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Sunday, 23 August 2009Le journal du 24 Août 2009CHRONIQUE APOCALYPSE
Je viens d'avoir une longue conversation téléphonique avec Macha. Macha a été chargée par Tatiana à faire la traduction en russe du synopsis de L'Entretien. Toujours en proie au doute, en dépit de l'honneur que m'a fait la BNF en l'admettant au département des manuscrits anciens et en le rangeant parmi les objets du patrimoine national, je lui demandai ce qu'elle pensait de ce qu'elle venait de traduire. Sa réponse fut empreinte d'empathie et de perspicacité. "Il émane de ces séquences l'influence du jeune soldat allemand que vous avez vu derrière un camp de prisonniers nazis. Une chape d'une indicible tristesse pèse sur tout le texte. Cela est lié à une déchirure intime qui ne s'est jamais refermée. Cela me fait beaucoup de peine. "
On retrouve notre héros traînant sa solitude dans la torpeur d’une banlieue miteuse de Juan-Les-Pins. Il s’abrutit avec une jeune employée minable, entre les draps moites des linges douteux d’une pension de famille vieillotte. Il l’emmène au Cinema voir un film de guerre où il s’enthousiasme pour les armes les plus sophistiquées et admire la beauté des missiles meurtriers. Il se débarrasse de la jeune fille en lui offrant son rêve : un collier en filigrane, camelote bon marché. Il pénètre dans un magasin de talismans magiques et rencontre un étrange personnage à l'apparence démoniaque qui lui offre de l’emmener chez le Pr. Necromonte à Sans Francisco. Le démiurge lui dévoilera ses origines et fera ressurgir la voix de son père de l'au delà. Nul doute qu'elle lui transmettra un message. Et en effet, c'est un appel à la vengeance, une vengeance implacable.
C'est alors que suivant ses conseils il mena une vie dissolue et demanda des fonds répétés aux Benteler pour s'acheter des voitures de course, fréquenter les riches oisifs et les clubs à la mode où l'on fréquente les stars du show biz avec drogue à la clef. Les Benteler sont ravis et ne se font pas prier pour l'inonder de fonds, de quoi tenir son statut de play boy. LH II est un splendide jeune homme blond qui attire toutes les arrivistes. Ainsi, une ravissante et intelligente jeune fille, Christine le connaît au King's bar et se débrouille pour le rencontrer à nouveau avec Ludell à la Pierpont-Morgan Library feignant de s'interesser au hobbies de Valentin: les manuscrits médiévaux. Ludelle est ravi, Lasse intrigué et tout cela finit dans un lit. Christine, calculatrice, s'est fait mettre enceinte. Furieux d'avoir été piégé, LH II l'oblige à se marier avec Valentin Ludell. On lui fera croire que les jumeaux sont de lui. Quinze ans s'écoulent ainsi dans la paix et la vie de famille.
Du temps où se constituait Minotaure, une branche de la mafia spécialisée dans la fraude informatique prospérait. Son nom était SPECTRE et elle était non violente, organisée comme n'importe quelle multinationale américaine.
Apparut peu après un groupe de chercheurs, profitant du discrédit général pour la parapsychologie, pour pousser très loin les recherches sur la télépathie, la précognition et la psychokinèse. La précognition permettait de s'enrichir en bourse et de prévoir les bouleversements sismiques et politiques. La télépathie constituait un véhicule idéal à ces informations. La psychokinèse pouvait agir à distance sur les ennemis et les destabiliser. Avec les énormes fonds amassés, les avocats du groupe achetèrent un archipel entre la Nouvelle Zélande et l'Australie, formant un microétat nommé ATOLL. La capitale était en effet un Atoll divisé en douze villes cosmopolites. Les ressortissants d'ATOLL étaient à l'abri de toute pression et devaient se conformer à un code très strict de bienséance. Car les fondateurs d'Atol étaient des humanistes soucieux de développer les arts et les sciences, et accueillant tous les chercheurs et les créateurs. Atoll, c'était le bien. Il était adinistré par un Grand Maître de l'ordre et d'un présidium des sages. Mais le cerveau d'Atoll était aussi invisible que celui de Minotaure. T
Vous découvrirez la suite dans le prochain billet. Friday, 17 April 2009Le journal du 17 avril 2009CHRONIQUE L'art et la crise
L'objet de ce billet est, à la lumière des évènements récents de se demander si les oeuvres d'Art, les pièces exceptionnelles, constituent une valeur refuge. L'emballement récent (Vente du siècle, bond en avant de la numismatique, récentes ventes, pénurie de tableaux importants comme des Tàpies, aujourd'hui introuvables, en dépit d'une demande soutenue, paraissent donner une réponse encourageante. Mais il faut se méfier des emballements et l'arbre cache la Forêt. On oublie un peu vide que nous sommes au début et non pas à la fin du typhon et on ne sait comment se comportera le marché en cas de désastre majeur. Par ailleurs les spécialistes ne font pas faute de nous rappeler que le marché de l'Art ne saurait être tributaire de la spéculation. Il faut attendre vingt ans avant d'espérer retrouver sa mise et de faire des bénéfices. En revanche, et c'est tout différent, l'investissement sera préservé durablement et une fois la crise passée, conservera sa valeur. C'est un patrimoine qu'on pourra se passer d'une génération à l'autre. Enfin, les grands collectionneurs finissent par être plus compétents que bien des experts professionnels et bien entendu, des prétendus muséologues auquel Socrate a fait appel pour couler la Deuxième Fondation. Il est bon de rappeler que ma collection de stylos et instruments d'écriture, la première au monde a été édifiée en moins que quatre ans!
