Monday, 29 October 2007
Surlendemains de fête
Dissonances
Après les commentaires élogieux, se font entendre les harmonies discordantes de la critique. Celles-ci ne visent pas l'éxecution musicale qui est jugée enthousiasmante, mais l'organisation de la soirée de gala. L'absence de Nicolas Sarkozy a été particulièrement ressentie par les Russes que j'ai interrogés comme un camouflet, s'ajoutant à d'autres (Par exemple, le refus du Responsable du Palais de Versailles, de prêter la Galerie des Glaces pour le souper) Le plus mécontent fut peut-être Valery Gergiev le chef du Mariinsky, principal chef invité du Metropolitan Opera et directeur du London Symphony Orchestra. Ce chef, l'un des plus grands du monde, ne peut il est vrai rivaliser avec Celine Dion ou Doc Gyneco du point de vue du C.A. et de la notoriété, mais s'obstine à se considérer comme aussi important !
Le Président, qui devait s'entretenir avec lui des problèmes de la formation à la culture dans notre pays, mais n'eut malheureusement pas le temps. Il décida néanmoins de montrer son intérêt pour la haute culture, en acceptant d'honorer de sa présence un concert franco-russe, où on programma exprès pour lui une oeuvre de Henri Dutilleux le plus grand compositeur français, âgé de 92 ans et venu tout exprès pour rencontrer le Président. "Mystère de l'Instant" fut dirigé par Gergiev qui emmena avec lui la danseuse étoile du Mariiensky. Nombreux furent les hautes personnalités russes éminemment utiles à nos industriels et à nos hommes d'affaires et venus à la rencontre du président de la France. Au dernier moment, son chef de cabinet communiqua à Henri Dutilleux et à Valery Gergiev la décision de Nicolas Sarkozy. Il ne viendrait pas.
On imagine les réactions des Russes. Certains grincheux estimèrent que ce n'était peut-être pas la meilleure manière de faire avancer la compréhension entre les élites, et les industriels, alors que Poutine vise la maîtrise absolue de l'énergie et risque d'être en mesure de faire plier les nations civilisées, toujours à court de ce pétrole indispensables à leur emploi et à leur croissance. .
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Opportunités culturelles
Le but du concert de Versailles était double : honorer le plus grand compositeur français, et montrer ainsi que le président souhaite en tant que chef d'un grand pays civilisé, au passé culturel glorieux, recevoir avec les honneurs un génie de la musique, un homme de 92 ans, à la passion indomptable , réclamé dans tous les pays, du Japon à l'Amérique. et qui s'est dérangé exprès à Versailles pour le rencontrer. C'est pour d'ailleurs pour honorer la France que Valery Gergiev avait mis au programme du Dutilleux.
Le but auxiliaire était de manifester un intérêt pour les relations entre industriels français et des Russes, qui comme O.D. me l'avait affirmé avec force, sont les seuls partenaires rejetés par son pays.
Certains partirent dès qu'ils sûrent que le président ne viendrait pas. L'organisatrice de la soirée fut mortifiée, Dutilleux au contraire se sentit flatté que le Président absorbé par la situation, lui ait adressé un message personnel. Mais Dutilleux est un grand homme.
Et que vient faire la musique dans tout cela? Pas grand chose, bien des assistants s'en souciant comme d'une guigne. Heureusement il y eut bien des invités pleinement heureux : Henri Dutilleux lui-même pour commencer. La splendeur de la musique, la sublime et trop courte intervention de Lopatkina, la visite de la Galerie des Glaces et des appartements, rénovés, nous ont procuré des émotions fortes que nous n'oublierons pas de sitôt. Et puis, Claude Guéant et son épouse, étaient présents de début à la fin de la manifestation. Leur exquise gentillesse, l'intelligence, la qualité d'écoute, n'ont d'égales que celles de Henri Dutilleux. Ils ont manifestement apprécié la soirée et ont apporté leur prestige propre qui est celui de la noblesse de coeur et d'esprit à cette soirée... J'avoue qu'à l'écoute de Mystère de l'Instant et des Tableaux d'une Exposition, les déceptions des dames aux robes longues aussi noires que somptueuses, nous semblaient appartenir à tout un monde lointain, pour paraphraser un titre de Dutilleux.
