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Saturday, 28 July 2007
Aimez-vous Brahms?
J'écoute très peu de musique enregistrée chez moi, et ailleurs. J'ai une assez bonne mémoire musicale, et je puis à volonté me souvenir des pièces entendues et jouées pendant une vie. Je travaille en me concentrant sur des oeuvres énigmatiques, à la recherche de secrets pressentis et enfouis, bien au delà des notes.
J'ai passé ces jours-ci par des moments éprouvants et de nature à vous emplir à la fois d'enthousiasme et de déception. Un des soutiens les plus précieux a été ce blog, par une certaine affection que je sens -peut être à tort- dans ces passagers inconnus et en particulier ceux qui de minuit à neuf heures du matin se pressent nombreux pendant que je rédige ces lignes. Certains ce sont matérialisés par leurs commentaires, d'autres ont été plus loin et se sont fait connaître par leurs emails, un est même apparu en chair et en os me rendre visite! Mais j'ai ressenti la même présence familière et bienveillante, que m'ont toujours prodigué les étudiants de ma chaire du CNAM. Je les regrette. Ne croyez surtout pas que je sois dépourvu de discernement. En fait je suis très sélectif. J'ai eu une antipathie largement partagée pour les auditeurs de l'APM, qui attire des conférenciers de renom et composés de gens qui se croient arrivés : cadres supérieurs de grandes boites, petits patrons de petites entreprises, roitelets dans leur patelin, tous empreints de condescendance. J'avoue ne pas avoir aimé non plus mon public de HEC, ni les graduates de Wharton. En faisant les comptes, je ne trouve que mes séminaires pour une grande entreprise du Nord, avec des gens venus de la base, désireux de s'instruire, mon public du CNAM, des fidèles, des amis, et enfin à présent mes internautes auquel je m'attache comme si je les conaissais. C'est Beethoven qui à propos de la Missa Solemnis écrivait en exergue "que venu du coeur, cela aille au coeur". Et pourtant cette fresque digne de la Sixtine, contient des passages parmi les plus complexes jamais composés, conçus dans les affres du travail le plus laborieux et le plus douloureux, au terme d'une lutte entre les forces de la convention et celles de la novation. Ainsi le dernier billet de Marina Fédier trouve-t-elle l'illustration la plus frappante dans cette oeuvre transcendante qui, selon l'expression du génie de Bonn, a infusé dans les formes anciennes l'esprit le plus libre.
J'ai réécouté ce soir des pièces tardives pour piano de Johannes Brahms (les op. 118 et 119). L'interprétation admirable de Julius Katchen est toute entière orientée vers l'expression alors que celle, respectueuse du texte de Klien (cf. Brahms quatres ballades) reste en déça. Mais, paradoxe, c'est la version neutre qui l'emporte, car la nostagie du compositeur n'interfère pas avec celle que veut lui infuser l'interprète.
Ces considérations ne sont pas destinées à des musiciens ni à ces mélomanes qui courent les concerts. Les intermezzi de Brahms op.118, non plus.
J'ai écouté ces pièces toute ma vie, mais depuis une vingtaine d'années je les ai perdues de vue. Dans l'intervalle j'ai travaillé les quatre ballades op.10.
Par hasard j'ai écouté sur ma médiocre chaîne d'appoint ces pensées musicales, courtes, évasives, humbles et j'ai ressenti l'âme désenchantée du compositeur s'emparer de mon esprit, de mon coeur, de mes sens. J'ai pleuré à la pensée des souffrances que cet homme a dû enduré pour composer ces miniatures de douceur et d'amertume. Beaucoup de regrets d'une vie sentimentale absente, d'un cancer affectif qui ronge l'âme et pis encore de résignation.
Mais, voilà. On sort de ces vingt minutes d'audition, bouleversés par la beauté inouïe des mélodies, par la subtilité indicible de leur traitement, de l'oxymoron musical : solitude sans fond et sans fin, rêve d'amour et de tendresse, composition d'une rigueur et d'une raffinement insurpassable mais toujours au service de l'expression.
