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Monday, 16 April 2007
Andy Warhol et la destruction de masse
Je reviens sur la discussion amorcée avec Emmanuel Dyan à propos du sens d'oeuvres aussi inintéressantes que des cartons de Brillo, ou un portrait répété en matrice, couleurs déformées
souvent dans des teintes douceureuses contrastant avec ce qu'elles représentent; , totalement inexpressives. Ce que Warholl a voulu sans doute montrer, c'est que de même qu'on produit industriellement des clones d'objets manufacturés (la Campbell soup, le Coke, ou encore un accident mortel, la chaise électrique, l'artiste peut également parodier cette tendance à la banalisation-personnalisation, en la poussant à un degré inconnu avant lui. La multiplication des images les plus impressionnantes, les plus sensuelles, les plus effrayantes les rend indifférentes, insignifiantes. Ci dessus, un garde du corps est photogaraphié . On remarquera que deux des cases de la grille ne sont pas identiques. En fait c'est le même personnage quelques années avant. Le changement n'est pas seulement physique mais aussi psychologique.
A suivre
Friday, 21 December 2007
Richard Prince
Guggenheim Museum, New York. Jusqu'au 9 janvier.
« Je viens de résoudre le problème de parking. J’ai acheté une voiture déjà garée » (« I just solved the parking problem. I bought a parked car »). Malicieuse, cette simple phrase griffonnée au crayon sur une petite toile blanche (Untitled (Joke), 1986) résume à merveille l’esprit qui se dégage de la première rétrospective consacrée à Richard Prince, organisée par le Guggenheim Museum, à New York.
Pensé par séries, qui chacune à leur manière soulignent avec justesse qualités et stéréotypes auxquels s’attaquent l’artiste, l’accrochage déployé dans la spirale et quelques galeries annexes donne l’ampleur nécessaire à une œuvre qui apparaît, depuis trente ans, d’une rigoureuse cohérence. Ce tant dans la constitution d’une immense banque d’image de la culture populaire américaine, rendue efficiente par le modus operandi que constitue l’appropriation, que par la manière dont sont pointées les contradictions inhérentes à cette culture même.
L’univers de Prince apparaît en effet telle une immense boîte à fantasmes, où une iconographie très marquée par la route, la sexualité et la publicité portraiture une Amérique oscillant entre finesse et grossièreté de traits. Une Amérique tout en proie à la question du désir, lancée dans une quête ininterrompue en vue de son accomplissement.

Untitled (Cowboy), 1980-84, Ektacolor photograph, edition of 2,
24 x 20 inches, © Richard Prince
Les Nurses, peintures initiées en 2002 reprenant des couvertures de romans de gare où des images d’infirmières se voient affublées de masques chirurgicaux ou maculées de traînées de peintures qui les rendent floues, sont à cet égard remarquables. Rendues plus inquiétantes que rassurantes elles incarnent, au même titre que les Girlfriends (1993) – des « bikeuses » souvent photographiées poitrine au vent dans des concentrations de motards – de parfaits archétypes sociaux et sexuels. Tout comme les Cowboys initiés en 1980. Des images évoquant les racines de la nation à travers l’idée de liberté individuelle, tout à fait reconnaissables comme provenant de publicités pour les cigarettes Marlboro… vantant le grand air et la liberté, ce qui ne manque pas de sel.

Nurse in Greenmeadow, 2002, Ink jet print and acrylic on canvas
78 x 58 inches, © Richard Prince
À la base de la pratique de Prince, l’appropriation d’images publicitaires sorties de leur cadre et transformées par leur nouveau contexte de présentation fournit une entrée en matière efficace à l’exposition. Avec ses travaux anciens traités en séries, telles des photos d’intérieurs bourgeois (Untitled (living rooms), 1977), de briquets ou stylos de luxe (Untitled (pen), 1977), ou des portraits de personnages très sûrs d’eux (Three women looking in the same direction, 1980), l’artiste use efficacement du mode répétitif pour imposer une corrélation entre fabrication de l’image et stéréotypes. Ce faisant, dès la fin des années 1970, il se posait en pointe des questionnements post-modernistes relatifs à la signature et à la légitimité auctoriale.
La disparition de la main de l’artiste est également patente dans les Monochrome Jokes et les Hoods (blagues populaires inscrites sur des tableaux monochromes et capots de voitures moulés) produits à partir du milieu des années 1980, nombreux dans le parcours. Outre qu’ils témoignent d’une irrévérence avérée à l’endroit du Minimalisme et de l’art conceptuel, ces travaux le font en distillant dysfonctionnements et peurs sociales (anxiété sexuelle, questions de genre, ratés de l’éducation, problèmes familiaux…) avec une cruauté jouissive et d’autant plus succulente qu’elle n’est jamais gratuite mais toujours s’infiltre dans la faille avec une précision chirurgicale… Quand une Amérique conquérante rencontre une Amérique craintive.

