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Thursday, 10 January 2008
Nouvelles rumeurs
J'espère que ces lignes clôtureront une polémique qui vire au cul de basse fosse. Il est temps de passer à autre chose.
Un homme dont je n'ai dit et écrit que du bien et qui me l'a bien rendu, est devenu fou. Fou de rage, de dépit, de vanité offensée, je ne sais. Il me voue comme la plupart de l'establishment une hargne chargée de haine. A quel propos? Une controverse sur l'interprétation et la compréhension de la musique. (Cf. Polémique avec Philippe Estivalezes.) Il a parfaitement raison de juger mon comportement envers lui inacceptable de violence verbale et j'e m'en suis aussitôt excusé dans ce blog. Mais il n'a pas sû ou voulu considérer que ce n'était pas en cause mais une certaine vision mélomane (comme on dit wagnéromane) plus ou moins mondaine, que je déteste, il est vrai, car je défendrai toujours les grands créateurs contre ces connaisseurs autoproclanés qui non contents d'ignorer, leur message, le trahissent avec délectation propageant des énormités et contribuant désinformer un public de dupes mimétiques.
C'est ainsi que j'ai appris récemment qu'un de ces hommes, vexé comme un pou, propage des rumeurs inédites. Non content de m'insulter dans mon blog, il le passe au crible avec la précision d'un policier, afin de trouver la pierre qui va enfin m'abattre. Evidemmment je ne vise pas Monsieur Eusèbe ni le Docteur Méduso, que j'estime incapable de telles bassesses, mais, qui sème le vent récolte la tempête. Je commence à me demander si bien de mes ennemis, ne seraient des humanistes, cultivés et très poli, que j'aurais vexé en dévoilant - sans le vouloir - une incompétence soigneusement dissimulée. Ces gens-là, essayent de me réduire au silence en évoquant billets imprudents, ou encore propos agressifs, en oubliant qu'ils ressortissent d'un genre classique en critique littéraire : la polémique.(polemik) qui est un "échange de discours dont le ton est vif ou agressif".
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Friday, 19 June 2009
CHRONIQUE
REBIRTH - Re-naissance
Aujourd’hui 18 juin 2009, j’ai été baptisé selon les rites orthodoxes. Avoir embrassé la religion orthodoxe est une démarche qui n’a rien de spontané. En fait elle a été préparée lors de mes 35 ans, lorsque dans le plus grand secret j’ai commencé à écrire L’Entretien, Apocalypsis cum Figuris. Ce travail n’est apparu au jour que lorsque la Bibliothèque Nationale de France a été alertée par quelques calligraphes et a envoyé toute une équipe pour étudier le document. A l’issue de l’étude, la décision a été prise de déclarer ce manuscrit à peintures, comme partie du patrimoine de notre pays et de l’admettre dans la salle des manuscrits anciens, insigne honneur qui m’est fait avec comme contrepartie, le très grande difficulté d’accès à cette salle (gants blancs, masque de protection, garanties de compétence, etc.). Il faut des semaines de démarches pour tenir en main ces précieux manuscrits, des livres d’heures médiévaux, aux pages minutieusement tracées de Proust.
L’Entretien fut entrepris deux ans avant qu’un rabbin nommé Cohen déclara représenter un groupe de spécialistes de la cabale et que ces derniers eurent la révélation que j’étais dépositaire de de la pensée du plus grand des cabalistes : Moshe Hayyim Luzzatto. Deux années de suite je déclinai leur proposition d’apprendre l’hébreu pour poursuivre le travail de Luzzatto. Je ne me rendis compte que des décennies après que sans le savoir j’étais en train de dresser un schéma formalisé des forces et des doctrines du monde actuel, ce qu’aurait fait sans doute Hayyim s’il avait vécu aujourd’hui. Comme Luzzatto de son temps, notre époque l’aurait chassé, vilipendé, haï, moqué. Ce n’est que voici quelques années que l’on découvrit que j’étais en fait un descendant du grand cabaliste, de même que par ma mère, une Donati, j’étais lié à Dante, dont la femme était une Donati.
