Recherche rapide
Votre recherche pour fedier function a donné 109 résultats :
Wednesday, 3 October 2007
Yin et Yang
La dynamique des pôles contraires
Avant de clôturer ces réflexions sur la psychologie des profondeurs je voudrais m'attarder sur le couple anima animus. C'est cet équilibre dynamique entre le yin et le yang, le positif et le négatif, sans cesse mouvant, qui est source de création. La vie est mouvement et tout arrêt dans cette évolution sans fin, entraîne immanquablement une cristallisation de la pensée et éteint le rayonnement de l'être.

Continuer à lire " Marina Fédier: initiation à la psychologie jungienne, fin"
Saturday, 17 November 2007
Chronique
J'aborde ici un sujet qui ne plait à personne, moi compris, mais que malgré que j'en aie, ne laisse pas de m'affecter. L'inteprétation du nombre de visites. Ainsi que je le prévoyais, on a atteint un rythme de croisière de 1000 visites par jour, ce qui est paraît-il honorable compte tenu de la densité du blog et de son niveau. Mais en réalité, depuis mon "évasion" de la semaine dernière, le nombre de fréquentations est tombé de 1539 à son apogée à 869, le périgée. Cela donne raison à ceux qui estiment que le blog est trop riche (surtout depuis que j'ai mis les bouchées doubles, suroxygénation?) et que les gens s'y perdent ou se démotivent. Et puis, parait-il, on connaît des blogs, qui comme les dinosaures, semblent frappés d'une extension subite, changement climatique, effet de mode, lassitude?
Continuer à lire "Le journal du 18 novembre 2007"
Sunday, 21 October 2007
interrogations
Vous avez certainement compris que je suis ce blog avec beaucoup d'attention, tant en ce qui concerne les commentaires, qui ne restent jamais sans réponse, que les statistiques, ces commentaires muets et enigmatiques, même pour les spécialistes.Il arrive que j'aie des doutes sur la direction à prendre, et quoi élaguer.
Dans ces cas, j'ai pris l'habitude de m'ouvrir à vous, comme à des amis, et recueillir vos avis qui me parviennent souvent par email .
J'ai reçu des journalistes italiens (Libero et Il Foglio) qui suivent le blog. D'après eux les blogs d'une haute densité culturelle, reçoivent 250 à 400 visiteurs par jour. Ils ont donc été stupéfaits par la montée en puissance de "décodages, l'information derrière l'information" et en déduisent que les Français sont plus curieux et plus ouverts des Italiens. J'ai donc commencé à me faire la grosse tête.
Et voici à quoi on ressemble quand on est obnubilé par les statistiques et qu'on se fait la grosse tête !
Continuer à lire "Une communication à mes amis"
Tuesday, 31 July 2007
Six mois !
Six mois déjà se sont écoulés depuis la création de ce blog, commencé le 3 février 2007, au parfait ahurissement de mon entourage. En effet je n'ai jamais caché mon aversion pour l'Internet, détestation que je partage avec Alain Finkielkraut. Une des raisons en est le très bas rapport qualité/temps passé, et l'envahissement de plantes vénéneuses qui contaminent le reste. Plus que jamais la formule de Calfon se révèle exacte : ce qui est important n'est pas ce que l'internet fait de vous, mais ce que vous faites de l'internet. Malheureusement notre pouvoir est limité, noyé dans le monstrueux tsunami de fausses-vraies informations, toujours lacunaires et coupées de leurs racines culturelles. Le chant que font entendre les hommes de culture, moines des temps d'aujourd"hui; est aussi faible que celui d'une mouette prises dans la tempête. Et puis, l'information est souvent lacunaire, imparfaite, partiale, grossière et même ordurière. Mais comme elle est théoriquement gratuite, elle est préférée au livre, qui subsiste néanmoins comme un médium de référence, l'équivalent des manuscrits de la Renaissance par rapport aux incunables et aux imprimés.
Alors pourquoi? J'ai déjà signalé un enchaînement de raisons : le dépôt de L'Entretien à la Bibliothèque Nationale de France, la nécessité de le transposer sur ordinateur, et de là, d'en diffuser des fragments pour l'Internet. Puis il faut considérer que mon contact avec les internautes, est la poursuite légitime de mon effort d'enseignement, et une réactualisation de Virus.
Enfin l'essentiel : expérimenter de nouvelles voies de l'Internet, structure en spirale ouverte comme un forum, fermée comme un manuel de mathématiques afin de réaliser L'Entretien sous sa forme définitive : celle de l'Hypertexte multimédia, ouvert sur le monde.
Toutes ces raisons, Finkielkraut ne les avait sans doute pas. L'écriture lui suffisait. Il maintint sa ligne de conduite, il préserva la cohérence de sa pensée. Il fut fidèle à ses postulats. On ne peut que l'admirer.
Mais ma pensée est incohérente, disjointe, fluctuante. Elle ne peut se couper du monde réel ni du monde des esprits. Et puis ... la rencontre au mement opportun d'un passionné hautement compétent : Emmanuel Dyan, la "serendipity" curieusement représentée dans le nom de l'opérateur.
J'ai déjà publié à maintes fois les statistiques. Je me contenterai d'en donner l'état aujourd"hui à 0h00.
La tendance paradoxale à la hausse du nombre de visites, s'est confirmée. Voici la succession des chiffres du 26 au 31 juillet.
373, 440, 578, 585, 663, 690.
12701 visites pour ce mois. 333 articles. Et surtout un nombre en constante augmentation des commentaires.
