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Monday, 9 March 2009
CHRONIQUE
L'avant-garde russe
Il ne faut pas manquer l'exposition de la collection Costakis au Musée Maillol prolongée encore quelques temps.
J'ai une relation très étroite avec l'avant garde russe par l'intermédiaire de Nakov, grand connaisseur et auteur du catalogue raisonné de Malewich. Il procura au Musee de Genève, centre Bruno Lussato, des oeuvres notables, telles que des Popova, des dessins de Malewich, une toile, une gouache et un dessin de Rodchenko. Comme un malheur ne vient jamais seul, non seulement le Musée refusa d'acheter un grand Schwitters de 1919, une pièce rarissime et grandiose qui était le clou de la salle Schwitters de mon centre, la condamnant ainsi, mais je fus contraint de vendre mes merveilleux assemblages, parmi les plus beaux qui existent, pour payer des impôts que le fisc me réclamait indûment. Lorsque je voulus vendre mes Rodchenko j'eux à affronter les pires difficultés, les héritiers de Rodchenko en Russie refusant pour des raisons obscures de les authentifier. Enfin on put déterminer la provenance de l'un d'eux, une composition de lignes, trouvée dans une mine de sel en Allemagne, mais elle fut bloquée car on la soupçonnait de faire partie des biens juifs confisqués par les Nazis. Il fallut dix ans de recherches pour infirmer cette supposition et l'oeuvre fut enfin libérée. Une fondation acheta pour une bouchée de pain les deux Rodchenko restants et elle attend sans doute que la situation se clarifie avec le temps. La gouache de 1915, pleine de mystère, représente deux cercles s'interpénétrant, rouge sombre sur fond noir, le tableau, plus tardif (1920) représentait des lignes noire et blanche sur fond gris bleu. Cette huile est parmi les plus abouties des oeuvres de l'artiste, on le sait rarissimes. Il faut ajouter au lot contesté une huile de Popova, à vrai dire peu intêressante car trop influencée par le cubisme français. On ne voit pas d'ailleurs pourquoi on se fatiguerait à faire un faux d'une oeuvre non commerciale et presque invendable.
Pour ceux qui voudraient se documenter je conseille un livre paru aux éditions du Chêne en 1977 et sans doute introuvable. A défaut précipitez vous sur le catalogue de l'exposition Costakis, vendu au musée Maillol.

Ci-dessus le livre paru au Chêne

Ci-dessus couverture du catalogue et le clou de l'expo.
Ne pouvant avoir accès actuellement au dessin de lignes trouvé dans les mines de sel, j'en donne, avec la permission des éditions du chêne, l'équivalent de la même époque.

Lire dans le corps du billet (mention : continuer à lire le journal) les derniers potins de la vente du siècle.
Continuer à lire "Le journal du 9 mars 2009"
Friday, 21 August 2009
CHRONIQUE
CARPE DIEM
Profite du jour qui passe et ne te fie pas au futur. Il est fécond en illusions mortifères. Oublie les enseignements du passé, ils sont caducs, et riches en rancoeurs qui t'empoisonnent les heures qui passent et ne reviendront pas. Certes les grands auteurs et moralistes sont, eux, riches de savoir. Mais c'est qu'ils se situent au delà du temps, ils sont intemporels et pétris d'une matière inoxydable. Leur fréquentation vous permet de retenir une parcelle de cette immortalité. Carpe Diem se conjugue avec Eternité.
Mais on peut interpréter ces propos au négatif.
Vous souvenez-vous de ce film-culte qui fut universellement encensé par les critiques, public cultivé, et gagna les faveurs du grand public des métropoles occidentales : Le Cercle des Poètes disparus. ?
Il y est question d'un instituteur (je crois qu'il s'appelait Cummings ou quelque nom approchant) fraîchement débarqué dans un très puritain collège des Etats Unis, bâti sur le modèle victorien britannique le plus rigide et qui dès son arrivée sème le chaos.
Il commence par demander aux collégiens de piétiner et de déchirer les codes classiques d'évaluation d'une oeuvre et sans les lire. Ces codes nous apprennent qu'il y a le bon, le meilleur et le moins bon., et qu'on doit différencier l'évaluation du contenu et celle du contenant. Le contenu est à son apogée, lorsque nous sommes émus et passionnés par l'intrigue . Ainsi on peut pleurer en voyant le Docteur Jivago ou un policier d'Agatha Christie. Le contenant dénote, lui, le degré de maîtrise de l'artiste dans l'exercice de son art. Un tableau cubiste hermétique de Picasso a un contenu banal : quelques pommes un journal et un compotier, mais quelle innovation dans l'organisation des formes et des couleurs ! Le contenu s'annule dans un Rodchenko des années quinze à vingt. Or parvenir à la compréhension de ces mystères artistiques exige de lourds sacrifices en temps et en concentration. On souffre aujourd'hui pour jouir demain. C'est ce que l'on nomme un investissement. Or notre héros, en répétant inlassablement Carpe Diem, pousse au contraire au désinvestissement, à des heures qui chantent pour des lendemains stériles. Et il est suivi par enthousiasme par une cohorte d'intellos bien pensants et par ceux-là-mëmes qui devraient le blâmer: les pédagogues et instituteurs.
