux Hadrien que me disputait d'un Baron T*** prêt à investir des sommes presque illimitées pour ce chef d'oeuvre de la numismatique romaine. J'abandonnai les enchères à 22 000 FS . (Ce chiffre est évidemment erroné, lire €1.500 000) ayant ainsi contribué à instaurer le record mondial absolu. Nous évocames avec Baron cette extraordinaire aventure, mais aussi la chance que j'eus d'avoir les plus belles monnaies gauloises jamais vues, à un prix record il est vrai. Cela a été possible parce que les monnaies gauloises sont notoirement sous-évaluées, notamment à cause de ce qui fait leur valeur esthétique : un étonnant modernisme digne de Picasso et confinant à l'abstraction. De quoi heurter la sensibilité esthétique des numismates, foncièrement conservatrice et élevée dans le culte d'Euanetos et des bronzes romains.
Je me suis consolé d'avoir manqué la vente de la splendide monnaie à l'effigie de Caligula et annoncée fleur de coin. Fleur de coin, elle l'était certainement lors de sa mise en circulation, mais au moment de sa découverte, elle était altérée par des concrétions qu'il a fallu nettoyer en remettant à neuf ce bronze magnifique. L'Hadrien au contraire, moins "neuf" a gardé sa patine originale qui lui donne une partie de son charme.
Cela dit, nous avons quitté le domaine de la numismatique pour rejoindre celui d'un autre domaiine touchant à la monnaire : les risques d'une rupture du flux monétaire et le retour au troc. Un avocat de mes amis était persuadé que cela n'arriverait jamais pour plusieurs raisons, dont la puissance américaine qui serait garante du dollar. On l'a constaté lors des fluctuations du cours de l'or, du jamais vu! On suppose que l'Amérique fait contrepoids en écoulant su le marché une partie de ses réserves en or. Mais on n'a jamais pu savoir la quantité de metal précieux détenue dans les coffres de Fort Knox. Par ailleurs, à force de se délester de son or, la réserve de Fort Knox finit par s'épuiser sans que des ressources physiques réelles et un enrichissement correspondant viennent compenser cette hémorragie.
On a compris ce mécanisme régressif en tirant les conséquences d'une annone télévisée du président de la France. Nicolas Sarcozy déclara en substance que s'il n'avait pas mis de l'argent de côté, qui sert aujourd'hui à renflouer les banques, les gens feraient la queue pour obtenir la restitution de leur monnaie de singe (sous quelle forme ? Or cette accalmie préservant pour un temps la paix monétaire et sociale, ne peut que tourner mal, car elle ne résoud aucun problème de création de richesses. Nous sommes venus un peuple d'assistés et les entreprenurs qui refusent de vivre au crochets de la communauté, sont rudement frappés par des mesures punissant le mérite et les hauts revenus dont une bureaucratie haineuse et une discrimination injuste et démotivante. Les responsables en sont principalement les intellectuels français, non seulement de gauche, qui par mauvaise conscience et égalitarisme mal placé optent pour le suicide et l'accueil de nos pires ennemis. Mais en cas de catastrophe, les intellectuels seront balayés comme des fétus de paille et les bouches inutiles comme les immigrés qui clament sans honte leur haine du pays d'accueil, donnant une image négative au dépens de ceux qui veulent travailler et vivre paisiblement, et qui en sont les premières victimes.
Au contraire la seule richesse de l'Amérique n'est ni la prétendue haute technologie qui est copiable et se démode rapidement, ni la terreur qu'inspire la prétendue force américaine (on connaît ses échecs lors de ses interventions) mais sa possibilité de vivre en autarcie en se fermant au reste du monde, et surtout la capacité pour les américains de repartir de zéro, courageusement en ne comptant que sur leur ténacité, leur travail est leur capacité d'adaptation pour affronter les moments difficiles. Ajoutons à cela que les Etats Unis n'ont pas d'ennemis intérieurs comme nous, mais que le sens patriotique, la fierté d'être américain domine tout. Cela est la véritable richesse de l'Amérique qui peut éventuellement garantir la validité du dollar, d'autant plus que les dettes sont payées par le monde entier.
Malheureusement ces prropos révigorants se heurtent à l'évolution prise par le monde. L'intégration de plus en plus poussée des cortex individuels en un supercortex à l'échelle mondiale (ce que De Rosnay nomme le cybionte). Nous ne seront, dit le vulgarisateur futurologue, que les neurones d'un cerveau planétaire intégrant tout le savoir du monde. Ainsi se félicite t-il de présager la fin des égo-citoyen, par des citoyens égaux. Nous payerons certes les bienfaits du cerveau planétaire par une perte partielle de notre libre-arbitre, de notre autonomie d'action et de pensée, de notre champ étroit de vision, ceci au profit du super organisme qui sait tout. De Rosnay comme les aristocrates orléanistes affecte de croire à un libéralisme écologique, néodarwiniste. On est ainsi dans l'orthodoxie BCBG. et on hurle avec les loups.
