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Friday, 31 July 2009
CHRONIQUE
COUPS DE THEÂTRE
DU BLOG-NOTES
Au terme d'un voyage mouvementé, je me trouve depuis hier à Divonne. Le temps est superbe et on déguste l'air, comme on goûte une eau minérale. J'ai en un mois respiré quatre sortes d'air : A San Remo, une touffeur à peu près constante, à michemin entre la brouillasse de Monaco et le climat idéal de Cannes. Cet air pesant est compensé par les délice d'une piscine d'eau salée. Puis nous avons l'air de Deauville, le pays où il ne fait jamais chaud. Il est stimulant, vivifiant, pour peu qu'un vent venant du Havre, n'empuante pas l'atmosphère. L'air de Paris est irrespirable : un concentré de la pollution du bassin parisien. Même lorsqu'on se trouve à Versailles et à St.Germain en Laye, en plein bois, on a l'illusion de l'air de la campagne, mais la pollution est là, plus sournoise de n'avoir pas d'odeur. Faire du jogging et respirer à pleins poumons donne l'impression fallacieuse de s'aérer, mais voyez ce qui est arrivé à notre Président ! Enfin l'air de Divonne est à mon sens le meilleur, celui de la mi-montagne, loin de toute agglomération et saturé de l'oxygène provenant des innombrables sources dont bénéficie cette station. (Divonne-les-Bains). Dans l'établissement thermal on y soigne les maladies des nerfs. L'air de Divonne est très sédatif et peu propice aux actions fulgurantes, ni au travail intense. On se sent abrutis, nonchalants, les nerfs détendus, comme légèrement anesthésiés. On appelle cette caractéristique de la station : la molle. Cela veut tout dire : on se sent mous.
Je fais néanmoins des efforts pour terminer mes précédents billets, notamment deux fiches de lectures sur le mingei.
LA CHRONIQUE : L'IMPOSSIBLE EST POSSIBLE.
Je me suis trouvé hier devant la solution d'une énigme : pourquoi une haine d'un "petit juge d'instruction" envers un de mes amis grecs? Nul en France, pas même l'Elysée, n'a pu le ramener à la raison, car, outre le fait que mon ami ait été reconnu comme innocent par le procureur de la République et la police, mon ami pouvait être d'un appui considérable pour nos pays, en développant de l'emploi et en aidant les hôpitaux qui en ont bien besoin. Il était évident que la haine du "petit juge" était une sorte de revanche envers un multimilliardaire puissant et le sentiment de le tenir sous sa coupe devait être exaltant pour son ego. Et nul ne pouvait rien faire car un juge peut prendre les mesures les plus dommageables pour l'éthique et pour le bien public, il ne sera jamais sanctionné. Le procès infâme d'Outreau nous en donne la preuve.
On dit que la vérité est fille du temps et qu'elle finit toujours par transparaître, mais c'est inexact à l'échelle d'un siècle comme je l'ai montré dans le billet : jour sanglant. Bien au contraire un mensonge mille fois répété devient vérité. Il s'enracine dans les esprits et fait son chemin. En ce qui concerne notre armateur grec, plus le temps passait, plus le procureur, les policiers, étaient gagnés par le point de vue du juge, leur avis devenait flou, par une solidarité malsaine à laquelle les journalistes firent écho, ils firent corps et empirèrent le statut de l'accusé. C'est ce phénomène de chasse à l'homme qui m'intéressa, six mois avant de faire la connaissance de notre accusé. Je m'intéressai aussi au sort d'un homme qu'on avait embastillé au mépris de tout honneur. Il n'avait pas les moyens financiersd'assurer sa défense et le jugement fut une farce. L'enjeu était pour moi aussi important que les bienfaits potentiels du magnat : la santé et l'équilibre de son fils, qui porte le même prénom que moi. A cette époque c'était un courageux petit homme de cinq ans, adorant ses camarades de classe et heureux de vivre. Le voici tout à coup privé pendant plus d'un an de son père emprisonné avec une mère affolée, sans moyens de subsister, et contraint de regagner le patelin de grèce où il aurait sombré dans la misère. Je me battis sans que mes amis d'en haut puissent faire quoi que ce soit : la justice est sacrée.