Ainsi Socrate boit-il une seconde fois la ciguë.

UNE UTOPIE PROVOCANTE
Ce film, comme Orange Mécanique admet deux interprétations antinomiques. D'une part il soumet à notre adhésion un héros sympathique au plus haut point. Celui-ci est chassé du collège mais tous les élèves le plebiscitent. Il a moralement triomphé.
La seconde interprétation ne peut être décodée qu'au second degré. Le professeur sous des apparences débonnaires est un dangereux facteur de dégradation sociale et culturelle. Il crée le cercle des poètes disparus où des jeunes élèves fanatisés pratiquent des rites pseudo-primitifs, fument des drogues douces, se terrent dans une caverne comme des boyscouts sans but et sans pensée. Plus grave est l'autoritarisme et la manipulation à peine cachées de l'étrange guide.
Comme Orange Mécanique ce film exerça une influence certaine et indirecte chez une jeunesse endoctrinée par des armées de clones de Cummings. On se demande pourquoi l'intelligentsia privilégia l'interprétation au premier degré, à moins qu'elle appartienne à cette gauche-caviar dont notre paysa le privilège. Question de mode sans doute.
Quoi qu'il en soit, jamais personne n'avait pris au sérieux cette fable cinématographique, pas plus que les prophéties de Meadows (Halte à la croissance) qui inspirèrent Brazil et Green Soleyant (Soleil vert).
Trois décénnies après, qu'en est-il advenu?
Passons sur la fable écologique qui apparaît assez sérieuse pour que les Etats en fassent leur argument électoral. (Syndrome Soleil Vert,où les humains en sont réduits à manger des tablettes de récupération et les légumes et primeurs un luxe réservé aux riches). Saluons au passage Orange Mécanique où de jeunes barbares tuent pour tuer et qui aujourd'hui interpellent psychiatres et juges. Faut-il rappeler le sort des internautes englués dans les procédures et où les logiciels et leurs concepteurs se retournent contre la société civile ? (L'Odyssée de l'Espace nous décrit ainsi un système informatique qui se retrourne contre les pilotes pour qu'on ne détecte pas ses erreurs). Notre propos est ici purement culturel et concerne notre rapport avec le Carpe Diem et Le Cercle des Poètes disparus.
UTOPIE RÉALISÉE
Est-il besoin d'épiloguer ? Aujourd'hui l'utopie est triomphalement incarnée dans le comportement des jeunes, vivant dans l'instant, gesticulant dans un rythme frénétique, mangeant le blé en herbe. L'enseignement du professeur Cummings a porté ses fruits. Le monde et en particulier la cybersphère, est à la recherche de jouissance immédiate, oublieuse des conéquences. Fleurissent les faux rites zen, psychédéliques ou show biz. Le mot "nouveau" est synonyme d'évacuation de l'ancien. La tradition et l'héritage humanistes deviennent folklore ou nostalgie générateurs de profit.
Voyez-les dans leur yachts ou leurs camping, se rotissant de conserve comme des poulets dans leur tourne-broches des bouchers, et comme eux, ayant perdu la tête.
CARPE DIEM et bonnes fins de vacances.
Bruno Lussato.
Sunday, 15 February 2009
CHRONIQUE
Le classicisme meurtrier
Á PROPOS DE L'EXPOSITION DE CHIRICO au Musée de la Ville de Paris.
Le parcours de Chirico n'est que trop connu des historiens de l'Art. Plusieurs phases se suivent et ne se valent pas. La première, glorieuse, explose inopinément comme une révélation venue d'ailleurs. La novation à l'état pur. C'est la peinture métaphysique. La tête encombrée d'images étranges qui vont de pair avec une poésie d'association d'idées poétiques et étranges (Hebdomeros) mais énonçant un réseau corellé et stable d'évocations. On est à mi-chemin entre le symbole et le rêve. L'imagerie est simple -en apparence - y dominent les thèmes suivants: Une place de Ferrare connue pour ses arcades et au coucher de soleil, lumière de quatre heures, la plus chaude. Au milieu de la place une statue généralement allongée (Ariadne) ou un régime de bananes, ou des personnages masqués. Les ombres sont extraordinairement denses, autant que les palais ou que les statues, sinon plus. Elles sont d'un noir angoissant comme la lumière du crépuscule aux ombres naissantes. La perspective est plongeante, vue d'en haut, ce qui permet de discerner tout au fond un train qui passe en émettant un nuage de fumée blanche. Le train qui passe, souvent des horloges dans des gares désaffectées, signalent l'énigme de l'heure. Une gare aux quais vides, à l'horloge sans doute arrêtée, deux silhouettes enveloppées d'ombre attendent immobiles. Quoi? Nous avons peut être tous ressenti la nostalgie due au contraste entre la beauté ordonnée des arcades et ce train qui inlassablement n'arrête pas de passer. On croit entendre en un écho infini le sifflet émis par la fumée. J'ai personnellement toujour été angoissé et fasciné par les crépuscules. Le Chant de la Terre de Gustav Mahler est impregné de cette "sehnsucht", spleen,mais pas cafard bien au contraire un sentiment d'intense et de poignante beauté nous étreint le coeur. Apparaissent aussi d'étranges mannequins à la tête ovoide traçant des architectures mathématiques dans des tableaux mis en abîme, à l'infini, comme deux miroirs qui se répondent.
