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Friday, 30 November 2007
Chronique
Statistiques
Les prévisions se confirment. L'augmentation exponentielle du nombre de visiteurs, a atteint ses limites supérieures et la vitesse de croisière voisinera les 800 internautes mensuels.
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Wednesday, 18 July 2007
Chronique italienne N°22
Comment recruter un grand dirigeant?
Un billet de Francesco Alberoni dans Corriere della Sera du 16 juillet 2007. Première page.
J'ai trouvé cet éditorial dans le billet de Marina Fédier : Eau vive. J'en reproduit la fin qui sera utile à tous ceux qui cherchent à recruter pour leur firme un dirigeant vivant et non un technocrate mort. Ce ne doit pas être facile à juger par le nombre de zombies qui hantent les états-majors des états, des administrations et des grandes entreprises globalisantes. Les contre-exemples, comme par exemple le choix de Marchionne comme directeur de Fiat, sont particulièrement rares. Voici quelques notations particulièrement fructueuses.
Lorsque vous devez juger une personne dont on dit qu'elles ont beaucoup de talent, qund vous devez choisir un haut dirigeant, quand vous devez choisir un chef, je vous conseille une méthode.
Faites-le parler, participer à vos activités concrètes, écouter librement et connaître vos options. Puis, à l'improviste, dites -lui " peux-tu m'accorder deux minutes de ton temps? Dis-moi si je dois faire ceci ou cela, si je dois dire oui ou non. " S'il se trompe, perd du temps à répondre ou fait de longs discours fumeux, laissez tomber. S'il identifie le point essentiel, soumettez-le encore deux ou trois fois à d'autres épreuves de ce genre, et s'il les surmonte, choisissez-le.
Continuer à lire "Le journal du 19 Juillet 2007"
Thursday, 4 October 2007
Une oeuvre de Dutilleux au théâtre des Champs-Elysées
Je suis allé entendre Mystère de l'instant de Henri Dutilleux, grâce à qui j'ai pu échanger un strapontin inconfortable contre deux sièges dans la loge d'honneur. J'en ai profité pour emmener avec moi un haut dignitaire russe, ami de la France et qui s'est révélé un connaisseur très fin. Il a été comme moi enthousiasmé par les sonorités tantôt feutrées, tantôt incisives, avec des ppp aux cordes qui n'appartiennent qu'au compositeur. La musique est bien de notre temps, mais tempérée, d'une beauté de timbres, une variété de rythmes, et un souffle mystérieux, comme un vent silencieux qui jouerait entre les portées de musiques. Une telle musique peut reconcilier avec l'art contemporain bien des amoureux inconditionnels de la musique romantique et des admirateurs de Debussy et de Ravel. Pavane pour une infante défunte de ce dernier ouvrait d'ailleurs le concert.
Je ne me souviens pas de moment plus émouvant que de voir tout un orchestre, Seigi Osawa en tête, en train d' applaudir le compositeur qui se tenait au parterre au milieux du public. Henri Dutilleux, non seulement figure parmi les compositeurs les plus illustres de notre temps, il est aussi d'une générosité, d'une modestie, d'une bienveillance pour les musiciens, que je n'ai jamais rencontrées portées à ce point. Il a la chance d'avoir le soutien de Geneviève Joy, son épouse, grande pianiste et inspiratrice, et ce couple correspond à l'idéal décrit par Marina Fédier dans son dernier billet.
La Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz clôturait le concert, Succès assuré, salle croulant sous les applaudissements, mais à ma surprise, mon ami russe, préférait Dutilleux. Trop classique disait-il en parlant de la Fantastique. Je finis par comprendre ce qu'il entendait par là. Le chef-d-oeuvre de Berlioz est aussi génial, sinon plus, que les autres symphonies de l'époque romantique. Il l'emporte par la couleur orchestrale portée à son plus haut point de l'expression et ouvrant la voie à Wagner et à tous les musiciens contemporains. L'extraordinaire invention de mélodies et d'effets, est magnifiée par une surprise constante devant les trouvailles rythmiques et orchestrales, surprise qui ne s'émousse pas avec le temps historique ni le temps individuel. Seigi Osawa était parfaitement adapté à cette musique et les contrastes dynamiques et rythmiques correspondaient à ce que Berlioz recherchait par dessus tout : l'effet sur l'auditeur. On comprend tout cela en lisant ses mémoires, où il accumule les superlatifs pour qualifier l'impression recherchée sur le public.
