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Thursday, 6 September 2007
Bill Viola, Tristan et Heisenberg.
Réduction des ondes de forme, physique quantique et la mort d'amour dans Tristan et Isolde.

Ci-contre, à partir de la gauche, Catherine Barré présidente de l'association du Mariiensky, Marina Fédier, Bill Viola, Mme Viola, Bruno Lussato.
Compte rendu sommaire du dialogue entre Bill Viola et Marina Fédier.
Bill Viola évoque devant MF des détails de sa carrière. Il est très attaché à ses maîtres. Il commença par étudier de la publicité, lorsqu'il tomba sur un professeur quelque peu excentrique qui l'encouragea à faire des études expérimentale. Elles eurent lieu dans la cave de l'université et ce fut une première étape qui lui ouvrit la porte. L'influence de Jack Nelson fut déterminante. Il commença alors à écrire son propre journal et à la fin de ses études universitaires il étudia la musique et fréquenta David Tudor et Merce Cunningham. Notamment la musique électronique le fascinait et il créa un atelier composé de cinq à six jeunes qui s'interessrent aux objets vibrants. C'était pendant les anné es 1970, 1980. C'est en 1980 qu'il fit partie de cinq artistes qui obtinrent une bourse pour étudier au Japon dans le cadre d'échanges interculturel, ou cinq artistes japonais travaillèrent aux etats Uni. Il rencontra à ce moment sa femme, au cours d'un séjour en Australie. Il s'interessa en 177 à la vidéo et s'initia gâce à Sony au maniement des studios électroniques de montage.
La noyade
Lorsque j'étais petit, raconte Viola, je tombai dans l'eau d'un étang et sombrai jusqu'à une importante profondeur. Je fus sauvé par un oncle. Mais ce qui fut extraordinaire dans cette expérience, est que je n'éprouvai aucune frayeur, au contraire je me trouvai dans le paradis. Cette eau était l'eau de la vie.
- De l'eau vive ? dit Marina. - Oui c'est cela, de l'au vive. Sorti de là, je me mis à pleurer d'avoir laissé toutes les visions qui m'apparurent lorsque je me suis noyé. Car, je le répète, je suis tombé très profondément au fond de l'étang;
L'océan sans limites
Cette expérience a hanté ma vie jusqu'à aujourd'hui et elle inspire ma dernière installation dans l'église désaffectée de SanGallo à Venise, une toute petite église qu'on ouvrit pour moi. Elle comprend un écran vidéo situé tout au fond et les gens peuvent accéder un à un vers cet écran vidéo où ils ont une expérience bouleversante. Plus ils approchent de l'obscurité, plus ils traversent de l'eau vive, et parviennent alors à la lumière. Les ombres du début deviennent alors réalistes et en couleur.
23 Personnes de tous les ages, de toutes les conditions, de toutes les provenance, ont éprouvé cette expérience très profonde, cette sensation d'immersion que l'on voit au début du troisième acte de Tristan où au dessus de l'océan sans limites apparaît un nuage rose. Des gens tristes, ternes, découragés, viennent de tous les coins de la planète et passent à travers l'eau purificatrice et ils reviennent à la vie. Avant ils étaient morts à eux mêmes, après la purification, ils renaissent à la vie.
- Marina lui parle de l'eau vive, et Viola lui répond que c'est exactement cela qu'il a essayé de représenter. Il est très interessé par ce que Marina lui raconte de Matisse et de l'influence de sa femme qui l'a poussé à se retrouver lui-même dans son être essentiel.
Dans ma dernière installation, continue l'artiste, j'ai retrouvé les visions que j'ai éprouvé quand je me noyai. Le titre : Ocean without a shore, océan sans plage, évoque un grand tout illimité, non borné par une plage. A propos de Matisse, je suis frappé par votre image : Matisse assis devant l'arbre, sans bouger, le fixant si intensément qu'il finit par faire un avec lui. Faire corps avec la chose, c'est attiendre la réalité de la chose. Le savant, lui, avec ses intruments de mesure voit autre chose, une autre réalité. Moi, quelque soit ce que je vois, je tente comme Matisse, de voir derrière les apparences.
Les personnages reçoivent l'eau qui coule sur eux comme un voile,
Citations et lectures
Bill Viola à la demande de Marina, donne une liste de livres indispensables. Parmi eux :
A.K.Coomaraswamy (1889-1940) The Tranformation of NAture in Art. The Door in the Sky. Princeton University.
Seyged Sossein Nasr : Knowledge and the Sacred? Contemporary Phénomena.
