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Friday, 4 January 2008
Chronique
Survols
(La Tempête, Shakespeare)
Le Deuxième Faust. (Goethe)
Je ne sais exactement ce que j'ai commandé par le Net, sous le titre de Prospero's Books : un DVD si j'ai de la chance, ou un simple bouquin ?...
L'oeuvre de Greenaway l'auteur de Meurtre dans un jardin anglais (on déteste où on adore) ose s'attaquer de la manière la plus perturbante qui soit à l'oeuvre ultime du plus grand dramaturge de tous les temps. Avant de l'aborder, esquissons le scénario original en en faisant ressortir les similitudes avec la flûte de Mozart.
1. Place dans la chronologie : tout à la fin de la production, ce caractère tardif se ressent nettement.Le lieu est imaginaire et féériste, sans qu'il soit impossible de l'identifier. Désert de sable dans un cas, île rocheuse et aride dans l'autre.
2. Personnages orientés Yin-Yang. La polarité bien-mal et le triomphe du bien sont similaires. Prospero comme Sarastro prêchent les lumières, le pardon, la tolérance. Les héros amoureux sont Yin (Pamina, Miranda) ou Yang ( Ferdinand). Sous l'influence du maître Prospero (ou Sarastro) ils aspireront après des épreuves pseudo maçonniques à l'unité et à l'harmonie.
3. Identité cosmogonique. Dans les deux cas un objet magique attribue le pouvoir : une flûte provenant de Sarastro, le cercle zodiacal hérité de Zoroastre. Ces deux talismans sont confiés en dépôt à un sage dans le premier cas, le père et mentor de l'héroïne, dans le second à une pupille fille de Zoroastre.
4. Les traitres. Car il n'en manque pas dans la Tempête. Cela va de la brute scélérate livrée à ses instincts les plus barbares (Caliban, personnage politiquement incorrect) au propre frère de Prospero, roi de Milan : Antonio qui le condamne à mort, lui et sa fille. Sans compter toute la racaille (Trinculo l'ivrogne et les courtisans félons) et Sebastien qu'il pousse à assassiner son frère, roi de Naples.Sous ce point de vue; Shakespeare en campant Caliban, se montre tout à fait indifférent au mythe du "bon sauvage" qui connait une nouvelle vogue comme segment du pôle sémantique Médusa
5. Bien que la fin de la mission de Prospero et des Sarastro soit orientée ver la réconciliation et le pardon (Papageno et Papagena) il y a des tâches impossibles. (Monostatos) Le pire dans l'abjection est Antonio qui demeure aussi cynique qu'auparavant et Trinculo le plebéien, brute ignoble. Caliban est au moins capable de ressentir la nature et la beauté des lieux enchantés. Néanmoins, contrairement à la Tempête où tous sont pardonnés, La Reine de la Nuit, Monostatos, les servantes de la Reine, sont confondus et précipités dans l'orchestre.Morart est plus sévère que Shakespeare.
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Friday, 6 July 2007
Théorie de l'Information psychologique (TIP)
Axiomes de départ et premières définitions
Spécificité du conscient. Le dilemme psychophysiologique (suite)
Si nous prolongeons le raisonnement de Niels Bohr relatif à l’inexistence de la notion de présent dans les théories scientifiques, la sensation de présent étant secrétée par notre conscient, nous aboutissons à une vision choquante pour certains et improbable pour d’autres.. Mais la rejeter nous forcerait à admettre l’impossible. (cf. Quand on l’écarte l’impossible, l’improbable devient vérité).
Il nous suffit, en l’état actuel de nos connaissances, d’admettre que notre champ de représentation R, est en quelque sorte plat (c’est-à-dire à trois dimensions au lieu de quatre) dans l’hyperespace à quatre dimensions : longueur, largeur, hauteur, ligne d’univers. Il n’a aucune épaisseur temporelle, au contraire du monde matériel dans lequel il baigne, et en particulier du cerveau.
Ce dernier est déployé en acte dans les quatre dimensions et ne « sait pas » plus que les autres objets inanimés ce qu’est le présent. R est donc partie d’un « hyperplan » commun sans doute avec l’espèce humaine, et peut être avec le monde vivant tel que nous le percevons, hyperplan à trois dimensions et parcourant la ligne d’univers selon une translation pratiquement irréversible. (cf. l’image de la saucisse relativiste et du train de la vie). Tout au long de cette traversée, la trace des événements s’accumule aussi bien dans notre cortex (mémoire biologique) que dans l’univers tout entier (comme les couches concentriques que l’on admire dans la section des arbres millénaires).