Mon manuscrit à peinture, devait être construit selon un triptyque avec l’enfer, le purgatoire et le paradis. L’enfer est fini d’écrire, j’en suis au purgatoire. Depuis l’inspiration a baissé et on désespérait d’éditer l’ouvrage, quand tout cela démarra aujourd’hui avec mon nouveau baptême. Alors que je suis un chrétien convaincu par le truchement de Bach, Mozart et Beethoven réunis, je remis en doute l’attitude rigide d’envoyés du pape. Deux exemples :
Ma femme se mourait mangée par le cancer et laissant mon fils de 14 ans, Pierre, orphelin.
Elle regretta toujours de ne pouvoir rentrer dans le sein de l’Eglise, étant divorcée à cause d’un amant qui la dupait. J’en parlai au supérieur de l’ordre des dominicains.
Ce dernier m’enjoignit de quitter ma femme, divorcée, et me détacher de l‘orphelin.
L’autre cas, est la décision du présent pape, d’excommunier une pauvre femme violée et son enfant sans toucher au violeur. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Jamais Jean-Paul II n’eut pris une décision aussi impopulaire.
Les raisons qui me firent opter pour la religion chrétienne furent les suivantes :
1. Lorsque le concile de Nicée, il eut un schisme. Sous l’influence du Vatican, on dut opter soit pour la reconduction de la religion initiée par le juif Pierre, au nom de la bible certes ; soit pour la nouvelle religion composée pour des raisons politiques. Je fus hostile à cette trahison des Ecritures.
2. La religion catholique met l’accent sur la douleur, le martyre, la sainteté des châtiments corporels, alors que la religion orthodoxe est tournée vers la résurrection.
PRÉCISIONS
La réaction de quelques amis à l’annonce de ma conversion à l’Eglise orthodoxe, a été la stupéfaction, d’autant plus qu’ils ne soupçonnaient pas chez moi, l’existence d’une préoccupation d’ordre religieux. Cette réaction sera amplifiée par le billet « re-naissance » et je ressens le devoir et le désir de m’en expliquer.
Depuis bien des années, tous les Noëls (comme les jours de l’an), mon fils les passe dans la très catholique Pologne, lui même pratiquant. Jamais il n’a éprouvé le désir de passer un seul Noël avec ma sœur et moi, seuls au monde. Nous prîmes alors l’habitude de trouver du réconfort à l’Eglise Episcopale de l’Avenue Georges V à Paris. Comme son nom ne l’indique pas, il s’agit d’un lieu œcuménique, ouvert à tous les croyants chrétiens : catholiques, protestants, anglicans etc. L’ambiance de ce saint lieu est à la fois familier, chaleureux et recueilli, et les hymnes sont magnifiques. L’assistance est composée d’employés des ambassades des Etats-Unis, du Royaume Uni, de Québec, d’Australie, et des pays du Nord. On peut y ajouter des dirigeants des filiales parisiennes de puissantes multinationales. Il participent à la messe, chantent les hymnes indiqués par des panneaux mobiles affichés sur les côtés. Mais les deux moments qui me frappèrent le plus furent le processionnal qui ouvre la messe et le récessionnal qui le ferme. Les enfants de chœur portant de grands chandeliers et suivis par les officiants, et l’évêque portant la Croix, font leur entrée, puis leur sortie sur des hymnes répétitifs, fortement scandés sur un rythme de marche et traversant toute la cathédrale par l’allée principale. Ils sortent de même symétriquement.
Le sentiment du sacré m’a été infusé par les deux grands compositeurs, J.S. Bach avec sa Messe en Si, Beethoven avec la Missa Solemnis. L’œcuménisme est révélé par le fait paradoxal que le protestant de la Messe en Si a suivi le texte catholique (je crois en… la Sainte Eglise chrétienne, une et apostolique) alors que le catholique Beethoven a fait une œuvre protestante ! Quelle importance.