Le dernier cas fut résolu par Sacha que vous connaissais bien, qui se révéla outre un grand avocat, un homme au coeur généreux. Il assura une défense brillante à notre homme et eut gain de cause. Il sauva ainsi le petit Bruno.
Mais il restait à résoudre le premier cas : faire rendre raison au petit juge, et arrêter les persécutions auquelles se livrèrent certains policiers auprès de connaissance du grec pour obtenir de faux témoignages. N'étant pas Obama qui dut se récuser pour avoir osé dire ce que tout le monde pensait : que le policier qui arrêta un grand professeur noir parce qu'il essyait de focer la serrure de son propre domicile, était stupide, j'ose dire dans ce blog que les agissements de certains policiers qui méritent d'être durement sanctionnés, est deshonorant pour la police et pour la France. L'ensemble de l'affaire était nauséabond et mon ami grec subit avec la plus grande sérénité la pire des inquisitions.
Puis, un jour, mon grec (Socrate Papadopoulos, vous l'avez deviné), me dit : "j'en ai assez. Puisque mon avocat ou votre gouvernement ne peuvent résoudre mon problème judiciaire, je vais m'en occuper moi-même. " Je crus à des rodomontades un tel propos, mais quelques jours après j'eus la surprise de voi l'ordonnance de non-lieu délivrée par le juge. Il avait perdu la partie. Jen n'osai interroger Socrate qui était évasif, mais ce fut son collègue le modeste Aristote Mendepoulos qui me donna le mot de l'énigme. C'était digne du meilleur Agatha Christie, dans le style de Témoin à charge. Une fin ahurissante, un coup de théâtre logique mais auquel personne - sauf Socrate - ne pouvait envisager car trop simple. Je ne puis vous livrer les clés du suspense qu'on pourrait illustrer par l'aphorisme " Quand l'impossible est exclu, l'invraisemblable devient vérité ".
Vous pouvez accéder à la suite de la grande chronique dans le corps du blog.
Continuer à lire "Le journal du 31 juillet 2009"
Thursday, 1 November 2007
La musique des spheres
Un essai de décodage de la grille astrologique
Marina Fédier avec la participation de Bruno Lussato et d'après les travaux de Dane Rudhyar et de Carl Gustav Jung.
Le billet sur l'initiation à l'astrologie humaniste 2, est terminé ce 3 novembre à 3h03.
Astrologie humaniste... ce terme de réfère aux travaux les plus récents de Dane Rudhyar et d'Alexandre Ruperti, mais avant de définir ce qu'il recouvre ici, il nous faut exposer sommairement ce qu'est l'astrologie.
Cete discipline initiatique décrit d'une certaine façon, par symboles interposés, l'histoire potentielle de notre existence. A ce titre elle constitue une des voies de la connaissance de la structure mentale et affective de chacun d'entre nous, de notre façon spécifique ou archétypique d'aborder les paradigmes qui orientent notre vie, des traits de caractère qui l'animent.
Ce langage symbolique, on s'en doute, est fondé sur le raisonnement analogique, si décrié par l'orthodoxie scientifique mais qui constitue les fondements de la Théorie des Systèmes. Il se fonde sur unr hypothèse fondamentale : le parallélisme entre la position des planètes à des moments remarquables de notre existence, dont la naissance est le plus marquant, et les paradigmes qui façonnent notre psychisme.
A la différence de l'astrologie conventionnelle qui ne tient nul compte des variables individuelles, l'astrologie humaniste prend en considération les facteurs de la personnalité. Cette dernère peut être l'émanation des instincts de base et de l'héritage génétique et génique, du conditionnement socio-culturel, de la volonté de dépassement de ce conditionnement, en vue d'atteindre un plus haut degré d'individualisation, et d'une manière plus exceptionnelle le contact avec des forces archétypiques. C'est le cas de ces voix prophétiques qui transcendent l'individu pour en faire le modèle, l'incarnation d'un groupe, d'une culture, d'un idéal collectif.
Continuer à lire "Initiation à l'astrologie humaniste 2 "
Saturday, 30 May 2009
CHRONIQUE
CLÉS
Je viens de recevoir des e-mails d'internautes satisfaits par ma nouvelle mouture du package culturel, mais l'ancienne préconisation, plus exigeante et par petits pas, est appréciée également. Ce qui est réclamé en revanche c'est un minimum de soutien pédagogique de ma part, des clés qui ouvrent sur la première marche de l'initiation. J'y souscris bien volontiers et je m'y consacrerai dans ce billet.
