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Tuesday, 21 August 2007
Cyclones
Apparemment les média éprouvent une certaine délectation à traiter de sujets sinistres, scabreux, en un mot apocalyptiques. Le cyclone qui dévaste la Martinique trouve son correspondant affaibli dans le mauvais temps qui sévit sur l’Europe de l’Ouest.
Le mot est lâché, donnant sens à mon billet sur la pédophilie. Nicolas Sarkozy en parlant de l’administration d’Enantone a dit que c’est bien d’une castration chimique qu’il s’agit et qu’il n’avait pas peur des mots, laissant entendre que d’autres pourraient s’en effrayer. Il faut reconnaître, qu’à ma connaissance nul opposant n’a osé pour l’instant soulever les arguments du Professeur Hilary Onianos.
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Saturday, 10 November 2007
Interruption de force majeure
Rumeurs du lointain
Je crois bien que c'est la première fois depuis que j'anime ce blog que j'ai fait faux bond à mes fidèles internautes. (En fait le billet noté le 7 novembre 2007 a été rédigé définitvement le 8 novembre à 3 heures du matin, mais c'est la date du début qui a été conservée. L'absence a touché la nuit du 9 novembre). Vous pouvez imaginer qu'il fallait un cas de force majeure pour me détourner de ce qui représente pour moi une sorte d'habitacle spatial ouvrant sur le cosmos, et recevant, comme un astronaute les échos de bruits amicaux et lointains, mais aussi branché sur le microcosme personnel de mon psychisme qui entre en résonance avec quelques uns d'entre vous.
Hé bien, me voilà à nouveau, en train de butiner des rumeurs, qui cette fois-ci proviennent de New York (mon fils Pierre) du Canada (le très critique Kevin Bronstein qui n'a pas l'air d'apprécier beaucoup notre président ni d'ailleurs Georges Bush Jr) ou encore tout simplement d'observateurs extérieurs de notre beau pays. A tout à l'heure, donc pour ce survol qui pourra paraître saumâtre a plusieurs d'entre vous.
Lire ci-dessous, le billet de mon fils Pierre en provenance du Licoln Center.
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Tuesday, 7 April 2009
CHRONIQUE
La reconstruction de la fourmilière
Il faut la foi du charbonnier, et une bonne dose de culot, pour oser dans ma situation précaire de santé, qui a justifié la décision de Socrate de mettre fin à la Deuxième Fondation, rebâtir à partir de zéro, ou presque ce travail titanesque. Mais je dois pour cela racheter à Socrate la magnifique collection de monnaies qui m'a coûté tant d'efforts.
Et voici que se présente une autre occasion extraordinaire : la constitution d'une collection de Waterman qui sera sans doute la première au monde et reconstituera le prestige de ma collection volée. J'ai l'intention par ailleurs d'acquérir un Omas Jerusalem en Platine. N°001. C'est un autre tour de force, car le platine est très difficile à ciseler et le Jerusalem est orné d'une frise en spirale, comme la colonne Vendôme qui par sa densité inhabituelle est unique au monde. Si j'acquiers le parcours Waterman, l'année prochaine j'essayerai d'avoir l'intégrale des Omas, dont je possède déjà les dernières pièces légendaires comme l'Almirante, un chef d'oeuvre de gravure sur or. Et puis viendrait un ensemble Parker. avec des stylos mythiques comme l'Atzeck et le premier snake. Par ailleurs Kimyasu Tatsuno, mon conservateur espère avec le temps, de pouvoir retrouver les protostylos les plus précieux dont il ne me reste que de bions (les premiers porte-plume à réservoir connus). Si Dieu me prête vie, et si en raclant mes économies avec l'aide de quelques amis, j'arriverai à mes fins, le nouveau musée du stylo se retrouvera plus riche encore que l'ensemble volé en 2002 au cours du hold-up. Ceux qui désirent en savoir plus se reporteront au corps du billet.
Je me faisais beaucoup de mauvais sang au sujet de LH III dont je savais qu'il était malade et qui ne donnait plus de signe de vie même à ses relations d'affaires. Heureusement il m'a téléphoné, affectueux comme il l'est depuis ces derniers temps, et je m'en veux de lui vouer une affection aussi intense, qui me rend dépendant de lui. Me que peut-on y faire? Un père peut-il renier son fils ou son petit fils?
Je suis révolté par la mauvaise foi et le pharisaïsme de ceux, qui contre toute la communauté internationale tombent à bras ouverts sur Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal a même osé présenter les excuses à une personnalité internationale, au nom de la France, pour la contre-performance du Président de la République! Ayant appris que Ségolène est entretenue par Pierre Bergé, le milliardaire ayant fait sa fortune avec les richissimes, j'avoue que mon admiration pour lui en a pris un rude coup. Même Claude Guéant le plus fidèle serviteur de l'Etat, honoré et respecté par tous les partis, a été traîné dans la boue, pour ne pas avoir su empêcher les bandes de guérilla d'avoir dévasté Strasbourg.
