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Sunday, 23 September 2007
L'auteur et son blog
A Renzo Ardiccioni
C'est on le sait avec une certaine apprehension que j'ai lancé sur ce blog mon travail personnel le plus représentatif de ma vision et de mes choix essentiels : L’Entretien.
Pour ne pas déroger aux lois de Wikipédia que je me suis imposées, j'ai toujours évité de me mettre en valeur, et d'étaler mon ego. Notamment ne pas mettre à tout bout de champ et à toutes les sauces mon portrait. (Il n'apparait que deux fois : dans ma biographie, avec Bill Viola et Marina Fédier, dans le compte-rendu de mon pèlerinage à Rotterdam), ou citer les personnalités prestigieuses qui fréquentent ce blog,
J'ai fait précéder mes travaux personnels d'un rectangle vert, et les séquences de l'Entretien, d'un carré noir . Néanmoins je ne regrette pas de l'avoir publié, car à mon grand étonnement, les visiteurs qui le fréquentent s'est révélé largement supérieur à la moyenne.
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Tuesday, 21 August 2007
Le citoyen entreprenant
Dans un de mes précédents billets j'avais parlé de l'Entreprise Citoyenne, concept proche de la "gouvernance", terme à la mode, mais qui exprime la nécessité pour toute entreprise ou organisation (y compris les administrations étatiques) de tenir compte des parties prenantes et non seulement des élites qui les gouvernent, et des actionnaires qui attendent une rémunération du capital investi.
L'Etat se glorifie d'avoir pompé aux citoyens et aux entreprises, un magot record au titre de l'impôt sur la fortune. Mais qui a pensé que de prélèvement excessif, en spoliation douce, ce ne sont pas seulement les riches qui souffrent (ils peuvent voter avec leurs pieds) mais surtout les classes moyennes et les petits entrepreneurs, écrasés sous les charges, dégoûtés d'en faire plus. Ceux qui ont un petit capital, partent, comme les jeunes ambitieux et entreprenants.
Les entreprises multinationales se laissent de plus en plus tenter par une centralisation absurde qui prive de toute initiative les collaborateurs, en les transformant en zombies. Ces derniers finissent par s'habituer à leur condition de relais apathiques d'un but qui les dépassent, et cette apathie contagieuse est favorisée par la vulgate gauchiste qui ne parle que d'avantages acquis et accorde une prime à la paresse, comme si dans un monde en mouvement, le mot acquis avait une valeur sacrée et que la concurrence n'existait pas.
Je donnerai deux exemples concrets que je vis en ce moment et qui illustre les carences des entreprises de petite taille comme celles des monstrueuses multinationales.
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Friday, 17 August 2007
Comment devenir ce qu'on est?
À la recherche du Maître
Cela suppose d'arriver à écarter les scories des apparences et des contingences, se dépoullier de la carapace des stéréotypes, pour atteindre son moi essentiel. Une telle transformation ne peut se faire sans le secours d'un maître qui nous fasse prendre conscience de ce qu'il peut y avoir de conventionnel, de mimétique dans nos comportements et qui nous aide à évoluer pour dépasser ce qui fait de nous un "specimen".
Mais cela va plus loin qu'une simple purification, il faut encore parvenir à la nécessaire intégration des contraires. Nous sommes tout tiraillés entre des aspects contradictoires de notre personnalité : féminin et masculin, instinctuel et intellectuel, altruiste et égoïste, Yin et Yang, sans conter la part d'ombre qui s'attache à toutes nos réflexions. Nous charrions tous les interdits qui nous hantent et nous avons du mal à les accepter. Il arrive par exemple que nous souhaitions la mort d'un parent, que nous aspirions à satisfaire des actes illicites, et bien d'autres désirs, dont on nous a appris dans notre enfance qu'ils étaient répréhensibles et inconvenants, même par le seul fait d'y penser.
Les psychanalystes on répertorié ces bas-fonds de notre psyche et les ont iterprétés selon leur doctrine. Mais c'est Carl Gustav Jung, notamment dans L'homme à la découverte de son âme, qui nous a appris que non seulement nous ne devons pas avoir honte de ce "fumier" de l'être, mais qu'en dépit de son apparence immorale ou asociale, il peut être - à condition de pouvoir en contrôler les manifestations, en empêchant par exemple le passage à l'acte, un puissant moteur pour l'action et le développement. Fumier, soit, mais c'est sur le fumier que pousse le lotus.
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Saturday, 28 July 2007
Aimez-vous Brahms?
J'écoute très peu de musique enregistrée chez moi, et ailleurs. J'ai une assez bonne mémoire musicale, et je puis à volonté me souvenir des pièces entendues et jouées pendant une vie. Je travaille en me concentrant sur des oeuvres énigmatiques, à la recherche de secrets pressentis et enfouis, bien au delà des notes.