Or deux considérations majeures doivent tempérer notre enthousiasme. D'une part nous sommes en train de conférer une valeur au signifiant, sans penser que le signifié qui lui donne son sens a une valeur négative, comme dans les états en faillite : Pays Bas, Islande etc. Faire confiance à la monnaie est souscrire à une dette sans l'espoir de remboursement comme ces héritages maudit que l'on accepte sans penser que l'on risque de s'endetter jusqu'à la fin de nos jours. Le signifiant ne tire plus sa valeur que d'un signifiant, sans jamais être garanti par une richesse réelle. Cela pose aussi la question de définir une richesse réelle. L'or et l'argent ont une valeur mythiques inscrite dans l'inconscient des populations travalleuses. Croire que le nickel ou l'aluminium peuvent être des substituts est une erreur profonde comme le montrent les ennuis de Oleg Deripasca ou de Potanine, dont la fortune est fondée sur la détention de ces métaux.
La notion de valeur réelle est liée à l'utilité combinée à la rareté ou la valeur culturelle du bien. Et elle varie selon les strates de la société. Actuellement si le marché des actions et des biens de qualité moyenne (substituable) indique une forte déflation et une valorisation de la monnaie, il n'en va pas de même pour la strate inférieure qui voit les prix de première nécessité, et des servies, s'envoler, ou de la classe supérieure qui constate que les pièces d'art et de culture d'exception, pièces majeures et presque uniques dans l'histoire de l'humanité, attegnant des prix records ainsi que le montrent la vente du siècle Pierre Bergé, Yves Saint Laurent, qui a pulvérisé touts les records mondiaux et la vente exceptionnelle de monnaies réalisée par Baron, phénomène qui continue sur sa lancée.
En ce qui concerne la strate inférieure, il faut constituer une réserve de survie qui puisse nous permettre de tenir un an à un an et demi. On y stockerait du riz, des boites de conserve, des piles électriques, des bûches ou des générateurs d'électricité. Auniveau au dessus, il faut acheter une ferme avec les fermiers qui en échange de leur services possederaient un bout de terrain.On serait ainsi protégés des violences (qui partent de Paris et des métropoles) d ela faim, et du froid.Pour ceux qui veulent aussi éviter les grandes chaleurs, il faudrait des systèmes de conditionnement d'air alimentés par des cellules solaires, ou encore habiter ces demeures aux murs épais qui protègent des intempéries et des grosses chaleurs. Mais au niveau supérieur, les gens qui disposent de milliards de dollars ne peuvent tout convertir en provision de survie ou en fermes. Une ferme est un lieu de vivre qu'il ne suffit pas de payer, mais qui exige que l'on vive comme dans un kibboutz. La seule possibilité qui s'offre à ces hommes aisés, voire riches, est d'acquérir des biens d'importance majeure et en nombre très limité encore dans des mains privées. On les désigne comme des iiii car si on en manque la vente on peut attendre dix ou trente ans (c'est le cas d'un livre de Grolier ou de l'Apocalypse de Dürer. Les iiiii sont des pièces majeiures dans leur domaine et d'une telle rareté, que si on les manque et qu'elles finissent dans un musée ou une grande fondation, elles deviennent intouchables pour le commun des mortels. Un exemple est donné par la première édition de l'ouvrage de Copernic qui est sur notre liste de iiiii pour la 2ème fondation. Ou encore un appartement de l'avenue Gabriel donnant sur les jardins.
Certes on se heurte à la réticence des barbares qui préfèrent perdre de l'argent par des procédés éprouvés qu'en gagner, comme Saint Laurent, en investissant dans des biens culturels. Ces barbares sont hélas nombreux et les programmes scolaires comme la télévision et l'université, entretiennent ou créent la confusion entre le pire et le meilleur. Socrate se retournerait dans sa tombe
Enfin le pire n'est pas là..Teilhard de Chardin et Leconte de Nouyï ont émis l'hypothèse que lorsqu'on dépasse le seuil de l'infiniment petit ou l'infiniment complexe, apparraissent des réalités qui nous semblent paradoxales,telles que le chat de Schroedinger qui est à la fois mort et vivant, ou la non séparabilité qui stipule qu'une particule peut dans l' 'infiniment grand remonter le temps,et dans l'infiniment petit se trouver simultanément ici et à l'autre bout de la galaxie! De même le franchissement du seuil de l''infiniment complexe que nous devons à l'internet et à l'intégration des organisations, risque d'entraîner l'apparition d'un monstre que nous ne pouvons comprendre et qui nous opprime impitoyablement. Matrix ou le monolithe de L'Odyssée de l'Espace, donnent une faible idée de ce qui nous attend.