Lettre d'insultes Elle provient de la petite-fille de Monsieur Gaston Dreyfus que je cite dans le billet du 12 Juillet sur la vente du siècle. J'opposais le sérieux et la passion de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent à la désinvolture de M.Gaston-Dreyfus qui ne daigna pas interrompre ses vacances pour une acquisition dépassant tout ce qu'on peut imaginer : le fond de Mme Kandinsky mis en vente. Elle donne pour preuve de mon aigreur et de l'infiabilité des informations contenues sur le blog, mon écorchement du nom de M.Gaston Dreyfus que je nomme Gaston-Alain Dreyfus au lieu d'Alain Gaston-Dreyfus. Et elle m'accuse de le traiter d'amateur superficiel.
Si elle connaissait un peu mieux le blog, elle saurait que je cite de mémoire, sans me référer à aucune note, et que j'ai averti mes internautes que cette mémoire, non étayée par des documents, me fait souvent défaut... Mais pour de petits détails de cette espèce. Pour le fait que j'ai interverti Alain Gaston-Drefus, en Gaston Alain--Dreyfus, il ne s'agit même pas d'un trou de mémoire, mais d'une stupide erreur de frappe. Je sais très bien que le collectionneur dont je parle se nomme Gaston-Dreyfus pour l'avoir beaucoup fréquenté et sympathisé avec lui et pour avoir décidé Nina Kandinsky à lui vendre le fonds de préférence à d'autres acheteurs. Mission d'ailleurs réussie mais qu'on fit piteusement échouer. Quant à le traiter d'amateur superficiel, ceci n'est qu'une simple opinion, et j'avoue qu'elle est injuste. M.Gaston-Dreyfus était sérieux : il avait parfaitement assimilé les seçons de Samy et d'Alain Tarica et c'était un homme d'une extrême élégance et d'une grande courtoisie, ce que l'on nomme populairement "la classe". Je comprends donc l'indignation de sa petite-fille et je lui présente mes excuses. Elle ne faisait que son devoir.
Mais il reste que les évènements, vieux de plusieurs décénnies, alors que la petite-fille dont je n'ose donner le nom de peur de l'estropier, n'était sans doute pas née, que j'ai relatés, sont l'expression d'une vérité sans concession. Le fonds fut vendu à Bayeler et ma déception fut immense, expliquant sinon justifiant mon "aigreur". Je m'étais donné tant de mal pour convaincre Nina Kandinsky, qui avait toute confiance en moi! La petite fille de l'amateur éclairé que fut M.Gaston-Dreyfus ne pouvait évidemment les connaître. Elle n'y était pas et elle se garde bien d'ailleurs de les infirmer. Je suis sûr que j'ai ainsi heurté des sensibilités d'amis ou de parents de personnalités que j'ai critiqué : le cas de M.Guy Sacre en est un exemple. Les arguments invoqués à mon encontre, si on excepte les insultes, sont valables : on me reproche mes fautes de frappe !
Mes relations avec Aimé Maeght Je connus Nina Kandinsky chez Maeght qui la représentait officiellement. Je rencontrai Maeght chez le concessionnaire Peugeot qui était de ses bons clients et qui me recommanda chaleureusement. Le conact et la sympathie furent immédiats. Un coup de foudre. Maeght me dit que je jour, il le marquerait d'une pierre blanche. Je connus ainsi toute l'équipe : Daniel Lelong qui venait de la finance et devenu le commercial de l'équipe, Dupin, le poète qui rédigeait la revue de Maeght : Derrière le miroir , Marguerite sa femme dite Guiguitte, qui protégeait son fils Adrien un faible que n'appréciait guère son père, ce qui faisait des disputes familiales sans fin, Claudine la fidèle comptable au fait de tous ses secrets. Je fus invité souvent à la fondation et autour de la table, il y avait un riche amateur suisse, Mirò, Nina Kandinsky, et toute la tribu. Un jour à l'occasion d'une cérémonie d'anniversaire, une merveilleuse soirée réunit Hartung, Zao Wou Ki, Miro, Chagall, Giacometti, Tapiès (si je ne me trompe), Nina Kandinsky, une habituée, et bien d'autres. Je les fréquentais tous par l'intermédiaire de Maeght et ils me firent tous des encres pour mon musée de la calligraphie.