Le privilège d'écouter cette demi-heure de musique, vaut une vie de renoncements. C'est une expérience inimaginable pour qui n'a pas gôuté au sommet de l'art musical, et même pour des mélomanes épris d'oeuvres plus imposantes. Aussi, je voudrais faire un pari avec ceux d'entre vous qui n'êtes pas allergiques à la musique classique.
Achetez les pièces op.118 et 119 de Brahms par Bakhaus (Decca) ou par Katchen (dans l'intégrale de Decca). N'écoutez qu'elles pendant une semaine, à l'exclusion de toute autre musique. Au début vous n'entendrez que des notes informes, ternes, sans relief et peu séduisantes. Continuez. Les mélodies commenceront à apparaître, environnées d'une soupe de sonorités insaisissables. Persistez. Le polaroïd musical continuera de se développer. Il arrivera un moment où tout semblera clair, chantant, logique, et beau. Abandonnez l'écoute, et revenez-y au bout d'une semaine. Un travail de murissement aura décanté les notes. Les mélodies se transmueront instantanément en une plainte d'une douceur infinie : vous parlerez avec Brahms, comme Bach parlait avec Dieu.
Si je vous conseille cette immersion c'est qu'elle est de courte durée et que dévoilées ces petites pièces vous feront comprendre pourquoi les musiciens les considèrent comme le chef d'oeuvre absolu du grand compositeur.
Continuer à lire "Le journal du 29 juillet 2007"
Saturday, 4 April 2009
CHRONIQUE
Les leçons d'un échec
Errare humanum est, perseverare diabolicum. Un jeune homme plein d'entregent, les dents longues et ambitieux est venu me voir en faisant du "name dropping". Il se targuait de connaître bien, voire d'avoir la confiance, de gens qu'il connaissait à peine. Il essaya d'obtenir quelque avantage de moi, en vantant ses hautes connections. Je le mis en flagrant délit, et lui reprochait durement ces défauts véniels peut-être,mais qui détruisent une carrière. A ma grande suprise il fit amende honorable et changea instantanément de comportement, ce que des amis notèrent aussitôt. Il redevenait recommandable.Mieux encore, il rendit l'ascenseur le lendemain en me présentant un homme important, qu'il connaissait vraiment. Une leçon à tirer de cet incident, est qu'il faut toujours donner à une personne que nous avons mal jugé une chance de se rattraper, à condition que toute honte bue, il reconnaisse ses lacunes et se promette de les pallier.
RECTIFICATION AU 8 AVRIL 2009
Il ne faut pas chanter victoire trop tôt. Le premier mouvement de bonne volonté passé, il est tentant de retomber dans ces ornières. Donc restez toujours aux aguets; le sang du loup peut à l'improviste reprendre le dessus dans votre dogue familier. Il faut laisser le temps au temps pour que le mauvais pli au pantalon disparaisse.
Lire la suite dans le corps du billet.
LA PERTE DE LA DEUXIÈME FONDATION
J'ai accusé fortement la perte de cette deuxième fondation à laquelle je tenais beaucoup et je pense que l'immense fatigque que j'éprouve en ce moment a une part pychosomatique. Je m'en veux, mais qu'y faire?
A quelque chose, malheur est bon cependant. L'effort de constitution de cette fondation m'a obligé à apprendre toutes sortes de matières pour lesquelles j'avais certes de l'attirance mais afin de passer à un stade à peu près professionnel. Citons : la numismatique, les manuscrits à peinture, l'écriture et le papier, la bibliophilie de haut niveau... Ce n'est pas rien et c'est une richesse que nul ne pourra me confisquer. J'aimerais dans ce billet vous exposer brievement en quoi consiste cette deuxième fondation et de vous faire comprendre pourquoi sa disparition privera les gens désireux de s'élever, d'une petite lumière d'humanisme et de culture.