Continuer à lire "Le dialogue entre Marina Fédier et Bill Viola"
Tristan et Isolde à Rotterdam
Marina Fédier et moi-même avons assisté à la répétition générale du drame musical de Richard Wagner, à Rotterdam. Nous sommes descendus à l'hôtel de luxe Westin, un gratteciel réfrigérant aussi accueillant qu'un aéroport et doté de tous les conforts de l'électronique. On trouve dans chaque chambre de luxe de ce palace des accessoires utiles : une machine à faire du café, un nécessaire de racommodage, un fer à repasser à vapeur. Il ne manque qu'un aspirateur et un kit de remplacement des ampoules brûlées. Cela signifie tout simplement que si vous voulez repasser votre veste froissée par un long voyage, pour un cocktail d'affaires, inutile de sonner la femme de chambre. Vour la repassez vous-même. C'est la toute nouvelle conception du luxe.
De la suite que j'occupe à l'executive floor, on domine toute la ville. Ce n'est qu'un chantier : on construit partout des gratte-ciels qui pourraient se trouver aussi bien à Tokyo qu'à Vancouver. Quelques arbres survivants ressemblent à des plantes en pot. Cela évoque à la Défense de Paris, en mieux cependant, à cause de la noblesse des matériaux et l'imagination des architectes. Par endroits, il subsiste quelques pâtés de maison de style hollandais. On dirait des maisons de poupée, ridicules et déplacées.
L'hôtel communique par une passerelle avec la salle de concert où on donne Tristan. Celle-ci est inhumaine et grandiose (2200 places). Elle ressemble à l'Opéra-Bastille en petit, et comme toujours de beaux matériaux : noblesse du marbre, chaleur du bois exotique. Un déconvenue m'attend. La salle est trop exiguë pour loger les chanteurs en costume. Ils viennent chanter, assis et en costume de soirée. Par ailleurs, l'écran, bien trop petit, est trop proche de l'orchestre qui projette de la lumière qui pâlit les zones sombres de l'image.
Continuer à lire "Le journal du 5 septembre 2007"
Friday, 11 January 2008
La dédicace de Faust
Une larme succède aux larmes
Fragments commentés.
ZUEIGNUNG
Ihr naht euch wieder, schwankende Gestalten,
Die früh sich einst dem trüben Blik gezeigt.
Versuch'ich wohl, euch dies mal festhalten?
Fühl' ich mein Herz noch enen Wahn geneigt?
Vous vous rapprochez à nouveau, Figures vacillantes,
Qui jadis vous montrèrent à mon regard voilé
Dois-je tenter cette fois de vous retenir?
Si je traduits mot à mot, c'est que je pense que la traduction la plus simple est la plus adaptée à la compréhension. En allemand, le son mélodieux porte lui-meme sa propre musique intérieure. Le sens est remarquablement concret. Le poète a abandonné le drame, mais celui-ci travaille en son sein. Le voici solitaire devant sa table et voici que la fantasmagorie fait irruption. Ce ne sont pas des vers bien façonnés, précis, logiques. Non. Ce sont des formes (gestalt) non stabilisées comme une apparition fantômatique flamme hésitante qui se rapprochent et cernent le poète. Le mot vacillant est infiniment plus expressif que le plat hésitant du traducteur.
Ihr drängt euch zu ! nun gut, so mögt ihr walten, ....
Vous insistez, eh bien ! Agissez comme bon vous semble.,
Cette rupture énergique de ton, montre que le poète vient de céder aux pressions de l'inconscient poétique... qui lui redonne une jeunesse perdue :
mon sein vibre d'une émotion juvénile au souffle magique qui environne votre cortège.
Mais cette flambée d'enthousiasme renvoie au triste état de celui qui , vieillissant s'est séparé du monde (ce qu'a fait Goethe, se coupant du monde). Ce passage est d'une beauté bouleversante, et revêt un sens tout à fait concrêt pour ceux qui -comme moi- décident d'accueillir à nouveau une nouvelle inspiration. Même géniale elle porte bien des amertumes et des hésitations.
Vous apportez avec vous les images des jours heureux,
et maintes ombres chères surgissent;
telleune légende à demi-oubliée,
le premier amour; la première amitié, renaît avec vous
Le texte en allemand est splendide :
Ihr bringt mit euch die Bilder froher Tage
Un manche liebe Schatten steigen auf;
Les images qui suivent sont déchirantes dans l'originalité de leurs associations.
La douleur devient neuve, la plainte renouvelle
votre course labyrinthique de la vie
et nomme les gens de bien qui frustrés de belles heures
par leur infortune, ont avant moi disparu.