Wednesday, 28 March 2007
Violences à la gare du Nord
Un incident prévisible
Cela ne s'est pas fait attendre. Pour fêter le nouveau ministre de l'Intérieur, une émeute provoquée par ce qu'il est convenu d'appeler des jeunes, a eu comme point de départ le geste malencontreux d'agents de la RATP, qui se sont avisés de vouloir interpeller énergiquement un jeune qui sautait le portillon, et devenus brutaux après que le contrevenant au lieu d'obtempérer leur lança un coup de tête.
On me pardonnera de me répéter, mais je n'ai pas à porter de jugements sur les évènements, ni sur ceux que l'on accuse de las favoriser : Sarko-facho, la gauche, le chômage et le chien de ma logeuse. Je me pencherai sur les distorsions volontaires que subit l'information-source (ici la dépèche de l'AFP) lorsqu'elle parvient aux grands quotidiens. Je montrerai également que l'information-source elle même, bien que se voulant objective et sèchement factuelle, est elle-même un "objet désinformé", au sens que j'attribuai dans mon journal d'hier aux faux artistiques. Enfin, puisque j'ai établi une passerelle avec les arts plastiques, pourquoi pas la musique? Une surprise vous attend si vous continuez à lire ce journal
Un reproche qui m'a été fait, est le manque d'images. C'est que je n'ai pas encore résolu le problème des droits. Et puis, montrer des echaffourées avec des "jeunes" armés de barre de fer, quel intérêt? Cela traîne partout. Si au moins j'avais eu la chance de filmer ce jeune en colère en train de lancer du premier étage une jardinière sur les policiers, c'eut été un scoop. Mais je n'étais pas là, et puis... le projectile a manqué son but!
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Sunday, 23 December 2007
Emplettes de Noël
Mes chers internautes,
en dépit de vos festives occupations, choix d'un arbre équilibré, des boules multicolores, des petits cadeaux enveloppés dans du papier mordoré ou éclatant, (y compris la saucisse pour le chien !), sans compter les victuailles : foie gras, champagne, bûche, marrons glacés, en dépit donc de ces moments affairés et heureux ( et des petits conflits qu'ils accompagnent : huitres ou caviar?), plus de six cent d'entre vous ont trouvé un petit moment pour faire un coucou dans ce blog. Il faut dire que vous n'avez guère été gâté tous ces temps-ci, où, je l'avoue je n'étais pas au meilleur de ma forme ! Mais je vais dorénavant essayer toute allusion trop directe à mon insignifiante personne qu'elle soit Dinosaure, Moineau,Monsignor Lussato ou le Rabbi Mardochée Luzzatto (qu'est-ce qui m'empèche de choisir ce délicieux prénom : Mardochée? Je gagnerais peut être le respect de Monsieur Méduso, qui préfèrerait peut-être en ce qui me concerne Mcchabée?
Je me permettrai cependant d'évoquer quelques souvenirs de Noël, fête que j'aime passionnément sans avoir toujours pu en profiter.
Lors de mon enfance, les restrictions de guerre avaient limité les cadeaux. Pas d'arbre de Noël mais il y avait "la Beffana", le huit (l'épiphanie) et on trouvait toujours le matin dans les bas de maman d'inattendus petits cadeaux, tellement minuscules qu'ils ne laissèrent aucune trace dans ma mémoire ni celle de ma soeur. Sans doute, une bobine de laine et des aiguilles à tricoter, ou un petit journal illustré "d'avant-guerre" (le pays de cocagne, le temps heureux). Et il y avait la crèche. J'étais fou des crèches. J'en fabriquais, j'allais les admirer à la Cathédrale, et quelle belle musique dorée !
Mon fils bénéficia d'un tout autre traitement. En Allemagne, c'était l'abondance, et Pierre, était l'idole de ses grands parents. Les paquêts envahissaient tout le salon (dont la saucisse pour Bautzi, le teckel hargneux et l'os à ronger). On mettait le Messie de Haendel et le lendemain à la Cathédrale de Lebach, on donnait des messes superbes, avec les meilleurs violonistes dun coin, des chanteurs et des chanteuses qui s'étaient préparés pendant des mois... Ah, Noël en Allemagne !
Avant de me marier, j'allais à Saint Germain l'Auxerrois, cette merveille qui répond à la colonnade du Louvre. Ou encore, à l'Aglise américaine, Av.Georges V. Je vous la recommande si vous voulez retrouver la convivialité des cérémonies allemandes, sans la raideur ni la lourdeur. Le Noël prochain allez à minuit à cette église oecuménique. Cela ne vous empêchera pas d'assister le lendemain à un rite catholique classique.