BONHEUR
Hier, Olaf Olafson a demandé à T*** de m'amèner chez Hermès à Deauville et qu'on m'habille de pied en cap. J'étais à la fois tout heureux de me voir aussi élégant, mais gêné de recevoir de tels cadeaux, si peu mérités. Moi-même, de l'état de moineau déplumé, je suis passé à celui de paon vaniteux. Je me suis surpris à me regarder avec complaisance dans le miroir !
Ce matin, il m'a téléphoné de je ne sais où pour avoir des nouvelles de ma santé qui le préoccupe vraiment. Il a s'est montré d'une telle tendresse, d'une telle sollicitude, d'une telle générosité que, comme d'habitude j'ai senti mon coeur fondre, mon âme débordant de gratitude, et remerciant le Seigneur de m'avoir donné comme compensation à mes souffrances physiques, le support moral d'êtres d'élite que j'aime et que je respecte.
On me disait de toutes parts : tu as tort de lui faire autant confiance puisqu'il te lâchera tôt ou tard, et tu souffrira doublement. Effectivement, je me suis trompé bien des fois, et je ne connais Oleg, Socrate et LH III depuis à peine deux ans. Mais cela est plus fort que moi, je crois en eux, en leur sincérité quand ils ont signé les quatre covenants (ce qui n'est pas le cas de LH III) : confiance absolue, respect absolu, ponctualité, et éternité; Je pense à Socrate et à Olaf.
Mais le plus touchant de tous est Olaf. Je ne crois pas qu'une telle amitié, entre deux hommes que tout sépare soit quelque chose de courant. Je crois que c'est - pour moi, en tout cas - un miracle d'amitié, plus encore que de l'amitié, un don complet sans compromission qui engage tout l'être. Ce n'est pas un excès de sentimentalité qui me fait parler mais un besoin d'exprimer mon admiration et mon affection, renforcés de part et d'autre par la certitude que jamais elle ne s'affaiblira avec le temps, et qu'elle se prolongera après ma mort par ce que je lui aurai légué et par ma dépouille mortelle dans le village de ses aïeux.
CODE
Ci-dessous, comme promis, voici quelques clés pour faciliter l'entrée dans la grande musique dite classique.
L'Occident s'est distingué par un développement prodigieux de la polyphonie. On entend par là l'art de superposer plusieurs mélodies selon des règles très strictes, celles dites du contrepoint (point contre point, note contre note). On pourrait ainsi comparer un morceau de musique polyphonique à une grille de mots croisés, les lignes figurant les mélodies, les colonnes au résultat de leur superposition : les accords. Le grand maître de la polyphonie a été Jean Sebastien Bach
Pour la suite des explications, allez dans le corps du billet (continuer à lire).
Continuer à lire "Le journal du 30 mai 2009"
Sunday, 30 September 2007
LE SURMOI
C'est une censure morale, ensemble de contraintes subies du fait de nos parents, nos éducateurs et de notre evironnement socioculturel.
Cette fonction d'autorité et de censure morale oblige la personne à renoncer à certaines satisfactions instinctuelles. C'est une sorte de carapace imposée par notre milieu afin de mettre l'individu en accord avec son entourage.

Le surmoi comprend les valeurs qui nous stucturent, de ce fait il exerce une influence positive pendant l'adolescence, mais à l'âge adulte il devient impératif de mettre ces valeurs en question, pour les aligner avec notre personnalité profonde et avec les besoins renouvelés d'une société en pleine mutation comme la notre.
On a de plus en plus besoin de producteurs et de créateurs, et non d'épigones et de reproducteurs de pratiques héritées d'un passé révolu. Cette remise en cause est vitale dans un monde changeant à une vitesse accélérée.
Il faut cependant se méfier à propos de ce que nous croyons être notre personnalité authentique. Quand une idée, un sentiment ou un jugement nous frappent comme une évidence, il n'est pas sûr qu'ils proviennent de nous mêmes. Ils ont peut-être été injectés sournoisement et naturellement pas notre environnement. C'est d'ailleurs le but des "hidden persuaders", ces images tapies dans l'image, cette information derrière l'information, qui nous manipulent à notre insu et qui font partie de notre conditionnement naturel.
