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Votre recherche pour fedier function a donné 109 résultats :
Saturday, 4 August 2007
L’Entreprise citoyenne
On parle beaucoup de l’entreprise citoyenne, notamment à propos de Gouvernance. L’idée générale est qu’on ne saurait plus considérer une entreprise comme une entité dirigée uniquement en fonction des intérêts des seuls actionnaires, mais qu’elle doit tenir compte également des stakeholders, des parties prenantes, parmi lesquels les femmes et les hommes qui y travaillent et qui coopèrent à son développement, les clients qui la font vivre, et l’environnement qu’elle contribue à améliorer ou au contraire qu’elle dégrade.
Si l’on veut éviter que ce concept dépasse le stade des idées creuses, il me semble qu’il faille sérieusement se préoccuper de l’évolution de la femme dans le travail. Son efficacité n’a plus besoin d’être démontrée, et elle tient à sa complémentarité avec l’homme. Ensemble ils peuvent aborder simultanément sous deux angles différents la vision politique et entrepreneuriale d’une organisation, ce qui constitue un enrichissement considérable. Le Yang, valeur de croissance et le Yin, valeur de conservation et de préservation de la planète, se recouvrent et impriment un rythme vital à la société. Celle-ci est de plus en plus fragmentée en classes disjointes, non communicantes : enfants, jeunes, vieillards et la femme qui travaille ne peut plus assurer les failles face aux exigences d’une mondialisation qui se répercute dans le quotidien des entreprises et le management du personnel.
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Wednesday, 29 August 2007
Chronique
Texte en provenance de ADL.
Cher professeur, je me permets de vous confier quelques remarques concernant votre site. Serait il possible de disposer d'un moteur de recherche un peu plus puissant? La recherche est exclusivement sur les contenus et on ne peut pas faire de recherches par auteurs. Votre classement est quelque peu obscur, lorsque l'on revient après un certain temps il est difficile de s'y retrouver, vous risquez de perdre un peu d'information. Il faudrait une sorte de plan général, sinon vous risquez de vous retrouver en face d'une oeuvre aussi impénétrable que l'entretien.
J'espère que vous allez bien, je suis très heureux de lire de temps en temps les interventions de Marina Fédier qui sont pour le moins passionnantes.
Avis à Emmanuel Dyan et en attente de suggestions des autres internautes. Alexandre qui a signé ce commentaire, est un autre Alexandre que ceux dont il est question sur ce Blog.
Qualité totale, zéro défaut
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Monday, 2 April 2007
Les désarrois de la citrouille masquée
La citrouille masquée est l'auteur (masqué) d'un commentaire sur la parapsychologie et sur ceux dont la démarche consiste à la soumettre au doute scientifique, les zététiciens. Il se pose les mêmes interrogations que Solaris, sur la proportion de croyances irrationnelles qui encombrent les articles et émissions sur le propos. Je crois avoir compris également que sont visés, outre les domaines classiques de la parapsychologie (télépathie, précognition, claivoyance, psychi cinèse) des banlieues mal famées habitées par les adeptes du marc de café, de la chirologie (le slignes de la main), de l'homéopathie, de l'acupuncture, de la phytothérapie, de l'envoûtement et de son cousin, l'hypnotisme, de l'astrologie,de la kinésiologie, de la graphologie, des tarots, de la cabale, et des grigris de mon gourou préféré.
Je me contenterai dans ce journal de présenter quelques perles savoureuses, de la part des partisans de ces pratiques divinatoires, de ceux qui s'en moquent. Je me réserve de répondre sérieusement aux boutades des sceptiques et essayer de découvrir ce qui relève de la simple ignorance et de la superstition, et ce qui est orienté par les forces invisibles d'un noeud sémantique.