J'ai passé ces jours-ci par des moments éprouvants et de nature à vous emplir à la fois d'enthousiasme et de déception. Un des soutiens les plus précieux a été ce blog, par une certaine affection que je sens -peut être à tort- dans ces passagers inconnus et en particulier ceux qui de minuit à neuf heures du matin se pressent nombreux pendant que je rédige ces lignes. Certains ce sont matérialisés par leurs commentaires, d'autres ont été plus loin et se sont fait connaître par leurs emails, un est même apparu en chair et en os me rendre visite! Mais j'ai ressenti la même présence familière et bienveillante, que m'ont toujours prodigué les étudiants de ma chaire du CNAM. Je les regrette. Ne croyez surtout pas que je sois dépourvu de discernement. En fait je suis très sélectif. J'ai eu une antipathie largement partagée pour les auditeurs de l'APM, qui attire des conférenciers de renom et composés de gens qui se croient arrivés : cadres supérieurs de grandes boites, petits patrons de petites entreprises, roitelets dans leur patelin, tous empreints de condescendance. J'avoue ne pas avoir aimé non plus mon public de HEC, ni les graduates de Wharton. En faisant les comptes, je ne trouve que mes séminaires pour une grande entreprise du Nord, avec des gens venus de la base, désireux de s'instruire, mon public du CNAM, des fidèles, des amis, et enfin à présent mes internautes auquel je m'attache comme si je les conaissais. C'est Beethoven qui à propos de la Missa Solemnis écrivait en exergue "que venu du coeur, cela aille au coeur". Et pourtant cette fresque digne de la Sixtine, contient des passages parmi les plus complexes jamais composés, conçus dans les affres du travail le plus laborieux et le plus douloureux, au terme d'une lutte entre les forces de la convention et celles de la novation. Ainsi le dernier billet de Marina Fédier trouve-t-elle l'illustration la plus frappante dans cette oeuvre transcendante qui, selon l'expression du génie de Bonn, a infusé dans les formes anciennes l'esprit le plus libre.
J'ai réécouté ce soir des pièces tardives pour piano de Johannes Brahms (les op. 118 et 119). L'interprétation admirable de Julius Katchen est toute entière orientée vers l'expression alors que celle, respectueuse du texte de Klien (cf. Brahms quatres ballades) reste en déça. Mais, paradoxe, c'est la version neutre qui l'emporte, car la nostagie du compositeur n'interfère pas avec celle que veut lui infuser l'interprète.
Ces considérations ne sont pas destinées à des musiciens ni à ces mélomanes qui courent les concerts. Les intermezzi de Brahms op.118, non plus.
J'ai écouté ces pièces toute ma vie, mais depuis une vingtaine d'années je les ai perdues de vue. Dans l'intervalle j'ai travaillé les quatre ballades op.10.
Par hasard j'ai écouté sur ma médiocre chaîne d'appoint ces pensées musicales, courtes, évasives, humbles et j'ai ressenti l'âme désenchantée du compositeur s'emparer de mon esprit, de mon coeur, de mes sens. J'ai pleuré à la pensée des souffrances que cet homme a dû enduré pour composer ces miniatures de douceur et d'amertume. Beaucoup de regrets d'une vie sentimentale absente, d'un cancer affectif qui ronge l'âme et pis encore de résignation.
Mais, voilà. On sort de ces vingt minutes d'audition, bouleversés par la beauté inouïe des mélodies, par la subtilité indicible de leur traitement, de l'oxymoron musical : solitude sans fond et sans fin, rêve d'amour et de tendresse, composition d'une rigueur et d'une raffinement insurpassable mais toujours au service de l'expression.
Le privilège d'écouter cette demi-heure de musique, vaut une vie de renoncements. C'est une expérience inimaginable pour qui n'a pas gôuté au sommet de l'art musical, et même pour des mélomanes épris d'oeuvres plus imposantes. Aussi, je voudrais faire un pari avec ceux d'entre vous qui n'êtes pas allergiques à la musique classique.
Achetez les pièces op.118 et 119 de Brahms par Bakhaus (Decca) ou par Katchen (dans l'intégrale de Decca). N'écoutez qu'elles pendant une semaine, à l'exclusion de toute autre musique. Au début vous n'entendrez que des notes informes, ternes, sans relief et peu séduisantes. Continuez. Les mélodies commenceront à apparaître, environnées d'une soupe de sonorités insaisissables. Persistez. Le polaroïd musical continuera de se développer. Il arrivera un moment où tout semblera clair, chantant, logique, et beau. Abandonnez l'écoute, et revenez-y au bout d'une semaine. Un travail de murissement aura décanté les notes. Les mélodies se transmueront instantanément en une plainte d'une douceur infinie : vous parlerez avec Brahms, comme Bach parlait avec Dieu.
Si je vous conseille cette immersion c'est qu'elle est de courte durée et que dévoilées ces petites pièces vous feront comprendre pourquoi les musiciens les considèrent comme le chef d'oeuvre absolu du grand compositeur.
