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Friday, 3 October 2008
CHRONIQUE
La deuxième fondation
Il est rare qu'une collection se situe aux limites de l'invisible.

Fig 1. Ci-contre, une vierge de calvaire en cuivre champlevé, émaillé et doré.
Limoges fin du XIIe siècle. Noter l'attitude de la Vierge portant un voile court, un long mantau bleu sous lequel on aperçoit une robe émaillée verte. La tête est légèrement inclinée et elle se tient le poignet en signe de douleur. Cette Vierge de Calvaire devait prendre place de même qu'un Saint Jean, aux côtés de la Crucifixion. L'attitude frontale et très rectiligne est encore toute romane. Le caractère très expressif du visage est caractéristique du style sévère et élégant des ateliers limousins entre 1180 et 1200.
Bruno de La Roussilhle , 7 Quai Voltaire. 68.000 €
Fig.2. Saint Jean. Basse-Saxe, deuxième moitié du XIIème siècle. Cuivre champlevé,émaillé et doré.
Cette plaque ornait le côté d'un autel portatif ou d'une châsse. Autres exemplaires connus, de même dimensions et mêmes trous de fixation, complétant d'autres disciples du Christ et appartenant sans doute d'un même reliquaire : Metropolitan Museum of Art, (New York), Walters Art Gallery,(Baltimore,) City Art Museum,(St. Louis) ,Kestner Museum, (Hanovre).
Provenance : cf. Ci-dessus, 100 000 €. Les plaques les plus chères atteingnent 120 000 €, les moins chères, , 30 000 €.
Ces plaques émaillées sont généralement acquises par des musées et échappent aux particuliers. Elles sont très rares.
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Wednesday, 24 October 2007
Sur les traces d'Arthur Koestler
Correspondances et couplages
ou quoi de commun entre la phénoménologie, la graphologie, le tarot, l'astrologie et le manège génétique?
Le grand psychologue Jean Piaget était taraudé par une obsession. Il avait reconnu en même temps que Sr Karl Popper, que le conscient n'est pas réductible à son substrat neurologique ou hormonal. Le conscient n'a pas de masse, pas d'énergie, pas de temps (Niels Bohr a montré qu'il était "plat" et qu'il générait le présent. Cette observation avait échappé à Piaget qui s'enlisait sur la psychologie du temps, égaré par son collègue Paul Fraisse. (cf. Traité de Psychologie expérimentale vol I, PUF et Fraisse, PUF. ). Dès lors se posait le problème insoluble du couplage entre les deux univers. Dans la thèse interractionniste, les représentations du réel, sont des particules dépourvues de masse et de matiérialité. Comment pourraient-elles interagir avec des décharges de neurocepteurs et hormones ou des impulsions électriques neuronales dotées d'une masse et d'une énergie. On est conduit à supposer l'existence d'un tiers inclus (selon la terminologie des contradictoires de Stéphane Lupasco) à la fois matériel et immatériel Ce qui à l'époque paraissait une absurdité, à la notre nous est familiarisée par le double statut du réel : onde immaterielle ou particules discrètes.
Il existe une seconde explication nommée le parallélisme. Les deux mondes matériel et immatériel, ont en commun une communauté de structures. Le conscient serait ainsi un modèle du cerveau. On en vient à supposer que lorsqu'on modifie un des paramètres d'un système, le paramètre correspondant serait également modifié, sans masse et sans énergie. Il suffirait que deux systèmes soient homomorphes (en correspondance structurelle) pour qu'ils aient même comportement.