Le plus impressionnant et le plus célèbre de ces tableaux est sans conteste le Portrait de Guillaume Apollinaire, acquisition magistrale des Musées Nationaux. On y discerne un buste de marbre, affublé de lunettes noires et représentant prophétiquement le sort du poète gazé.
Le moment de stupeur créatrice est passé, les places s'encombrent de mannequins, d'objets issus de la période géniale. On tend vers un clacissisme d'intentions. A la fin de cette période, on se rapproche de plus en plus de modèles classiques. De Chirico visite beaucoup de musées et en tire des leçon de "belle peinture", une nostalgie des époques bénies des grands peintres.
Dans une troisième partie de son oeuvre, Chirico est parvenu à copier les oeuvres de peintres anciens, il crée ainsi un musée de faux Rubens, Fragonard, etc. Qui sont un clou impressionnant et décevant de l'exposition. Car la copie se rapproche dangereusement du pastiche. Il excelle cependant dans l'autoportrait.
Dans la dernière partie de son oeuvre, Chirico finit par se copier lui-même. En voulant reconstituer la période métaphysique, il ne fait qu'accentuer son manque d'inspiration. Ces "faux Chirico" reprennent tous les thèmes passés, souvent servilement, mais le mystère de l'heure ne fonctionne plus. Le nuage de fumée est devenu un petit nuage drôle comme un chou-fleur. La matière est tellement légère qu'elle risque d'être prise pour une gouache. L'explication il la donne lui-même : tout cela n'a aucune importance et la peinture métaphysique n'est qu'un passage dans sa vie. Mais les dernières années, quel désastre! Des chevaux faits de palais grecs, des personnages figés mais sang poésie. Chirico a retiré de son expérience des anciens du mal peindre. C'est mauvais et répétitif.
Cette triste régression (ou rétrogression) nous conduit à nous poser des questions, qui seront traîtées dans le corps de ce billet.
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Sunday, 28 June 2009
CHRONIQUE
PROJETS
Comment vivre sans projets? Un projet est un pôle aimanté à la fois structuré et informe, provisoire et révisable et fixe à long terme comme l'étoile polaire. C'est lui qui oriente la boussole. Autant dire que sans projets, un humain est déboussolé.
A propos d'un de mes projets, devenu réalisation, le WESTERN MINGEI-KAN je vous conseille de vous reporter au billet du 24 juin 2009, qui integre les précieux commentaires de Philippe Boudin.
PROJETS
J’ai connu au cours de ma profession bien des hommes puissants et adulés, tout entiers voués à leur entreprise. Lorsque je voulais les intéresser à des activités artistiques, ou à n’importe quel sujet qui ne touchait pas à leur profession ils répondaient :
- Je n’ai pas le temps, je suis submergé en ce moment. Plus tard on verra.
- Les moments libres sont consacrés à ma famille (ou à mes activités sportives etc.)
- Lorsque je serai à la retraite j’aurai tout le temps de me cultiver.
- La semaine prochaine. (reconduite de semaine en semaine)
- On voit bien que vous n’êtes pas à ma place. Vous êtes un intellectuel. J’ai charge d’hommes.
Mais la retraite venue c’était la chute, soudaine ou différée. Soudaine : une bonne attaque enchantait leurs héritiers. Bon débarras. C’était mieux que l’Alzheimer. Mais le pire était le déclin lent. Notamment, ils essayaient avec les fonds mis de côté de reconstituer une entreprise, quelquefois dans un métier qu’ils ne connaissaient pas. C’est ainsi que François Dalle misa sur la production cinématographique. Le problème venait de ce qu’étant habitués à bénéficier de l’appui d’un état major compétent et serviable ils s’adaptaient mal à la parcimonie qui est indispensable dans une PME de petite taille.