Une tendance à suivre : l'ouverture vers d'autres experts (Bonnet, Marina Fédier), la séparation des feuilletons,(Nuits d'Août), des masterclasses, et des journaux. Le recours à l'image est devenu habituel et à la rentrée, j'espère accroître et améliorer les programmes video. Sachez que je suis ouvert à toutes les suggestions.
MERCI et bonnes vacances.
Tuesday, 11 August 2009
CHRONIQUE
LE JOURNAL DE JULIEN GREEN
J'ai feuilleté ce volume de quelques milliers de pages pour, en suivant la suggestion de Marina, m'en inspirer, La chronique de Green ressemblant par son éclectisme à mon blog. Ainsi que je l'ai fait remarquer, l'élément déclenchant a été l'impression des billets en plusieurs cahiers que l'on peut parcourir comme un livre, alors que dans un blog, on se focalise sur le dernier jour. On se sert des mots clé ou du défilement pour avoir accès aux billets précédents et ce n'est guère pour atteindre. Au contraire dans le codex confectionné par l'impression de blog, il n'y a rien de plus aisé de parcourir même les fascicules les plus anciens.
Mais ce qui est révélateur est le style de Green, celui d'un grand romancier. Je crois écrire d'une manière correcte, Green s'exprime avec une originalité, un brillant, pimentés d'un humour très fin. En le lisant, on a l'impression d'entendre le chroniqueur nous faire partager ses états d'âme, son cafard, son enthousiasme au contact de Siegfried, de Debussy, du torse de Milet, sa déception envers Oscar Wilde si adulé dans sa jeunesse. A propos de Justine de Sade, il s'exclame : un style glacé, des personnages non crédibles, des mots, des mots, des mots.
DU BLOG-NOTES
MINGEI : RECTIFICATIONS
Je viens de recevoir un e-mail de Philippe Boudin, au Japon, en quête de pièces qui puissent combler nos lacunes du leader Montgomery, d'après lui déjà dépassée par la nôtre (La WMK, Western Mingei Kan, collection Deripaska Lussato, un département de la fondation Lussato Fédier à UCCLE, Belgique) qui revendique le titre de Musée Mingei de l'Occident. Ci-contre les principales rectifications :
1. P.Boudin n'a jamais prétendu que le seul point fort du leader est la collection de 23 assiettes Seto. Les sculptures, les animaux et les enseignes nous sont supérieures.
2. Il nous reste à trouver des enseignes et des animaux. Déjà Boudin vient de dénicher deux pièces absolument exceptionnelles, sans comparaison avec celles de Montgomery, mais à des prix élevés. a) Une enseigne représentant un chat, d'une dimension double avec celle du leader. b) Une statue début EDO représentant trois tortues se chevauchant, d'une extraordinaire virtuosité.
3. Le crochet à bouilloire Daikoku, n'est pas plus grande que le notre (45cm) mais on a compté dans les 70 cm, la hauteur d'un support en bois supplémentaire.
4. Les deux dernières pièces proviennent d'une provenance illustre.
5. Philippe Boudin ne songerait en aucun de nous désinformer. Il adhère totalement à un projet unique qu'il a contribué à édifier et qui assureront sa renommée de grand marchand.
Nos points forts sont avant tout une politique de recherche de pièces rares, exceptionnelles ou représentatives du Mingei. C'est aussi la présence d'un mécène ouvert et me faisant entièrement confiance, ce qui n'a pas été le cas des deux sponsors de la deuxième et seconde fondation. (Pugachev-Lussato collection). La qualité est préférée à la quantité. Nous estimons par exemple excessif d'avoir des dizaines de pièces équivalentes.
Thursday, 6 September 2007
Tristan et Isolde à Rotterdam
Marina Fédier et moi-même avons assisté à la répétition générale du drame musical de Richard Wagner, à Rotterdam. Nous sommes descendus à l'hôtel de luxe Westin, un gratteciel réfrigérant aussi accueillant qu'un aéroport et doté de tous les conforts de l'électronique. On trouve dans chaque chambre de luxe de ce palace des accessoires utiles : une machine à faire du café, un nécessaire de racommodage, un fer à repasser à vapeur. Il ne manque qu'un aspirateur et un kit de remplacement des ampoules brûlées. Cela signifie tout simplement que si vous voulez repasser votre veste froissée par un long voyage, pour un cocktail d'affaires, inutile de sonner la femme de chambre. Vour la repassez vous-même. C'est la toute nouvelle conception du luxe.
De la suite que j'occupe à l'executive floor, on domine toute la ville. Ce n'est qu'un chantier : on construit partout des gratte-ciels qui pourraient se trouver aussi bien à Tokyo qu'à Vancouver. Quelques arbres survivants ressemblent à des plantes en pot. Cela évoque à la Défense de Paris, en mieux cependant, à cause de la noblesse des matériaux et l'imagination des architectes. Par endroits, il subsiste quelques pâtés de maison de style hollandais. On dirait des maisons de poupée, ridicules et déplacées.
L'hôtel communique par une passerelle avec la salle de concert où on donne Tristan. Celle-ci est inhumaine et grandiose (2200 places). Elle ressemble à l'Opéra-Bastille en petit, et comme toujours de beaux matériaux : noblesse du marbre, chaleur du bois exotique. Un déconvenue m'attend. La salle est trop exiguë pour loger les chanteurs en costume. Ils viennent chanter, assis et en costume de soirée. Par ailleurs, l'écran, bien trop petit, est trop proche de l'orchestre qui projette de la lumière qui pâlit les zones sombres de l'image.
Continuer à lire "Le journal du 5 septembre 2007"
|
Commentaires