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Saturday, 27 September 2008
CHRONIQUE
FONDATIONS DÉFUNTES
DE LA COLLECTION Á LA FONDATION
Ayant été au cours de ma vie un collectionneur invétéré, j'ai commencé - banalement - par la philatélie. C'était pendant l'occupation allemande sous protection italienne, pendant la guerre. Mon cousin Carlo me montrait quelquefois son trésor : un album de timbres des colonies italiennes montés sur une magnifique reliure à anneaux. C'était surtout la reliure que j'admirais ! Mais on me fit cadeau d'un vieux recueil ou les timbres le plus rares étaient reproduits et quelques uns (les moins chers) contre-collés. Je m'initiai ainsi aux mystères des chiffres maigres, des vignettes triangulaires du cap de bonne espérance et de la semeuse sur fond lilas. Je ne sais ce que vint cet album avachi, mais il fut remplacé par une passion bien supérieure :la numismatique. J'échangeais des pièces avec Pierre Landron. D'une part des pièces carthaginoises à l'éffigie de tête de cheval, et d'autres tellement corrodées de vert-de gris qu'elle ressemblaient à des débris pierreux. D'autre part des roubles, des sequins, des farthings, des livres sterling, des dollars d'argent, beaucoup de pièces chérifiennes et turques. Enfin, j'amassai au fur et à mesure de leur parution des pièces contemporaine. Les monnaires d'avant-guerre, étaient des jetons supposés contenir de l'or (chambre de commerce et d'industrie de Paris) et , frappés pendant la guerre, d'affreuses pièces perforées d'un trou central de couleur gris bleuté.
Mon oncle Albert m'offrit un beau coffret d'acajou surmonté d'une vitrine et contenant quatre tiroirs emboîtés. Il fut perdu qaund nous déménageames de Tunis à Paris après la guerre. Ce fut un réel chagrin. Je reconstituai des séries fleur de coin de la monnaie, année par année avec une patience inlassable. Elles furent dérobées par la fille de mon employé que les transforma aussitôt en sucettes!
Je me rabattis alors sur la collection de minéralogie. Je l'achetai à très bon compte chez Deyrolles, rue du Bac et je pus constituer une collection enviable encore aujourd'hui, car pleine de specimens anciens provenant des universités allemandes. J'appris plus tard que de généreux supporters payaient à mon insu la différence entre le prix réel et le prix déclaré.
Je dois conserver quelque part le coffret à trois grands tiroirs, emplis de phosgénites de Monteponi (Sardaigne) de pépites d'or natif, d'opales du Queensland, et de Topazes blanches de l'Oural... Que de magie dans ces vieilles étiquettes, técrites en une belle bâtarde violette, semblable à celle qui balisait les vitrines du Musée d 'Histoire Naturelle.
A l'occasion de BIKINI, (en 1945?) on reproduisit sur la couverture de Science et Vie, côte à côte, le champignon atomique et des cristaux fluorescents d'un jaune-vert éclatant qui me fascinèrent aussitôt. Ainsi me spécialisè-je dans les minéraux radioactifs et me mis-je à fréquenter assidûment ceux qui les récoltaient : M Guillemin, M.Charvet, notamment m'ouvrirent les tiroirs de leurs collections. Je repartais de mes longues après-midi chez eux, riche de connaissance de première main, avec en prime, quelques échantillons pour ma petite collection. (A présent que j'y songe, je n'avais pas vingt ans alors. Or du temps de ma rencontre avec Lasse Hall, je connaissais encore M. Guillemin, je devais sans doute avoir à peine cet âge. La transcription de 1962 du Livre de L.H. doit donc être postérieure de dix ans aux évènements.)
Ce n'est que bien plus tard, en 1982, alors que j'étais marié et établi, que je devins le conseil d'Alain G*** Je l'aimais beaucoup parcequ'il avait un fort caractère. Il me considérait avec respect car je faisais partie du covenant de Philips, de la Shell, et d'autres puissants groupes, sans compter le poset que j'avais déserté à Wharton, pour retrouver mon pays. Je me trouvai pris dans un dilemme. Philips et Thomson étant adversaires, à qui donner la préférence? Le covenant régla les problèmes : il ne se dissout pas. Je refusai donc de recevoir le moindre franc de Philips tant que je travaillerais pour G*** On verrait plus tard, et de fait on a vu. Alors que le lien avec G*** ne résista pas à sa conversion à droite, le covenant avec Philips demeura inaltéré.