Upstate, 1995-99, Ektacolor photograph, unique,
69 x 49 1/16 inches framed, © Richard Prince
Capable de s’attaquer à un maître comme De Kooning, dont il mêle dans des tableaux l’imagerie des Women à de vulgaires photos pornos (De Kooning Paintings, 2005-07), Prince fait également montre d’une profonde empathie pour les paysages et le mode de vie qu’il trouve dans son environnement immédiat (cabanes, paniers de baskets, bagnoles capot ouvert,…), dans le nord populaire de l’Etat de New York où il a élu domicile en 1995 (Untitled (Upstate), 1995-99). Empreints d’une certaine mélancolie, détachés de toute gouaille acerbe, ces clichés désignent un artiste fasciné par la culture… avec un grand et petit c. Cela rend son regard juste, et son art pertinent.
Monday, 18 February 2008
Chronique
A propos des Prospero Books de Peter Greenaway.
Je me suis déjà étendu sur le scénario et le film de Sir John Gielgud, (ici le titre nobiliaire est authentique ! ) sur la Tempête de Shakespeare.

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Monday, 12 May 2008
CHRONIQUE
Quid des images? Calligraphie et ordinateur
Mes chers amis,
vous vous souvenez avec quelle joie je reçus d'un de mes étudiants des cadeaux inespérés que je n'auraus jamais rêvé me payer : un équipement complet de Plasma grand modèle Pionneer, un ordinateur Sony, le plus puissant du marché, le VAIO VGN - AR61ZU,armé d'un processeur T8300j,de,4GB/Go de mémoiren un écran de 1920 X 1200 et Vista ®.
Cet engin fut reconfiguré d'après mon ancien Windows XP,et je dois avouer qu'à côté de mon vieux coucou de Sony, la rapidité des opérations sont impressionnantes. Tant bien que mal, j'appris à faire un billet sur mon bloc, puis le besoin d'illustrations se faisant jour, je demandai à Emmanuel Dyan, qui a mon bidule en double commandes à m'apprendre à insérer de nouvelles images, pas celles existantes, usées ( et trop nombreuses) mais celles que je prends au fur et à mesure à partir de mon coolpix. Il m'expliqua que c'était le cas de figure leplus compliqué, et qu'il fallait auparavant ranger au fur et à mesure les photos en dossiers et sous-dossiers pour économiser de la mémoire (!) . J'ai sous les yeux mon guide. Il comprend 23 étapes mais qui ne sont qu'un début car il en faudrait plus de 40 pages pour obtenir la maîtrise du cool pix. Le vrai problème, c'est Photoshop, ce régulateur d'images que j'ai utilisé depuis huit ans sans y penser. Aujourd'hui il est devenu d'une telle complexité de fonctionnement qu'Emmmanuel lui-même, s'emmêle les pinceaux. Pourquoi une telle complication demandai-je? Tout est comme ça, répond Dyan. En attendant, dégôuté je suis toujours sans images. Malheureusement mon ange gardien, Sandrine le Mao part pour de longues vacances en Grèce.C'est elle qui me faisait tout, même la mise en page et la typographie. Il me faudra donc attendre pour de nouvelles illustrations.
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Wednesday, 4 June 2008
CHRONIQUE
Du formalisme bureaucratique
J'entends par là, non seulement la bureaucratie d'état, mais aussi de celle des grandes sociétés.et combinée avec son multipicateur informatique elle fait des ravages au sein des particuliers.
Je vous donne des exemples récents, survenus hier ou avant-hier, en piocahnt au hasard.
Une grande compagnie me vend au prix fort des horloges anciennes. La facture porte " chenets médiévaux en bronze ". Comment honorer un tel document? Pis encore, les horloges ont été détériorées pour accepter le quartz et les transistors et l'opéraion les a gravement bouzillées, ce qui fait qu'elles ont perdu toutes valeur.
Autre exemple, mon cher ami V*** me dit qu'il faut mettre ses schémas A4 sur ordinateur. Quel intérêt dis-je, puisqu'ils ne sont utilisables qu'en un exemplaire? Une simple photocopie suffit. Oui, répond-t-il mais il faut vivre avec son temps.
Je m'évertue à pratiquer les 40 leçons (autant qu'il y a de voleurs face à Ali Baba) que m'a dictées Emmanuel Dyan. Mais il y a mieux à faire. Se rendre chez Darty et acheter une petite machine spécialisée qui à partir de votre cool-pix vous sort des images carte postale. Il suffit dès lors de scaner ces images sur l'ordinateur et le tour est joué. On m'objete que le rendu est moins bon. C'est une plaisanterie.Le rendu est bien supérieur à ce que ce blog, voire même un poster peuvent exiger...
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Monday, 13 April 2009
CHRONIQUE
Troisième Fondation
S'il maintient sa promesse, LH III poursuivra l'oeuvre entreprise par Socrate, et abandonnée notamment pour les raisons déjà signalées. A ce propos, si les recommandations des "experts" avaient été suivies il n'y aurait même pas de version conservée du Livre d'Urizen, provenant de mécènes privés. A en écouter d'autres, ils devrait être accessible sur Internet.Essayez donc, alors que même les anglais peinent à le consulter.
Pourquoi dès lors ne pas conserver le nom de Deuxième Fondation? C'est que de profondes modifications vont être apportées au projet original. Le Site sera sans doute à Paris, où je mettrai à sa disposition un local petit mais bien équipé, qui abritait la collection d'instruments d'écritures, la première au monde, mais aujourd'hui volée et cachée par un amateur qui l'a achetée à un recéleur de Hanovre, avec la protection objective de la police de cette ville franche, état dans l'état, qui a interdit aux policiers français d'aller la récuperer quand il était encore temps.