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Ci-dessus, vous avez un exemple d'une pièce de la deuxième fondation. Ce livre d'heures datant de 1380, est unique au monde par son texte inscrit en lettres d'or en relief, travail gigantesque et qui impressionne tous ceux qui ont eu le privilège de le contempler. La reproduction ci-dessus ne donne qu'une pâle idée du tour de force que représente ce manuscrit,par ailleurs orné de merveilleuses miniatures. Ce trésor une fois vendu (à un musée, ou une fondation américaine, on s'en doute), on ne pourra plus jamais le revoir à moins de montrer patte blanche aux conservateurs et avoir de hautes relations parmi les érudits. Dans la seconde fondation, il aurait été mis à la disposition, dans une enceinte intime et conviviale, des amateurs quelle que soit leur origine et leur statut : garçon livreur ou médiévaliste. Lorsqu'on pense que la deuxième fondation devait comprendre plusieurs centaines de ces trésors on comprendra mieux l'abnégation et le soutien des grands marchands comme Stéphane Clavreuil ou Heribert Tenscher, qui ont retenu ces pièces exceptionnelles en attendant le moment - proche j'espère - ou je pourrai persuader un sponsor cultivé et ouvert de m'aider dans cette entreprise unique.
Pour avoir accès au plan et à la logique de la deuxième fondation, continuez à lire.
Continuer à lire "Le journal du 4 avril 2009"
Sunday, 7 October 2007
Un cas exemplaire : Médusa contre Autel et Force de la terre. Une attaque frontale.
Qui veut noyer son chien...
Billet contrôlé le 8 octobre à 10h30 et réactualisé
La TFP peut se targuer d'être aux antipodes de Médusa. Le sigle sonne comme Travail Famille Patrie assimilée dans l'inconscient des gens, à la collaboration pétainiste et en contradiction avec le crédo gauchiste: Travail aliénant ,Alliance libre, Internationalisme, Les termes de substitution ne valent guère mieux : tradition sonne comme régression petite-bourgeoise, Propriété, évoque la spéculation et l'injustice sociale. On peut donc sans exagérer situer la TFP dans la zone doublement hérétique dont il faut se débarrasser au plus vite avant qu'elle ne contamine les esprits.
Il est peu douteux que la TFP ait fait l'objet d'un harcèlement peu commun de la part de Miviludes, cet organisme consacré à la lutte contre les dérives sectaires. Le problème est que l'accusé est peu sympathique à bien des gens de bon sens qui sont heurtés par la circulation d'idoles comme la médaille miraculeuse et par les propos exaltés et quelque peu extravagants de ses dirigeants. Pour des esprits rationnels comme pour des observateurs mal intentionnés ou ignorants, ils font "secte". Il suffit d'y greffer connotations, et mensonges pour qu'à la longue le soupçon ne devienne passage à l'acte : condamnation à priori.
Le but de ce billet est d'appliquer les techniques d'analyse de la désinformation énoncées dans mon livre Virus, huit leçons sur la désinformation, (Ed. des Syrtes, Genève). Il convient pour cela de poser quelques concepts fondamentaux
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Le cycle normal de l'information
S.I.Hayakawa le plus illustre sémanticien a montré que la chaîne correcte de cheminement des données est la suivante
1. FAITS (Information factuelle). Elle comprend la sélection des faits saillants ou observables, qui permettent de décrire un événement. Elle est en dépit de son nom "FAITS" sujette à caution. Les témoins, on le sait, voient ce qu'ils croient et ne crouent pas ce qu'ils voient. Biensouvent les faits sont déformés ou sélectionnés. Il arrive aussi qu'ils soient occultés volontairement. Dans le cas où les faits ont été ainsi manipulés, on parle de "falsification" de "mensonge" ou d'intoxication. La caractéristique de cette forme aiguë de désinformation, est qu'elle est falsifiable, c'est à dire qu'on peut la déceler objectivement.
2. Inférences. La simple présentation des faits serait incompréhensible si on ne l'intégrait pas dans un schéma explicatif. Les faits sont ainsi placés dans un contexte artificiel qui en dénature le sens. Mais les inférences sont perverses car elles mentent en disant la vérité. Un fait peut en effet revêtir une signification très différente selon la manière où on l'insère dans un schéma explicatif.