Il convient de ne pas perdre de vue que la première église a été juive, et conformément à la Volonté du Christ, fondée par Pierre, la première pièce de l’édifice. S’ensuivirent la reconnaissance de la Sainte Vierge Marie, de la conception immaculée, et des Saints. Cette église a été bâtie avec la croyance des apôtres juifs. La seule différence entre la religion juive et la religion chrétienne, est que les uns attendent toujours un Messie, qui pour les catholiques a été ressuscité. Pour les Chrétiens de Constantinople, plus encore que le martyre et la crucifixion, la résurrection et l’avènement de la victoire du Bien sur le Mal sont importants. Et voici que pour des raisons politiques, Rome voulant surclasser Constantinople, il y eut une opposition au début mineure, mais par la suite qui aboutissant au Concile de Nicée, ne cessa de s’affirmer. La faille devint crevasse, puis abîme. La forme originale de l’Eglise, avec l’affirmation de la séparation de l’Eglise et l’Etat, Dieu et César, persiste aujourd’hui encore, orientée sur la jubilation et l’espoir. l’appeler orthodoxe est un pléonasme. L’Eglise perpétuée telle qu’elle fut fondée, est forcément orthodoxe. Les autres formes et avatars furent le catholicisme et la dissidence luthérienne, calviniste, anglicane… Les mobiles de telles évolutions fut avant tout politique et économique. Les princes allemands en avaient assez de payer de riches tributs à Rome. L’église anglicane naquit de la sensualité de Henri VIII qui voulait divorcer de Catherine d’Aragon, pour épouser Ann Boleyn, plus jeune, plus désirable et qui n’hésita pas pour cela de divorcer du même coup de Rome tout en s’appropriant des biens du clergé.
En opposition radicale avec l’Eglise Orthodoxe, l’Eglise apostolique romaine, mit l’accent sur la crucifixion et le martyre, faisant de la souffrance elle-même une vertu salvatrice. Il s’ensuivit un culte morbide de l’autoflagellation, qui combinée à des soubassements sexuels à peine déguisés peut nous paraître aujourd’hui répugnant.
Néanmoins il faut prendre ces considérations avec prudence. Alfred de Vigny proclamait que les chants désespérés sont les chants les plus beaux. Il est certain que dans les grandes œuvres musicales, les moments les plus émouvants, sont les plus pathétiques, les plus dramatiques, les plus tragiques. La crucifixion, les persécutions, la terreur de là mort, portent au questionnement, et ce que l’on peut reprocher à l’orthodoxie post byzantine, est son manque d’expression, une certaine raideur, la suppression de l’individualité avec ses faiblesses.
Toutes ces réflexions vous permettront de comprendre que tout en étant orthodexe, je n’entends pas sacrifier le moins du monde ma foi de catholique, de protestant, et ni le messages mystérieux et visionnaires qui proviennent de l’influence de Moshe Hayyim Luzzatto, ce mystérieux ancêtre.
Toutefois il y a un autre facteur qui pesa dans ma détermination. Ce fut Mischa qui me le fit découvrir. Mischa n’est pas religieux et encore moins pratiquant, mais il fut touché par ma décision. Car pour lui elle exprimait mon désir d’appartenance à de que l’âme russe a de plus profond. Ceci d’autant plus que tout a été l’œuvre de Tatiana, sans laquelle jamais je n’aurais trouvé les contacts, l’énergie, l’organisation indispensables pour ce baptême. Plus que d’apprendre le Russe, devenir, à mon âge et affrontant des périls sérieux, orthodoxe est une preuve d’attachement pour le pays qui m’a donné les affections, l’amour, le plus profond que j’aie connu dans toute mon existence.
Bruno Lussato. Ce 20 juin à minuit.