Quand ce seul sera-t-il franchi? Quand cet effrayantt basculement aura-t-il lieu? On ne peut le savoir exactement. Mais il surviendra sans transition, sans signes avant-coureurs, échappant à l'imagination et défiant tout raisonnement. Actuellement nous sommes dans l'oeil du cyclone ainsi que le montre notre fixation sur l'aide à des gens ou des ïles, qui ne veulent pas le bien de leur communauté. phénomène de gravité tout à fait négligeable par rapport à une catastrophe majeure. Au lieu de travailler comme les Américains, de prendre des risques, de faire preuve d'imagination. les îles de la Réunion, de la Guadeloupe saccagent durablement l'économie de leur communauté et détruisent durablement leurs richesses touristiques et leur potentiel économique.
La solution apparut à tous les membres de ce dîner : il faut faire marche arrière : désintégrer, rétablir l'autonomie des nations. Les populations comprendront alors les vrais problèmes car on les rattachera à leur expérience concrête forcément locale, au lieu d'en référer d'une manière aussi fataliste que péremptoire aux nécessités d'une économie mondiale.
Bruno Lussato, 3h24 du matin.
Voir dans le corps du billet une interprétation de la parabole de S***
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Mon serveur consentant à obéir, je vais regrouper ci dessous les photos qu'il avait rejétées.
Voir notamment le billet du 5 mars sur le Mingei.
Il est 17h 37. Depuis 13 heures mon serveur n'accepte plus de transferer quelque image que ce soit sur mon blog!
Emmanuel Dyan brille par son absence ! Ce mouvement d'humeur ne tient pas compte du fait que l'univers ne tourne pas autour de moi, ni de mon blog, et que le pauvre a des obligations professionnelles qui assurent après tout son gagne-pain, tout comme moi d'ailleurs. Mais alors que j'ai la chance de disposer de mon temps comme je l'entends, l'immense majorité des gens compétents sont surchargés. Ils sont si rares! Cette impatience est d'ailleurs teintée d'un soupçon d'ingratitude,défaut que je déteste,que car si ce blog existe et qui a le succès qu'on sait, c'est entièrement grâce à lui. Donc, un grand merci à Emmanuel, et je sais ue je parle au nom detous les internautes!
Autour de L'Entretien Dans l'attente hypothétique d'une remise en marche prochaine de mon serveur, je voudrais vous entretenir d'une de mes préoccupations de ce 11 mars. Il s'agit de la version définitive, au propre, des volumes 35 x 35 sur papier éléphant destinés au département des munscrits anciens de la BNF. Deux considérations motivent cette décision : les peintures et la calligraphie, souvent innovantes qui ont inspiré la décision de la BNF de m'accueillir dans son sanctuaire le plus précieux, mais d'une facture très inégale ; des parties du texte ininteressantes ou d'une crudité insoutenable, atroce, pis encore que les passages les plus affreux de STEPS de Jerzy Kosinski. D'après Coetzee qui parle par la bouche d'une de ses créatures : Elisabeth Costello, en livrant impunément au public de pareilles ignominies, on ressuscite l'esprit du mal. Pour Coetzee, le mal a une existence en soi. Il est lové au plus profond de nous mêmes. Si en théorie nous devrions subir une répulsion indicible à son contact, émotionnellement il risque d'exciter les zones les plus troubles de notre inconscient. l'esprit dumalserait un archétype, ou si l'on préfère, un esprit qu'il faut bien se garder de réveiller.
Malheureusement le graphisme le plus réussi est précisément celui consacré au mal. On sait que la partie la plus populaire et sans doute la plus forte de la Commedia, la Divine Comédie de Dante, est précisément l'enfer. En sacrifiant l'horreur je prive L'Entretien de l'essentiel de son originalité, de sa force et de son accessibilité. Jusqu'ici cela ne me gênait guère car la consultation de l'oeuvre à la BNF est assortie de tant d'entraves, que seuls quelques privilégiés pourront y avoir accès. Mais si je mets au propre le texte, c'est en vue de le diffuser et les choses deviennent différentes. Jusqu'à présent les "moreceaux choisis" que j'ai imprimé moi-même, ont résolu le problème. Il suffisait de modifier les images et d'éliminer les séquences mal pensantes. Mais si je décide de mettre au propre l'ensemble de l'oeuvre, le problème ressurgira à nouveau. Cette mise au net devra donc être assortie de difficiles modifications afin de conserver la forme innovative de la calligraphie et des images, et la dureté du texte.