Nina Kandinsky avait toute confiance en moi. Elle adorait les bijoux de Van Cleef et Arpels et avait un joli chalet à Gstaad. Par ailleurs elle était terriblement avare et admirait la richesse. Elle habitait à Neuilly dans les immeubles donnant sur le bois et où résidait Jean-René Fourtou, le PDG de Rhône Poulenc. On l'accusa d'avoir exercé une influence néfaste sur son mari dont laaa période parisienne fut trop jolie, trop décorative. Par la suite, on trouva Nina étranglée dans son chalet, dépouillée de tous ses bijoux. Le mystère n'est toujours pas résolu.
Elle me confia qu'elle voulait vendre tout son fonds, inestimable et comportant des pièces introuvables. J'insistai pour qu'elle donnât la priorité à Alain Gaston-Dreyfus, qui avait une belle Mercédès à air conditionné, et une propriété avec des chevaux dans les environs de Rambouillet. Est-il riche?, me demanda-t-elle sur un ton dubitatif. Très riche lui répondis-je, enjoignant Alain à multiplier les signes extérieurs de richesse. Samy Tarica était dans le coup et espérait que Alain enlèverait le morceau. Enfin, on se mit d'accord sur la somme de un milliard d'anciens francs. Mais Gaston Dreyfus se faisait tirer l'oreille pour signer un contrat "La vieille, me dit-il, il faut la faire mariner. Un milliard, ça ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval" Mais au mois d'Août, alors qu'Alain et sa famille étaient sur leur yacht dans les eaux turques, Nina m'annonça qu'un cheval s'était présenté et que sous ses sabots il y avait un milliard de francs! On télégraphia ou on téléphona à Gaston-Dreyfus, qui dit que c'était une manoeuvre pour faire monter les prix et un bobard. Cela pouvait attendre au retour des vacances. J'eus bon insister, il était inflexible. Mais revenu de Turquie, il eut une mauvaise surprise. Beyeler, le plus grand marchand de tableaux d'Europe, plus même que Berggruen et que Maeght, l'avait coiffé au poteau. J'en crevai de rage et cela explique sans doute le ressentiment que je lui portai. Tarica dans cette occasion agit avec moi avec la plus grande générosité, celle d'un grand Seigneur qu'il était ainsi que son fils Alain et je lui en suis encore reconnaissant. Il prit les choses comme il le fallait : de haut.
Les méthodes commerciales de l'équipe Maeght.
Lorsque se présentait un gros poisson, il était accueilli Par Guiguitte, par Lelong et par Maeght lui-même. On le faisait entrer dans un pièces noire, dans lequel une tableau se trouvait sur un chevalet. C'était souvent un Mirò qui, cela nous semble stupéfiant aujourd'hui, avait besoin d'un homme comme Maeght, son supporter fervent, pour se vendre. Il était complètement délaissé.
On laissait mariner pendant quelques bonnes minutes le client, puis entrait Guiguitte, et s'asseyait sans mot dire. Elle émettait des sons indéterminés, qu'on finit par décoder : alors, hein, qu'estce que vou en dites, hein? E taussi curieux que cela puisse paraître, ce langage informel avait un impact supérieur à toute argumentation. Lelong, lui, se chargeait de celle-ci et vantait les mérites du tableau. Enfin Maeght intervenait sur le mode autoritaire et mécontent. Alors, on vous présente le meilleur investissement et vous hésitez. Rappelez-vous : vous ne m'avez pas suivi pour Giacometti, pour Chagall, pour Braque, et voyez ce qu'ils coûtent aujourd'hui ! Vous recommencez la même chose avec un génie non encore à sa valeur comme Miro. Et vous le regretterez. Dans quelques années, il sera aussi connu que les autres, et vaudra aussi cher.
Le plus beau, c'est que Maeght avait parfaitement raison et que bien de richez amateurs se détournent de grands peintres confirmés comme Tapiès, Hartung, Mathieu, et autres Fautrier. Dubuffet arrive à émerger encore.
Et j'en viens à ce qui est le sujet de ce billet. En cas de crise grave imminente, avec une rupture possible du cycle monétaire, coment investir de façon à ce qu'à la sortie de ma catastrophe, vouv vous trouviez avec des biens ayant conservé leur valeur?
