Recherche rapide
Votre recherche pour lussato images spacer a donné 351 résultats :
Thursday, 6 March 2008
Introduction au blog
Ce blog se distingue par son objet d'expertise et par un champ d'applications d'une variété inhabituelle.
A l'origine, il était conçu - et il l'est toujours - pour' accompagner et réactualiser mon livre "Virus, huit leçons sur la désinformation" . Paru aux Editions des Syrtes il est demeuré confidentiel faute de bénéficier des moyens de diffusion massive des grands éditeurs. Ces derniers ont été rebutés par la difficulté de lecture de cet ouvrage technique et polyvalent. Mais si la partie théorique a été rejetée parce qu'on ne la comprenait pas aisément, la partie pratique, extraits de presse ou comptes-rendus, a fait l'objet d'une conspiration du silence, parce qu'on ne la comprenait que trop.
Mon livre n'a pas été seul dans ce cas et je me trouve en excellente compagnie avec des papiers hérétiques de Jean Piaget, de Sir John Eccles et de Sir Karl Popper. Par ailleurs, ayant toujours pris le contrepied du politiquement correct je devais m'attendre à mon sort. Notamment mes écrits prédisant un brillant futur à la microinformatique - considérés aujourd'hui comme allant de soi- me valurent la réputation d'un fou doublé d'un charlatan. Imaginez ce qu'IBM pouvait penser à l'époque de l'idée de vendre des ordinateurs dans de grandes surfaces!
Aujourd'hui le blog, lancé le 3 février 2007 s'est profondément modifié. A ma grande surprise il a rassemblé autour de ma modeste personne un grand nombre d'internautes, les uns très actifs, chaleureux et discutant entre eux dans les commentaires, d'autres plus nombreux provenant des milieux les plus divers, avec une majorité de jeunes, sans compter mes relations qui sans se manifester le consultent régulièrement.
Autre surprise : la gentillesse dont m'ont entouré un grand nombre d'internautes. Je n'aurais jamais cru possible que ce canal froid pouvait véhiculer tant de passion et tant d'esprit critique et bienveillant tout à la fois. J'incite mes internautes de continuer à s'exprimer et de dialoguer avec leurs collègues.
Enfin, on ne maîtrise pas toujours une masse d'une telle densité de contenu. J'ai évité de faire intervenir mes sentiments, ma vie personnelle, qui ne concernent personne, mais cela a été trop dur. Il a bien fallu que je communique un peu de ma vie et échanger de l'information sincère, sans arrières pensées. J'y ai été incité par les internautes qui ont forgé l'esprit de ce blog. En les remerciant, je continue à être à l'écoute de tous et ouvert à toutes les suggestions.
Bruno Lussato
Thursday, 8 March 2007
Une oeuvre presque inconnue de Paul Klee dévoile ses secrets.
Il s'agit d'une aquarelle sur toile enduite de gypse et datant de l'époque décisive 1914, où le Paul Klee découvrit qu'il était peintre. Dans "rythme des arbres" on retrouve rassemblées plusieurs des caractéristiques qui organiseront les oeuvres futures : les carrés magiques, les rythmes décalés, la fusion des contraires, le traitement innovant de la matière, la subtilité des couleurs, et par dessus tout une vision cosmogonique qui font de Klee, plus qu'un peintre, un penseur. Cette oeuvre tranche par sa stupéfiante complexité, avec les aquarelles de cette époque et rejoint celle des oeuvres comme le Tapis du souvenir du musée de Berne, ou hommage à Picasso, que j'ai admiré chez Alain Gaston-Dreyfus.
Cette oeuvre de petite dimension faisait partie d'une collection que j'avais rassemblée autour du concept de novation et qui comprenait des oeuvres de Kurt Schwitters, d'Alexando Rodchenko, de Marcel Duchamp, de Hans Arp, de Sonia Delaunay et Popova, entre autres. J'achetai également un contraste de formes de Fernand Leger, exposé dans les plus grands musées et d'une provenance illustre : la Galerie Louise Leiris, puis Hans Bergruen. Il se révéla un faux! Ce qui pose un problème proche de la désinformation: l'incapacité des experts à reconnaître un original d'une falsification médiocre.