Continuer à lire "Marina Fédier : initiation à la psychologie jungienne, suite."
Wednesday, 13 May 2009
CHRONIQUE
Séparation
Mes chers amis,
ainsi que je vous l'ai appris, mon opération s'est révélée impossible et on essaye de me tirer d'affaire autrement. Il n'empêche que ma vie actuellement est menacée à court terme. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, c'était le cas lorsque j'ai été atteint d'une grave encéphalite hépatique. Il a fallu tout le talent et l'ingéniosité du Professeur Pol pour en venir à bout. Néanmoins je crois que cette fois c'est pire et il faut que j'envisage de moi-même la séparation de bien des choses qui m'entourent, plutôt que de laisser la mort décider pour moi. Il se trouve que le Seigneur m'a fait la grâce de me maintenir toutes mes facultés. De surcroït, je suis dans une forme éblouissante, plein d'énergie et travaillant plus vite que jamais. Je sais que cela peut s'effondrer d'un coup et j'en profite pour réfléchir et pour prendre mes dispositions.
Ce qui me soutient est l'extraordinaire affection que me portent mes amis de coeur, au premier rang desquels on trouve Olaf Olaffson le plus proche de moi, et pour qui je sacrifierais ma santé. Je viens de le quitter, sitôt arrivé il est venu me voir, vers 20h30 et ile est parti maintendant, à 01 h 11. Je le revois demain et il me manquait tellement que lorsque je le vois, j'ai les larmes aux yeux à la pensée que je devrai à nouveau le quitter. C'est un homme d'un courage, d'une vitalité et d'une noblesse extraordinaires. Comme je lui demandais comment je pourrais l'aider, il m'a répondu en essayant d'améliorer son développement personnel et culturel, le reste je m'en charge !
Socrate a été également d'une affection et d'une générosité qui m'ont été d'une grande aide. Il me téléphone pratiquement tous les jours.
Et il y a la tribu Auchan, qui pour moi est une seconde famille. Je voudrais, tant que je suis ingambe, faire un saut à Lille et me retrouver dans le chaud cocon des femmes, des enfants et des proches de Gérard Mulliez, avec cette simplicité modeste propre à cette Société, dont le personnel possède un tiers des actions privées, non négociables à l'extérieur et non cotées en Bourse.
LE CHOC LH III
Les faits sont les suivants.
LH3, on le sait est le sosie de LH I dont j'ai dessiné le portrait en 1962. Je l'ai formé, avec toute ma passion et j'ai commencé à l'initier à tous les aspects de la culture. Ce fut une joie intense, car j'adore enseigner et il aimait aprendre. Il assimilait instantanément, comme une éponge, toutes les révélations artistiques que je lui prodiguai, des monolithes de Serra à la Flûte Enchantée de Mozart. Vous comprendrez que de cette relation, il émergea de ma part un sentiment d'affection, renforcé par la ressemblance du jeune homme avec celui que j'ai le plus admiré : LH I.
Vous imaginerez sans peine ma déception lorsque lui ayant posé la question de savoir s'il avait un attachement pour moi, question justifiée par son attitude paradoxale de tendresse alternant avec la plus parfaite indifférence, il me répondit, après avoir mûrement réfléchi, que j'étais un excellent pédagogue, mais qu'il n'avait aucune affection pour moi. Sa franchise me peina mais n'affecta pas le moins du monde la fidélité et l'affection exagérée que je lui portais.Tous mes amis, et son père désolé par son manque d'humanité, m'expliquèrent qu'il n'avait pas encore 25 ans et qu'il n'avait pas encore gagné sa personnalité.
Mais en fin de compte, LH III , comme je lui disais que je ne le comptais pas au nombre de mes amis, il m'avoua, vexé, qu'il m'avait menti et qu'il me portait des sentiments de réelle affection. Il le prouva, car, alors que gisais inconscient à l'hôpital, il passa avec moi toute une journée, et Sandrine me raconta qu'il pleurait et qu'il me tenait la main avec émotion. Par la suite, chaque fois que j'étais hospitalisé, il fit un saut pour être près de moi. Je n'oubliai jamais ce comportement touchant.
