Recherche rapide
Votre recherche pour billet function a donné 307 résultats :
Saturday, 10 January 2009
CHRONIQUE
La nuit des Rois (suite)
Je viens d'acheter deux éditions bilingues : celle de Laffont dans Bouquins, et celle toute nouvelle de Gallimard dans la Pléiade traduite par un homme de théâtre pour le théâtre.
L'analyse de Victor Bourgy pour "Bouquins" est proche de la vision toute personnelle que je vous ai présentée lors du billet précédent. Après avoir fait re marquer que la nuit des rois est l'épiphanie qui suit de douze jours Noël et qu'elle est propice à la fin des réjouissances, il dément que le titre "comme vous voudrez" dénote une désinvolture de l'auteur pour sa pièce, qui au contraire est la plus murie et la plus aboutie de la série. Il démontre que la division en romanesque et théâtre de marionnettes, est fausse. En fait tous les personnages sont fortement intégrés, partageant la même propension à la rêverie et à la mythomanie ou à l'illusion, si l'on excepte Viola et son jumeau.
A ce propos, Shakespeare a introduit pour la première fois le thème de la gémellarité, point nécessaire à l'intrigue. Il suffit pour cette dernière que les frère et soeur se ressmblent suffisamment pour entrâiner une méprise, ce qui est le cas de toutes les sources de la comédie. On rappelle que Shakespeare fut très affecté par la mort d'un de ses jumeaux.
Un exemple d'intégration, est l'attention dont Olivia est le centre : Orsino (ne serait-ce qu'un mois) Viola-Cesario, Messire André, Malvolio, sont tous amoureux de la comtesse. Orsino de son côté n'aime pas Olivia ni Viola, mais l'amour. Il est inconstant tout en proclamant sa fidélité.
Un ressort troublant, que je rappelais à propos de La confusion des sentiments de Stefan Zweig, est la passion homoérotique, notamment d'Antonio (l'Eraste) pour Sebastien (l'Eromène). Il s'ensuit une liaison amoureuse sans résolution, à la différence de celle d'Orsino pour Cesario. Les souffrances homoerotiques sont longuement décrites dans les Sonnets où c'est le poète qui est victime de cette passion.
Dans La nuit des Rois il serait donc faux de ramener le plan à une intrigue principale, sérieuse,et à un théâtre de marionnettes séparé, pièce rapportée en quelque sens. La fusion de l'ensemble porte la contradiction au sein même de toutes les répliques, elle envahit la pièce et la traduction du club français du livre intensifie le contraste.
Dans le prochain billet, vous trouverez des exemples de traduction.
Pour l'instant je m'emploie à retrouver des travaux sur Word, qui bien qu'enregistrer ont mystérieusement disparu. Avis à Emmanuel s'il lit ce billet.
Bonne nuit et à demain.
Bruno Lussato
Sunday, 3 February 2008
************ANNIVERSAIRE
DU BLOG*******************
C'est la deuxième parution d'un billet depuis le 3 février depuis l'année passée.
Notre ami et créateur du Blog Emmanuel Dyan nous a adressé en hommage, un extrait des statistiques de l'année, le complément sera publié en annexe.
2.2007 visites : 1712
pages lues 20 992
3.007 visites : 4915
******** 42 330 ************
Sunday, 11 November 2007
Enigme d'une absence
Ainsi que je l'ai mentionné dans un précédent billet, pour la première fois, depuis ses débuts, j'ai déserté mon blog. (Vous constaterez que je me suis rattrapé depuis!). Quelle est la raison mystérieuse qui justifie une telle défection ? Des trois mots que je vais vous livrer, l'un d'entre eux donne la clé de l'énigme. Vous pouvez en répondant à ce quiz, deviner lequel (en écrivant simplement 1, 2 ou 3) ou aller plus loin en expliquant les raisons de votre choix.
1 évasion
2 garde à vue
3 oxygène
Tuesday, 11 September 2007
Chronique
Je viens de recevoir un email du professeur Omar Aktouf, un des meilleurs auteurs en matière de Théorie des organisations, qui me propose une collaboration à un groupe de réflexion. Professeur titulaire à HEC de Montreal, il réalise une synthèse entre l'efficacité anglosaxonne, sans humanisme, et l'humanisme européen sans efficacité. Ses ouvrages sont des leçons de sagesse pour les entrepreneurs européens, trop séduits par les mirages de l'utopie tiers-mondiste et par le faux pragmatisme globalisant. Prenant ses distances par rapport de Matrix et de Medusa, Aktouf propose une troisième voie. A suivre.
Art contemporain
Je recommande la lecture des commentaires, notamment ceux d'Alexandre Del Valle, un maître en géopolitique, et de Poil à gratter dont les interventions roboratives, invitent à la réflexion en profondeur. Je remercie aussi Frédéric Bonnet pour son billet passionnant sur la retrospective Annette Messager. Cette artiste fait partie des 25 que le groupe New Wave a sélectionné. Il faut absolument la visiter, (pour ceux qui habitent la région parisienne) si on veut commencer à entrer dans la grande aventure de l'Art Contemporain. Actuellement je me trouve à Deauville dans un cyberhôtel, et entretenir un blog dans ces conditions n'est pas particulièrement commode. Je compte me rendre dimanche à la retrospective Messager et je vous livrerai mes impressions de néophyte. L'Art contemporain ne passionne pas le grand public, et c'est dommage. Mais vous, ne vous découragez pas, ce n'est pas facile, il est vrai, je suis comme vous un débutant dans la grande saga du XXIe siècle, mais il faut s'accrocher. Si je m'y attelle à soixante quinze ans, pourquoi pas vous? IL faut des initiateurs, c'est pourquoi Fréderic Bonnet est là, et aussi une bibliographie qu'on vous communiquera au fur et à mesure.