Voir la suite dans le corps du blog. Continuer à lire "Le journal du 17 avril 2009" Friday, 24 October 2008Le journal du 24 octobre 2008CHRONIQUE Chronologie rectifiée
Mes chers internautes et amis, je crève de rage. Mon ordinateur a encore fait des siennes. Un bug peut-être? Il a commencé par ne pas vouloir enregistrer mes images numériques.¨Puis, comme j'insistais il m'a effacé toute la journée du 23 octobre qui était particulièrement riche. Malheureusement dès que j'ai lancé un message, je l'oublie instantanément, sans doute pour donner de l'espace à ma mémoire vive. J'ai donc oublié le contenu de mon dernier billet. Seuls les internautes qui l'ont lu s'en souviennent peut-être. En attendant, je reprends la conversation que je viens d'avoir avec Monsieur Burgan qui rectifie la dernière chronologie que je vous ai fourni. Il est particulièrement interessé par la démarche qui consiste à établir la structure interne de l'histoire de la monnaie et les évènements historiques et culturels du temps. Par ailleurs, comme on me l'a conseillé j'ai été au petit musée toujours ouvert au public et qui se trouve au premier étage de la Bibliothèque Nationale de France - Richelieu, adjacent au département de manuscrits.J'ai été impressionné par le désordre de la présentation, hétéroclite et mal documentée. Les monnaies grecques occupaient une vitrine et un dispositif muni d'une loupe coulissait sur des rails. Mais la lumière était réglée de telle façon que l'obscurité empêchait le visiteur de voir l'image faiblement agrandie de la pièce. Aucune monnaie de Syracuse n'était exposée. Il était nécessaire de se faire montrer la pièce recherchée enfouie dans les réserves par les conservateur et experts du département, des monnaies et médailles, parmi les plus riches du monde.
Ci-dessus détail d'une affiche coréenne (calendrier). Les deux décadrachmes ont été fort bien interprétés.
Il reste que la meilleure source d'information est non pas les catalogues de ventes aux enchères, mais les livres comme celui de Jean Babelon, un des plus passionnants, mais hélas épuisé depuis longtemps. cf.ci-dessous.
J'ai pu le consulter grâce à l'obligeance de Monsieur Burgan.
Ci dessous catalogue de la vente du 7 octobre 2003 Françoise Berthelot-Vinchon, expert. Ses illustrations permettent de se faire une idée de l'aspect de certaines pièces (la pièce gauloise reproduite plus bas par exemple).
Il faut se méfier des livres montrant des collections rassemblées par de grandes institutions. Souvent elles achètent des fonds hétéroclites de plusieurs milliers de pièces et d'une qualité très inégale. En voici un exemple.
L'avers de la pièce de l'Alphabank est ébréché. Le revers ne vaut guère mieux.
Ci- dessus, cette pièce légendée : At Syracuse eponymous engravers signed their name on coins for the first time and numismatic art attained its zenith with the renowned decadrachms bearing the signatures of Euainetos and Kimon.
Ci-dessus, le livre luxueusement édité de la collection de l'Alpha Bank. Il faut tempérer le jugement sévère que j'ai émis sur le livre et la collection, par la reconnaissance de pièces particulièrement précieuses que l'on trouve dispersées dans le livre, comme les micropépites d'or dans la toison d'or.
LA PLUS ANCIENNE MONNAIE
Ci dessus sixième de statère, ca 630-600 BC La plus ancienne monnaie connue, au revers deux carrés poinçonnés. Collection Alpha Bank. Ainsi que je l'ai déjà souligné dans les derniers billets sur le système monétaire, le troc fut facilité par un élément intermédiaire ou médiateur X dont la valeur était équivalente à l'objet qu'il remplaçait. L'avantage d'un tel médiateur était la facilité de transport et la divisibilité. L'or et l'electrum ,alliage, au départ naturel d'or et d'argent (d'où sa couleur pâle) constituaient le médiateur idéal, en dépit de leur trop grande valeur qui aboutissait à des pièces trop petites pour être maniables.Les premières pièces virent le jour en Lydie (Mésopotamie) et dans les Cyclades.
L'or, au début (avant 600 AC) se présentait sous forme de micropépites qui au départ étaient engluées dans une peau grasse de moutons plongée dans les rivières riches en alluvions en or. Le Pactole, était connu pour être particulièrement riche en pépites. On brûlait la peau et on récoltait l'or. C'est de là d'ailleurs que vient la légende de la toison d'or. Encore aujourd'hui on trempe de la moquette dans les rivières.
Les lingots d'or portaient au revers la marque du poinçon qui servait à l'authentification, ce qui évitait d'avoir à peser pour dégager une valeur universelle. Le moyen d'échange était de ce fait reconnu.
