Billets par Bruno Lussato
Sunday, 6 April 2008
LES OBJETS VAGABONDS
Les disparitions impossibles
Pour expliquer cet étrange phénomène, je dois remonter à une période, voici deux ans si je ne m'abuse où je dus me séparer d'un employé, M.Majid ... pour cause de saleté repoussante. Non seulement je dus lui payer une énorme indemnité, hors de proportion avec ce qu'exigé la loi,mais il manifesta une haine effrayante, jurant de se venger et de faire de ma vie un calvaire. Peu de temps après un dossier fiscal dsparut dont l'absence me valut toutes les attentions du fisc. Fort heureusement, mes contrôleuses fiscales étaient des personnes très compréhensives et sympathiques. Elles acceptèrent les données informatiques, mais non sans m'imposer un arrangement de pure forme mais très pénalisant.
Depuis le mois de Septembre 2007, j'acceptai d'être un cobaye dans une tentative ultime de guérir. Alors que les contre-indications de la dose normale sont décourageante la dose redoublée fut insupportable et bien que le résultat fut satisfaisant, voire prometteur, on dut diminuer, puis arrêter tout traitement. Pendant cette période, je fus transporté à l'hôpital d'urgence et en fin de compte, une sequelle grave endommagea mon cerveau droit : je perdis la mémoire, à très court terme. C'est dire que je suis dans l'incapacité au bout de deux minutes, de me rappeler qui que ce soit ou quoi que ce soit. Je dois tout noter pour survivre.
Le Pofesseur illustre qui me suit, attribue cet état au choc que peut subir un homme trois fois entre la vie et la mort, et victime de faux diagnostics. Il pense que tout reviendra graduellement à la normale avec le temps.
En attendant, je suis obligé de me rééduquer comme un traumatisé, et je fais des progrès très lents bien qu'encourageants.
Ainsi que je viens de le relater, j'étais plongé dans une solitude absolue, sans personne pour prendre soin de moi à l'exception de la tribu d'Auchan pour prendre soin de moi, et d'un de mes élèves turc, pour prendre soin de moi, à la merci de gardes-malades grincheux, la nuit. Je ne puis vous dire ce qui se passa pendant ces période tragique, et pour cause. Je sais seulement qu'il m'est arrivé de rester des journées entières, étendus, incapable de satisfaire les besois les plus élémentaires : saisir un kleenex, vaquer à mon hygiène personnelle, immobile et impuissant sur un lit de souffrance.
En dépit de cela je gardais toutjours une forte envie de vivre, et actuellement mon activité professionnelle est décuplée.
Mais des disparitions étranges survinrent pendant cette période, et généralement lorsque personne n'était auprès de moi, de telle sorte que je ne puis faire porter la responsabilité de ces phénomènes à personne. Ces évènements augmentent actuellement de manière exponentielle. Voici un échantillon des derniers :
Pendant que je suis seul, une Patek Philippe en or disparaît. Puis le cordon qui relie au courant mon Psion où sont stockées toutes mes adresses et mes fichiers. C'est une perte irréparable,mais qui peut bien vouloir voler un cordon d'alimentation?
Des objets réapparaissent parfois dans des lieux inattendus, ou mystérieusement, là où ils se trouvaint auparavant. Quel sens cela a-t-il? Je trouve une poterie perse du XI siècle, rangée au fond d'une vitrine, cassée et réassemblée de telle sorte qu'il suffit de la toucher pour qu'elle se brise.