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Thursday, 16 October 2008
CHRONIQUE
Une visite quai Branly
Une remise en cause de la deuxième fondation
Deux belles expositions se tiennent au Musée des Arts Premiers. La première donne à voir les oeuvres esquimeau chères à Flack et qui constituerait peut-être un département de la première fondation à Uccle. Présentant une multitude de statuettes de 2 cm à 10 cm, elle tomberait aussi dans le plan d'acquisition de la seconde fondation dédiée au minuscule. Mais j'ai été impressionné par les pièces, venues du monde entier. Quelques pièces majeures admirablement présentées dans des niches de telle sorte qu'elles paraissent suspendues dans la lumière blanche. Puis des centaines de vitrines montrent des milliers de petites pièces qui pullulent comme des moustiques. Les spectateurs circulent parmi les boites vitrées, un peu ahuris.

La seconde exposition présente l'esprit Mingei au Japon. Soetzu Yanagi, l,e héros de l'expo. ressemble à Jean Grolier dans la mesure où il n'a rien créé lui-même, mais il a découvert des artisans admirables, sélectionnés dans les provinces les plus reculées, afin de constituer un musée des arts populaires, selon les lignes de forces qu'il a définies dès 1920 : privilégier la beauté toute simple et naïve des objets ordinaires sur un fond de pensée bouddhiste. A l'instar sans doute de Jean Grolier, il est convaincu qu' "un bon collectionneur est un second créateur" et il est entouré par un cercle d'artisans, d'artistes et d'intellectuels. L'exposition, qui plonge dans le passé se prolonge par des créateurs contemporains pour qui le désign est la forme moderne de l'esprit Mingei.
J'avoue qu'autant j'ai été impressionné par les poteries pleines d'esprit du passé, autant le désign et les meubles modernes me semblent tout à fait dénués d'intérêt. On a trop vu de ces formes froides, faussement imaginatives, d'une sobriété calculée pour l'effet, et affreusement inconfortables. Il y manque particulièrement la simplicité, l'authenticité, et ce sens de la matière tactile et rugueuse qui caractérise la main de l'artisan. Elles sont certes bien accordées au monde des gratte ciels, et à la dépersonnalisation occidentale. Mais cela me semble déjà terriblement démodées, comme les meubles de Jacques Tati dans les vacances de monsieur Hulot.
Nouvel émerveillement devant la magnifique collection d'art premier du musée. On est confondus par tant de richesses. Ma soeur et moi nous nous sommes interéssés à la Nouvelle Calédonie et les Iles Salomon (qui ont servi d'inspiration à Nolde, exposé non loin de là, au Grand Palais). On nous proposait pour la grande fondation une impressionnante série de 25 boucliers et pièces issus de la même provenance. Elle tenait le coup avec les pièces du musée, mais à condition de ne constituer qu'une vitrine parmi tant d'autres.
Ci-dessous vous découvrirez deux chambranles de porte caractéristiques du style de la collection B*** de vingt-cinq boucliers.
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Friday, 13 July 2007
Chronique italienne N°18
Champs de ruines
Voici bien des années, un 14 juillet de la fin des années 90, plusieurs amis ont voulu m'emprunter le balcon de mon appartement, situé au cinquième étage du Rond-Point des Champs Elysées. Ils voulaient assister au défilé de Goude. J'ai accepté, mais ils ne sont plus mes amis.
Les autres invités, nous ont rejoints ma femme et moi, à l'auditorium de mon Centre Culturel des Capucins, où nous avons donné le Requiem de Mozart en mémoire des victimes des massacres et des génocides de la Révolution Française. La prise de la Bastille, sinistre farce, où on libéra le seul prisonnier, dément fort heureux de sa condition, et où on massacra de malheureux suisses qui, épouvantés, déposèrent leurs armes. Ce n'était qu'un début, portant la terreur, comme l'utopie porte la dictature. On vit les pires excès : les chefs corrompus comme Danton, fous sanguinaires comme Marat, fanatiques intégristes comme Robespierre, imams laïcs haineux comme le Père Duquesne, tous se liquidant les une les autres au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Egalité certes, pour les victimes du génocide vendéens où l'on tua vieillards, femmes et enfants pour être nés de souche "contre-révolutionnaire". Egalité préfigurant le communisme, le stalinisme et tous les régimes sanglants se prévalant de notre folie sanguinaire drapée dans la charte des droits de l'homme. Oui, mes amis authentiques, prièrent avec Joseph Krips, accompagnés par les accents de terreur apocalyptique et d'infinie tristesse du plus touchant des requiems.