Hermann B*** un ami de longue date, a connu le mal en tant que spécialiste de la sécurité délégué par Bruxelles en Yougoslavie. Il a assisté à toutes les horreurs de la guerre ethnique entre musulmans et chrétiens, à toute la perversité de l'intoxication dont ont été victimes et complices les bons intellectuels occidentaux. Ajoutons à cela un vif penchant pour l'ésotérisme et on comprendra que non seulement il pouvait admettre lespassages les plus durs,mais il voulait posséder avec avidité, les brouillons et la genèse de ce travail, livres manuscrits à ne pas laisser traîner. Il lui seront donc destinés.
Hermann a apprécié mon projet, et bien qu'il aime le format "jésus", il préfère évidemment que je continue le manuscrit "Pepys". Je rappelle ci-dessous l'apparence du "Jesus" et du "Pepys".
Ci-dessus le format Jesus.
Ci-dessus le format original sur papier "éléphant" 35 X 35 cm
Ci-dessus, manuscrit "Pepys" vol. II
Continuer la lecture sur le corps du billet Continuer à lire "Le journal du 11 mars 2009" Tuesday, 10 March 2009Le journal du 10 mars 2009CHRONIQUE L'ordinateur et moi et autres reflexions
J'en ai assez ! J'en ai assez d'orange et je passe à SFR. Il y a moins d'interruptions sur le réseau. J'en ai assez de Windows, où il faut tout le temps payer et aussi peu convivial que possible. J'ai toujours été partisan de Mc Intosh en essuyant les critiques des spécialistes qui parlent de son incompatibilité avec Windows, le standard mondial et qui disent que c'est bon pour des amateurs. Que si je suis doué, Windows est aussi convivial que Mac etc...J'en ai assez de leurs litanies.
Aujourd'hui cela devient de notoriété publique : le Mac est supérieur sous tous points de vue : invulnérable aux virus, dépourvu de bugs, bien fabriqué, vraiment convivial et compatible avec des outils tels que l'i-phone.
Dès que j'aurai quatre sous, je m'acheterai un Mac.Intosh ultrafin et un i-phone, que je réserverai exclusivement au blog. Je jetterai aux orties mon Nokia fût-il déguisé en modèle de luxe comme le Vertu.
J'ai raté la mise sur le blog de presque toutes les photos que j'ai scannées, comme comme de celles que j'ai photographiées sur mon coolpix. Certes, je rectifierai dès que le serveur orange y consentira, mais ce sera alors du réchauffé. Joindre Emmanuel Dyan tient de l'exploit et mes autres informaticiens amis ne parviennent pas à affronter les problèmes. Le mode d'emploi que Dyan m'a dicté, passe sous silence une quantité d'étapes qui pour lui sont naturelles, mais pas pour un nul de mon espèce.
Voilà. J'ai dû tout revérifier et corriger, mon réseau s'obstinant à transformer le noir de ce texte en bleu roi! En revanche, j'ai de la chance : actuellement le serveur veut bien m'autoriser à éditer et à sauvegarder mon billet. Pour l'instant...
Monday, 9 March 2009Le journal du 9 mars 2009CHRONIQUE L'avant-garde russe
Il ne faut pas manquer l'exposition de la collection Costakis au Musée Maillol prolongée encore quelques temps.
J'ai une relation très étroite avec l'avant garde russe par l'intermédiaire de Nakov, grand connaisseur et auteur du catalogue raisonné de Malewich. Il procura au Musee de Genève, centre Bruno Lussato, des oeuvres notables, telles que des Popova, des dessins de Malewich, une toile, une gouache et un dessin de Rodchenko. Comme un malheur ne vient jamais seul, non seulement le Musée refusa d'acheter un grand Schwitters de 1919, une pièce rarissime et grandiose qui était le clou de la salle Schwitters de mon centre, la condamnant ainsi, mais je fus contraint de vendre mes merveilleux assemblages, parmi les plus beaux qui existent, pour payer des impôts que le fisc me réclamait indûment. Lorsque je voulus vendre mes Rodchenko j'eux à affronter les pires difficultés, les héritiers de Rodchenko en Russie refusant pour des raisons obscures de les authentifier. Enfin on put déterminer la provenance de l'un d'eux, une composition de lignes, trouvée dans une mine de sel en Allemagne, mais elle fut bloquée car on la soupçonnait de faire partie des biens juifs confisqués par les Nazis. Il fallut dix ans de recherches pour infirmer cette supposition et l'oeuvre fut enfin libérée. Une fondation acheta pour une bouchée de pain les deux Rodchenko restants et elle attend sans doute que la situation se clarifie avec le temps. La gouache de 1915, pleine de mystère, représente deux cercles s'interpénétrant, rouge sombre sur fond noir, le tableau, plus tardif (1920) représentait des lignes noire et blanche sur fond gris bleu. Cette huile est parmi les plus abouties des oeuvres de l'artiste, on le sait rarissimes. Il faut ajouter au lot contesté une huile de Popova, à vrai dire peu intêressante car trop influencée par le cubisme français. On ne voit pas d'ailleurs pourquoi on se fatiguerait à faire un faux d'une oeuvre non commerciale et presque invendable.