Voir la couverture photo du baptême dans le corps du billet
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Sunday, 18 March 2007
L'information derrière l'information derrière l'information
Cette formule sybilline cache un des processus les plus pervers de désinformation. Le "cas Angoulème" en est un exemple que j'ai choisi dans ce but, et pendant que je le complétais la confirmation de s'est pas faite attendre, un internaute m'apostrophait : " Vous allez vous attirer des ennuis avec votre condamnation de l'islamisme! Ce tract n'est qu'une provocation."
A sa grande confusion je lui fis constater que le titre de l'article était précisément "une provocation d'extrême droite" et que mon propos était précisément de mettre en garde le citoyen contre de genre de désinformation. Je lui demandai alors à quoi il attribuait cette lecture grossièrement désinformée. Il me répondit en hésitant qu'il n'avait pas bien lu l'article, il l'avait survolé, comme tout internaute... Il bafouillait, un peu honteux.
Mais ce "mal perçu" était trop marqué pour qu'il relève uniquement de la distraction. Le titre était affiché dans de gros caractères gras et très visible. Que s'était--il passé? C'est qu'un virus, un véritable bug, a contaminé son circuit de communication, à son insu, mais non dépourvu d'intentionnalité. Ce virus a tout simplement inversé la phrase en remplaçant provocation d'extrême droite par provocation islamiste.
D'où provenait donc ce message que l'on peut en schématisant décrire comme donnant raison au tract. Autrement dit, le contenu du tract dominait celui de l'article, comme une tache d'humidité finit par transparaître derrière un mur fraîchement peint. Or cet article mettait à jour une structure à trois niveaux des propos insultants.
L'information de surface, ou enveloppe, était un brulôt de haine fanatique conforme à l'idée qu'on se fait des islamistes radicaux.
Derrière cette information, se cache une autre information. Elle révèle la volonté d'utiliser le message pour susciter une réaction de répulsion et d'indignation contre les fanatiques, en escomptant cependant que par contamination, sous l'effet de la passion véhiculée par l'information de surface, on ferait l'amalgame avec les musulmans dans leur ensemble. On peut attribuer cette information derrière l'information à des groupuscules d'extrême droite.
Mais par une étrange inversion, une partie du message provocateur, par sa violence et sa congruence avec certains évènements spectaculaires, largement évoqués pendant la campagne électorale, finit par dominer et s'imposer.
On connait le mécanisme pervers, utilisé bien souvent par certains organes de presse, et qui consiste à rectifier certaines désinformations hurlées dans la une, en communicant l'information "claire" dans un entrefilet dans la quatrième page. Un procédé similaire consiste à affirmer solennellement qu'on n'a jamais déclaré que notre adversaire est un pédophile et un être corrompu, que ce ne sont sans doute que des rumeurs, et qu'aucune preuve concrète n'a été avancée dans ce sens. La connotation "il n'y a pas de fumée sans feu" est sous-jacente.
Dans le cas de l'affaire d'Angoulème, certes, la réfutation du tract, à la fois comme étant une provocation et un texte raciste ignoble quelque soit son intention, équilibre largement le message perturbant. Mais émotionnellement, le poids de la raison qui l'emporte dans l'analyse, ne vaut que celui de l'entrefilet de quatrième page dans le journal. Que faut-il donc faire?
On retrouve cette problématique dans le chapitre d'un roman du prix Nobel Coetzee (Elisabeth Costello, Eight Lessons) , intitulé Le problème du Mal. L'auteur émet l'opinion qu'il faut taire certaines informations. Par exemple en décrivant les tortures subies par les conjurés de l'attentat contre Hitler, on les tue une seconde fois, et on excite les forces du mal qui s'échappent de la boite de Pandore. Ces forces acquièrent une autonomie ,mystérieuse, et comme les spores de la désinformation, véhiculés par le vent électronique, elles contaminent les esprits. Un jour, si les circonstances s'y prêtent, les spores se développeront et nous envahiront.