Ces oeuvres ainsi que d'autres, furent le noyau d'un centre pédagogique qui occupait quatre salles du Musée d'Art et d'Histoire de Genève. Les pièces présentées furent analysées dans une série de petits livres calligraphiés par moi-même, qui eurent un grand succès parmi les jeunes. On ne les trouve plus aujourd'hui que chez les antiquaires allemands, à des prix excessifs. (On vient de me signaler que le livret sur Klee est disponible sur Chapitre.com au prix de 220 €). J'ai donc projeté de les divulguer sur mon blog. Le but de ces fascicules est de révéler aux jeunes et aux moins jeunes, l'extraordinaire complexité qui se cache derrière des pièces d'apparence et de dimensions modestes, qui passeraient inaperçues dans les immenses cimaises des musées contemporains. La période 1910-1919 a été sans doute la plus innovante de tout l'art moderne. Ces fascicules permettront à chacun de découvrir les germes de la plupart des mouvements contemporains, de l'abstraction au pop art, du minimalisme à l'art conceptuel.
Aujourd'hui le projet a été abandonné par le Musée d'Art et d'Histoire, la collection ne pouvant recueillir le support de prêteurs, a été hélas dispersée. C'est bien triste, mais j'espère que dans le futur, des CD Video prendront le relais. Néanmoins la présence des oeuvres est indispensable et on ne saurait se contenter de reproductions. Au Musée d'Art et d'Histoire, les étudiants et les amateurs, avaient devant eux, et le livret, et l'oeuvre elle-même, soigneusement isolée dans un environnement noir, afin d'éviter les interférences avec l'environnement et les autres oeuvres.
Le Musée des Arts Premiers, à Paris, expose ainsi à côté des pièces originales, des écrans vidéo d'explication, et cela est très apprécié par le public. Dans l'article en préparation sur Klee et Schwitters, on devra se contenter d'imaginer les originaux.
Voici les références de "Rythmes des Arbres".
Rythmus der Bäume, 1914.191. Aquarelle sur coton écru enduit de platre, 17cm X 20cm, signé et daté 1914. Vendu à Herwarth Walden, exposition de printemps de la Nouvelle Secession di 20 février à fin Mars 1915. Art Coucil , Chicago 1965, Orient - Occident à l'Ancienne Douane de Strasbourg, 1972, N°48 fig. 4. Provenance : Herwarth Walden-Richter, Dresde, Benjamin Krohn, Chicago, Bruno Lussato, Paris.
J'espère également un jour de vous parler des Centres Culturels des Mesnuls et des Capucins, situés à Montfort l'Amaury, que j'ai fondés avec Marina Fedier, ma soeur, et qui étaient destinés accueillir des séminaires de décodage d'oeuvres d'art, et d'initiation à la géopolitique, aux nouvelles technologies et aux nouveaux paradigmes du XXIe siècle. Ces séminaires sont d'assez longue durée, et sans complaisance. Destinés à des collaborateurs de grandes entreprises, de la base (des caissières, des employés libre-service) au sommet (les dirigeants du plus haut niveau) ils avaient vocation, dans un monde desséché, gouverné par le profit et le pouvoir, d'ouvrir les coeurs et les esprits, de les vivifier par le contact avec des conférenciers souvent illustres, toujours passionés et compétents. Ils ressentiront au contact des merveilles de la création artistique, du décodage surprenant des rouages secret de l'art et de la vie, le sentiment, qui pour moi est aussi exaltant et stimulant que l'amour : l'admiration pour les lignes de crête du patrimoine culturel de toutes les civilisations.
Monday, 20 July 2009
CHRONIQUE
VOTRE BLOG
Ce blog a atteint un âge respectable. Il a été entièrement imprimé sur papier par Michel Ferreira ce qui fait un nombre impressionnant de fascicules mais assure la pérénnité du contenu. Je réfléchis actuellement sur les règles à appliquer pour le rendre vraiment efficace.
Le Blog est constitué par une suite de billets qui constituent une sorte de journal de ma vie, ou du moins de ce qui pourrait en être rendu public. Il doit être constamment être réactualisé. C'est ainsi qu'un sympathique Jeune Homme dont j'ignore tout, me demande de retirer son nom qui figure dans un billet de voici deux ans. Je m'étonne un peu de sa crainte de figurer dans des fichiers croisés, alors que bien des personnaités très discrètes et puissantes ne font pas tant de chichis, n'ayant rien à cacher. J'attends de retrouver mon PC familier, à Paris pour procéder à la rectification.