Pour ceux qui voudraient se documenter je conseille un livre paru aux éditions du Chêne en 1977 et sans doute introuvable. A défaut précipitez vous sur le catalogue de l'exposition Costakis, vendu au musée Maillol.
Ci-dessus le livre paru au Chêne
Ci-dessus couverture du catalogue et le clou de l'expo.
Ne pouvant avoir accès actuellement au dessin de lignes trouvé dans les mines de sel, j'en donne, avec la permission des éditions du chêne, l'équivalent de la même époque.
Lire dans le corps du billet (mention : continuer à lire le journal) les derniers potins de la vente du siècle. Continuer à lire "Le journal du 9 mars 2009" Sunday, 8 March 2009Journal du 8 mars 2009
Rencontre avec Mediavilla
Claude Mediavilla est sans conteste un de plus grands calligraphes du monde, et celui qui a le plus approfondi le sujet.
Avant d'aborder ce sujet de fond, la dernière nouvelle de cette Vente qui Siècle qui présente bien des côtés pittoresques ou énigmatiques. Qui ne se souvient de l'affaire des deux têtes provenant du Palais Impérial et revendiquées par la Chine comme des pièces volées. Mais volées quand? La porte est ouverte à d'autres demandes de restitution encore plus valables, comme les frises et mosaïques du Parthénon par la Grèce, ou bien des statues egyptiennes qui à l'exception du grand oblisque, don officiel de l'Egypte à la France, ont été pillées sans scrupule.
Nous savons que l'acheteur a fait monter les enchères pour empêcher qui que ce soit d'autre de les acquérir. Après quoi il a refusé de payer les deux têtes sous pretexte qu'il était l'émissaire du gouvernement chinois et qu'il voulait obliger Pierre Bergé à les restituer sans contrepartie.
Mais voici que Pékin vient de démentir catégoriquement cet acte. Le gouvernement chinois entend respecter sa parole et ne couvre pas des actes dus à un nationalisme obtus. On attend la suite avec curiosité. Mais revenons à la calligraphie à son sommet.
L'oeuvre maîtresse d'un maître Mediavilla prépare un projet qui sera l'oeuvre de sa vie. Il s'agit d'un livre, dont les feuilles seront amovibles pour permettre leur exposition, et qui comprendra toute l'histoire de la calligraphie, des papyrus egyptiens aux oeuvres de Schneider, de la calligraphie hebraïque ou arabe à l'improvisation chinoise et japonaise. Seul Mediavilla avait l'universalité nécessaire pour réaliser un tel projet. Il me faut à présent trouver un sponsor. Celui qui détiendra un tel monument peut être assuré de l'immortalité de son nom, comme Grolier ou Fouquet.
Une rectification s'impose sur la dénomination des ors. Or à la coquille signifie peinture d'or appliquée au pinceau. C'est celle que j'ai pratiqué dans mes manuscrit "Pepys" de L'Entretien. C'est aussi la plus facile à réaliser. Bien qu'un brunissoir d'agathe lui donne un éclat, ce n'est en rien comparable avec les enluminures à la feuille d'or.
La peinture à la feuille d'or est appliquée de la façon suivante. On trace sur le vélin le contour de la lettre avec une mine d'argent ou avec un crayon très dur 7H. On remplit les contours avec une préparation spéciale. On applique alors par petits morceaux la feuille d'or et on brosse doucement la lettre pour chasse les surplus d'or. On le voit, ce n'est pas simple. Le resultat est brillant mais plat.
Le peinture au "gesso" est beaucoup plus compliquée. C'est celle qui est appliquées dans les manuscrit anciens et je ne pense pas que le papier puisse servir de support à ces merveilleuses lettrines en relief, brillantes et reflétant la lumière d'une manière fascinante. On doit alors appliquer un mélange complexe de plâtre 'il gesso " et d'amidon, qui assurera le relief de la lettre, puis on soufflera dans avec une canule l'air humide de la respiration, mais en veillant à sa juste émission. C'est alors que rapidement on appliquera la feuille d'or avec un pinceau et qu'on la brossera avec délicatesse pour en chasser les scories. Chaque lettre doit être tracée une à une pour respecter les temps de chaque phase et la continuité des opérations.