G*** était l'amant d'une charmante jeune femme, idéaliste et de gauche. Elle me considérait comme Socrate au milieu de ses disciple et ainsi naquit l'idée d'édifier pour moi une fondation, un lieu magique, financé par des séminaires Th*** et Auchan, sur un programme de Marina Fédier. Cette professionnelle, ma soeur de surcroît, avait déjà commencé à former à la culture des cadres d'Auchan, dans des locaux plus ou moins catastrophiques, ou chez moi, dans la maison de Fourqueux. Mais ils avaient du succès, et G**** ordonna de trouver un lieu idéal, pas loin de sa maison de campagne. Nous trouvâmes l'ancienne propriété de Pierre Guerlain, le fondateur de la firme de parfums, aux Mesnuls, pas loin de Montfort l'Amaury. Le site était splendide, la maison, conviviale et gaie, la vue étendue. De la terrasse on voyait s'ébattre des oies et des cygnes, courir des cerfs et se promener des hérons.
J'eus l'idée de garnir les vitrines et les bibliothèques de collections pédagogiques et stimulantes, sachant en tant que les objets sont les meilleurs des professeurs. Marina se chargeait de la partie immatérielle, de l'organisation des rpogrammes, du choix des conférenciers. Moi, j'achetai des ensembles complets. Un musée de la photographie, un autre de l'audiovisuel (on y trouvait la première caméra Lumière !,) une bibliothèque wagnérienne occupait une pièce spécialisée, etc... Mais c'était le Japon qui l'emportait. A ce mement j'alleis plusieurs fois par An rendre visite à Sh*** et aux patrons de Pionneer et de JVC, les adversaires de G***. Entre les durs japonais et moi, ce fut une histoire d'amour, de poésie et de culture. Eberlués les représentants de Th***, furent priés de nous laisser seuls, les grands patrons et moi, et nous passames des heures à parler de Haï KU, de l'école d'Osaka, et du grand Korin Ogata. Sous l'égide de Sh*** le musée du papier et les plus grands maîtres de cet art, constituèrent une magnifique collection de Washi (le papier artisanal des maîtres). Mieix encore.Il me firent cadeau pour la fondation d'un temple enjambant une cascade qui donnait sur l'étang des Mesnuls. Quelle époque bénie ! J'adorais le Japon, et je connus des grands artistes du Nihonga, des génies verriers comme Minami Tada, qui fit un lustre aux mille cristaux à l'hôtel Royal à Osaka, et bien d'autres maîtres de l'origami (pliages de papier) et des objets en kaki (comme ceux de l'illustre Hiroko Noguchi, qui fit cadeau de ses chefs d'oeuvre). Toutes ces pièces sont heureusement préservées et elles seron visibles dans la grande Fondation d'Uccle dont on parlera plus tard.
Tout à une fin.
G***, à la chute de la gauche, passa à droite, larga sa muse gauchiste pour se marier à Clémentine G*** BCBG. Finis les séminaires, larguées les collections, bazardés les dons deShinji. Que vais-je faire de fusumas dis-je, abasourdi.
(Les fusuma sont des portes coulissantes double face. Vous pouvez les admirer ce mois-ci au Musée Guimet. Allez-y sans tarder avant que l'expo prenne fin).?
- "Des portes? Dit-il négligemment, des portes? Mais ça se vend des portes ! "
Je crois qu'il voulait transformer le temple sur la cascade en un local bétonné destiné à ses discours, avec en place du cabinet de méditation un cabinet d'aisance. Le projet n'eut pas lieu car on m'a dit que le sol argileux et meuble qui s'acommodait de la fragile structure de bambou, s'affaissa sous le poids du béton. Se non e vero, è ben trovato. Par la suite, G*** acheta le château Louis XIII qui bordait le "moulin des Mesnuls (la propriété Guerlain) et il fut décoré par mme de N***, une amie de C.G***. Cela finit en lieu pour les noces et banquets. Tel fut la lamentable fin de ma première fondation.
