In Memoriam
En souvenir des victimes du communisme
Billet réactualisé le 3 novembre 2007
Ce jour des morts qui devrait nous réfléchir sur ce que l'homme peut infliger à l'homme quand il est animé par la vertu, est je le crains, une occasion festive de faire le pont et de paresser. Un numéro spécial bien documenté vient de paraître fort à propos.
On parle d'archives inédites, de crimes cachés du communisme, mais c'est un truc pour réveiller des consciences chloroformées et fair vendre de la copie. Car il y a longtemps que les massacres perpétrés par Diamant Vertueux, de la Révolution Française à Pol Pot, ne sont ignorés que par les aveugles et les sourds sélectifs, d'une sensibilité exacerbée lorqu'il s'agit de s'indigner de la profanation de quelques tombes par des déficients mentaux. C'est sans doute le scandale médiatique le plus spéctaculaire de tous les temps. Pensez à la comédie de Nuremberg, alors que des criminels communistes jugeaient des criminels nazis. Il est difficile de tenir une compabilité de l'horreur, et le nombre de victimes doit être modulés en fonction du sadisme des bourreaux.
De ce point de vue c'est sans doute Hitler et Pol Pot qui détiennent la palme de l'horreur qualitative absolue. Mais il y a aussi l'aspect quantitatif dès que des millions de morts sont en cause. Il faut s'inscrire en faux contre l'amalgame des bien pensants autoproclamés qui nous expliquent que Hiroshima ou la première guerre mondiale ont fait plus de morts que le génocide arménien. Il y a une différence de nature entre le fait de bombarder une ville pour affaiblir un ennemi, civils et militaires mêlés, ce qui est le cas de la destruction de villes d'Allemagne et de France par les alliés, et celui de sélectionner et de mener à l'abattoir ou à la torture, hommes femmes et enfants, sciemment, avec une affreuse préméditation, sans aucune justification militaire ou sécuritaire.
Bien à propos on nous rappelle dans ce numéro de l'Histoire que les pires cruautés de la Révolution n'eurent pas lieu quand la France fut assiégée par les Confédérés, mais bien après lorsque toute crainte était dissipée. Les bourreaux purent alors en toute quiétude se livrer à leur affreux travail.
Il est cependant des taches aveugles dans le numéro spécial qui sont révélatrice des limites qu'on ne peut dépasser. Ce sont des questions qu'on évite d'évoquer, de se poser, non pas parce qu'elles sont politiquement incorrectes, mais parce qu'elles sont politiquement inexistantes. En voici une petite liste non limitative.
1. Qui penserait aujourd'hui se réclamer de Hitler et du nazisme, en Occident? Pourtant on le fait impunément lorsqu'à l'instar de Poutine, on continue de rejeter la faute sur Staline et on absout Lénine.
Faut-il rappeler que les portraits de Lénine sont exhibés publiquement par des mouvements communistes, sans qu'ils soient inquiétés? Et que les places Lénine, stades Lénine et autres Léningrad sont toujours en activité dans notre pays? Comment est-ce possible? Comment encore aujourd'hui on peut se réclamer d'une des folies les plus meurtrières d'un siècle sanglant, sans que les chiens de garde moralisateurs ne s'offusquent? On a compris que Diamant vertueux est bien vivant alors que Swastika (le nazisme) est mal vu par les élites occidentales (ni la Turquie, ni la Chine, ne rentrent dans cette logique d'exclusion. Mein Kampf et le petit livre rouge sont des icones.
2. Les communistes français et italiens, portent la terrible responsabilité d'avoir soutenu les bourreaux communistes en les assimilant (ce qui est d'ailleurs exact) aux révolutionnaires français. Ils ont combattu les dissidents, les ont discrédités afin de consolider la réputation de la Russie et des pays communistes les plus sanglants, et ont constamment défendu les tortionnaires, EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE. Comment est-ce possible que ces misérables qui profitaient de leur notoriété littéraire vraie (Sartre) ou surfaite (Battisti) continuent impunément à échapper à l'infamie et au deshonneur populaire et que les élites n'osent pas les accuse. Certes Sacha Guitry et Cocteau eurent des complaisance pour les occupants; mais nul ne les donneraient en parangon de vertu. Tandis que les gauchistes, les communistes, et les journaux affiliés (le Monde diplomatique, Marianne, Libé etc) continuent de se taire.
3. Comment se fait-il que le "travail de mémoire se fasse à sens unique, et que nous fustigions Napoléon pour un colonialisme dont il avait hérité, aujourd'hui défunt lorsque nous fermons les yeux sur des événements récents ou actuels, et qu'en pleine mode de négationnisme, celui-ci ne s'applique pas aux crimes ignobles perpétrés sur des millions de civils innocents, par des idéologies communistes et gauchistes, toujours bien vivaces?
Le racket syndical
Le scandale a été ramené à des dimensions anecdotiques alors qu'il pose des questions fodamentales et gênantes. Vu d'une manière partisane (la seule autorisée) tout le monde il est coupable : agresseurs et victimes. Le Syndicat de la Metallurgie aurait payé des sommes considérable pour faire taire des syndicalistes particulièrement menaçants et les écarter. En réalité, si nous ramenons les choses à leur quintessence, nous comprenons que ce n'est pade gaité de coeur que les organisations patronales se délestent de ces sommes importantes. C'est qu'on fait pression sur elles : ou tu payes ou on te pourrit la vie. Ceci a un nom: le racket. Il devrait être durement sanctionné et les mafieux incarcérés.
Au cas où on penserait que mon analyse est biaisée, établissons l'équivalence pouvoir-argent. Les Français ont été conditionnés à haïr l'argent, mais ils admettent fort bien les actes de violence, les atteintes à l'intégrité de l'individu, voire l'assassinat pour des raisons iéologiques (cf. L'affaire Battisti). Or la partie de bras de fer entre le Président Sarkozy et les syndicalistes, se différencie peuc d'un racket. La logique proclamée et cyniquement affichée est " la France je m'en fous, l'équité, je m'en fous, la loi je m'en fous, la volonté du peuple, je m'en fous, les lois je m'en fous. J'ai un pouvoir de nuisance grave qui affecte tout le pays et peut le précipiter encore plus vite dans la misère. Je m'en fous. Je veux des sous. Ou tu me fais taire en me payant un max, ou je te pourris la vie et je casse tout.
Il n'est qu'une réponse à ce chantage, celle qu'on inflige aux maîtres chanteurs. Certes on peut compter sur les intellectuels autoproclamés pour défendre le racket, ils ont fait bien pire en militant pour Battisti, et avant pour Pol Pot, pour Catro, pour le Che, pour Kadhafi, pour Mao, pour Staline, pour Trotsky, pour Lénine. Tout ce qui peut détruire l'occident est bon à défendre. Alors, Nicolas Sarkozy, tiendra-t-il le pari de Tatcher, ou optera-t-il pour des soutions nègre blanc? Après tout, en maintenant l'impôt sur la fortune, révisé cosmétiquement, il a dépensé de l'argent et n'a fait revenir personne. Le cas du contrat nouvelle embauche montre aux patrons qu'on ne peut compter sur une permanence des mesures gouvernementales qui leur soient favorables. De même quel intérêt pour eux de rapatrier des fonds dans un pays hostile, dressé contre les entrepreneurs, les "riches", les travailleurs, les méritants?