De mpême on pourrait prétendre que, comme mon internaute, les visiteurs de cette aire interdite, ne pourront en sortir indemne. En dépit de tout les postulats barbares, s'inscriront dans leur inconscient , provoquant chez le plus grand nombre des réactions d'indignation ou simplement de malaise, et chez d'autres, un assentiment hnteux et caché, qui à la faveur d'une crise grave pourront balayer la raison.
Que faut-il donc faire? Supprimer le cas, Angoulème, ou simplement le faire précéder par le signal rouge, équivalent du carré blanc destiné aux enfants de la télévision? J'aimerai avoir votre avis. Je ne connais pas la réponse. Evidemment, vous l'avez compris, ce n'est pas le fait divers, somme toute marginal qui importe dans cet article, mais la mise en évidence des processus à triple détente qui rendent la désinformation si efficace.
Friday, 16 March 2007
Le Yin à l'écran
Ségolène Royal a encore affirmé dans l'émission que vous avez été nombreux à suivre, je l'espère, sa féminité, en disant qu'après avoir écouté les Français, elle en avait retenu que c'est une femme, qui répondrait le mieux à leur attentes. Elle s'est beaucoup concentrée sur la culture, l'éducation, et elle n'a pas caché sa tendance Yin.
Aux questions précises que posait madame Chabot, avec une maligne insistance, elle répondait, ou plutôt elle ne répondait pas, que ce serait au gouverment, à la concertation entre entrepreneurs et syndicats, à inventer des solutions. Elle serait là pour indiquer la Voie, le But, les grandes orientations, (le cerveau droit) et que ce serait au cerveau gauche du premier ministre à moduler ses souhaits.
A la question "maintiendrez-vous les trente-cinq heures" elle ne pouvait électoralement répondre. Si elle disait oui, elle savait que tous les gens de bon sens la taxeraient d'irréalisme idéologique. Si elle disait non, elle désavouait Aubry et la gauche toute entière. Elle affirma nettement et avec une précision remarquable, qu'on verrait, qu'on se concerterait, que c'était aux français de répondre, que si on les considérait, les syndicats joueraient avec les entrepreneurs, la carte de la juste raison. Néanmoins elle affirma que trente cinq heures d'employés motivés (par la concertation, la considération, l'augmentation du pouvoir d'achat, la juste répartition des bénéfices) seraient plus efficaces que quarante heures sous Sarkozy.
De même à la question répétée inlassablement : quand on gagne trois mille euros par mois, est-on riche oui ou non? Elle répondit qu'il fallait considérer la question dans sa globalité, et que les syndicats et les entrepreneurs contraints à être justes et sociaux, y répondraient. Où prendre l'argent? Aux entrepreneurs voyous qui délocalisent alors qu'ils font des bénéfices. On les fera rendre gorge, car il est indécent que l'on délocalise dans les pays voisins alors qu'il n'y a pas de justification économique. Et on mettra sur place un contrôle sévère de toute entreprise qui fera appel au travail étranger, et d'une manière générale qui fera des bénéfices non redistribués dans la recherche et la création d'emplois. Les syndicats participeront bien entendu à ces contrôles. Les entrepreneurs vertueux qui par suite des nécessités économiques doivent normalement licencier, ils se verront proposer des emplois-tremplins. S'ils quittent l'entreprise, ils seront intégralement pris en chargepar l'état, et grâce à la formation aux métiers et le suivi de leur carrières par des fonctionnaires integres, attentifs et compétents, (en nombre suffisant bien entendu), ils retrouveront aussitôt un job bien rémunéré.
Même raisonnement pour les retraites, imposées à plusieurs vitesses selon l'âge, la pénibilité du travail effectué, le nombre d'années passées à nourrir une famille. Pour les pauvres, on leur appliquera le SMIG, ce qui sera économiquement équilibré, puisque les bénéficiaires relanceront la machine économique.
J'ai remarqué que Madame Royal souriait moins que de coutume. cette impression d'austérité fut heureusement atténuée par des vidéos, où on la voyait "danser" avec des "jeunes" de la banlieue, au milieu d'une foule de fans délirants d'enthousiasme.