Ces derniers jours survint le plus étrange. J'ai un musée de l'écriture, ruiné par un hold-up criminel, puis par le gardien en qui j'avais confiance, M.Hédi L. J'y vais depuis des années régulièrement sans que la moindre panne ne se produise, à l'exception d'un fusible. Il est insonorisé et consiste en l'élctronique de la chaîne HQD de Marc Levinson, encore la meilleure du monde, et d'un projecteur Sony Tri-tubes d'un très bonne qualité, sans comparaison avec ce qui existe aujiurd'hui sur le marché. Voici quatre jours l'inspection montra que tout fonctionnait sans problème. Le jour J, je reçus une éminente personnalité qui voulait voir Boris Godounov, j'entre dans la pièce : elle était glaciale. Non seulement le courant avait sauté, mais, ce qui n'a rien à voir, le projecteur Sony ne fonctionnait plus ! Deux pannes isolées, indépendantes et incompréhensibles ! Cet évènement me causa un tort considérable,mais nul n'avait à y gagner. Et moi-même n'avais jamais pénëtré dans les lieux. Cela s'est produit lorsque nul n'était dans les lieux.
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CHRONIQUE
Le sort du monde à la roulette
Actuellement on compte trois sortes de comportements selon la provenance des estimations.
Les financiers dans leur ensemble sont unanimes : il n'y aura pas de catastrophe, la Banque Centrale, en dépit de l'effet alarmiste de la déclaration-surprise de Greenspan prévoit certes une sévère régression, mais le marché du papier restera indemne. Le système financier et bancaire seront maintenus grâce aux efforts acharnés des Etats-Unis pour redonner la confiance et sauver le marché des actions, obligations et papier coupé désormais de tout référence limitante comme l'Or-étalon. Désormais la monnaie évolue en roue libre. Les statisticiens, les cabinets d'experts, fort des bons résultats, notamment des Hedge Funds, en tirent des prévisions optimistes et prolongent la tendance. L'Amérique est riche, jamais la prospérité n' a été telle. Mais conformément au Haï Ku de Bashan : Le nuage qui ne bougeait jamais n'est plus , cela revient à regarder le futur dans le rétroviseur. L'opinion publique dort, elle est inquiète mais pour d'autres raisons : la perte de pouvoir d'achat. Le refuge demeure les "valeurs sûres", Nestlé, les obligations, les actions de bon père de famille.
Les géopoliticiens, voient plus large et plus loin. Ils estiment que les Etats-Unis ne pourront défendre un système pourri dont la valeur est purement fantomatique. On assistera alos à l'anéantissement du papier, de ce système monétaire et boursier, fondé sur le néant. Son effondrement sèmera la panique et se conjuguera au chômage irreversible des employés des grandes banques et administrations, soudain mis à la rue sans possibilité de fuir, d'émigrer, de refaire fortune ailleurs que dans les endroits préservés comme Costa Rica. Mais L'inde, la Chine, la Russie (parès sa diabolisation) les émirats les rejeteront au bout de sept ans après les avoir réduits en esclavage. La dhimmitude sera généralisé ainsi que les vagues d'immigration et d'arabisation fortement encouragé par les intellectuels et les Pouvoirs Publics.Les politiques laissent faire.
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Friday, 4 April 2008
CHRONIQUE
Controverses sur fond de catastrophe
Je continue mon investigation sur les trois possibilités.
1. L'hypothèse minimaliste.
Il y aura une récession gravissime dont les gens redoutent les effets, qui ne seront pas pires que celui de la dépression qui a suivi l'écroulement du nazisme et où on chargeait des tombereaux de billets sans valeur. A une nuance près : la crise de l'Allemagne était locale, les alliés prétèrent main-forte, et surtout les allemands ruinés étaient prêts à s'expatrier. Aujourd'hui, la récession étant planétaire, grâce aux effets systémiques de la globalisation, il n'y a plus de sanctuaire, nul n'est plus à l'abri, si on excepte les pays non touchés par la spéculation et très riches en ressources réelles : la Russie, L'inde, Costa Rica les puissances du Golfe. Où voulez-vous donc émigrer? Où les victimes de l'illusion américaine vont-ils donc se réemployer? Le grand public est inquiet mais loin de se douter des conséquences de cette très grave récession.