Autre exemple : je me suis laissé aller à un jugement injuste, inspiré par des considérations personnelles envers un grand collectionneur de tableaux qui était également un homme d'une grande élégance de sentiments; : Alain Gaston-Dreyfus. Devant l'indignation de sa famille, j'ai dû faire amende honorable, mais le mal était fait. Désormais je ne dénigre que de gens nocifs ou sous le couvert de l'anonymat. De ceux que je nomme, je ne veux retenir que les aspects positifs.
L'organisation du billet
Le billet se présente sous un titre en bleu au dessous du mot chronique en rouge. Ce dernier montre bien que je suis un chroniqueur mais de quoi ? De mon monde personnel, c’est à dire de ce que je retiens de l’information qui m’assiège par les journaux, la télé, les ondes, et les conversations avec des humains qui ne sont que des miroirs de ce qu’on entend à la télé. Les catastrophes font vendre, c’est pourquoi on ne filtre le monde qu’au travers de la grippe porcine, de la chute d’un airbus, des cas de viols en série perpétrés par un sadique qui devrait depuis longtemps être mis hors d’état de nuire, le scandale de tel sportif dopé, de tel autre acheté et corrompu, les faillites des grandes banques, la fermetures des usines, les tremblements de terre, l’étalage des supplices et des massacres chinois, iraniens, et bien sûr l’enfer africain qui continue de s’enfoncer dans l’innommable. Tout ceci se passe sous nos yeux dans un planète vouée au désastre.
Voici donc la manière de nous maintenir dans un état de stupeur dépressive, pour de pures raisons de marketing. Voici la raison pour laquelle mes billets ne reflèteront qu’un écho assourdi et lointain de cette denrée que l’on nomme l’information. Ces naïfs me disent : il faut bien s’informer, en parlant du journal télévisé. Et tous bêlent : il faut s’informer, il faut s’informer, mee, mee, bee, bee.
Les italiques en bleu au dessous de chronique, posent un intéressant problème. Elles annoncent d’une façon lapidaire le sujet d’ensemble. Mais lorsque je les trace, je ne sais pas encore de quoi je vais parler ! Voici un puissant défi à l’imagination.
LES CHRONIQUES DU JOUR
Les grandes chroniques présentent des sujets de fond qui peuvent intéresser des spécialistes pointus, comme des curieux. Par exemple, les notes sur la bibliophilie sont suivies par plusieurs grands marchands, des directeurs de musées, des collectionneurs de haut niveau, mais aussi par ceux qui s’intéressent à la vie des objets et qui apprennent à découvrir comment des musées comme le Marmottan ou d’immenses collection scomme la Barbier Muller ont été édifiés.
En ce moment, faute d’instrument, et de documentation, j’ai dû espacer mes notes sur la musique et l’opéra. Beaucoup le regrettent, car, en dépit de la banalisation galopante des sons internet, les français aiment fondamentalement la musique classique, et l’aimeraient bien plus, si on les initiaient au lieu de leur débiter en vrac du baroque, du Ravel, de la musique d’Europe centrale, on les cadrait sur l’ancien testament (les préludes et fugues du clavier bien tempéré de Bach) ou le nouveau testament (le sonates de Beethoven dans leur développement). Un de ces jours, je voudrais bien aborder à nouveau le sujet qui parle le plus à mon cœur.
On pensera que j’ai donné un espace exagéré au Mingei. C’est qu’on ne parle bien que de ce qu’on connaît, et mieux encore, de ce qu’on découvre avec émerveillement. C’est ce que l’on peut appeler la perception à l’état naissant par allusion à la chimie.
Lorsque j’étais enfant je nourrissais une passion pour la chimie qui me mena d’ailleurs à suivre des leçons de chimie tinctoriale au CNAM, avec M.Denivelle, président de Francolor. J’étais fasciné par l’activité agressive du chlore au moment de son apparition dans un pôle d’une pile électrique. Puis le chlore s’assagit et devient un corps comme un autre. Evidemment j’ai appris de puis que la formule n’est pas la même : Cl2 pour le chlore stabilisé, chaque atome étant couplé à un autre, Cl - pour l’autre, l’atome célibataire cherchant à s’accoupler.