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Friday, 10 August 2007
Aliénation quantique, deuxième partie
Le but de ce blog est de lutter contre la désinformation, et de découvrir l’information qui se cache derrière l’information, celle de surface, que l’on trouve dans les publications officielles. La désinformation commence lorsqu’on cesse de séparer les faits des constructions auxquelles ils donnent lieu, et des interprétations plus ou moins influencées par nos croyances.
En ce qui concerne les faits relatifs à la mécanique quantique, ils sont les suivants :
1. Il n’existe pas d’observation neutre. Le fait d’observer un phénomène le modifie.
2. On ne peut rien affirmer de sûr à propos d’une particule élémentaire car l’incertitude contamine toute information à son sujet.
3. Si l’on appelle un objet, un corps matériel, identifiable, animé ou pas, doté de propriétés « normales » qui en fonde le caractère solide et concret, les constituants fondamentaux d’un tel objet ne se comportent pas comme des objets de plus petite taille, on ne peut pas les considérer comme des objets.
4. Soit entre deux entités situées dans des régions distantes de l’univers, communiquent et interagissent entre elles sans énergie, donc sans matière, soit la réalité ultime (au niveau du constituant le plus élémentaire) se situe ailleurs que dans l’espace-temps.
Comment essayer d’interpréter des faits aussi incompréhensibles ? C'est-à-dire quelle idée se faire du réel lorsque l’abstraction et la contradiction troublent notre bon sens ?
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Saturday, 8 September 2007
Chronique
Vous avez certainement noté l'incohérence des dates des journaux, en avance de deux jours sur la date exacte. La rectification a été faite. Ainsi que vous le constater, à force de parler de physique quantique et de suspension du temps, on est gagné par la contagion.
Le mystère du nombre de visites pour les billets reste entier. A 6h59 exactement, le premier billet de Marina Fédier : le Yin et le Yang a atteint les 2000 visites alors que les autres qu'elle a écrit se situent au dessous des 200. Ce curieux phénomène s'est déclenché voici quelques jours, et le score du Yin et du Yang, progresse beaucoup plus vite que tous les autres billets les plus lus (plus de 200 visiteurs supplémentaires par jour). Si cela continue Marina risque de détrôner le billet le plus lu : des rires et des larmes, qui dépasse les 3000 visites.
La feuille de route imaginaire du Président Sarkozy
Notre nouveau président accumule les succès médiatiques et sa réputation internationale est extraordinaire. Partout à la fois, il siphonne l'air vital de ses adversaires, et même de ses partisans. Il parvient à donner un espoir à de nombreux français et on ne peut nier que la fonction présidentielle ait pris un coup de jeune. Avec beaucoup de courage, Nicolas Sarkozy a affirmé les valeurs de Force de la terre: le travail, la méritocratie, la défense des PME et des donneurs d'emploi, la lutte contre l'assistanat systématique et la lutte des classes qui pourrit la legislation du travail et les juges anti-entreprise. La majorité de la population le suit, car elle a pris conscience, et cruellement, de la nécessité de redevenir un pays normal, occidental et évolué. L'expression exception française apparaît maintenant comme chargé de connotations négatives. Par ailleurs la politique d'ouverture du président est on ne plus réelle quelle que soient ses motivations. Alors qu'on avait proclamé que Nicolas Sarkozy ne sait pas écouter, qu'on avait prédit l'avènement d'un état totalitaire UMP, faute de pouvoir persister dans ce procès d'intention on se concentre sur le rôle formel de Cecilia lors de son sauvetage des otages bulgares, ou des vacances prises chez des amis, sans qu'il en coûte un euro à l'état. C'est en effet un cuisant démenti qui a été infligé aux prophètes de malheur qui n'hésitaient pas à comparer Sarkozy à Hitler (cf. Larmes et pleurs, le Hit parade des billets). Partout où le président est passé, et il est passé presque partout, il a apporté la conciliation, le respect, et un optimisme dont on avait bien besoin. Les réflexions qui suivent, combinent une expérience personnelle récente et ses prolongements à l'intention du Président.
Le basculement
J'ai vécu une expérience extraordinaire cette semaine. Depuis quelques mois je suis en contact avec un personnage de premier plan. Ce chinois issu d'une vieille dynastie impériale et parlant le mandarin, est accoutumé à survivre dans un milieu très dangereux, et la clé de sa puissance et son succès est la méfiance. Il vient d'un pays communiste où jadis les enfants dénonçaient les parents, l'ami trahissait l'ami, l'obligé, son bienfaiteur. Entouré de parasites, comme tous les puissants il savait que la cupidité, l'intérêt et l'avidité se dissimulaient à peine derrière les manifestations flatteuses et empressées de son entourage. L'intox et la désinformation étaient une seconde nature chez lui comme chez ses pairs.
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