Ce que nous nommons le passé, n’est autre que la réception d’états actuels (au croisement entre l’hyperplan et l’hypervolume du cortex) et n’a rien à voir avec une réelle incursion dans un passé qui nous échappe. Les systémistes nous apprennent que le temps est une succession d’états, et qu’on ne peut avoir accès à l’histoire du système que par le recours à l’état le plus récent .
L'épaisseur temporelle du présent
Cependant, ce que nous appelons le présent n’est curieusement pas dépourvu d’une épaisseur temporelle u. Paul Fraisse dans « psychologie du temps » affirmait déjà que l’instant (situation de R où aucun élément ne bouge) dure d’un trente sixième de seconde (états hypnagogiques) à 16 secondes (méditation yoga, où le temps semble suspendu). C’est le passage d’un état au suivant qui donne l’impression de mouvement, comme un film composé d’images fixes qu’on fait défiler à grande vitesse. Les images sont ici, les champs de représentation R, successifs dont le défilement est à sens unique : translation le long de la ligne d’univers, du passé au futur.
Les réductionnistes assimilent l’esprit au cerveau, son siège est dans le cortex et il n’est qu’un épiphénomène à vrai dire encombrant, du mécanisme hormonal qui régit d’après eux notre pensée. Je pense donc je suis, pourrait se traduire par : mon cerveau émet des hormones, donc je suis. D’une manière plus raffinée on pourrait prétendre que l’esprit est une carte dont le substrat neurologique est le territoire. Au mieux il y a pour eux, isomorphisme entre esprit et cortex, au pire, identité.
Malheureusement ce point de vue des béhavioristes et de ceux qui ne conçoivent l’homme que neuronal, est contredit par l’approche en première personne, et par la comparaison entre les processus corticaux et les états de conscience. Nous allons nous en expliquer.
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Tuesday, 3 June 2008
CHRONIQUE
De la cartographie
On se moque volontiers des cartographes, qu'on assimile à des artisans besogneux effectuant un travail routinier. J'ai retrouvé mes cahiers d'étudiant au CNAM. Il y en avait d'appliqués, mais aussi des antisèches qu'on glisse sous les manches pendant les examens. C'était de minuscules cartons plastifiés ou un maximum de matière d'examen était condensé dans des surfaces très restreintes. Comment se faisait cette compression? Par la mise du sujet sous forme de schéma en couleur en formes, en codes etc... Une fois ces cartons élaborés, je n'avais point besoin de m'en servir, je les avais assimilés, comme avalés! Ceci était le début de l'art cartographique, cette mise sous forme spatiale et colorée qu'on trouve aujourd'hui dans les "power point" et tous les rapports destinés aux actionnaires. Mais ces rustines sont risibles.Les couleurs sont choisies au hasard, le but est de faire lisible mais aussi agréable, bref c'est de la roupie de sansonnet !
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Monday, 17 September 2007
Art d'évasion, art d'élévation (suite)
Les messagers de Messager
Il vous reste à peine huit heures pour vous précipiter à l'exposition d'Annette Messager! Débrouillez-vous si vous habitez dans la région parisienne, annulez des rendez-vous, pretextez une forte migraine ou la grippe aviaire, peu importe, mais allez-y. Car vous n'aurez pas l'occasion de sitôt de vous retrouver dans un tel univers de cauchemar!
Frédéric Bonnet m'avait averti, il s'agit d'une exposition splendide qui eût mérité mieux que l'aile sud de Beaubourg. Par ailleurs j'avais visionné le DVD où l'artiste explique son parcours, sa technique, son propos. Et je connaissais plusieurs de ses oeuvres pour les avoir vu dans des musées. Mais, Marina Fédier qui m'accompagnait a raison lorsqu'elle dit que la seule manière de connaître l'oeuvre d'un artiste, est d'assister à une grande exposition et autant que possible, une rétrospective. Et, compléter par la lecture de ses entretiens et si possible lui parler, visiter son atelier. Les oeuvres isolées de Massager prenaient un relief saisissant, intégrée dans un ensemble cohérent et aussi vaste que celui-ci. En lisant Bonnet j'avais l'impression qu'il s'agissait d'une petite exposition tenant en deux salles, alors qu'il s'agit d'un ensemble d'installations immense, exigeant une heure pour son survol rapide et bien plus pour son approfondissement. Tout ce que je puis faire, n'ayant ni le talent ni les connaissances de Bonnet, c'est de vous communiquer mes impressions brutes, des connotations personnelles suscitées par ces objets monstrueux, sans cesse en mouvement et animés d'une pulsation nocturne, mystérieuse.
