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Tuesday, 26 May 2009
CHRONIQUE
Propos sur la musique.
Mes chers amis, je voudrais terminer mon récit d'hier, par une conversation fort intéressante que j'eus avec mon disciple et ami Jacques Pozzetto, grand amateur de versions discographiques inédites et expert en horlogerie.
Une soirée à Deauville
Nous entendimes hier soir à Deauville sur sa petite chaîne de HiFi, quelques disques rares qu'il apporta pour m'en faire présent.
Je découvris ainsi le melodrame de Schumann sur un texte célèbre de Lord Byron. On le représente généralement en version allemande,l'originale, mais Sir Thomas Beecham utilisa le texte authentique de Lord Byron lui-même. La diction du récitant est extraordinairement claire et articulée : on entend chaque mot et comme dans les Scènes de Faust, contemporaines, le compositeur s'efface derrière le poète. Cette oeuvre peu connue, est de la fin et on signale la similitude entre le personnage de Manfred qui convoque les démons, et de Faust qui dialogue avec Mephistophélès. Le peu que j'en ai entendu, m'a laissé une impression de grande puissance, plus bruale que la subtilité des Scènes de Faust.
Il m'apporta aussi la version magistrale, la meilleure de loin, du premier mouvement de la Xème Symphonie de Mahler, celle de Hermann Scherchen, terrifiante de nudité, cercles concentriques autour de l'impact d'un caillou lancé dans le miroir d'un étang, puis, soudain, ouverture des vannes de l'enfer. Cette oeuvre est étonnament voisine du début de la Xème Symphonie de Beethoven.: cercles concentriques, répétitions sans développement, puis, hurlement de damnés.
Je demandai à entendre le dernier quatuor de Beethoven. Brigitte Massin, qui rédigeait la notice, reconnu dans cette oeuvre, à l'instar de Strawinsky, une nouveauté totale, laissant pressentir ce que pourrait être la Xème. Cette oeuvre est composée de toutes petites cellules répétées, et combinées d'une manière ingénieuse. Cette musique pointilliste qui n'est pas sans évoquer Contrapunkte de Karl Hainz Stockhausen est d'une troublante modernité, et aux antipodes de la dialectique et du développement en tant que fondement musical propres à Beethoven. Bien que Brigitte Massinne connut à ce moment aucun des manuscrits récemment découverts de la Xème, elle montra une prescience étonnante. Essayez d'obtenir son livre sur Beethoven, édité jadis par le Club du Livre.
Le mouvement lent est poignant : chant d'oiseau perché sur un abîme menaçant. Cette musique transcende peut-être les adagios et andante de lOp. 106 et de la IXème Symphonie. Il faut être sourd de l'âme pour ne pas entendre les cris déséspérés qui font irruption dans le dernier mouvement. J'ai enguelé le pauvre Pozzetto qui s'exclamait : ce n'est pas mal! en lisant la notice.Lorsqu'on se trouve en contact, même fugitif, d'une telle confession, on entend et on se concentre religieusement. On frôle le sacré et il est facile de blasphémer.
Enfin, Pozzetto me fit don du premier quatuor de Schönberg, qu'on pourrait considerer comme le dix-septième de Beethoven. Le thème polyphonique, superposant une musique disloquée et impérieuse et une plainte résignée, Yang et Yin est accessible à nos oreilles et peut être assimilée en une vingtaine d'écoutes attentives. C'est un chef d'oeuvre d'organisation formelle et d'expression sévère mais passionnée. L'oeuvre était interprétée par le quatuor Kölisch, référence absolue, et rééditée paraît-il.
A propos du "package" culturel
En relisant mes billets, je m'aperçois que les conseils que je vous ai assénés ne sont pas comestibles. Il est tout à fait irréaliste de vous demander d'écouter in-extenso, toute la chaîne des préludes et fugues de J.S.Bach, ou d'ingurgiter en file indienne l'ensemble des trente deux sonates de Beethoven.Je maintiens qu'il faut les acheter comme référence, ainsi que les amateur de l'ittérature, achètent beaucoup plus de livres qu'ils ne pourraient en lire, mais qui constituent un fonds, souvent devenu introuvable,et qu'on pourra consulter au hasard. L'erreur sera réparée das le billet du 28 mai 2009.
Note : je ne trouve plus mon livre d'images (l'album de famille) et je joins dans le corps du billet quelques photos perdues. (c. les billets précédents).
Continuer à lire "Le journal du 27 mai 2009"
Saturday, 17 November 2007
Chronique
J'aborde ici un sujet qui ne plait à personne, moi compris, mais que malgré que j'en aie, ne laisse pas de m'affecter. L'inteprétation du nombre de visites. Ainsi que je le prévoyais, on a atteint un rythme de croisière de 1000 visites par jour, ce qui est paraît-il honorable compte tenu de la densité du blog et de son niveau. Mais en réalité, depuis mon "évasion" de la semaine dernière, le nombre de fréquentations est tombé de 1539 à son apogée à 869, le périgée. Cela donne raison à ceux qui estiment que le blog est trop riche (surtout depuis que j'ai mis les bouchées doubles, suroxygénation?) et que les gens s'y perdent ou se démotivent. Et puis, parait-il, on connaît des blogs, qui comme les dinosaures, semblent frappés d'une extension subite, changement climatique, effet de mode, lassitude?