Ce sentiment décrit à la perfection la tristesse des gens âgés et seuls, dépourvu de famille et dont les amis familiers ont disparu fauchés par l'âge et le malheur. Le poignant constat se relie à la solitude du poète privé de son auditoire.
Elles n'entendront pas les chants qui suivent,
les âmes à qui je chantai les premiers;
dissipée la foule amicale; éteint hélas ! le premier écho.
Ma peine résonne pour la foule inconnue,
son ovation même inquiète mon coeur, et ce qui jadis fut charmé par mon chant
erre, s'il vit encore, dispersé et détruit dans le monde.
La conclusion est géniale et inattendue. L'instinct, les émotions, l'affectivité, la douleur et la solitude font irruption dans les associations désolées qui envahissent les vers précédents :
Et je suis pris d'un désir depuis longtemps oublié
de ce silencieux, grave empire des esprits.
Les sons incertains de mon chant chuchoté
fottent désormais pareils à la harpe d'Eole.
L'émotion s'intensifie et débouche sur une tristesse indicible, on est loin du stéréotype du drame allégorique et sechement érudit
Un frisson me saisit, une larme suit les larmes,
le coeur fort et dur, se sent mollir, attendrir
L'apogée tient dans les deux derniers vers qui synthétisent d'une manière juste et impressionnante, l'état même de l'esprit créateur:
Ce que je possède , je le vois comme au loin,
et ce qui fut aboli, devient pour moi réalité.
Cette prise de distance par rapport aux événements contingents, et aux données matérielles, et l'appartion concrète de ce qui vient du lointain et qui vous hante, constitue l'essence de l'état créateur. Ces deux vers contiennent plus de substance que tous les séminaires de créativité !
Note : contrairement à la loi du blog, il n'ay a pas de "continuer", tout est donné d'une pièce. C'est que j'ai répugneé à présenter saucissonné l'apogée de ce blog, qui exige continuité, respect, concentration. Ceux qui n'apprécient pas, doivent savoir qu'ils se trouvent dans le cas général, l'oeuvre a été même ciritiquée par des critiques litteraires, incapables d'adopter le point de vue original.
C'est pourquoi Goethe interdit la publication de son vivant de Faust II? Il prévoyait la réaction et se refusa à écouter les sottises de ses contemporains.
Tuesday, 26 May 2009
CHRONIQUE
Propos sur la musique.
Mes chers amis, je voudrais terminer mon récit d'hier, par une conversation fort intéressante que j'eus avec mon disciple et ami Jacques Pozzetto, grand amateur de versions discographiques inédites et expert en horlogerie.
Une soirée à Deauville
Nous entendimes hier soir à Deauville sur sa petite chaîne de HiFi, quelques disques rares qu'il apporta pour m'en faire présent.
Je découvris ainsi le melodrame de Schumann sur un texte célèbre de Lord Byron. On le représente généralement en version allemande,l'originale, mais Sir Thomas Beecham utilisa le texte authentique de Lord Byron lui-même. La diction du récitant est extraordinairement claire et articulée : on entend chaque mot et comme dans les Scènes de Faust, contemporaines, le compositeur s'efface derrière le poète. Cette oeuvre peu connue, est de la fin et on signale la similitude entre le personnage de Manfred qui convoque les démons, et de Faust qui dialogue avec Mephistophélès. Le peu que j'en ai entendu, m'a laissé une impression de grande puissance, plus bruale que la subtilité des Scènes de Faust.
Il m'apporta aussi la version magistrale, la meilleure de loin, du premier mouvement de la Xème Symphonie de Mahler, celle de Hermann Scherchen, terrifiante de nudité, cercles concentriques autour de l'impact d'un caillou lancé dans le miroir d'un étang, puis, soudain, ouverture des vannes de l'enfer. Cette oeuvre est étonnament voisine du début de la Xème Symphonie de Beethoven.: cercles concentriques, répétitions sans développement, puis, hurlement de damnés.
Je demandai à entendre le dernier quatuor de Beethoven. Brigitte Massin, qui rédigeait la notice, reconnu dans cette oeuvre, à l'instar de Strawinsky, une nouveauté totale, laissant pressentir ce que pourrait être la Xème. Cette oeuvre est composée de toutes petites cellules répétées, et combinées d'une manière ingénieuse. Cette musique pointilliste qui n'est pas sans évoquer Contrapunkte de Karl Hainz Stockhausen est d'une troublante modernité, et aux antipodes de la dialectique et du développement en tant que fondement musical propres à Beethoven. Bien que Brigitte Massinne connut à ce moment aucun des manuscrits récemment découverts de la Xème, elle montra une prescience étonnante. Essayez d'obtenir son livre sur Beethoven, édité jadis par le Club du Livre.