3. Jugement. L'assertion qui provient du travail d'organisation sur les informations factuelles, est généralement un jugement. On attache une valeur positive ou négative à priori à l'événement, selon qu'il est ou pas congruent avec un ensemble intégré de croyances fortes qui organise notre vie affective Nous avons appelé noeud sémantique un tel agrégat. Medusa, Force de la terre, Autel, et Diamant Vertueux sont des noms donnés dans Virus à des variantes du gauchisme, du capitalisme petit bourgeois, de la religion intégriste ou conservatrice, du communisme. Le jugement porte donc sur les faits organisés par des inférences.
Il existe aussi un cheminement pervers, qui inverse la séquence normale
1. Jugement. On évalue à priori l'événement d'après la source qui l'a interprété.
2. Inférences confirmant le jugement. La chose étant par avance jugée, on organisera les faits pour en construire des inférences compatibles avec le jugement.
3. Sélection des faits. Les faits sont falsifiés ou occultés pour coller aux inférences. S'il le faut, ils sont déformés ou trafiqués.
Appliquons ces concepts à notre sujet. L'objet de la discussion consiste à déterminer si la TFP est ou n'est pas une secte. On peut soit faire appel à un dictionnaire comme le Grand Robert, soit à la définition donnée par les fonctionnaires de Miviludes.
Continuer à lire "Désinformation, une étude de cas"
Thursday, 18 October 2007
Une soirée chez les dieux
Elle a commencé chez les démons. Je joue de malheur. Je commence à faire tomber mon portable dans ma baignoire. Le nouveau Nokia qui le remplace n'est accessible qu'à des ingénieurs, il chauffe toujours autant que l'autre et oublie de signaler certains messages en absence, au hasard.
La carte flash de mon psion s'est altérée. Dégradation sélective car tout le fatras dont je ne me sers pas est indemne, seuls ont disparu mon répertoire téléphonique et mon agenda. Oui, Oui, je ne suis pas stupide, j'ai sauvegardé, mais tous les mois. Or c'est le dernier qui est toujours le plus utile ! J'ai passé ma nuit à essayer de reconstituer une partie des informations altérées.
J'ai renoncé à changer de Sony. Les uns me disent qu'il faut bénéficier de Vista, d'autres, en majorité, que Vista, outre qu'il faut être un petit génie pour l'utiliser, ne marche que par intermittence, et qu'il vaut mieux installer le vieux modèle Professional XP. Ce n'est guère enthousiasmant.
Enfin, cerise sur le gâteau, je viens d'effacer tout mon billet. Sans fausse manoeuvre. On me dit qu'il faut enregistrer toutes les cinq minutes pour minimiser les dégats. Donc je vais m'interrompre pour enregistrer.
Continuer à lire "Le journal du 19 octobre 2007"
Thursday, 15 November 2007
Billet terminé
Les signes du zodiaque, Marina Fédier.
Un complément.
Pour ne pas surcharger cette initiation par des énumérations fastidieuses, j'ai évité de décrire d'une manière exhaustive tous les signes du zodiaque, me contentant de m'arrêter au lion. Mais pour ceux qui veulent aller plus loin, j'ajoute un complément qui renvoie à Initiation à l'astrologie humaniste 2. Cliquer sur le lien►♦♦♦
La Vierge
C'est le début d'une phase nocturne qui concentre en elle les rcoltes du demi-cycle précédent et les semailles du cycle suivant. L'individu fait alors le bilan de son évolution personnelle et éprouve le besoin de progresser. C'est une phase de recyclage, de remis en ordre et de réorganisation de la psyché. L'individu vierge intériorise son besoin de développement, esprit critique, pratique, observateur, il analyse et dissèque toute chose. Honnête, sérieux, consciencieux, il est discipliné et travailleur.
La Balance
Dans cete phase du cycle zodiacal, comme dans celle du Bélier,les forces nocturnes et diurnes sont à l'équilibre. Les forces de nuit socialisantes, prennent cependant le pas sur les forces de jour individualisantes.
Continuer à lire "Introduction à l'astrologie humaniste 4. "
Friday, 17 July 2009
CHRONIQUE
INFORMATION DEGRÉ ZÉRO
Ma sœur informée de la chute du taux de fréquentation du blog, m’affirme que je ne tie pas compte suffisamment de l’actualité politique et que je devrais livrer mes commentaires et mon décodage aux internautes.