D'où vient donc cette réticence de mon ami? C'est que lorsqu'on entend la valse, la marche au supplice, le sabbat des sorcières, cette musique se veut étourdissante, cruelle, effrayante, démoniaque, sulfureuse, et elle y parvient. Mais décrire la peur n'est pas avoir peur, vouloir paraître effrayant n'est pas inspirer l'effroi, sinon par jeu. Une symphonie de Malher ne joue pas elle. La neuvième symphonie et la dixième posthume, ("écrite" en partie après sa mort!).nous plongent dans un état de terreur suspendue. Une symphonie de Brahms et plus encore les premières ballades Op.10 comme les dernières pièces pour piano, ne décrivent pas le désenchantement, la trouble nostalgie, elles sont désenchantées et nostalgiques. Ces sentiments ne sont pas voulus, ni calculés. Ils impregnent l'oeuvre d'une manière organique, en osmose avec l'état d'âme du compositeur.
Je n'ose plus jouer la fugue de l'Op.106 de Beethoven, non pas parce que, comme le prétend Guy Sacre, elle n'est pas comestible (au contraire c'est une splendeur pianistique pour qui la joue convenablement), ni parce qu'elle soumet le pianiste à un supplice digital et conceptuel (Jouer les études de Chopin est bien plus éprouvant, et du point de vue conceptuel, les variations Goldberg sont insurpassables de complexité). Je joue l'adagio et je pleure l'infinie solitude de l'artiste, je ne joue pas la fugue parce qu'elle me fait peur. Presque physiquement peur. Le sentiment qui "venu du coeur va au coeur", me terrorise. Après des décennies d'approfondissement j'ai l'impression de m'enfoncer dans les entrailles de l'horreur, visions inouïes, intuition qu'il s'agit là de violer une sepulture et libérer des forces effrayantes. Oui. Je sais que tout cela est bien romantique, j'en conviens. Et après? Pour en revenir à mon propos initial, la grande musique expressive allemande va plus profond, prétend à un contact avec le sacré, l'au delà, qui est plus rare dans ma musique française.
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté
Ces vers correspondent parfaitement aux fresques de Puvis de Chavannes qui décorent le théâtre, à l'Art déco, et en définitive à la musique française. Elle offre à nos oreilles éblouies, un cocktail digne des plus fines tables. Les mélanges sonores, dignes des meilleurs parfums, et des plats les plus raffinés, sont un aliment exquis pour nos oreilles, faisant vibrer de volupté nos fibres les plus sensibles. En Allemagne, RIchard Strauss poursuivait un même but, dans le Chevalier à la Rose ou Ariane à Naxos. On a pu dire à son propos "culinarisch", culinaire, dans le sens de haute gastronomie. Dans une certaine mesure la Fantastique de Berlioz, c'est aussi de la haute gastronomie musicale portée par l'étincelle du génie le plus sublime, l'innovation la plus radicale et la plus féconde. Mais qui pourrait croire au pandémonium final?
Sunday, 27 May 2007
Les conséquences des conséquences
Loin de moi l'idée de disserter sur les thèmes à la mode. Rien ne m'irrite plus que des bobos qui donnent leur avis sur ce dont ils n'ont de connaissance que par la grande presse, et qui se font les relais de désinformations éventuelles, si ce n'est le idéologues, qui, eux, connaissent éventuellement leur sujet, mais en transmettent une image déformée et se fint le relais de désinformations systématiques.
Je n'ai aucune connaissance en matière d'écologie, et en particulier de développement durable, de commerce équitable et de préservation de la planète. Mais j'entends souvent les conversations entre ma soeur Marina Fedier,chargée d'organiser des séminaires culturels, et d'éminents spécialistes dans ces domaines, et je suis frappé entre leurs explications, unanimes, et les mots d'ordre d'écologistes largement médiatisés. Un exemple concerne les biocarburants.
Le point de vue de nombreux écologistes politiques, ou de politiciens écologistes, je ne sais, est simple. Le pétrole pollue. Les biocarburants ne polluent pas. Le pétrole viendra à manquer. Les biocarburants pourront les remplacer etc... Et de comparer l'energie végétale à celle produite par des éoliennes, des cellules solaires ou la biomasse.