Nous ne connaissons qu'un seul exemple dans le monde d'un livre d'heures entièrement calligraphié en lettres d'or au gesso. Nul d'autre qu'un certain Ramo de Ramedellis le Maître des manuscrits latins de la BNF, put réaliser en Italie, cet exploit. Le célèbre François Avril de la BNF déclara que c'était le plus beau manuscrit italien en mains privées qu'il ait vu depuis des années.
Bien qu'aucune reproduction ne puisse rendre justice à une telle oeuvre, destinée à la Seconde Fondation j'essaierai de vous en transmettre une image, si mon serveur veut bien y consentir.
Médiavilla s'étonne qu'aucun des hommes d'affaires qui investissent des millions de dollars en bijoux, ou en matières premières, ne s'interessent à l'acquisition de tels chefs d'oeuvre, qui sont de bien meilleurs investissements que ceux que leur dictent les logiques financières et l'appétit de lucre. On est bien loin des Médicis ou plus simplement de Ludwig ou du baron Thyssen appuyé par toute sa famille.
Je lui répondis que ces gens-là préfèrent perdre de l'argent avec l'inculture, qu'en gagner avec des biens culturels, tant ils sont viscéralement allergiques à tout ce qui relèverait d'un humanisme qu'ils méprisent.
Le seul qui me paraisse digne d'un tel investissement est mon diciple préfére, Brutus, dont l'appetit de connaissances et de progression, et la faculté de compréhension soit aussi marquée font mon admiration stupéfaite. Une telle acquisition vaudrait honneur et pérennité au nom illustre qu'il porte et qui a joué déjà un rôle majeur dans l'histoire de son pays.
Ci-dessus, une page du manuscrit en lettres d'or.
Détail des voeux d'anniversaire De Claude Mediavilla
Ci-dessus voeux de Mediavilla pour mon 76eme anniversaire
Revue Critique On trouvera dans le corps du billet, des analyses de Mediavilla sur ses contemporains, y compris mes propres productions.
Continuer à lire "Journal du 8 mars 2009" Saturday, 7 March 2009Le journal du 7 mars 2009CHRONIQUE L'héritage de Lasse Hall
A dire vrai ce n'est pas Lasse Hall que je fais allusion, mais à son sosie qui lui resemble aussi bien physiquement que moralement. Appelons-le Brutus. Même adoration pour son père, contrastant avec son attitude glaciale envers les autres. Même pouvoir de séduction, lorsque cela lui convient. Se sentant à l'aise parmi les travailleurs de la base, n'hésitant pas à couper la tête des vizirs quand ils deviennent paresseux et prétentieux. Même laconisme dans l'expression, même élégance naturelle due à une ascendance illustre.
Mais il est une exception près et de taille. Elle a trait à nos relations, inversée chez Brutus par rapport à Lasse. Lasse me surprotégeait, il m'aimait infiniment, trop même et voulait m'améliorer, changer mon caractère, faire de moi un homme. Ce profond engagement, pensé-je, menaçait mon indépendance. Je fus changeant, méfiant, hostile envers lui tout en étant fasciné. je finis par le fuir. Combien regretté-je cette décision ! J'en traîne encore remords et regrets.
Ce rapport fut inversé entre Brutus et moi. Je le surprotégais (alors qu'il n'en avait pas toujours besoin), je fus son mentor et voulais l'améliorer et faire de lui un humaniste dans tous les sens du terme. Je dois reconnaître qu'il est était heureux d'apprendre, avide de culture et de connaissance. Mais humain, certes pas avec moi. Il jouait au chat et à la souris, un jour humble et respectueux, un autre me fuyant pour des semaines. Il finit par m'avouer qu'il n'éprouvait aucune affection pour moi, qu'il n'y pouvait rien, mais me considérait comme un bon professeur, rien de plus. Il m'annonça cela froidement après avoir réfléchi pendant une nuit et sans se demander l'effet que cela pouvait produire sur l'être affaibli que j'étais. Pourtant, l'année dernière il fit le voyage d'Athènes pour me voir à l'hopital. J'étais en train de mourir et je ne le savais pas. Des témoins de la rencontre me racontèrent qu'il resta tout la journée à mon chevet en me tenant la main, comme il le fait avec son père. Il pleurait, lui, l'homme d'acier, de me voir ainsi inanimé, ayant perdu l'usage de ma mémoire et incapable d'une pensée cohérente. Les semaines qui suivirent il replongea dans l'indifférence et disparut. Cette alternance de tendresse et de mépris me perturba profondément. Et bien souvent, la nuit venue, je pleurai toute les larmes de mon corps. En écrivant ces mots, je me rends compte de l'effet exagéré et surrané qu'elles peuvent produire sur monlecteur. Mais c'est dû à mes lectures d'enfance pétries de ce sentiment qu'on trouve dans Shakespeare ou chez Goethe: tränen fogen die tränen : les larmes succèdent aux larmes, écrit le poète dans sa dédicace au deuxième Faust. Envahi par la solitude, incompris, il se rappelait avec nostalgie du passé alors qu'il était entouré d'amis, d'admirateurs, et d'amoureuses, tous morts ou dispersés par le temps et l'adversité.