Mais la plupart du temps, je me promenais dans la solitude de la Forêt de Recloses. Les pins et les bouleaux vibrent de l'hymne du vent dans les arbres, tout autre chose que la sinistre fréquentation de la grève désolée de l'océan désert. Des rouleaux éteints, animés par la bise, émanaient ces spectres apocalyptiques qui donnaèrent naissance à l'Entretien. Du calme majestueux des bois déserts de Nemours, des rochers des gorges de Franchard et du Loup, surgissait une présence apaisante, pleine de messages du lointain, émanant de voix familières, autant de bouteilles à la mer. Le soir, après une journée gélée, je me retrouvais dans la vieille salle de l'Auberge de la Glandée à Recloses au tour d'une bonne soupe. Et je jetais des notes de solitudes et de nostalgie, certes, mais heureuses, imprégnées par Celui qui ce soir nous apportera la bonne nouvelle.
Aujourd'hui, le temps de Recloses et de la Forêt mystérieuse parsemée de rochers est fini. Et je me retrouve errer dans un autre espace, tout aussi habité, celui que est le votre aujourd'hui. J'espère que même les agnostiques, les sceptiques, les adversaires de nos rites judéo-chrétiens, ceux qui viennent des déserts et des terres saintes, j'espère que même eux, en me lisant, trouveront au fond d'eux mêmes comme un timide écho, une résonance de ces paroles éparses. Elles ne viennent -vous le savez- ni d'un bigot, ni d'un dogmatique. Quant aux autres, les croyants, ceux qui bénéficient de la foi du charbonnier, qu'ont-ils besoin de mes exhortations? Ils sont dèjà riches de leur convictions, dans l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine.
!
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Friday, 3 July 2009
CHRONIQUE
A BON PORT
C’est avec un sentiment indicible de déjà vu heureux que je retrouvai mon cher hôtel Royal. Marina et moi fumes reçus, je l’ai dit, comme les membres d’une famille trop longtemps absente. J’ai bénéficié de la constante et silencieuse aide de Jean Marie, tout heureux de découvrir l’endroit. Je lui ai conseillé avant de repartir à 7h30 pour Paris, de prolonger son séjour de quelques heures afin de découvrir la petite ville de San Remo. Malheureusement en un accès de zèle mal placé Marie-Jo a pris soin de prendre le billet La petite pour me dépanner le premier jour, n’avait ni short, ni teeshirt, ni rien d’utilisable. Ce qui fait que j’ai dû me promener en costume de ville complet veston. En revanche, elle a placé dans la valise 24 heures, 7 paires de chaussures ! Lorsque le lendemain Michel, mon chauffeur, m’apporta toutes les valises, je trouvai les vêtements dans un tel état que je dus les donner à repasser. Mon beau polo jaune était constellé de tâches d’eau de Javel, et tout à l’avenant. rectification [ Ce sont les teinturiers qui ont diagnostiqué l'eau de javel. Mais ce n'était que des marques de dentifrice. Honneurs aus spécialistes !] Je dois me racheter ce qu’elle a oublié. Enfin tout ceci ne suffit pas pour gâcher cette belle journée ensoleillée ou je déambulai dans les rues piétonnières pleines de charme du vieux quartier. On reconnaissait l’Italie par le linge multicolore qui pendait aux fenêtres. Un an écoulé, bien de vieux bâtiments pouilleux et misérables, se révélèrent, une fois ravalés, de délicieux décors d’opérette, où chantaient les bleus pastel, les rose saumon, les vert amande, les jaunes citron, les violets de glycine. D’alléchantes boutiques d’alimentation régionale, des joailleries de pacotille, des cabinets d’architectes, des repaires de fausses antiquités d’Afrique noire, de petits restaurants familiaux, animaient ces ruelles étroites, où on se parlait de fenêtre à fenêtre d’en face. De vieux retraités discutaient avec animation, assis devant les cafés, et on ne faisait pas dix mètres sans être poursuivis par ces noirs enveloppés de boubous pittoresques et chargés de Vuitton si mal imités qu’on hésite de les qualifier de faux. Et que dire des montres que vendaient au rabais ces démarcheurs, ou les joailleries bon marché qui abondaient dans la vieille ville ?
Le corso Matteotti est le faubourg St Honoré de San Remo. On y trouve, plus cher qu’à Paris, dont les magasins vides pratiquent des soldes de 75% , des Cavalli, des Gucci, Pucci, Bulgari, etc. Annamode est le plus beau des magasins, somptueuses salles de marbre blanc, et verre étincelant, vendeuses affairées et débordées, étrangers huppés ou italiennes réservées.
Je revins épuisé et heureux à l’hôtel, ayant acheté des espadrilles et un parapluie portatif.
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