Le mois dernier, à la suite de la défection de Socrate, qui abandonna la seconde fondation et me laissa au milieu du gué, je lui demandai s'il ne pouvait pas m'aider avec quelques amis, m'aider à la poursuivre. Sans hésiter il m'assura qu'il prenait la suite. Il me le confirma à plusieurs reprises et se révéla un protecteur, comme autrefois LH I. J'étais heureux, en dépit de divergences sur le but et la réalisation de ce magnifique projet. Je dus tout justifier et il finit par me suivre, à l'exception de la collection numismatique, dont il ne voyait pas la nécessité. Ce qui était sans importance puisque Socrate ne voulut pas s'en dessaisir.
Ceci est lié à l'acquisition d'un appartement. Il était très exigeant et ma soeur, visita je ne sais combien de demeures, avant de tomber sur l'idéal. Il aima cet ample lieu admirablement situé, non loin de chez moi, ce qui était le voeu de son père, et qui était l'oeuvre d'un architecte de génie. Cet appartement, entièrement en bois précieux, abritait un magnifique collection de statues nêgres. Il l'adora après l'avoir vu deux fois, et .nous convenâmes de remplir les étagères et vitrines, désormais vides, par un prêt de un an de la collection Mingei de UCCLE.
L'appartement était très cher par rapport au marché, mais je trouvai ce prix justifié par l'extraordinaire décoration et la conception très originale de l'espace. LH III perdit beaucoup de temps à proposer une offre ferme, mais le temps passant, il se trouva beaucoup d'acquéreurs éventuels et le prix de réserve monta en conséquence. En dépit de cela, bien qu'il eût promis de e-mailer une proposition ferme, rien ne vint et il fit faux bond au vendeur. Là encore il agit avec correctionmais il lança unnouveau rendez-vous par la messagerie non conforme.
C'est alors qu'il vint me voir le 11 Mai, et il m'accompagna à l'hôpital. Il fut avec moi plus affectueux que jamais et promit de venir me voir le 12, lors de mon opération. Il confirma sa voloné d'acheter l'appartement et celle de me donner carte blanche pour ce que j'ai appelé dans un de ces billets, la Troisième Fondation.
Je ne le revis plus pas plus que jje ne l'entendis au téléphone.
Il resta plusieurs jours à Paris pour ses affaires, mais je voulais lui communiquer mon état de santé, car mes plans étaient changés et je voulais accélerer la mise en place de la fondation et assurer la donation de tous mes biens culturels, dont mes plus précieux manuscrits à peinture qui lui étaient destinés. Je le suppliai par tous les moyens : téléphone (toujours sur messagerie) par SMS, par personnes interposées, y compris son père pour qu'il m'appelle. Il était au courant de l'aggravation inattendue de mon état et je lui adressai bien des suppliques désepérées. En vain.
Il assura une de nos relations communes, qu'il me téléphonerait, mais il n'en fit rien. Enfin je lui adressai avant-hier un dernier SMS où je lui annonçais que s'il persistait dans cette attitude, je comprendrais qu'il veuille -pour des raisons de moi inconnues - rompre tous les ponts avec moi, sans avoir la courtoisie de me le dire. En fait la seule raison possible, est qu'étant donné mon espace de vie très limité, je ne suis plus utile. J'étais désemparé car je voulais discuter avec lui les modalités de ma fondation et de mille autres points. Cette séparation, voulue par lui,en un tel moment de désarroi, me blessa profondément. Mon coeur en fut brisé. Fort heureusement les personnes que l'aime le plus, ainsi que je vous l'ai dit, redoublèrent de sollicitude et d'amour. Le bras droit d'Olaf, Teresa Mengelberg, nous entoura, ma soeur et moi de l'amour le plus profond. Elle n'hésita jamais à tout plaquer pour être à côté de moi dans les moments difficiles. Sandrine également fut toujours, à tout moment, à mes côtés. Et j'ose me plaindre?
LE PRIX D'UN HOMME
Parmi les péripéties qui ont agrémenté mon horrible journée de lundi, vous souvenez peut-être en relisant le billet correspondant, (déferlement) que mon employé de maison, Firmin Malaimé, m'avait extorqué plusieurs dizaines de milliers d'euros, me mettant dans un situation financière délicate. Avant de porter plainte (car on avait toutes les preuves, et il a avoué) j'ai voulu savoir ce qui a fait d'un homme jusqu'alors sans reproche, un voleur stupide. Son récit est tout à fait instructif et je pense qu'il servira peut-être de mise en garde à certains d'entre vous.