De même lorsque j’abordai, adolescent les sonates du début de Beethoven, œuvre débordant d’humour, d’imagination mélodique, de sentiment, chaque nouvelle sonate lorsque je l’apprenais au piano me paraissait une sorte de bouillon musical agréable et informe, où surnageaient quelques mélodies qui chantaient dans ma tête. Puis au fur et à mesure que je jouais, d’autres mélodies toutes aussi belles apparaissaient, cependant que les autres devenaient un peu éteintes à force d’être prévisibles. Ce n’est qu’après deux mois (ou un mois pour l’auditeur de l’exécution de Wilhelm Kempf) que tout devenait mélodie et à la fois délicieux et chantant mais un peu statique. L’élément de surprise que donne l’apparition d’un chant envoûtant d’un magma informe d’où on ne l’attendais pas, lui conférait un caractère magique, actif, vivant, comme doué d’un mouvement propre. Un bon exemple est le Ring de Richard Wagner. J’ai passé un demi-siècle à l’analyser sous toutes les coutures et j’ai découvert un monument de clarté et de logique unique au monde. Mais aucun passage ne me donne plus de vague à ‘âme, et peu nombreux , ceux qui me font pleurer. Alors que lorsque je n’y connaissais rien et que je crevais d’ennui pendant la presque totalité de l’œuvre, des passages comme le chant du printemps, les chants héroïques et mélancoliques du jeune héros : Siegfried, sa mort poignante, me hantaient des nuits durant, me remplissaient d’un trouble presque douloureux, et me faisaient monter des larmes irrépressibles aux yeux hallucinés.
Il en est ainsi pour l’exploration de toutes les œuvres d’envergure, dites artistiques. D’autres, de simple artisanat, fût-il d’une qualité suprême, ne parleront jamais à notre cœur, mais seront quand même touchées par ce phénomène de l’état naissant. Le goût se forme et ce qui nous semblait alléchant nous fait honte aujourd’hui, ce qui nous rebutait, devenir source de délectation subtile.
Dans le cas des Mingei, certaines pièces dont la fondation d’UCCLE vient d’acquérir, me semblent des ruines hideuses, des poteries à la surface lépreuse, craquelée, à la couleur terne. Je viens de nommer une pièce « sublimissime » pour adopter le langage de Boudin, qui précisément à cause de là beauté de ces craquelures l’incita à la guetter pendant des années pour l’acheter en salle des ventes.
Ce qui n’est que support d’information pour l’art conventionnel, est contenu d’information dans le Mingei. C’est l’esprit de la matière, et il faut apprendre les différences entre tel ou tel textile, les veines et la patine de tel crochet de bouilloire, les figures noires sur fond orange tracées pendant la cuisson.
LE CORPS DU BLOG
On y trouve des illustrations, des documents, des notices, des images qui permettent de donner vie à la chronique ou encore des détails spécialisés. On y trouve notamment le portfolio qui délivre une série d’images cohérentes : photos de famille, de lieux décrits dans le billet, de documents ou d’extraits d’autre documents.
LE BLOG-NOTES
Ce sont des informations factuelles de ce que je vis pendant la journée. C’est le blog notes qui permet à mes amis de savoir si je suis toujours vivant, où je me trouve, quelles mésaventures surviennent et les bonnes suprises aussi, mes doutes rétrospectif sur mes jugements passés. Il peut arriver que j’interrompe la grande chronique, pour y insérer tel événement soudain.
Je souffre de problèmes d’irrigation du cerveau, et il m’arrive, ce qui est extrêmement gênant, de me trouver subitement ailleurs. Ce sont des pertes de conscience très courtes, pendant lesquelles font irruption toutes sortes d’images vivaces, venue d’un proche conscient. Je refleterai ce comportement bizarre dans le style du billet. IL est donc possible que tel feuillet du blog notes surgisse au détour d’une réflexion dans la grande chronique.