Le mouvement lent est poignant : chant d'oiseau perché sur un abîme menaçant. Cette musique transcende peut-être les adagios et andante de lOp. 106 et de la IXème Symphonie. Il faut être sourd de l'âme pour ne pas entendre les cris déséspérés qui font irruption dans le dernier mouvement. J'ai enguelé le pauvre Pozzetto qui s'exclamait : ce n'est pas mal! en lisant la notice.Lorsqu'on se trouve en contact, même fugitif, d'une telle confession, on entend et on se concentre religieusement. On frôle le sacré et il est facile de blasphémer.
Enfin, Pozzetto me fit don du premier quatuor de Schönberg, qu'on pourrait considerer comme le dix-septième de Beethoven. Le thème polyphonique, superposant une musique disloquée et impérieuse et une plainte résignée, Yang et Yin est accessible à nos oreilles et peut être assimilée en une vingtaine d'écoutes attentives. C'est un chef d'oeuvre d'organisation formelle et d'expression sévère mais passionnée. L'oeuvre était interprétée par le quatuor Kölisch, référence absolue, et rééditée paraît-il.
A propos du "package" culturel
En relisant mes billets, je m'aperçois que les conseils que je vous ai assénés ne sont pas comestibles. Il est tout à fait irréaliste de vous demander d'écouter in-extenso, toute la chaîne des préludes et fugues de J.S.Bach, ou d'ingurgiter en file indienne l'ensemble des trente deux sonates de Beethoven.Je maintiens qu'il faut les acheter comme référence, ainsi que les amateur de l'ittérature, achètent beaucoup plus de livres qu'ils ne pourraient en lire, mais qui constituent un fonds, souvent devenu introuvable,et qu'on pourra consulter au hasard. L'erreur sera réparée das le billet du 28 mai 2009.
Note : je ne trouve plus mon livre d'images (l'album de famille) et je joins dans le corps du billet quelques photos perdues. (c. les billets précédents).
Continuer à lire "Le journal du 27 mai 2009"
Saturday, 17 March 2007
Rythme des arbres. La première partie de l'analyse.
La transcription de la plaquette " une initiation visuelle à Rythme des arbres de Paul Klee se poursuit. On en est au feuillet 17 (sur 60). Il est montré l'importance qu'avait pour Klee la vue plongeante sur le paysage. Il détestait les peintures où on voit une énorme surface de ciel, plus ou moins vide, qui surplombe une masse dense de terre, de rochers et de feuillages. Cezanne avait ressenti le besoin de relever les plans inclinés, ce que Picasso reprendra à son compte. Pour bien se rendre compte de la signification de ce basculement, il vous suffira de prendre n'importe quelle vue dégagée, coucher de soleil ou ciel serein, et de la renverser. C'est précisément ce qu'avait fait Kandinsky, par inadvertance. Vous constaterez un déséquilibre gênant entre le vide du bas et le trop plein du haut. D'habitude, on ne le remarque pas parce que nous sommes conditionnés par notre expérience quotidienne, et par les tableaux impressionnistes ou classiques. Mais si on fait abstraction de ces conditionnement, on constatera que du point de vue de l'homogénéité de la toile, cette opposition entre vide et plein est gênante. C'est pourquoi les peintres autrefois s'ingéniaient à donner de la densité au ciel, par des nuées orageuses, ou des angelots et autres figures allégoriques. Dans ses paysages, Cezanne unifia la toile en incorporant dans le ciel des touches de brun et d'ocre, appartenant au sol. Klee n'hésita pas à découper une bande étroite provenant du bas de l'aquarelle pour la coller au dessus du ciel. Dans l'oeuvre analysée, Klee opte pour une vue d'avion, une de ces images plongeantes auxquelles Arthus Bertrand (La terre vue du ciel) nous a accoutumé.
Cependant, inspiré par le cubisme qui montre plusieurs angles de vues simultanément, Klee montre les champs vus d'avion, et les arbres, debout, vus d'en bas. C'est une merveilleuse métaphore : nous devons être capables de considérer les faits simultanément selon des points de vue antagonistes.