Or les connaissances transmises par les spécialistes laissent entendre une toute autre chanson. Non seulement la production de biocarburants ne diminuera pas la pollution, mais elle entraînera une véritable catastrophe écologique.
Le raisonnement tenu par les spécialistes consultés est le suivant.
1. Il faudra produire d'immenses plantations de Maïs ou autres sources d'éthanol provenant du sucre des végétaux, et seule la monoculture permettra une production suffisante pour compenser une partie de la production de pétrole. Une partie, car si l'on devait satisfaire tous les besoins potentiels de la planète, la surface de celle-ci n'y suffirait pas.
2. Tout ceci signifie déforestation, emploi massif de pesticides, consommation monstrueuse de l'eau devenus une denrée rare, et, par dessus tout, consommation d'énergue pour la transformation de la céréale en carburant utilisable.
3. Certes les paysans vont s'enrichir. Leur avenir est assuré, car les besoins en carburant sont virtuellement illimités. Mais la terre qui servait à donner à manger aux hommes des produits naturels et sains, va réduire son rôle essentiel pour nourrir les automobiles. On marche sur la tête!
Incontestablement il y a là un problème. C'est un cas flagrant de dissonance cognitive d'autant plus forte, qu'elle concerne l'avenir de la planète. Sans vouloir résoudre le problème, je me contenterai de faire deux remarques
1. Au plan epistémologique, il est peu douteux qu'un éclaircissement est nécessaire. Je ne sache pas que les écologistes qui défendent les biocarburant soient conscients de ces effets secondaires et qu'ils aient fourni des réponses convaincantes aux spécialistes. Cela me rappelle la position de Claude Allegre, affirmant que le réchauffement climatique n'était qu'un accident statistique et non le résultat d'un effet de serre.
2. Je ne connais que trop la propension des hommes à privilégier les conséquences et à minimiser les conséquences des conséquences. Ma formation de systémiste, m'incite - sous bénéfice d'une information contraire - à croire que c'est ce qui se passe dans ce non-débat. Par ailleurs, les biocarburants induisent des transformations graves de notre écosystème, dont on ne peut prévoir les conséquences des conséquences. C'est une posture conforme à Matrix, qui va vers la monoculture et la production indifférenciée de masse. Les écologistes qui soutiennent cette piste, seraient bien étonnés d'apprendre que leur démarche est en parfaite harmonie avec ce qu'ils détestent le plus : les prédateurs de la globalisation.
J'aimerais bien que l'on me renseigne sur ce sujet, d'une part pour réduire ma dissonance cognitive personnelle, d'autre part pour savoir qui désinforme qui?
Nouvelles du blog Réponses à des commentaires
Comme vous l'avez pu constater, je me fais un devoir de répondre, parfois trop longuement aux commentaires qui me sont adressés. Je les prends très au sérieux et cela me fait avancer ainsi que, je l'espère, mes amis internautes.
Continuer à lire "Journal du 28 mai 2007"
Sunday, 30 September 2007
Un modèle de la personnalité
Une interprétation de la topologie jungienne.
Nous connaissons tous notre patrimoine : immobilier, financier et même génétique, traduit par les cotations, les inventaires et les check-ups de toutes sortes; mais nous ne préoccupons guère de notre patrimoine psychologique, celui qui provient de notre être essentiel, source de tout ce qui commence, qui germe et qui s'épanouit. Là gît pourtant notre richesse la plus précieuse : le pouvoir de créer.
C'était le grand Marcel Dassault qui affirmait que les deux seuls éléments qui séparent le succès de l'échec, ne figurent pas dans le bilan. Il faisait allusion à la motivation et à l'imagination créatrice. Mais ces éléments du patrimoine, ont leur source dans le tréfonds de notre psyché. Les cerner pour mieux les exploiter, exige une lucidité que l'on peut acquérir.
La connaissance de notre part d'introversion et d'extraversion, de l'équilibre de nos fonctions, nous aidera à devenir plus conscients de nous mêmes, donc des autres. Pour cela il existe plusieurs modèles, complémentaires ou interférants, quelquefois antagonistes. Celui que je propose dans ces juniorclasses est d'inspiration jungienne complétée par l'appoint d'autres conceptions de la psyché, dont celle de Dürkheim. Il ne faut pas prendre à la lettre cette topologie. L'essentiel est qu'elle vous permette de progresser dans la connaissance de vous-même et de vos potentialités.