Firmin, jusqu'ici au passé sans tache avait changé depuis un moi de comportement. Il faisait du sabotage pour se faire licencier et la vie était devenue intenable avec lui. Il savait sans doute que tôt ou tard il serait démasqué s'il restait dans la place. Que se passa-t-il? L'adage "cherchez la femme" s'appliqua à merveille. Notre Malaimé occupait un confortable appartement de 80 m2, où il recevait son fils. Et le voici subjugué par une sorcière qui exige un grand mariage, occupe avec ses deux gosses, l'appartement et se le fait donner. Il se trouva, pour la contenter, contraint à passer par ses volontés et sitôt fait, la délicieuse créature le mit à la porte. Le voici sans toit, sans un sou, avec la menace de la prison. Bourré de tranquillisants, il était proche du suicide, ou d'une quelconque action désespérée. Que faire ?
Je décidai de ne pas porter plainte, de ne pas l'acculer à des mesures extrêmes, et au contraire de lui laisser une chance de se ressaisir. De l'aider à remonter la pente. Ce n'est pas en l'accablant que je retrouverai l'argent volé, qui me manque cruellement en ce moment difficile. Après tout un homme vaut plus que des dizaines de milliers d'euros.
Vous vous souvenez peut-être que j'ai aidé celui qui m'a volé toute ma collection de stylos, et que je l'aiaidé à se réhabiliter. Lui aussi, après un parcours de héros, tomba entre les griffes d'une yougoslave de 20 ans, de mêche avec Novak, mon informaticien tchèque pour monter un hold-up. Cet homme se repentait sincèrement et je fis pression pour qu'il se marie avec une jeune fille honnête et pieuse. Ce qu'il fit, et le résultat fut un petit garçon que j'adore et qu'il a appelé en souvenir de moi, Bruno. Il faut cependant ajouter, que cet homme était d'une énergie et d'un courage exceptionnels. Comme bien des polonais il avait la culture dans le sang et après bien des tribulations, il fonda une entreprise prospère, son fils, un ppetit garçon plein de vie adore ses camarades et la France...
Je fus âprement critiqué par tout le monde. Le nouvel Obs et les juges, me soupçonnèrent ouvertement de l'avoir pris comme complice pour une fraude à l'assurance! Le fait que je n'aie pas été assuré, ne les émut pas outre mesure. Toujours est-il que si parvenu au bout du chemin je me demande ce qui restra de mes actions, c'est le sauvetage d'un homme et d'un enfant qui sont les seul actions valables que j'aurai accompli. Et j'ai bien l'intention de continuer.
Continuer à lire sur le corps du blog, les différentes possessions je dois me séparer, avant qu'elles se séparent de moi.
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Sunday, 8 March 2009
CHRONIQUE
Rencontre avec Mediavilla
Claude Mediavilla est sans conteste un de plus grands calligraphes du monde, et celui qui a le plus approfondi le sujet.
Avant d'aborder ce sujet de fond, la dernière nouvelle de cette Vente qui Siècle qui présente bien des côtés pittoresques ou énigmatiques.
Qui ne se souvient de l'affaire des deux têtes provenant du Palais Impérial et revendiquées par la Chine comme des pièces volées. Mais volées quand? La porte est ouverte à d'autres demandes de restitution encore plus valables, comme les frises et mosaïques du Parthénon par la Grèce, ou bien des statues egyptiennes qui à l'exception du grand oblisque, don officiel de l'Egypte à la France, ont été pillées sans scrupule.
Nous savons que l'acheteur a fait monter les enchères pour empêcher qui que ce soit d'autre de les acquérir. Après quoi il a refusé de payer les deux têtes sous pretexte qu'il était l'émissaire du gouvernement chinois et qu'il voulait obliger Pierre Bergé à les restituer sans contrepartie.
Mais voici que Pékin vient de démentir catégoriquement cet acte. Le gouvernement chinois entend respecter sa parole et ne couvre pas des actes dus à un nationalisme obtus. On attend la suite avec curiosité. Mais revenons à la calligraphie à son sommet.