Ci-dessus Ionie ou Lydie, tiers de statère, ca. 560-545 AC. Collection Alpha Bank.
Ci-dessus, Miletos,Ionie. Statère d'electrum,575 BC. Miletos est est considérée comme une des premières cité antique à produire des monnaies d'electrum. Collection Alpha Bank N°151
Comme on l'a dit plus haut, c'est en Mésopotamie que naquirent les premières monnaies (Lydie) mais aussi à Pharos dont les pièces de petit format ne sont guère esthétiques. Seule la fonction principale d'utilité U est retenue. La pièce nait de la frappe manuelle. L'enclume plus solide donne l'avers de la pièce (face),le marteau actionné manuellement, est moins dur, plus déformé. C'est le revers (pile). Une exception est le décadrachme d'Arethuse (Kimon, Euainetos) où c'est le chariot qui se trouve sur l'enclume, la tête sur le marteau.
Crésus introduisit le bimetallisme,le même poinçon servant à la fois pour l'or ou pour l'argent.
Ci-dessus, Crésus Lydie, Statère d'argent, 560-545 BC. Au revers deux empreintes carrées. La collection comprend également le même modèle en or, mais très usé. Collection Alpha Bank
C'est vers 500 BC qu'apparaissent les monnaies imagées des deux côtés. Un exemple typique est la chouette d'Athènes à l'avers, le métal étant rabattu dans le revers.
Ci-dessus : athènes, tetradrachme en argent, ca. 450 BC Star groupe IV-V. Provenance Spink 1994. Vente du 21 octobre,Zürich, N° 76. EST. 10 000 FS.
LE ZÉNITH Chaque ville avait son animal symbolique, chouette, poulain, tortue, petite chienne etc... Ce fut la chouette athénienne qui devint la plus répandue et la plus appréciée, reflet de la suprématie culturelle de la ville. Ce fut le commencement de l'époque classique hellenistique qui connut son apogée absolue à Syracuse. Le premier de ses chefs d'oeuvre fut le Demareteion monnaie remplissant les fonctions U (valeur d'échange), E (beauté), politique (commémoration de la victoire sur les carthagénois).
Ci-dessus le très rare Demareteion, décadrachme célébrant la victoire d'Himère sur les Carthaginois, emportée en 480 BC. Provenance: British Museum, un excellent exemplaire se trouve à la BNF, cabinet des médailles.
Ce fut le premier des décadrachmes commémoratifs, dont les plus célèbres furent ceux de Kimon et de Euainetos. Le peuple à l'esprit agile les apprécia à leur juste valeur et leur génie ne fut jamais remis en question. Génie car en dépit de la pureté des lignes et les qualités de l'exécution, ces effigies sont expressives, les chariots portent la trace tragique de la bataille (la roue déjantée) et toutes les qualités de la culture hellénistique y sont condensées.
Ci-dessus un témoignage de l'art consommé des artistes grecs. C'est un tétradrachme de Clazomène, au type d'Apollon. (380 BC). La figure représentée de face est un tour de force d'expression. Source : Babelon, cabinet des médailles B.N.F.
Les artistes prirent l'habitude d'exprimer leur individualité et de signer leur oeuvre. L'esprit de novation était déterminant pour la réputation de ces artistes. Les deux principaux furent Kimon et Euainetos, célèbres pour leurs décadrachmes. Euainetos est le plus apprécié, seul Jenkins préfère Kimon pour son harmonie et sa subtilité. Les deux artistes représentèrent pour la première fois les chevaux tirant les chariots, non plus sagement alignés, mais en mouvement, introduisant de surcroît un effet de perspective. Ainsi se trouvaient réunies plusieurs échelles de valeur : H pour le plaisir donné par la sensation du poids de la pièce qui demandait à être caressée, U, pour sa valeur intrinsèque en argent qui la rendait propice aux échanges (il s'agissait de monnaies, pas de médailles), E, qui s'exprimait par la splendeur plastique de ces petits monuments, L, la cohérence et l'intégration très poussée des détails dans l'ensemble, D, par la volonté clairement affirmée de faire toujours mieux et de ne pas se contenter de copier. La fusion de ces caractéristiques était typique d'une civilisation raffinée que l'on ne retrouvera plus dans le monde occidental. Car il fallait des amateurs pour susciter la demande de ces chefs d'oeuvre.