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Saturday, 3 November 2007
L'argent rend fou
Le pouvoir, le sexe, le shox biz, la drogue, la violence, le massacre collectif, aussi. On peut ajouter aux causes de la folie ordinaire la pauvreté, l'anonymat et la solitude, la privation sexuelle, la frustration du drogué inhibé, la haine non assouvie... En bref, tout le monde il est fou, tout le monde il est méchant.
Dans le passage ci-dessous, Wagner décrit les ravages de l'argent fou, (ici symbolysé par un anneau d'or) chez un psychopathe frustré qui ne pouvant conquérir l'amour le remplace par l'obsession de l'argent illimité, l'argent comme but unique de l'existence. Et cette frénésie est contagieuse...
Alberich
... Maudit soit cet anneau!
comme j'ai maudit pour l'obtenir !
Son or me donnait un pouvoir immense,
que désormais son charme engendre
la mort pour celui qui le porte !
Nul n'aura de joie
à le détenir,
son clair éclat
ne donnera nul bonheur !
Qui le possède
sera rongé de souci,
et qui ne l'a pas
sera dévoré d'envie !
Que tous convoitent
sa possession,
mais que nul n'en jouisse
avec profit !
Que son maître le garde sans bénéfice,
mais qu'il attire sur lui l'assassin !
Voué à la mort,
le lâche sera tenaillé par la peur ;
tant qu'il vivra,
il dépérira de désirs,
maître de l'anneau
mais esclave de l'anneau...
Richard Wagner, in Voyage au coeur du Ring, volume I .
L'Or du Rhin, IV.
Fayard, 2005. Traduction Françoise Ferlan
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Saturday, 14 April 2007
Warhol est-il un fumiste?

Emmanuel Dyan me pose la question sous une autre forme. Warhol est-il un artiste important?
- Oui, très important.
- Aussi important que Picasso?
- Non, car un tableau de PIcasso est en soi une oeuvre méditée,travaillée, unique, organiquement constituée, tout en étant novatrice. Ue oeuvre de Warhol, vous secoue, elle vous fait voir la vie, l'image, la réalité d'une autre façon. Mais en soi elle n'est pas aussi forte qu'un Picasso, ou un Klee.
- Et Basquiat?
Marina Fedier qui est une fan de l'artiste intervient.
- Basquiat c'est très fort, plus que Warhol. Il émane de ses tableaux une énergie, une violence, une originalité dans l'expression et dans les formes, qui sont impressionnantes. Comme Bacon, ou Picasso. MAis pour les apprécier il faut voir les oeuvres elles-mêmes, et s'impregner de leur présence, les situer dans une rétrospective de l'artiste. Les reproductions ne donnent qu'une simple référence visuelle qui ne vaut qu'à condition d'avoir été exposés au tableau lui-même.
- Et Duchamp?
J'interviens à mon tour.
- Ce qui est important chez lui, c'est sa démarche. Je ne parle pas évidemment du Grand Verre ou du Nu descendant l'escalier qui sont des oeuvres classiques aujourd'hui. De même, Etant donné le gaz d'éclairage etc. représentant une scène érotique très mystérieuse qu'on ne peut voir que par le trou d'une serrure, annonce les installations du XXIe siècle.