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Bottom fusion
Le Rapp techno de Baba Kakazian
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Le CHOEUR
Humains,Robots, Animaux, Végétaux
Tous unis contre l'esclavage
Racisme, Ego, Orgueil macho
Nous les vaincrons
Par Think-O'TRON® Plus d'injustice
Amour profond
C’est pour cela
Que nous luttons
Humains, Robots, Animaux, Végétaux
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Sunday, 28 October 2007
A l'attention de Didier Rochand, un ami du Canada.
Ci-dessous Marina Fédier, Pierre Lussato, Bruno Lussato, Estera Lussato.
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Saturday, 27 October 2007
Nœuds sémantiques et karma
Au delà du conseil en management
Réflexions tardives sur les difficultés de conseiller des dirigeants malgré eux.
C'est mon métier.
J'entends mon vrai métier.
C'est ce qui fait de moi ce que l'on entend par professionnel.
Je ne suis sans doute pas le meilleur de la planète, selon certains critères je serais même plutôt insuffisant,mais je suis quand même un pro.
Qu'est ce qu'un pro?
Prenons l'exemple des philosophes. Certains puristes considèrent que no Aristote, ni Spinoza, ni Descartes ne sont des philosophes professionnels. Ils sont des physiciens, des géomètres, de litterateurs, de psychologues, et osons le dire, des amateurs, qui s'essaient avec bonheur à philosopher.
Le premier philosophe professionnel a été Kant. (cf. J.F.Revel, Pourquoi de philosophes?). Il répond aux critères officiels d'un philosophe patenté.
1. Il gagne sa vie de sa discipline et rien que de sa discipline. Un pro sérieux doit donc tirer sa subsistance de sa profession, comme un dentiste, un plombier ou un professeur de lycée.
2. La discipline est truffée de mots de jargon qui établit un barrage entre amateurs et pros. Kant établit ainsi un répertoire de mots spécifiques exigeant un approfondissement du code philosophique et évitant la langue courante.
3. La discipline vise la cohérence interne et doit être portée par un groupe de personnages respectables et autoproclamés professionnels, comme les psychanalystes, ou les neuroscientifiques. Hors de ce cénacle qui veille à la défense du titre, pas de salut.
4. Il est parfaitement inutile que la "science" professionnalisée corresponde à une réalité quelconque. Il suffit que ses membres, mêmes sujets aux pires divagations, puissent prouver qu'ils maîtrisent le jargon.
5. Le pro écrit des articles plutôt que des livres, et ces articles doivent être truffés de notes bibliographiques renvoyant aux travaux de pros admis par la communauté. L'auto-citation générale est mal vue et les indications telles que : "la psychanalyse admet l'existence d'un conscient " sont des signes d'amateurisme. Il faut les remplacer par une liste exhaustive de tous les ouvrages de psychanalyse sérieux 'admis par la communauté) où l'on parle de l'nconscient, dût-il y en avoir plusieurs centaines dont un grand nombre inaccessibles.
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CHEVAL BLANC Symposium à Genoa City sur les Think Tanks de génération K Volume VIII de L'Entretien. Séquences 47 à 58
A Genoa City, patrie des cosmétiques Jabott.
Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval blanc;
celui qui le montait tenait un arc; on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur et pour vaincre encore. Apocalypse, 6-2
Amphithéâtre de 100 000 places connectées à Brave World Net ® et relayées par des écrans holographiques de vidéoconférence.
La conférence inaugurale est présidée par Sir Hilary Onianos et honorée par le ministre des affaires sociotroniques des Etats Unis, Joe Wilfrid Dellavista. Le symposium est sponsorisé par Jumbo Computers Network, Venice, Ohio, et par Semantics inc. ® Boston, Mas.
Au premier rang de la salle active de 1000 places (sur les 100 000 places passives), prennent place les invités sélectionnés et leurs gardes du corps. Sur l'estrade, les intervenants, avec leurs gardes du corps, les robots vidéotroniques et les officiels avec leurs gardes du corps, soit une centaine de personnes. Derrière la chaire occupée par le président Onianos, flottent les drapeaux des 250 états de la planète. Autour d'un cheval de bois blanc, on reconnaît les célèbres animateurs. On distingue dans l"assistance Van Holten, le père Slotine, le professeur Isaac Lewis Feldman, Prakash Lahy-Noir, et Lorenzo Aschi. Le débat est animé par Aaron Philaos, dit Philios ou Philo.
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