Ci-dessus. Royaume de Macédoine. Un tetradrachme de Philippe II (359-336 BC). Vente du 21 octobre 2008, Zürich. Est 10 000 FS. La Macédoine était la région la plus riche du monde grec et un bastion contre les barbares du Nord. Elle donna naissance à une dynastie dont le premier membre important fut Philippe II. Plutarque raconte que le jour de la victoire sur les Illyriens il reçut trois bonnes nouvelles : il venait de gagner la bataille, il devenait champion olympique, il donna naissance à un garçon qui devait devenir leplus grand roi de l'antiquité. Ci-dessus on le voit à cheval en vainqueur. Les monnaies de Philippe II, très répandues fixèrent un nouveau standard de qualité et de raffinement.
Ci-dessus, Alexandre le Grand, 336-323.Statère Vente du 21 octobre, Zürich. FS 300
Ci-dessus : la carte de l'empire d'Alexandre le Grand. Les pièces émises par Alexandre, et même après sa mort, étaient le dollar de l'époque. Mais l'empire se divisa pendant des luttes intestines. On fit appel aux Gaulois pour emplir le manque de soldats, et ces derniers s'infiltrèrent, de même que les Celtes partout et finirent par envahir et dominer leurs prédécesseurs. Pendant ce temps, l'Italie du Sud, 200 BC redécouvrait la monnaie, produisant des lingots de métal coulé, frappé d'une tête de Janus. Les lingots étaient divisés en plusieurs pièces. Ainsi naquit sous la République le denier en argent. Cette période (150 à 41 BC) donna naissance à des deniers en argent. La capture de Vercingétorix dont le visage fut représenté dans des monnaies fut suivie par la longue suite des empereurs romains. Pour la première fois un homme (César) était représenté dans une pîèce. Le premier empereur à inaugurer la série fut Auguste. L'Empire se solda par la chute de l'empire romain d'occident.
Pendant que le monde grec et ses colonies évoluaient vers plus de beauté et de raffinement, Les envahisseurs barbares suivaient leur propre culture, tournée vers l'utilité mais dont les codes esthétiques, loin d'être inexistants, se développèrent loin des modèles grecs. C'étaient les Gaulois et accessoirement les Celtes d'Angleterre, d'Allemagne et d'Espagne.
LES CELTES
Ci-dessus une carte du monde celtique qui comprend la Gaule,mais omet l'Espagne.
On décrit souvent les Gaulois, partie du monde celtique, comme des barbares, mais on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Ils s'infiltrèrent partout, dans l'empire d'Alexandre de grand, miné par des guerres intestines. Les Celtes de l'est envahirent le monde hellénistique. Les bataillons décimés des grecs, pallièrent leur manque de soldats en important les mercenaires grecs. Bientôt ceux-ci pillèrent l'empire,semant la terreur comme à Delphes, le plus grand "hold-up" de l'antiquité.
En Gaule, l'influence du système monétaire se manifesta relativement tard (200 à 150 BC). Auparavant la richesse se manifestait par des bijoux, des haches (les "celts", des chaines en or. La Gaule était en effet bien pourvue en mines d'or et d'argent. Lorsque les premières monnaies furent frappées, elles suivirent leur propre style très caractéristique et fort peu apprécié par les numismates jusqu'à un temps relativement récent.
Ci-dessus un statère en or provenant des des Atrebates de Grande Bretagne (55 - 45 BC). On remarque la dissociation du chariot en ses éléments essentiels.
Ci dessus, un statère en or de Philippe II. Ca. 325-317 BC. Collection Alpha Bank.
Ci-dessus, avers de la pièce précédente. La déformation est encore plus marquée et on a du mal à distinguer la tête d'Apollon.
Ci-dessus, l'avers de la pièce de Philippe II.
Jusque récemment, les numismates couvrirent les monnaies gauloises de leur mépris les estimant indignes de prendre place dans leurs cabinet. Aujourd'hui elles sont plutôt appréciées mais pour de mauvaises raisons. On loue le fruit d'une imagination débridée, lorsqu'on parlait jadis d'images dégénérées. Babelon attribue ces figures etranges où le végétal se mêle à l'animal, où un trait s'amplifie et constitue des séries crées par un artisan absurde et génial.
Un tel jugement dénote une ignorance iconographique étonnante chez les amateurs de monnaies désespérément conventionnels, doublée d'une répulsion tout à fait classique pour tout ce qui est excessif et détaché de la ressemblance avec le réel. Point n'est besoin d'invoquer les "géantes" de Picasso. Les manuscrits à peinture du VIIIème siècle, destinés à cathéchiser l'Irlande et les autres pays barbares présentent les mêmes déformations fantastiques. Il suffit de penser aux fameux manuscrits de missonnaires : les livres de Kells ou de Lindisfarne, par exemple.
Ci-dessus : l'évangile selon St Luc, cathédrale de Lichfield,, MS1 second quart du VIII siècle.
L'ITALIE DU SUD -450 BC.