LE JOURNAL DES TEMPS D'INNOCENCE
On dit souvent que les vieillards ont tendance à parler de l'extrême passé, comme si le présent avait moins de poids ainsi allégé de toute action. Cen'est pas mon cas puisque je suis empli de projets que je ne pourrai jamais, faute de temps, réaliser. Mieux vaut ne pas gaspiller son temps en évoquant avec une complaisance teintée de nostalgie, les temps heureux de l'enfance. Mais j'ai commencé à recopier des extraits trouvés dans un manuscrit que je croyais perdu et ces derniers, comme éveillés par un exorcisme, m'assaillent de temps à autres. Ce sont les esprits gentils des grands hommes que j'ai fréquentés au temps où les enfants jouent et luttent. Vous les excuserez de faire ainsi irruption, à l'instar des flashes prospectifs du blog-notes.
Thursday, 23 August 2007
Rêves d'acier

Tribune de Genève du 22 août 2007
Beaucoup de bruit pour rien, si on analyse le fait divers. Des ivrognes ont molesté des noirs, et on a découvert à leur domicile la panoplie du parfait débile.
Des images telles que celles-ci, à la une, laisse accréditer la thèse d'un péril nazi, alors que dans l'autre sens, des photos terrifiantes de "tournantes" et supplices barbares, infligés par des africains immigrés à des suisses, sont interdites pour ne pas "choquer la population". De même l'incident où le professeur a traité de "bamboula" un ougandais qui défiait toute discipline, suivant les cours, casque à la tête en train de se trémousser, a indisposé une partie de la population. En effet le professeur a été condamné à un mois de prison et le fauteur de troubles n'a subi aucune sanction. On lui a donné un professeur de math plus tolérant et une confortable indemnité. Des scènes de ce genre, répétées incessament donnent à une partie de la population l'impression, hélas fondée - que l'exception en faveur des immigrés de couleur, noirs ou maghrébins, est préméditée, de même que la propagande en faveur des noirs qui ont réussi. Cette réaction, fortement minoritaire dans les média, risque de s'amplifier et de provoquer un contre-médusa, proche du nazisme, ainsi que le montre ce communiqué, parfaitement toléré.
Continuer à lire "Le journal du 24 août 2007"
Thursday, 12 June 2008
CHRONIQUE
Monumenta
En ce moment Paris, sur le plan des expositions muséales accomplit de hauts faits : Louise Bourgeois, les dessins et eaux fortes de Goya ou encore, au musée de la ville de Paris, un artiste encore supérieur à Keith Harring.
Mais actuellement deux expositions dominent tout : Richard Serra au Grand Palais, qui succède à Anselm Kiefer et le dépasse d'une certaine manière, et au Musée de la Ville de Paris une retrospective Peter Doig, considéré à juste tritre par l'ensemble de la critique (mais non du public) comme l'équivalent contemporain de Van Gogh. Les deux rendent indispensables un détour par Paris. Quand à ceux qui négligent ces événements, ils sont sigulièrement indifférents à l'Art de notre siècle.Ces deux expositions monumentales, allez y de ce pas.
Continuer à lire "Le journal du 10 juin2008"
Sunday, 29 March 2009
CHRONIQUE
Première fondation
Il est difficile et pénible de bâtir dans un temps où les forteresses s'écroulent, les digues cèdent sous la poussée des flots aveugles, et les forêts flambent chassant les habitants terrorisés vers les plaines balayées par les vents hurlants. Non il ne s'agit pas d'une vision d'apocalypse mais du nouveau monde qui nous attend.
Ce billet ne concerne pas la situation internationale, je m'en suis déjà entretenu maintes fois avec vous, mais de la Première Fondation à UCCLE. Essayez d'imaginer ce que représente la mise sur pied d'une telle fondation en nageant à contre-courant. Nous devons toute notre reconnaissance à notre sponsor pour son soutien. Même si nous devons réduire la voilure l'important est de sauvegarder le futur. Marina a toutes les peines du monde pour aménager les lieux faute d'aide efficace pour l'aider en Belgique. Quant à moi on n'a pu me trouver un successeur. En revanche la collection Mingei destinée à devenir un des plus importants musées dans le monde voués aux arts populaires au Japon, progresse rapidement.Nous avons déjà acquis 75 pièces significatives et de la plus haute qualité, dont certaines particulièrement rares.
J'ai pensé qu'il vous serait favorable de jeter un coup d'oeil sur les lieux tels qu'ils sont aujourd'hui, non encore aménagés. C'est le but de ce billet et vous permettra de suivre l'avancement des travaux et des collections.

Voir la suite des photos dns le corps du billet
Continuer à lire "Le journal du 28 Mars 2009"
|
Commentaires