Des muscles et des hommes
Je suis un peu horrifié par l'abondance de chair et de muscles qu'on nous montre à propos du foot-ball. N'y a-t-il pas un peu de place pour d'autres exemples d'excellence dans nos écrans? Si vous aimez la force et la compétition, voici un bon exemple tiré de mon billet sur la Turquie.
.jpg)
Wednesday, 28 October 2009
Chers Internautes,
Je voudrais tout d’abord vous remercier de votre sollicitude et des merveilleux commentaires que vous nous avez laissé suite a mon billet du 1er Octobre.
Comme vous pouvez le constater, mon père a assuré sa relève pour ce blog qui lui était si cher. Sasha, qui a passé de nombreuses heures auprès de lui ces dernières années, a parfaitement résumé l’héritage culturel que mon père nous à tous laissé dans son billet du 14.10 « Que jamais l'on ne disparaît totalement et les grands hommes encore moins». Nous allons donc d’un effort commun tenter de continuer ce blog, a notre propre manière il va sans dire – mon père le « Professeur Lussato » était bien évidemment unique.
J’ai reçu ces dernières semaines des marques touchantes d’affection et de respect envers mon père qui souvent se traduisaient par un désir de participer à notre effort de pérenniser l’héritage culturel de mon père. Nous allons dès a présent ouvrir le blog à certains contributeurs tel que Kevin Bronstein, le grand chercheur canadien, qui parmi tous ses proches a le mieux connu mon Père. Il s’est offert à devenir en quelque sorte le « biographe officiel » de mon père mais nous fera également part de ses opinions sur la sociologie et la finance mondiale ses deux domaines de prédilection. Mais nous ouvrirons ce blog aussi à des invités et amis variés qui désirent offrir leur témoignage ou contribuer à leur manière à cette Chapelle dont mon père rêvait, si bien décrite dans le blog de Sasha.
Nous aurons dorénavant des articles en Anglais étant donne que certains contributeurs ne parlent pas le français. J’espère que vous n’y verrez la aucunement un manque de loyauté par rapport a vous, anciens lecteurs et supporters du blog, mais uniquement un effort d’élargir le nombres de participants a notre projet. Nous nous efforcerons également d’utiliser le blog pour partager avec vous les écrits et souvenirs de mon père. En dernier lieu je voudrais demander votre indulgence pour les nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire qui vont sans aucun doute accompagner mes blogs dans le futur (surtout que j’ai remarqué que celles-ci offusquaient certains de nos internautes). J’ai en effet quitté la France il y a plus de quinze ans et les claviers anglais ne se prêtent guère a d’autres langues!
Bien a vous,
Pierre Lussato – Londres, 28 Octobre, 2009
Saturday, 21 March 2009
CHRONIQUE
À bâtons rompus
C'est le propre de toute chronique que de relater les évènements dans un ordre - ou dans un désordre - variés.
En premier, et c'est important, le temps m'a fait défaut pour compléter les billets sur Klee et sur l'Héritage L.H.
Il manque au premier billet des illustrations tirés du Mingei, qui montrent que l'interprétation qu'en donne celui qui se donne pour l'autorité en la matière, le maïtre Yanagi, va à contrepied non seulement de l'esprit du Mingei, mais aussi de Pierre Boulez qui montre que Klee ne commet jamais un procédé mécanique et répétitif, d'ailleurs dans une autre civilisation, chaque tirage d'une estampe japonaise illustre a sa propre individualité, comme une page de William Blake. Les caractéristiques de Klee comme du Mingei, c'est que la rigueur du métier est intimementassociée à l'acceptation du hasard et aux impulsions de la main de l'artiste-artisan. Chaque détail des pièces de l'artiste, porte sa marque aussi indélébile qu'une empreinte digitale, et variée à l'infini. C'est du travail fait main,le contraire même du désign. Il n'est que de voir la différence d'un prototype d'un objet industriel réussi, et de son édition mécanique à des milliers d'exemplaires, pour en mesurer la différence! Différence mesurée par les prix demandés.
En ce qui concerne le dernier billet, je n'ai pas encore mis en ordre la sélection des ouvrages que j'ai fabriqués (à la main bien entendu) et qui forment l'essentiel de l'héritage de L.H. III. J'espère m'y atteler dès demain, sauf imprévues - et elles abondent ces temps-ci ! La vie est un long fleuve tranquille titre un film à succès.
J'ai acheté tous les ouvrages sur Klee disponibles au MAM soit 6 gros albums très lourds. J'en ai déjà lu trois et il y bien des leçons à en tirer. Lorsque je les aurai digérés, je ne ferai pas faute de vous en parler.
Pour l'instant je vous conseille de lire ou de relire les billets précédents sur Klee, et le Mingei, non seulement j'y ajouté des images nouvelles, mais je l'ai complété, explicité et nettoyé de toutes les fautes de frappe. Je viens à peine de terminer ce labeur, en essayant de surmonter avec Dyan les embûches informatiques et il est 5h15. Je vous souhaite donc une excellente nuit, et j'espère, à demain.
Bien à vous
Bruno Lussato.
|
Commentaires