Il vint me voir récemment et pour la première fois il comprit que son père adoré m'avait admis dans la famille, et combien il souhaitait qu'il me rende un peu de l'affection que je lui portais. Lorsque lors de nos entretiens je lui parlai de mes amis de coeur, ceux qui par leur amour me soutinrent dans les épreuves, je ne le mentionnai pas. - Et moi dit-il je ne compte pas? - Je lui rappelai alors de son refus de me considerer autrement que comme un bon professeur. Mais je n'étais pas sérieux !
Tout bascula à cause de l'héritage que je lui destinais. Dans mon esprit,et c'est toujours vrai, je consacrai au département des manuscrits anciens, à la BNF Richelieu, tout ce qui a trait à l'Entretien. C'est un honneur insigne auquel je suis sensible de trouver l'oeuvre de ma vie dans la même salle que les manuscrits de Victo-Hugo ou les plus beaux manuscrits à peintures du Moyen Âge La collection de manuscrits musicaux viendra enrichir la Première Fondation à UCCLE. Mes documents intimes et mes papiers personnels notamment biographique ou autobiographiques reviendront à ma muse-ange gardien. À qui léguer mes livres préférés comme les oeuvres de Sahakespeare du Club du livre, et surtout de mes manuscrits à peintures autres que L'Entretien?
Je rappelle que dans l'impossibilité faute de moyens, d'acquérir de grands livres de peintres illustres comme le Picasso et le Chagall de Tériade ou la Théogonie d'Hésiode illustrée de gravures de Braque, je décidai d'en fabriquer des substituts, mais avec des textes personnels : poésies chinoises apocryphes comme L'Histoire d'un fleuve d'après Wang Wei, notes de voyages, (dans le Périgord noir et à Vironvay entre Seine et Eure), poèmes divers.
Ci-dessus la première page du Journal d'automne sur papier Richard de Bas
St.Cyprien, vu de ma fenêtre.
Et les emboîtages s'inspiraient des tableaux de Tàpies qui rappelaient les murs couverts de cicatrices que je retrouvais à Saint Cyprien près de Sarlat.
Ci-dessus deux pages de Hors des sentiers battus couverture en parchemin, caractères Europe au rapidographe, d'après Iliazd.
Couverture en bas-relief de L'Entretien en pâte à sel.
Le livre qui me donna le plus de mal fut une imitation de L'Apocalypse de Joseph Foret qui conçut le projet de faire le livre illustré le plus beau (et le plus cher! ) du monde. L'original était doté d'une couverture-bas-relief de Salvador Dali, mais Foret en dépit de ses dons de persuasion ne put se procurer l'appui des grands peintres et dût se rabattre sur des Trémois et d'autres troisièmes couteaux, indignes du projet.Le plus admirable à mon sens fut la calligraphie sur parchemin de Micheline Nicolas, une handicapée pleine de talent. Elle accomplit le tour de force de réaliser plus d'une centaine de pages en une humaniste droite, si je ne me trompe, à moins que ce soit une semi-onciale, à l'encre de chine, à l'or à la coquille, sur basane ou cuir de chevreau découpé (digne du manuscrit de 1384 de Padoue, tout en lettres d'or à la coquille, unique au monde et réservé pour la Seconde Fondation). Les exemplaires de luxe qui en furent tirés, contenaient outre une aquarelle originale de Dali, un fac-simile de la calligraphie de Micheline Nicolas, imprimé sur Japon nacré (dont je découvris à cette occasion la somptuosité). L'ensemble était protégé par un étui en satin blanc frappé de lettres d'or. Je révais des nuits entières à ces exemplaires de tête, et je brûlais de convoitise, frustré de n'avoir pas les moyens de m'en payer un. Il faut cependant reconnaître que la passion qui m'animait ne visait ni le texte que je connaissais déjà, ni les aquarelles de peintres sans génie qui l'illustrait. Non, ce qui me fasciné était le support : étui de satin au dos frappé à l'or fin, impression sur japon nacré, superbe calligraphie exaltée par l'impression sur le papier nacré.