L'oeuvre maîtresse d'un maître
Mediavilla prépare un projet qui sera l'oeuvre de sa vie. Il s'agit d'un livre, dont les feuilles seront amovibles pour permettre leur exposition, et qui comprendra toute l'histoire de la calligraphie, des papyrus egyptiens aux oeuvres de Schneider, de la calligraphie hebraïque ou arabe à l'improvisation chinoise et japonaise. Seul Mediavilla avait l'universalité nécessaire pour réaliser un tel projet. Il me faut à présent trouver un sponsor. Celui qui détiendra un tel monument peut être assuré de l'immortalité de son nom, comme Grolier ou Fouquet.
Une rectification s'impose sur la dénomination des ors. Or à la coquille signifie peinture d'or appliquée au pinceau. C'est celle que j'ai pratiqué dans mes manuscrit "Pepys" de L'Entretien. C'est aussi la plus facile à réaliser. Bien qu'un brunissoir d'agathe lui donne un éclat, ce n'est en rien comparable avec les enluminures à la feuille d'or.
La peinture à la feuille d'or est appliquée de la façon suivante. On trace sur le vélin le contour de la lettre avec une mine d'argent ou avec un crayon très dur 7H. On remplit les contours avec une préparation spéciale. On applique alors par petits morceaux la feuille d'or et on brosse doucement la lettre pour chasse les surplus d'or. On le voit, ce n'est pas simple. Le resultat est brillant mais plat.
Le peinture au "gesso" est beaucoup plus compliquée. C'est celle qui est appliquées dans les manuscrit anciens et je ne pense pas que le papier puisse servir de support à ces merveilleuses lettrines en relief, brillantes et reflétant la lumière d'une manière fascinante. On doit alors appliquer un mélange complexe de plâtre 'il gesso " et d'amidon, qui assurera le relief de la lettre, puis on soufflera dans avec une canule l'air humide de la respiration, mais en veillant à sa juste émission. C'est alors que rapidement on appliquera la feuille d'or avec un pinceau et qu'on la brossera avec délicatesse pour en chasser les scories. Chaque lettre doit être tracée une à une pour respecter les temps de chaque phase et la continuité des opérations.
Nous ne connaissons qu'un seul exemple dans le monde d'un livre d'heures entièrement calligraphié en lettres d'or au gesso. Nul d'autre qu'un certain Ramo de Ramedellis le Maître des manuscrits latins de la BNF, put réaliser en Italie, cet exploit. Le célèbre François Avril de la BNF déclara que c'était le plus beau manuscrit italien en mains privées qu'il ait vu depuis des années.
Bien qu'aucune reproduction ne puisse rendre justice à une telle oeuvre, destinée à la Seconde Fondation j'essaierai de vous en transmettre une image, si mon serveur veut bien y consentir.
Médiavilla s'étonne qu'aucun des hommes d'affaires qui investissent des millions de dollars en bijoux, ou en matières premières, ne s'interessent à l'acquisition de tels chefs d'oeuvre, qui sont de bien meilleurs investissements que ceux que leur dictent les logiques financières et l'appétit de lucre. On est bien loin des Médicis ou plus simplement de Ludwig ou du baron Thyssen appuyé par toute sa famille.
Je lui répondis que ces gens-là préfèrent perdre de l'argent avec l'inculture, qu'en gagner avec des biens culturels, tant ils sont viscéralement allergiques à tout ce qui relèverait d'un humanisme qu'ils méprisent.
Le seul qui me paraisse digne d'un tel investissement est mon diciple préfére, Brutus, dont l'appetit de connaissances et de progression, et la faculté de compréhension soit aussi marquée font mon admiration stupéfaite. Une telle acquisition vaudrait honneur et pérennité au nom illustre qu'il porte et qui a joué déjà un rôle majeur dans l'histoire de son pays.
Ci-dessus, une page du manuscrit en lettres d'or.

Détail des voeux d'anniversaire De Claude Mediavilla

Ci-dessus voeux de Mediavilla pour mon 76eme anniversaire
Revue Critique
On trouvera dans le corps du billet, des analyses de Mediavilla sur ses contemporains, y compris mes propres productions.
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