Cette hypothèse alarmante fait l'unanimité des spécialistes, mais le public est simplement perturbé. Jusqu'ici la Banque Centrale, responsable perséverait dans l'erreur et en atténuait les effets. Le coup de tonnerre éclata aujourd'hui à la stupéfaction générale. La Banque Centrale en la personne de son président, mit en garde le public contre le danger gravissime qui nous attend, désavouant ainsi la certiitude affichee d'un contrôle de la situation.
C'est le point de vue général (pour ceux qui se préoccupent d'autre chose que la défense de leur pouvoir d'achat à court terme. C'est aussi celui de M.Bronstein avec qui je viens de déjeuner tout à l'heure et qui pense que l'Amérique placée devant un danger mortel fera l'impossible et le nécessaire pour injecter de l'argent dans un système pourri, pour contrôler la situation d'une manière réaliste et sauver le système bancaire.
Il existe deux voies de s'enrichir : celle qui consiste à créer des richesses réelles, comme des industries bien gérées et en expansion, animées par un pesonnel dur au travail et aimant leur entreprise. (On trouve cela en Allemagne, d'où sa prospérité). Une autre est de ne pas travailler, est de spéculer. (Cas des Hedge Funds) et en projetant des années de succès passés dans le futur. C'est ce que l'on appelle regarder le futur dans le rétroviseur. Les modèles statistiques innombrables édités par les cabinets les plus prestigieux, prouvent que le risque devrait être de moins que 1/1000. Certes, tous savent qu'une récession grave est inéluctable, voire un effondrement, mais pour eux les systèmes financier et monétaire resteront indemnes. Et puis le monde est riche, en particulier l'Europe (sauf la France) qui a considérablement évolué et a un niveau bien supérieur à l'Amérique de Bush. Les Américains ont malheureusement perdu l'habitude de travailler réellement et il leur sera difficile de changer. Le monde monétaire et financier est devenu, on le répète, un immense Hedge Fund planétaire.
Le second point de vue peut se nommer le scénario première catastrophe, qui déclencherait avant les vacances, voire dans quelques mois. C'est celui des géopoliticiens et d'un grand nombre de technologues informaticiens qui risquent de tout perdre.
Je suis moi-même dans le camp, aujourd'hui disparu des organisateurs (Efficency work), détruit par les informaticiens. C'est le seul qui permettrait le retour graduel à la normale en empêchant qu'on crée autre chose que des richesses concrètes, qui aient du sens pour les travailleurs à tous les niveaux de la hiérarchie et qui ne les distrayent pas pas des tâches réellement productives au profit de la paperasse, des appels d'informations technocatiques innombrables, tout cela pour alimenter des modèles malades, coupés de la réalité, des ordinateurs insatiables, et pis que tout des réunions interminables et redondantes de Conseils d'Administration et autres rites obligés. Ceux qui siègent autour des tapis verts et des tables d'acajou victoriennes , pour plaire aux actionnaires ou pour toucher des jetons de présence, ne comptent pas parmi les partisans de la simplification. Il agissent comme si leur temps était gratuit. Il en est même pour adorer ces rites.
Quant à moi, je ne suis pas objectif. J'ai dû renoncer à tous mes postes d'administrateur, car je parviens pas à rester évéillé plus d'une dizaine de minutes pendant ces cérémonies ! C'est une véritable maladie, ou peut-être une allergie? Bruno R. qui est venu à contre-coeur me rendre visite, grand patron d'une banque privée réputée, et grand officier de la légion d'hommeur, est le prototype de ceux qui président ces cénacles. Grand, large, majestueux, dédaigneux et sûr de lui, son visage rappelle un bifteck un peu cru !
Je le répète, pour les tenants du scénario catastrophe, il ne s'agit pas d'inquiétude, ni d'incertitude,mais d'inéluctabilité. Vous vous en doutez, Bruno R. récuse vigoureusement ce scénario.
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Thursday, 3 April 2008
CHRONIQUE
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