Il serait très intéressant de voir l'accueil par le public des sondages, de cette prestation. Il permettrait de mesurer le facteur Yin.
La vie du blog.
J'ai consulté les statistiques de fréquentation de ce blog. Elles sont encourageantes puisqu'on est à plus du double que le moins précédent. Il faut avouer que je me contente de peu. Qu'est-ce que quatre mille visiteurs par mois auprès des deux cent mille par jour des blocs consacrés au sexe, à la politique ou au sport? Je me console en constatant que dans Google, le pape du dodécaphonisme, René Leibowitz, homme considérable qui a influencé toute une génération, a moins d'entrées que moi, et que mes vingt cinq mille pages pèsent une poussiere à coté des soixante millions de Madonna.
En fait, small is beautiful, et ce minuscule salon permet un échange bien plus intense qu'un forum de centaines de milliers de fans. J'ai été très heureux de constater que des véritables passes d'armes s'étaient engagées entre deux Alexandre. N'hesitez donc pas à apporter votre grain de sel, et plus c'est polémique, plus ça fait avancer les choses. Et ne vous en faites pas pour l'orthographe. Seuls les académiciens savent encore que ça existe. Et la grammaire, parlons-en. Ecrivez comme vous parler, ce que je fais en ce moment. C'est ce que l'on nomme le langage vernaculaire, celui du café du commerce, et je le préfère au charabia énarque ou structuraliste. A vos claviers donc! A propos, j'ai remarqué avec étonnement que l'activité du bloc se déclenche entre minuit et quatre heures du matin. Ou j'attire les noctambules, ou ce sont des canadiens qui sont au clavier. Il est difficile de les indetifier, car les visites proviennent de sites très différents.
A bientôt.
B.L.
Monday, 5 March 2007
*** Attention, propos cyniques et politiquement incorrects
Géopolitique de la désinformation
Discussion avec une jeune géopoliticienne de talent, spécialiste de l'énergie. Elle estime que les grands conflits actuels tiennent au fait que les nations qui ont du pétrole n'ont pas d'eau (le Moyen-Orient, l'Afrique) et que celles qui ont de l'eau n'ont pas de pétrole (Les pays consommateurs Etats-Unis, Europe et Chine, en tête). Il faut préciser que même des pays qui produisent du pétrole, comme les Etats-Unis, sont cependant en état de déficit énergétique grave et essayent de contrôler les pays producteurs comme le Moyen Orient, la Russie et le Venezuela. Pour cette spécialiste, les conflits apparemment politiques et idéologiques en Europe (l'ex-Yougoslavie) et au Moyen-Orient masquent les causes réelles : couper l'Europe des sources énergétiques. De même le conflit israélo-palestinien n'est que la traduction d'une bataille de l'eau. Dans la lutte mondiale pour l'hégémonie, on voit se dessiner deux couples cardinaux : le couple des leaders : Amérique contre Asie (avec la Chine au centre), Afrique infiltrant l'Europe par l'immigration et la pénétration de la culture islamique. L'axe Ouest-Est est dominant et en conflit ouvert. L'axe Sud-Nord, est en voie de sous-développement et en marginalisation.
On voit clairement l'intérêt des Etats-Unis : affaiblir l'Europe par tous les moyens. L'expérience a montré aux Américains que les malheurs des Européens leur profitent : des émigrés de très haute qualité affluent sur le continent et ensemencent un terrain fertile au développement des idées et des innovations.
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Sunday, 16 November 2008
CHRONIQUE
ii pour irremplaçabilité
Le cas de la numismatique
Claude Burgan m'a transmis le très luxueux catalogue de la vente qui aura lieu les 2 et 3 décembre à Genève à l'occasion des 20 ans de la maison de vente aux enchères où j'ai déjà acheté mon aréthuse.