Continuer à lire "Le journal du 18 novembre 2007"
Sunday, 21 October 2007
interrogations
Vous avez certainement compris que je suis ce blog avec beaucoup d'attention, tant en ce qui concerne les commentaires, qui ne restent jamais sans réponse, que les statistiques, ces commentaires muets et enigmatiques, même pour les spécialistes.Il arrive que j'aie des doutes sur la direction à prendre, et quoi élaguer.
Dans ces cas, j'ai pris l'habitude de m'ouvrir à vous, comme à des amis, et recueillir vos avis qui me parviennent souvent par email .
J'ai reçu des journalistes italiens (Libero et Il Foglio) qui suivent le blog. D'après eux les blogs d'une haute densité culturelle, reçoivent 250 à 400 visiteurs par jour. Ils ont donc été stupéfaits par la montée en puissance de "décodages, l'information derrière l'information" et en déduisent que les Français sont plus curieux et plus ouverts des Italiens. J'ai donc commencé à me faire la grosse tête.
Et voici à quoi on ressemble quand on est obnubilé par les statistiques et qu'on se fait la grosse tête !
Continuer à lire "Une communication à mes amis"
Friday, 3 April 2009
CHRONIQUE
Poisson d'avril
Comme vous avez pu vous en douter, le billet du 1er Avrill, était un ... poisson d'Avril. Le plus drôle est qu'il a été pris au sérieux et que j'ai reçu bien des félicitations d'experts pour la clarté de mon explication pour le grand public. Plus drôle encore, les puissants du G20 se sont ingéniés à me donner raison.
Il me sera difficile de m'étendre sur ce billet à cause d'un emploi du temps dément et des rendez-vous chaotiques. Je ne puis évidemment pas déflorer ce que j'ai pu apprendre mais au moins vous donner quelques indications sur l'état de la Russie.
Comme vous le savez la situation est proche de la panique. Les Russes en veulent beaucoup à l'Europe et tout particulièrement à la France, de leurs procès d'intention qu'ils leur intentent. On n'est pas loin d'assimiler les oligarques à de grands escrocs méricain, à ces criminels en col blanc qui ont causé notre ruine. C'est aller un peu vite. Certes, il y a en Russie une maffia puissante tenus par des oligarques véreux comme les gens de l'Alpha Bank. Mais il y en a au contraire d'irréprochables comme Oleg Deripasca qui se bat comme un lion pour sauvegarder tous les emplois,ne licencier personne et s'inquiéter très sérieusement du sort des pays du tiers monde. Nul ne l'ignore ici parmi les gens qui comptent et qui savent et qui lui vouent une grande admiration pour son intelligence et sa noblesse d'âme.Il a été victime de la baisse drastique de l'aluminium dont il détient le stock le plus important du monde. Au lieu de licencier pour assainir les comptes, ce qu'aurait fait n'importe quelle multinationale occidentale, il a voulu en tant qu'entrepreneur responsable sauvegarder l'emploi, protéger et garder tous ceux qui ont travaillé pour lui, quelles qu'en soient les conséquences. J'en connais d'autres comme lui en Russie, peu nombreux, il est vrai, et qui souffrent de se voir rangés dans le lot des golden boys américains.
Mais je le disais, nous vivons une situation pleine de surprises. Il suffirait par exemple que l'aluminium se trouve dans un cycle de hausse pour que Deripasca retrouve son statut d'homme le plus riche de Russie, qui incombe maintenant à Mickael Progohrov, homme connu pour son sérieux et sa rigueur presque suisse. Mais la Russie dans son ensemble est détentrice de richesses considérables qui seront nécessaires à la survie de l'Europe. Nous faisons tout ce nous pouvons pour nous aliéner sa collaboration. Et ce sont les Français, la nation la plus respectée historiquement par la Russie, qui est devenue désormais la moins respectable à ses yeux. Le comportement de l'inelligentsia parisienne est irresponsable, lorsque le besoin s'en fera cruellement ce n'est pas elle qui nous tirera d'affaire.
Je dois vous quitter à présent, mes chers amis, car nous sommes passés au 4 avril.
Bruno Lussato
Sunday, 2 March 2008
3. Bibliographie classique extraite de
Bruno Lussato, Elements pour uneThéorie de l'Information Psychologique, Paris, CNAM, 1971.
Note : ces références classiques seront rappelées dans le texte "Spirales," sous la mention : (cf.biblio class).