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Thursday, 2 October 2008
CHRONIQUE
Le grand débat
On tourne indéfiniment en rond. Je viens d'avoir une longue discussion avec mon fils, qui a apparemment hérité de ma combativité et de ma ténacité, mais dans un contexte opposé. Il est en effet banquier, victime d'un extraordinaire concours de circonstances. La banque dont il était Vice Président, une des cinq les plus prospères dans leur spécialité, et dont on pouvait penser qu'elle était insubmersible, n'est plus. Mais mon fils, au courant des plus infimes rouages des mécanismes de la Compagnie, pour les avoir édifiés, et garanti par le plus grand assureur du monde, a dû réagir. L'assureur a fait faillite à son tour ! Du jamais vu.
Mon fils a bâti son métier dans l'orthodoxie financière. En dépit des coups qui l'ont assommé, il n'arrive pas à imaginer la faillite du système papier. La dévaluation comme en 29, soit, mais l'anéantissement, c'est à dire la valeur zéro sans espoir de réhabilitation, de tonnes d'obligations, actions, bons divers etc... cela non ! Il ne peut l'admettre en son for intérieur.
Mais voilà. Le scénario-catastrophe n'est pas à exclure et il risque de nous cueillir par surprise. Il suffit pour cela que les Etats Unis ne soient plus en mesure de soutenit l'artificialité d'un ensemble globalisé et mondial, par des expédients de plus en plus éventés. L'argument spécieux, que cela n'arrivera pas parce que nul ne le souhaite, apparaît de plus en plus incantatoire. La théorie financière cède la place à la théorie des systèmes, théorisée par le grand Jay Forrester, l'inventeur de l'écologie. Aux notions de subprime, d'équity, de mezzanine, etc... succèdent celles d'hystérésis, de demi-période, de rétroaction positive et négative.
Mon fils n' a pas tort quand il me met en garde. "Tout semble pointer vers la déflation, affirme-t-il. Et quand tu dois payer tes impôts ou le boucher, vas-tu vendre des appartements ou des oeuvres d'art? Pour cela, tu ne peux te passer d'argent liquideet s'il tarit, tu mourras de faim et de froid. Non, à cause de cela le système bancaire ne disparaîtra pas du jour au lendemain. D'ici à ce qu'il s'effondre, tu dois disposer d'un volant de liquide, biellets de banque, pièces d'or, obligations garanties par l'Etat et bouclier de protection promis par Sarkozy.
Mon fils n'est pas stupide. Nous savons qu'en cas d'irruption surprise de la catastrophe, on perdra nos billets et nos actions, mais après tout on fera comme tout le monde. Mon père ne croyait pas à l'abandon de l'Algérie et de la Tunisie. Il me disait : hé bien, si on perd tout, on fera comme tout le monde.
Si de surcroît nous panachons nos placements, la disparition en fumée de l'argent scriptural sera compensé par la montée en valeur des biens physiques : or, azppartements, oeuvres et monnaies de collection.
Acheter à bon compte des studios ou de petits appartements bien placés et agréables, (proximité d'écoles ou d'établissements internationaux) serait plus facile en cas de récession tout en raréfiant l'offre.
En période faste où l'argent coule à flots, aparaissent comme des champignons des sous-bois, une multiplication d'oeuvres d'art de plus en plus chères. La concurrence en magnifie la rareté. N'est-il pas plausible qu'en période de déflation le phénomène inverse se produisen : raréfaction de l'offre? Cela est vérifié mais les prix atteints sont au maximum pour l'exceptionnel, au minimume pour le banal.
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