On a une idée de la qualité des monnaies en contemplant la chouette athénienne de la couverture du catalogue. Je me limitai à sélectionner cinq pièces qui me semblèrent les plus dignes d'intérêt.

Le catalogue écrit : le plus bel exemplaire connu et l'une des monnaies grecques les plus importantes au monde. Minimes éraflures de surface, sinon Superbe exemplaire. Provenance Jameson, seuls quatre exemplaires connus. Trois sont conservés aux collections publiques de Londres, de Harvard et de d'Oxford. Cet exemplaire
est en mains privées et il est certainement le plus beau.
RRRR, est. 400 000 FS. (Il est probable qu'il dépassera les 400 000 €

Le catalogue affirme pour ce statère en or frappé en Grèce vers 196 BC (Titus Quinctius Falmininus) : La première monnaie antique à représenter un romain de son vivant. D'une extrême rareté. Une monnaie spectaculaire et superbe.
RRR, dix pièces connues dont quatre dans des musées. FS 200 000 .

Parisii, vers 100-50 av. JC. Un fleuron de l'art monétaire gaulois. D'une beauté exceptionnelle. Superbe exemplaire.
RRR : émission d'une dizaine d'exemplaires. FS 75 000

Hadrien 117-138. Sesterce attribué au "maître de l'Alphée".Rome 135-136 AC.
La plus belle monnaie romaine jamais frappée. Un portrait d'une force et d'une expression jamais égalée. Une monnaie parfaite: chef d'œuvre d'équilibre et d'esthétisme. Superbe exemplaire à patine verte.
RRRR seuls quatre connus dont un à Boston Museum of fine arts. Celui-ci de loin le plus beau. FS 400 000.
On admire ci-dessous le sens dramatique de la présentation de cette pièce et son identification à la statuaire.

Le total de l'estimation de ces cinq pièces dépasse les 10.000 FS et il est à parier qu'elles dépasseront largement cette somme. Les numismates professionnels consultés se sont vivement insurgés contre ce qu'ils nomment la spéculation amorcée par un groupe de commerçants à l'égard des russes. Ils trouvent ces prix totalement irréalistes selon leurs standards et ils ont parfaitement raison. On a connu cela du temps de la vente Peyrefitte, où une decadrachme d'Evainete passa de 15 000 francs à 35.000 f, pour bondir l'année d'après à un million sous l'impulstion des banques centrales. Aujourd'hui j'en ai acheté un meilleur exemplaire pour 75 000 €. La spéculation s'est révélée désastreuse. Le même phénomène risque de se produire quand on considère que la même pièce (Hadrien) est passée plusieurs fois en ventes publiques en deux ans et chaque fois en augmentation. Le mécanisme est connu.
J'ai demandé à des marchands numismates indignés par ces prix, de me montrer ce qu'ils avaient de mieux. L'un d'eux me sortit une monnaie gauloise, en excellent état, mais terne et bien moins belle que celle de la prochaine vente. Le prix était de 2 600 euros ! On remarque le même phénomène ailleurs : dès que l'on approche de l'exceptionnel en rareté, en qualité et en importance historique, les prix montent d'autant plus qu'ils sont plus élevés. En voici un exemple tiré de la vente de monnaies d'or romaines de l'UBS, le 22 janvier 2008 à Bâle.

Voici la comparaison entre les estimations et les prix réalisés pour les trois monnaies (Constantin ca 337/347 AC, pièce historiquement et esthétiquement peu intéressante). De haut en bas.
est. FS 15 000 réalisé FS 27 000 RRRRR unique, très beau.
est. FS 1500 réalisé FS 3 000
est. FS 1200 réalisé FS 2 600

Constance II 337-347 Antioche. Tres bel exemplaire avec son brillant d'origine. Est.FS 1000. Catalogue Numismatica ,décembre 2008, Genève.
Constantius 11 Augustus, SISCIA 337-340 Extremely fine. Cat. Numismatica Juillet 2008.. Est. FS 1800
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