Parallèlement au développement celte et aux colonies grecques, l'Italie se développait, un siècle, en retard il est vrai. On se reportera avec fruit à l'ouvrage paru en 1973 à Hambourg
LA RÉPUBLIQUE
La loi des douze tables met fin au troc. (Plus d'un siecle après la mésopotamie et les Cyclades) Le facteur X consiste en de lourdes monnaies fondues portant les empreintes de Janus bifrons, de Minerve, dHercule, de Bellone. L'as correspond à la livre romaine d'un poids de 327,45 g .
Ci-dessus un Aes Signatum, 280/270 BC.
Ci-dessus, un ES SIgnatum, 280/270 BC
Ci-dessus l'art du portrait. Un aureus ca. 41/40 BC Domitius. Au dessous un aureus de 40/41 de Sextus Pompeius Magnus Pius.
Au tout début dela République, les pièces étaient des lingots rudimentaires coulés en bronze, ornées de représentations d'animaux, ou alors, d'imitations de pièces romaines. Seul le bronze était utilisé.
Par la suite, au contact des civilisations héllénisées, l'argent, puis l'or firent leur introduction. (aureus). Commencèrent alors les monnaies de la république qui furent suivies par la longue suite de portraits d'empereurs jusqu'à la chute de l'empire romain en 400 AC remplacé par Byzance.
En fait les pièces romaines, dont une majorité en bronze, commencent par exalter la personnalité des notables et des chefs d'armée tels que Jules César, Marc Antoine ou Pompée.
Ci-dessus : Aureus 46 AC, Rome. Jules César, 8,12 g. CGF N°342. 5500€
Ci-dessus. Denier, Auguste. Gaule, 3,90 g d'argent. 15 AC. CGF N°355. 110/1400€
Ci =-dessus : deux portrais d'Auguste, le premier un denar de 29/28 BC, le second un aureus de 19/15 BC
Ci-dessus : vérité psychologique et beauté d'exécution. en haut à gauche, Vespasien, 77/78 ac. en haut G, Julia Titi ,Aureus 81/90; enbas à gauche , Domitien, aureus, 81/90.
Mais c'est à partir d'Auguste que se développe le style romain: les avers portent des portraits d'une extrème vérité psychologique et d'une beauté d'exécution presque aussi parfaite que les monnaies grecques,mais sans leur charge symbolique et la transcendance de leur exécution
Néanmoins, il n'y a pas si longtemps que ce furent les romaines qui eurent la faveur des numismates, sans doute parce que leur suite bien ordonnée, comme des séries de timbres, se prêtaient bien au besoin des collectionneurs de remplir des trous. Mais surtout parce qu'elles sont les rares portraits que l'on aie de chaque empereur. Portraits particulièrement fiables et n'hésitant pas à refleter dans leurs effigies les vices de leur modèle ! Caligula : le type même de la sale "gueule". Denier d'argent frappé à Lyon en 37 AC à Lyon. Vente Vinchon 2003 5200/5500€
Titus, fils de Vespasien. Rome 75. Aureus. Vinchon vente du 7 octobre 2003. 8200/8400 € , gras, veule et jouisseuravec un regard cruel et rursé, vautil mieux que le sec Caligula, aux traites aigus?
Celui-ci vaut-il mieux? Jean Grolier, dont le Zantani qu'il fit somptueusement relier, présente des collections de planches sur les monnaies romaines.
ZANTANI, Antonio. " Les images avec tous les revers trouvés et les vies de empereurs tirées des médailles et des histoires de anciens. Parme, Enea Vico 1548. 70 planches gravées sur cuivre par Enea Vico. Reliure de Estienne Gommard pour Jean Grolier dont la passion était la numismatique. Thomas-Scheler, Sept 2008, 450000 €
Ci-dessus : Diva Faustina, jumelle de Antonin le pieux. Sesterce en bronze. 141/161.AC. Les monnaies en bronze sont beaucoup plus recherchées que celles en or à cause de la beauté de la patine, dont la qualité joue un rôle déterminant. Ainsi Jean Grolier collectionna uniquement des pièces romaines en négligeant les pièces grecques et - bien entendu -barbares.
Ci-dessus : Cet aureus de Postumus ca.265 AV, montre la virtuosité atteinte par les graveurs romains. Par la suite, avec l'effritement et la décadence de l'empire romain, la qualité baissera sensiblement.
Ci-dessus : Anastase,Constantinople.Solidus de 491/518 AC. Comparez avec laîèce de Postumus. La décadence se lit également sur les monnaies.
BYZANCE
Byzance remplaça l'empire d'occident et adopta des modèles inspirés par l'iconographie "orthodoxe" des icones. Pendant ce temps les monnaies d'occident suivirent, on l'a vu plus haut, l'iconographie que l'on devait rencontrer dans les grands manuscrits à peinture tels que les Livres de Kells et Lindisfarne.