Puis, la pérennité de cette fondation sera assurée à cause des frais réduits (j'en sais quelque chose, puisque je la finance sur mes fonds propres) et surtout grâce à l'enthousiasme de L.H.III pour les choses de la culture, qui le rendra apte, avant ma disparition, à comprendre aussi bien que moi, la logique de la Fondation et dont la jeunesse est une précieuse garantie.
Deux nouveaux départements vont être créés : 1. La collection de partitions originales anciennes de Vivaldi à Messaien, conservée dans les sous-sols de la BNF. 2. La reprise sur de nouvelles bases, de la collection d'instruments d'écriture; dont la thématique se fera non plus selon un parcours universel et pédagigique impossible à reconstituer, mais par des séries complètes de la production de grands constructeurs d'importance historiques, séries uniques au monde et qu'il sera impossible de rivaliser.On commencerait par Omas et par Waterman, (deux de mes sponsors historiques) pour passer à Parket et Wahl Eversharp les années suivantes. Nous comptons aussi sur la participation de Visconti dont plusieurs pièces ont échappé à la Razzia, et de Stipula qui a fait les plus beaux stylos sculptés. Le reste suivra dans les années à venir.
Ajoutons à cela le chef d'oeuvre en cours de constitution d'un des plus grands calligraphes mondiaux, Claude Mediavilla et la collection de Washi, don du Musée du Papier à Tokyo. Ou encore, la donation Hiroko Noguchi, et ses sublimes objets en kozo, teints en kaki. Ainsi qu'on le voit, cette troisième fondation sera notablement supérieure à la seconde et digne de la grande dynastie dont L.H III et son père sont issus.
NOTE: Grâce à Sandrine, je puis à nouveau écrire sur le blog. Mais il est impossible d'enregistrer de images ni de recevoir mes e-mails. Une suggestion : demander à Emmanuel d'augmenter la taille de mon serveur. J'en ai une autre qui ne plait à personne : acheter un Apple et choisir mon opérateur et mon serveur. Cela fait trois semaines que j'essaie de passer sur SFR, et c'est un parcours du combattant. En définitive je vais peut-être prendre Bouigues. Cela signifiequ'à partir de cette semaine, tous les nouveaux billets seront fabriqués sur Apple. Mais encore faut-il apprendre à m'en servir, et transferer ma banque d'images sur le nouveau serveur. On a travaillé avec Sandrine de 23h à 1h34 le 14 avril. De quoi vous dégoûter définitivement de l'informatique. On est happés par le contenant et l'on assèche le contenu.
Sur ce, bonne nuit.
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