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Tuesday, 12 May 2009
CHRONIQUE
Déferlement
Mes chers amis,
la journée de Lundi a été la plus épouvantable dont je me souvienne dans le long parcours de ma vie. Jugez-en :
1. On me demande de me présenter à l'anesthésie, et des examens divers à jeun. Dès que j'arrive, on me dit que je puis manger, mais je ne puis avaler la moindre pitance de l'hôpital. Enfin je passe vois l'anésthésiste, tout va bien et puis le Pr.Correa qui doit m'opérer le lendemain. Il examine attentivement les images de l'IRM et conclut, que la situation a brutalement changé, que la radiofréquence n'est pas possible, et me renvoie chez moi. Je ne veux pas trop me plaindre ni dramatiser, mais, pour utiliser un euphémisme, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet on ne sait pas comment résoudre le problème. Actuellement les Professeurs Stanislas Pol et Correa, sont encore en train de conférer pour trouver un moyen de me sortir de là. En gros cela signifie que mon horizon de survie s'est notablement resserré.
2. Avant de me rendre à l'hôpital, j'apprends qu'un homme de maison qui avait notre confiance a pioché dans tous mes chéquiers en arrachant la souche et en "empruntant" plus de 40.000 euros. Il a avoué que c'était pour payer son mariage ! Ce trou est tombé aussi mal que possible, et la legislation m'impose de lui verser sa paye, plus une indemnité qui ne peuvent être déduites des sommes qu'il m'a volé !
3.LH III devait venir me voir hier à 10 heures et déjeuner avec moi. En définitive il est arrivé à 11 heures, m'a accompagné à l'Hôpital et s'est aussitôt eclipsé. Il était pris et ne voulait pas arriver en retard! Néanmoins il a été si affectueux que cela m'a remonté le moral. Mais depuis, en dépit de mes SMS lui annonçant que je devais le voir d'urgence pour plusieurs affaires qui nous concernent et qui ne peuvent attendre, je n'ai pas reçu le moindre appel. Une telle indifférence m'a beaucoup fait souffrir, à un moment où j'avais besoin du soutien de la personne que j'aime -bien contre mon gré - le plus au monde.
4. D'autres pépins inattendus me sont encore tombés sur le crâne et je ne vais pas poursuivre cette litanie. Cela suffit. J'ai donc pensé à utiliser au mieux mon temps et de clôturer ce qui peut l'être, et notamment le don de mes biens à mes amis. Je veux me dépouiller volontairement de tout. Mais un problème subsiste, que vais-je faire avec L'entretien? Il faut que je choisisse entre continuer l'exemplaire Pepys, poursuivre la série des volumes carrés éléphant, destinés à la BNF ou imprimer le 2ème volume des textes choisis. En définitive je me suis arrêté à cette deuxième option, dont vous aurez une idée en lisant le corps du dernier billet.
La séquence ou plutôt la série de séquences qui m'a ému a été, lorsque je l'ai redécouverte, celle dont je parle dans le scénario écrit de mémoire hier, mais qui est bourré d'inexactitudes. Je trouve que les lettrines renforcent l'aura du texte, et elles sont les plus innovatives de tout ce que j'ai fait dans l'immense corpus des volumes éléphant. Je vais vous les transmettre dans le corps de ce billet.
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Friday, 21 August 2009
CHRONIQUE
TURBULENCES
La vie est un long fleuve tranquille.
DU BLOG NOTES
DÉPARTS
Cette période est le prélude à des départs incessants : du Château de Divonne au Grand Hôtel, puis de là une journée à Paris, Deauville, que je devrai quitter le 26 pour Moscou, d'où je repartirai le 28 pour Deauville et de là à Paris avec arrivée le 30 à Villejuif pour y être opéré le 1er Septembre. Départs plus qu'arrivées car je suis homme à habitudes et je n'aime pas quitter les lieux.