Allport, Floyd H. The Théories of Perception and the Concept of Structure. (1965) John Wiley and Sons. New York
Stafford Beer, Décision and Control, (1966) John Wiley ans Sons . New York
Bonsack, François, Information, Thermodynamique, Vie et Pensée (1961) Gauthier- Villars, Paris
Fayol, Henry. (1916, 1966) Administration Industrielle et Générale, Dunod, Paris
Festinger, Léon (1957) A Théory of Cognitive Dissonance. Stanford, Stanford University Press.
Festinger, Léon, A Theory of Cognitive Dissonance, (1957) Stanford University Press
Fraisse, Paul. (1963) Estimation et Perception du Temps, in Traîté de Psychologie Expérimentale de Fraisse et Piaget, Vol 6 ch. 19
Gibson (1966). The Senses considered as Perceptual Systems, Houghton Miffling Company, Boston
Greimas A.J. (1966) Sémantique Structurale, Larousse, Paris.
Hayakawa, H. (1939) Language in Thought and Action, Harcourt, Brace and World. New York
Klir J, and Valach M. (1965,1967) Cybernetic Modelling. Iliffe Books, London
A. Korzybsky (1933, 1967) Science and Sanity, Lakeville Connecticut, The International Non Aristotelian Library Publishing Company.
Lewin, Kurt (1964) Psychologie Dynamique, PUF Paris, 2ème édition
Lewin, Kurt (1951). Field Theory in Social Science,in Selected Theoretical Papers , Harper TorchBooks, New York
Mc Donough, Adrian. M. (1963) Information Economics and Management Systems, Mc Graw Hill, New York
Osgood, Charles (1957) The Measurement of Meaning, Urbana (Illinois) The University of Illinois Press
Osgood,Charles (1959) Semantic Space Revisited in Word, Vol 15, N°1. April, 1959
Piaget, Jean (1963). L'explication en Psychologie et le Parallélisme Psycho-physiologique. in Traité de Psychologie Expérimentale, Fraisse et Piaget. Vol. 1, Chap.3. PUF, Paris.
Prieto,L, (1966) Messages et Signaux, PUF, Paris.
Rapoport, David, (1967) The Collected Papers of David Rapoport, Basic Books, New York & London
Schaff, Adam, (1960) Introduction à la Sémantique, Anthropos, Paris
Woodrow, Herbert, (Time Perception, in Handbook of Experimental Psychology p. 1224-1236. John Wiley & Sons, New York
Yaglom, A.M. & Yagglom, I.M. (1960, 1969). Probabilité et Information. Dunod, Paris
Thursday, 10 April 2008
CHRONIQUE
FONDATIONS
Où Stanley Kubrick (L'Odyssée de l'Espace) et Igor Asimov (Fondations I et II) font leur apparition.
Cela peut paraître étrange de citer ces best-sellers qui peuvent paraître désuets à la suite d'une réflexion sur les Haïku et l'Apocalypse.
Et pourtant...
L'Odyssée de l'Espace,le film de Kubrick met en scène dans un décor de style Thual-Knoll années cinquante, une compétition mortelle entre la la méchante Russie (le KGB) et le gentil Occident (anglo-saxon). Cette rivalité semble conduire à une explosion mondiale préludant à la naissance d'un foetus planétaire, surhomme capable de vivre dans le cosmos, sans oxygène, un bébé qauntique en quelque sorte. Le catalyseur est un étrange monolithe de proportions parfaites :
12 X 22 X 32 X 42 etc .... soit un paralléllépidèque de 1 X 4 X 9 visibles, à la surface noire brillante et aux arètes coupantes. Cet étrange objet est un catalyseur de développement D+++. Il apparaît aux étapes décisives de l'humanité, quand le singe devient hominidé par exemple. Et les singes-hommes le frôlent avec la même stupeur craintive. Mais lorsque le monolithe entre en conjonction avec Jupiter, il s'anime et se met à gronder, à vibrer. La fin est inattendue. In fine les hommes se trouvent captifs dans une pièce très réverbérante, ressemblant à un hôtel de New-York et garnie de livres, de plats somptueux mais les livres vus de près sont flous, et les plats insipides. On voit les hommes vieillir dans la solitude, en compagnie du monolithe qui assiste à leur mort. N'est-ce pas étrange?
La série Fondations, Fondation et Empire, Fondation deuxième Fondation etc... décrit une monde hypergalactique hyper-centralisé. La planète, centre de la galaxie, Trantor, n'est qu'une immense bureaucratie ossifiée, incapable de contrôler les planètes lointaines. La série est un éloge au retour à la nature et à la décentralisation, et en ce sens elle est très proche de nos préoccupations d'hommes du XXe siècle.
Un même message, bien de notre temps
Il concentre haine de la bureaucratie et des grandes métropoles, humanisme, recherche du développement, du retour à la nature, aux valeurs vraies et au troc. Importance accordée à la télépathie, aux ondes de forme, (Les Capucins).
Continuer à lire "Le journal du 11 avril 2008"
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