Ci-dessus écrin en satin et calligraphies originales sur japon nacré, imitation des exemplaires de tête du livre de Joseph Foret. C'est ainsi que naquit mon manuscrit sur les poèmes de la Flûte de Jade mon livre de chevet édité aux éditions Piazza sur une traduction de Franz Toussaint. Je rappelle que plusieurs pièces de ce livre, dans la version allemande de Hans Bethge, servirent de support au Chant de la Terre de Mahler.
Ci-dessus la première édition, exemplaire tête sur japon impérial, de La Flûte de Jade de Franz Toussaint, éditions Piazza.
Ci-dessus, couverture sur papier Richard de Bas travaillé pour imiter un tableau de Tàpies qui était en ma possession. Evoquant également de vieux murs, comme j'en trouvais àSt. Cyprien.
Brutus adorait ces manuscrits à peinture et tout particulièrement le premier journal de Printemps, réalisé à Vironvay et peuplé de vaches rapidement croquées sur le vif et aussi le plan de mes randonnées pédestres entre Louviers et au delà et St.Pierre de Vouvray, au bord de la Seine.
J'adorais tout particulièrement les environs de Louviers où résidait Lady Patachou et quelques autres célébrités. Je me promenais dans les collines avoisinantes de l'autre côté de l'Eure et je contemplais, plein de nostalgie les coquettes maisons normandes habitées par des familles heureuses et équilibrées, moi le juif errant.
Brutus manifesta une telle joie à l'idée d'hériter un jour de ces manuscrits, que ma décision fut prise instantanément. Ils seraient siens, sans conditions, sans réserve, sans période probatoire. Nulle part ils ne seraient plus aimés, plus regardés, s'intégrant dans la bibliothèque familiale et portant mon souvenir quand je ne serais plus là.
L'attitude de Brutus envers moi changea brusquement. Même dans ses périodes de tendresse, il y avait quelque chose de contraint de sa part. Ce soir là, il rayonnait de bonheur, il souriait comme lorsqu'il était en présence de son cher père. Je crois que ces manuscrits en tant que manifestation concrête de mon engagement sans faille pour lui, a fait beaucoup plus pour nous rapprocher que tous les services et les enseignements que j'ai pu lui apporter. Certes, je ne le sais que trop, il peut encore changer, rentrer dans sa coquille et manifester la plus cruelle indifférence à mon égard. Mais qu'importe, j'ai décidé de thésauriser les heures heureuses et de passer sur les petites hostilités et les petites jalousies qu'inspirent ceux qui trouve dans la malveillance un moyen de se venger de ce qu'ils prennent pour une supériorité sur eux. Je crois que c'est Moshe Luzzatto, mon ancêtre cabaliste qui disait qu'on doit payer le don de vision par de terribles souffrances physiques. C'est la resistance à de tels supplices que se forge le caractère des hommes ordinaires et le porte au dessus d'eux mêmes. Mais il y a aussi les souffrances morales, bien plus supportables mais laissant dans leur sillage découragement et amertume. Celles-là on peut les éviter en conjurant l'esprit du mal. Sinon elles vous rongent l'âme et vous affaiblissent irrémédiablement. Du temps où j'étais complètement amnésique j'étais heureux d'une certaine manière. Aucune apprehension ne me troublait puisque j'oubliais le futur, aucun préjugé puisque j'oubliais le passé. Je pus ainsi goûter la richesse des belles demeures hausmanniennes en pierre de taille qui font la gloire de notre capitale.Rien ne vint troubler mon empathie pour le pauvre moineau déplumé, qui en boitillant fouillait dans les poubelles de chez Hédiart. Au point que je finis par m'identifier à ce modeste et attendrissant volatile.
Mes pensées sont, pendant la nuit, tournées vers la réalisation de L'Entretien sur les livres blancs Pepys. J'ai pu retrouver les instruments et les couleurs naturelles (outremer, vermillon) et précieuses (or, argent) nécessaires à la poursuite de mon laborieux projet. Mais j'essayai un graphoplex à plume tubulaire capable de tracer des traits d'un cheveu. Mais je m'aperçus que c'est avant tout la main qui guide l'instrument, le cerveau qui guide la main qui est devenue comme une extension naturelle de celle-ci. J'essayé de reconstituer la gravure qui orne la devanture de boucherie, mais ma main était mal assurée, et je compris que pour obtenir des traits d'une finesse comparable, le cerveau doit les visualiser. Et ce n'est point chose facile !
Pour ceux qui veulent avoir des images de quelques manuscrits convoités par Brutus, voir le corps du billet (mention " continuer"). Continuer à lire "Le journal du 7 mars 2009"
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