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Saturday, 14 June 2008
CHRONIQUE
L'oeil de l'argus
Qui n'a rêvé, tel Asmodée, de soulever le toit des maisons, de s'infiltrer par les fenêtres, afin de surprendre tel un voleur les petits secrets, les pensées les plus mesquines, voire l'image d'un couple amoureux qui se croit éternel mais est souvent voué au divorce doux voire haineux?
Hé bien, qu'on se rassure. Le rêve est réalisé. Nous sommes traqués à notre insu par d'invisibles micros, capteurs de fréquences, caméras dissimulées ou pas qui font que le concept d'intimité a disparu.
Fort bien.
Mais ces myriades d'images n'ont aucun sens tant qu'elle ne sont pas structurées, mises en ordre par un dispositif, qui à partir d'une recherche informatique les regroupe, puis les projette en une carte synthétique et sans cesse en évolution. La technique qui permet de construire ces "chambres de contrôle" futuristes, existe.
Elle comprend trois étapes :le software, qui structure l'information en fonction de notre recherche, le graphware, qui dresse une carte immédiatement assimilable par les décideurs, le hardware ou matériel nécessaire pour projeter les images. Cela peut être un ordinateur dédié ou plus simplement le travail manuel d'un cartographe.
La plupart du temps, ce que nous projette la chambre de contrôle est neutre et dépasse de loin ce que nous lui avons demandé. Il s'ensuit qu'une control room peut nous réserver des surprises désagréables qui nous pousse à changer nos stéréotypes. C'est ce qui s'est produit ces trois derniers jours pour moi. Je faisais fausse route et je dois repartir à zéro!
Ce billet est revu et corrigé
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Monday, 17 September 2007
Quoi de commun entre Grâce Kelly et Annette Messager?
RIen en apparence. Mais lisez Hayakawa. Le grand sémanticien établit une claire distinction entre l'art d'évasion et le grand art, celui des génies de la dramaturgie, des arts de la peinture, des architectes, des compositeurs. L'art d'évasion qui est souvent celui du divertissement, nous éloigne de la réalité, d'une réalité douloureuse ou décevante, à l'instar d'une drogue, d'un tranquillisant. Vous vous projetez dans un monde imaginaire, vous vous identifiez à un personnage flatteur ou puissant, vous vivez par procuration des situations d'autant plus fascinantes qu'elles sont faites pour fasciner. Mais après, vient le réveil, et vous vous sentez désemparé, dépaysé par la rude réalité, le monde est désenchanté, et aussi vite que possible, vous vous replongez dans l'univers sans pesanteur de la fiction, comme l'enfant effrayé se blottit sous les couvertures dans une chaude obscurité utérine. Mais il en subsiste toujours un sentiment d'incomplétude, causé par un décalage deviné pais nié entre la fiction séduisante et la réalité. La magnifique saga de Grace Kelly fait partie de ces fictions enfantines, primaires. L'image de la princesse ne peut survivre au temps. Nul enseignement ne peut être tiré des ces images polychromes d'un bonheur inatteignable, et on n'en retire que le sentiment fondé, d'un paradis d'autant plus perdu qu'il n'a jamais existé.
En revanche, voyez Wozzeck, l'opéra d'Alban Berg. L'histoire atroce d'un homme misérable qu'on rend fou, qui égorge sa femme et se noie, laissant un petit orphelin. Les dernières mesures juxtaposent trois images mentales fortes, plus fortes encore de leur superposition. 1. Les enfants excités qui cruellement viennent apprendre la nouvelle au petit : "La Marie, elle est morte! " et qui, joyeusement vont voir le cadavre, 2. Le pauvre petit tout seul dans la rue déserte et dans le monde hostile, qui continue à chevaucher son cheval de bois, un vieux balai et dit "hop hop ! hop hop ! ". 3. A l'orchestre un accord de douze sons étale répété trois fois, accord horizontal calme comme le grand sommeil, comme l'étang, comme la mort injuste et indifférente. Et cela donne une immense pitié, qui nous anime du désir que cela n'arrive jamais plus, une grande compassion. On pleure et cette catharsis est nécessaire, la splendeur formelle de la musique, le génie du compositeur, inversent le désespoir, apportent une réponse à tant de malheur quotidien. Sans cynisme, l'oeuvre d'élévation accroît notre lucidité, elle nous prépare à affronter les malheurs de l'existence et à y apporter des réponses positives. Et c'est cette catharsis qui fait que contrairement à l'oeuvre d'évasion, des images éffrayantes nous laissent un arrière goût consolant, nous font progresser dans la voie du développement et dans la connaissance de notre être essentiel.
Les installations d'Annette Messager sont des visions funèbres d'épouvante et une révélation des tréfonds de notre inconscient; Mais nous en sortons émerveillés, grandis, plus sages et plus conscients de la complexité de l'âme féminine et pour les hommes, mieux préparés pour la comprendre.
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