Ci-dessus , Codex Aureus échangé contre une rançon d'or à des scandinaves. Milieu du VIII siècle.Sockholm, Kungliga Biblioteket. Comme toute l'iconographie Byzantine les images sont stéréotypées et il ne reste rien d'expressif dans les personnages figés et hératiques qui rappèlent les icônes, qui se répandront en Russie. Le but est de répandre la domination de l'Eglise chrétienne dans les populations menacées par les barbares (c'est une lutte contre l'immigration) dont les conséquences sont l'exaltation de la violence et de la domination de l'adversaire vaincu (répression). La représentation des armes est dominante et apparaît largement dans les monnaies byzantines. On la trouvait déjà à la fin de l'empire
Ci dessus, Solidus de Ravenne, 408-423 AC, 4,46g. Flavius Honorius. L'empire est désintégré. Cette violence se reproduira dans les monnaies byzantines. CGF #1112 Oct. 2008. Est. 700/1200 €
LES DÉBRIS DE L'EMPIRE ROMAIN Les romains furent chassés par les francs. Les peuples barbares imitèrent les pièces romaines avant de développer leur propre style. Les carolingiens, succédèrent aux mérovingiens, puis aux monnaies féodales chaque seigneur, des ecclesiastiques, frappant monnaie. (ca. 900-1200 AC). Commença alors une longue suite de monnaies royales, partant de Louis Capet en 980 AC dont les pièces étaient en argent, et les Valois (1300 AC) qui introduisirent de grandes pièces d'or.
On peut schématiser comme suit la séquence chronologique telle qu'elle se présente en France. Les séquences des autres pays exigent un billet à part.
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La séquence 220 de L'Entretien
J'ai choisi des anciens billets propos de Faust en me contentant de les utiliser pour étudier trois aspects du génie dramaturgique de Goethe et pour illustrer la traduction catastrophique qui désinforme gravement le texte.
Le premier billet nous ramène au début de l'oeuvre. Non seulement elle pétille d'ironie, mais de surcroït elle pose le grand projet du monument.
On peut également citer L'Ascension et la chute de la ville de Mahoganny de Bertolt Brecht, où l'on voit Dieu menacer les impies des feux de l'enfer. Ces derniers lui répondent : l'enfer, on l'a déjà. Continuer à lire "Eclats de Faust" Tuesday, 21 August 2007Le billet de Marina FédierLe citoyen entreprenant Dans un de mes précédents billets j'avais parlé de l'Entreprise Citoyenne, concept proche de la "gouvernance", terme à la mode, mais qui exprime la nécessité pour toute entreprise ou organisation (y compris les administrations étatiques) de tenir compte des parties prenantes et non seulement des élites qui les gouvernent, et des actionnaires qui attendent une rémunération du capital investi.
L'Etat se glorifie d'avoir pompé aux citoyens et aux entreprises, un magot record au titre de l'impôt sur la fortune. Mais qui a pensé que de prélèvement excessif, en spoliation douce, ce ne sont pas seulement les riches qui souffrent (ils peuvent voter avec leurs pieds) mais surtout les classes moyennes et les petits entrepreneurs, écrasés sous les charges, dégoûtés d'en faire plus. Ceux qui ont un petit capital, partent, comme les jeunes ambitieux et entreprenants.
Les entreprises multinationales se laissent de plus en plus tenter par une centralisation absurde qui prive de toute initiative les collaborateurs, en les transformant en zombies. Ces derniers finissent par s'habituer à leur condition de relais apathiques d'un but qui les dépassent, et cette apathie contagieuse est favorisée par la vulgate gauchiste qui ne parle que d'avantages acquis et accorde une prime à la paresse, comme si dans un monde en mouvement, le mot acquis avait une valeur sacrée et que la concurrence n'existait pas.
Je donnerai deux exemples concrets que je vis en ce moment et qui illustre les carences des entreprises de petite taille comme celles des monstrueuses multinationales.
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Friday, 17 August 2007Le billet de Marina FédierComment devenir ce qu'on est? À la recherche du Maître
Les psychanalystes on répertorié ces bas-fonds de notre psyche et les ont iterprétés selon leur doctrine. Mais c'est Carl Gustav Jung, notamment dans L'homme à la découverte de son âme, qui nous a appris que non seulement nous ne devons pas avoir honte de ce "fumier" de l'être, mais qu'en dépit de son apparence immorale ou asociale, il peut être - à condition de pouvoir en contrôler les manifestations, en empêchant par exemple le passage à l'acte, un puissant moteur pour l'action et le développement. Fumier, soit, mais c'est sur le fumier que pousse le lotus.
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