Je transporterai pendant une partie du parcours mon Apple, comme une tortue sa carapace. Mais j'appréhende un incident de parcours. Et la tendinite qui persiste en dépit de massages et du Nifluril, ne me laisse pas de repos. Je n'ai pas de nouvelles de mon fils qui est l'hôte de Vladimir, le frère d'Axel. J'ai demandé de le sonder pour avoir quelques indications sur le comportement insultant des Poliakoff à mon égard. Mais je crois qu'il n'est fera rien pour ne pas se compromettre.
EXPO PINAULT
Marina a envie de se rendre à Dinard où se tient une exposition des quelques chefs d-oeuvre de la collection Pinault. Nous feuiletons quelques images de presse, et le fameux pape térrassé par la chute de la verrière nous frappe par son aura. J'admire Pinault pour son engagement sans concessions pour l'Art Contemporain. Le choix des oeuvres est d'un goût très sûr et ses conseillers ont pris au sérieux son projet, digne d'un Ludwig à Cologne et à Aachen.
Il fait mentir les petits peintres figuratifs qui crient au scandale et se prennent pour de grands maîtres parce qu'ils produisent des tableaux agréables et bien peints, de paysage ou de nus.
DÉLIRE POLITIQUE
J'ai lu attentivement des journaux anglophones, italiens, suisses et français. A l'exception des pages culturelles , c'est partout la même bouillie consensuelle et de source américaine. L'actualité s'étale dans toute son absurdité, inanité qui ne se cache même plus. J'apprends ainsi que :
- Ahmadinejad est contesté pour placer auprès de lui, des incapables fidèles.
- Obama lutte contre les paradis fiscaux et menace les criminels qui ont planqué magot, bien ou mal acquis, de peines de prison. Ile ne fait d'ailleurs aucune différence entre ceux qui ont édifié leur trésor pas des moyens honnêtes et veulent le sauvegarder, et ceux qui font trafic de drogue ou d'armes. Tous criminels ! La récession dans laquelle nous ont plongé des banquiers qui continuent d'être subventionnés, a provoquer cette chasse au sorcières. Les états prospères comme la Suisse et le Luxembourg, terres de, préservation des fortunes privées, sont classées par la vertueuse Amérique comme zones grises et pourchassées avec un zèle qui manque à la lutte contre les dictatures sanglantes iraniennes, syriennes ou chinoises.
- On continue à idolâtrer le souvenir de Michael Jackson, star du Show Biz, comme on néglige celui d'un saint (Le dalai-Lama), d'un savant (Sir John Eccles), d'un artiste (Bill Viola) . Quant à l'idée de classer "zone grise" la fortune gigantesque des stars les plus populaires, il faut la chasser de notre esprit.
- On se demande si tel(le) coureuse de fond est une femme ou un homme. Aucun test sûr ne permet de l'affirmer. On apprend ainsi que l'ADN réputé nous livrer toutes les clés de notre personnalité est icapable de nous informer sur notre sexe.
- Une émission culturelle nous faisant revivre l'époque de Henri IV et d'évoquer une période glorieuse en la personne du "Roi de coeur" se consacr entièrement à l'analyse de son crâne, vendu aux enchères chez e-Bay. On en sort la tête pleine des moindres détails de celle, horrible, du crâne royal.
LA SOLUTION DE L'ENIGME AXEL POLIAKOFF
Je m'en doutais mais Dmitri avec lequel mon fils est en bateau a confirmé mon hypothèse peu flatteuse pour nous tous. Un jeu loose loose. Axel est un enfant gâté qui s'interesse aux courses de voitures, à la mode, et qui a été quelques années interessé par la culture. Puis il en a eu assez et s'est détourné de son mentor qui l'embêtait par son assiduité. S'il a proposé de poursuivre la collection et téléphoné aux libraires dans ce sens, cela a été pour jouer à peu de frais au grand seigneur. Il n'a d'ailleurs jamais acheté le moindre appartement, fatiguant la moitié des grands marchands de la place. Plus étonnant est le comportement de son père qui est un gentleman.
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