Continuer à lire "Marina Fédier. Une initiation à la psychologie jungienne"
Friday, 29 February 2008
Chronique
Pataugeant dans le marais pour l'ami Olaf
Pour soulager le mal de tête de mon ami, je lui avais imprudemment promis pour hier une liste et une bibliographe en anglais des auteurs cités ci-dessous... et en anglais. Hélas, je me suis heurté à la difficulté de trouver des références précises, et souvent en anglais, puis un traducteur. Au moins j'ai pu avec Bruno France Lanord en tirer une compilation compréhensible et simple. Il me reste à trouver une bonne volonté qui m'aide à transcrire tout ceci en anglais, le mien étant plus qu'incertain.
Pièges de la presse
J'ai autorisé quelques journalistes à filmer ma remise à L'Elysée par Le Président de la Republique, à condition 1. que je serais présenté comme un artisan de l'ombre, sans qualités particulières, le moineau déplumé dont j'ai parlé à plusieurs reprises dans ce blog. Le but était de faire valoir le travail effectué par le Président et son équipe, pour équilibrer le sport et montrer qu'il avait pris conscience de la nécessité à son niveau d'honorer les gloires mondiales. Ce qui compte est le travail effectué de façon brillante par le Président qui a su de manière discrète et nette, se rallier l'adhésion enthousiastes d'artistes comme Bill Viola, le plusgrand vidéaste du monde, Gerhard Richter le plus grand peintre du monde, le Maître Henri Dutilleux, le plus grand compositeur du monde, et j'en passe. Je n'ai moi-même été qu'un catalyseur et un simple intermédiaire.
A ma grande indignation je découvre les trois pages de France-Soir,. Elles me consacrent trois pages d'hagiographie et relèguent d'éminentes personnalités comme le héros Mimoun (Grand Officier) ou la grande anthropologue professeur au Collège de France, à l'état de timbre poste. Je crus mourir de honte, car le soupçon est facile : "le modeste professeur" a demandé à France Soir d'assurer sa notoriété. Cet article sirupeux et décalé, plastiquement inacceptable, pouvait faire croire que le journal avait cru me faire plaisir en échange de je ne sais quelle faveur. Or, comme le savent mes internautes, j'ai toujours réclamé la mise en écart de ma personne au profit d'une cause ou d'un but qui me dépassent. Mon invisibilité et mon évitement de toute allusion médiatique publique à ma personne étaient mon honneur. Qu'on juge de mon bouleversement.
J'ai en ai conçu une telle peur de la presse, que j'ai demandé à tout journaliste de s'abstenir à l'avenir de toute allusion à ma personne. Je n'existe tout simplement pas. J'ai également interdit à plusieurs d'entre eux d'écrire quoi que ce soit qui fasse allusion à mon existence. Un "moineau déplumé" ne mérite aucune mention.
J'espère que ce regrettable incident sera vite oublié et ceux qui me connaîssent imaginent mes réactions horrifiées.
En attendant, bien que nul ne lise cette feuille - sauf mes adversaires que m'a fabriqué cette feuille autrefois glorieuse - le mal est fait. J'existe enfin pour eux médiatiquement !
Le point du travail effectué pour Olaf.
*****
On a avancé. On a simplifié avec BFL toutes les étapes nécessaires pour comprendre Ondes, Noeuds, et Réseaux. Je crois qu'une lisibilité convenable a été atteinte.
Ceux qui se plaindraient encore, qu'ils méditent cette citation de Niels Bohr :
Quiconque ne serait pas choqué par la physique quantique, ne la comprend pas
In Oxford University, 1991
Par ailleurs j'ai cherché les références bibliographiques. Il est très difficile de les dénicher et tantôt elles sont en anglais, tantôt en français. J'en ai posté dans le blog, en vrac, comme elles se présentaient. Encore faut-il harmoniser tout cela, ce qui me donne à y penser la migraine. J'ai tout éliminé d'inessentiel tel que les lieux et les morts, en conservant une mention sur l'importance des auteurs.
Continuer à lire "Le journal du 28 février 2008"
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