Lorsqu'on considère La Divine comédie de Dante, ou encore Guernica de Picasso, on est en présence d'oeuvres autonomes, closes, tirant leur signification de leur organisation interne. En revanche ce que l'on vend dans les galeries de Matthew Barney: une photo encadrée de vaseline, un costume , des objets mystérieux et, ne peut être considéré que comme des fétiches, des fragments épars de l'oeuvre, un peu comme des ruines ou ces frises du Panthéon éclatées entre plusieurs musées. De même un tableau de Warhol ne représente rien si on ne le met pas dans son contexte. Dans le catalogue édité à l'occasion de l'exposition sur Los Angeles, à Beaubourg, on expliquait qu'un galériste avait commandé en dépôt-vente une série des Brillos de Warholl? Des caisses toutes identiques. Je crois qu'il y en avait une trentaine. Et voici que quelques tableaux sont vendus. Le galériste comprit que l'effet impressionnant de l'accumulation de ces cartons d'emballage, tous identiques, était détruit par l'absence d'un seul élément. Il finit par reprendre à son acheteur les tableaux vendus et à Warhol, il demanda des conditions de paiement pour le reste des cartons. C'est ainsi qu'on ne peut considérer une oeuvre isolée de l'artiste que comme un fragment. On ne peut juger Warhol que sur un ensemble assez vaste de pièces et de documents, reconstituant la démarche de l'artiste, et qui est très novatrice. Par ailleurs en voyant une matrice de Marilyn Monroe on s'aperçoit que l'artiste a calculé les rapports chromatiques d'une manière très subtile.
- Et Duchamp?
- Hans Richter qui était un des grands protagonistes de DADA et que j'ai assez bien connu, me disait en souriant que l'urinoir et le porte-bouteille, n'étaient que l'oeuvre d'un jour. Une fois le choc subi, le message compris, elle était anéantie, elle n'avait plus qu'une valeur de fétiche, de talisman, d'autographe. Par la suite l'éditeur Schwartz persuada l'artiste après la guerre de 39-45, de signer des répliques pour des collectionneurs et des musées. Duchamp accepta, mais il avoua qu'il avait envie de jeter les faux urinoirs à la tête des imbéciles qui les payaient à prix d'or. La jobardise atteint dans ce domaine des sommets et on peut affirmer que le message de Duchamp a été déformé d'une manière intentionnelle : c'est donc de la désinformation pure. Ce cas est intéressant car il nous conduit à nous intérroger le part de l'autosuggestion et de la stratégie marketing des musées et des galeries, dans le processus de l'art contemporain.
Note : Masterclass 3 a été complété aujourd'hui et traite de la bureaucratie à la française .
Voir la suite du journal, ci-dessous. Thème : Serendipity ou un argument en faveur de la zététique
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Saturday, 1 September 2007
L'aventure des grands-mères adoptives
Un bouleversement de Société Depuis la découverte de la pilule, la femme a pu contrôler ses naissances, faire ses études et n’être mère que lorsqu’elle était prête.
La diffusion de la pilule a de ce fait entraîné des changements profonds dans l’organisation de la Société. De plus en plus l’homme aide la femme, notamment pour les travaux ménagers et l’éducation, mais cela demeure insuffisant. En fait les parents sont tous deux débordés ; et n’ont qu’un temps limité à consacrer à leurs enfants. Les séminaires, les voyages d’affaires, les réunions tardives, la surcharge due aux restrictions de personnel, dévorent un temps précieux, phénomène aggravé par le cloisonnement extrême de la société, l’absence du personnel de maison qualifié, dont le coût s’accroît d’année en année à cause des charges sociales. Les hommes et les femmes, estiment peu valorisant le travail d’employé de maison, et lui préfèrent un poste de caissière dans une grande surface !
De surcroît, les appartements sont de plus en plus petits et il devient impossible de loger les grands-parents, ou le personnel de maison. Les grands-parents absents, souvent à la retraite dans une ville éloignée, les parents absents au travail, on n’a plus de temps pour entretenir une famille. les enfants se retrouvent seuls, dans une famille rétrécie, dont les oncles, tantes, grands-parents sont dispersés dans le monde et forment des diasporas inefficaces. Le seul compagnon de l’enfant est la télévision, et plus récemment les jeux vidéo. Mais un écran de télévision, même plat, interactif et en home cinéma, ne peut donner de l’écoute, de la compassion, en un mot d’amour.
La solitude des femmes âgées De leur côté, beaucoup de femmes proches de la soixantaine –ou plus-, ne vivent pas à proximité de leurs petits enfants. Elles se sentent inutiles et esseulées, ou se réfugient dans des activités artificielles comme le bridge.
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