A propos de couverture médiatique, il n’est de jours où on ne parle pas de Elkann, de ses démêlés avec sa mère, Margherita de Pahlen, des exploits de son frère Lapo sacré à New York grand couturier qui vient de se marier, de la soirée à St. Trop ; où il invite les Bucellati, les Bulgari et autres huiles.
J’ai eu le plaisir de recevoir John Elkann à dîner. On a fait le compte : il y a plus de cinq ans que je le connais et nous avons eu un échange approfondi depuis le début. Il venait de vendre la Rinascente à Auchan et Arnaud Mulliez n’avait cessé de chanter mes louanges : « il faut absolument rencontrer B.L. . etc. » Il finit par venir me voir et en ces temps-là il se trouvait dans une situation de grand inconfort. Il était l’héritier désigné du cavalière, Giovanni Agnelli, et il reçut de sa grand-mère, Marella, le complément qui devait lui assurer le contrôle absolu de l’entreprise familiale, dont Fiat n’est qu’un des fleurons à côté de Maserati, Lancia, Ferrari, La Juventus, véritables icones de l’imaginaire italien. Il se demandait alors avec beaucoup de modestie, s’il était à la hauteur, s(il était bâti pour développer un héritage aussi pesant symboliquement que dangereux financièrement. Je mis beaucoup de temps à le convaincre qu’il était taillé pour affronter les complexités et les paradoxes les plus redoutables d’un début de millénaire particulièrement complexe et paradoxal. La discrétion m’empêche d’aller plus loin dans mon appréciation et l’évocation de nos échanges profondément enrichissants. Qu’il me suffise de dire, que la complexité et la richesse de son organisation mentale, le rendait apte à examiner froidement et à s’orienter avec prudence dans un environnement semé d’embuches. Le plus beau compliment qu’il me fit, est qu’après que Gabetti son mentor vénéré fut mort, il me dit qu’en quelque sorte je prenais sa suite.
Néanmoins ce qui compte plus que tout pour lui est sa famille étroitement unie : son frère Lapo, turbulent et impliqué dans une sinistre affaire, mais qui assagi est devenu un des plus féconds stylistes mondiaux, sa sœur et sa grand-mère. Son père Elkann est une personnalité respectée du monde littéraire et d’un haut statut intellectuel. Mais ce qui caractérise l’aspect extérieur de John est son extrême élégance, la distinction aristocratique un peu froide et distante en dépit d’une extrême courtoisie, et une grande gentillesse. Très souvent il m’interrogeait sur ce qui le tenait à cœur et nous tombâmes toujours d’accord. A l’hôtel on parle encore de sa visite, tant la famille, la première d’Italie est honorée.
La veille, Tatiana a fait un saut de Moscou pour me voir. Elle manqua de peu John, car après s’être baignée dans la mer fraîche et déserte, elle dut partir pour Moscou.
Le rôle de John dans ma relation avec Oleg fut déterminant. Bien avant de lui parler de covenants je me posais des questions sur Oleg Deripaska, ne voulant pas m'attacher à un de ces miliardaires russes pour qui vous êtes un jouet dont on se lasse bientôt. Tous mes doutes furent dissipés par le jugement très positif posé par John qui le connaissait depuis dix ans et le tenait pour un homme de parole, d’une totale fiabilité. Son appréciation me poussa à m’engager totalement pour celui que je considère comme mon fils aîné. Mais revenons-en à la revue de presse.
En guise de prolégomène voici un exemple de la valeur de l'information dispensée au lecteur. La BBC interviewa avant son départ pour la Sibérie Oleg. Ce dernier voulait parler de son travail, de son plan de financement, des mesures de sauvegarde prises pour éviter de mettre au chômage les forces vives de son entreprise. Mais tout cela n'interéssait nullement les journalistes qui le criblèrent de questions relatives à sa vie sexuelle supposée obsessionnelle, comme celle qui est attribuée à tous les oligarques russes. Oleg se referma comme une huitre et cela aggrava le climat tendu entre l'anglais et le russe.
Voir la revue de presse dans le corps du billet.
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