Dans les jours qui viennent, j'espère poursuivre mon voyage au centre de ce petit tableau, microcosme de l'univers d'un artiste, elle-même accordée au cosmos. Pour ceux qui veulent avoir une idée de l'oeuvre et de la personne de Paul Klee, que je considère comme le plus grand peintre du XXe siècle, après Picasso (c'était aussi l'avis de ce dernier, qui fit le pélerinage à Berne pour rencontrer l'artiste gravement atteint); je conseille vivement un DVD qui vient de paraître et que vous trouverez dans les boutiques des musées d'Art moderne.(Le Sourire de l'Ange, par Paul Klee et Michaël Gurnitz).Même ceux qui connaissent l'oeuvre du peintre seront bouleversés par cette évocation précise et sensible, de l'artiste que Picasso estimait le plus grand de son siècle (lui excepté).
Appel à contributions
J'ai reçu de nombreux encouragements de la part de visiteurs, qui ont apprécié dans ce petit blog, la simplicité de la présentation et la densité du contenu, inhabituelle paraît-il. C'est précisément ce qui m'inquiète. Il devient très difficile de retrouver un blog ancien traitant par exemple de la calligraphie ou de la campagne présidentielle. C'est que la structure de blog ne se prête pas à une vision synoptique commode, un peu comme les catalogues des éditeurs de livres, de disques ou de produits diététiques.
Les deux moyens qui s'offrent à nous sont la recherche des mots-clé et la réduction de l'importance des introductions, qui ne devraient être que des accroches. On peut bien entendu multiplier les liens. C'est ce que je compte faire en dépit de la corvée que représente ce travail. Déjà le seul fait de transcrire une image, exige 17 manipulations, ce qui pour un homme aussi distrait que moi, représente des heures perdues à tout reprendre à zéro. La dernière de ces erreurs a été signalée par des internautes, qui pour une fois voulaient ajouter leurs commentaires et qui on trouvé une interdiction. Cela tombait juste sur le bloc-notes traitant de la prestation de Madame Royal, que d'aucuns ont trouvé décevante par son arrogance mal dissimulée et une suffisance de son attitude contrastant avec l'insuffisance de ses propos. Ces critiques m'ont soupçonné d'avoir suspendu intentionnellement les commentaires. Cela m'a enragé : pour une fois que les gens veulent s'exprimer, ils trouvent porte close!.
Ceux qui veulent m'aider à faire grandir ce blog qui ne demande que ça, pourront le faire de trois manières:
1. En habitant ce blog par leurs commentaires. Ils seront assurés de recevoir des réponses, commençant par "merci d'être là, vous posez des questions très pertinentes, vous avez raison". Avec cette particularité, : je le pense.
2. En me soumettant des critiques et des propositions d'amélioration.
3. Pour les pros, en me signalant des astuces, et des raccourcis. Les manuels pour les nuls, c'est trop compliqué pour moi. Mais je comprends lorsque j'ai devant moi une voix vivante.
Il est certain que s'il est un domaine ou la création est collective, c'est bien celui du blog. Ensemble tout est possible, et madame Royal comme Monsieur Sarkozy, vous enjoignent de contribuer à ce bloc consacré à l'élévation de la culture et à la recherche de la juste information.
Thursday, 24 January 2008
Les masterclasses du moineau chétif
Ou comment éviter d'éviter de former les jeunes à la moyenne technologie.
Le cas de Hans Wisner
Ce patron est en charge d'une chaîne de boutiques d'ordinateurs et de vidéo et se flatte d'obtenir des bas prix et une compétence qui va avec l'effet de taille. i donc des boutiquiers qui n'ont pas moyens de faire pression sur les grands fournisseurs.
Ainsi que je l'ai écrit dans un précédent billet, mon VAIO Sony a plus de cinq ans de travail intensif derrière lui, et il est devenu asmathique et poussif. Il est temps de le remplacer. D'autant que je déplace et transfère des montagnes d'images et de vidéo qui en ce moment me paralysent par leur lenteur.
Je m'adresse donc à Hans, qui me dit: nous avons des équipes de jeunes qui vous règleront le problème. Le problème a nom : SONY de la gamme la plus haute : écran de 17 pouces, très haute définition, puissance considérable, et presque portable. Voici quelques années, il se nommait le AR51SU et coûtait 2800 €.
Après des recherches intensives, les jeunes donnent une réponse triomphale : il n'est existait qu'un, ils l'ont trouvé dans le site de Sony. Contrôle fait, l'écran n' que quinze pouces. C'est le modèle standard et le Hte définition, ils ne l'ont pas. Enfin on trouve la perle rare et je métonne qu'elle soit si rare.Je me renseigne auprès d'un petit indépendant qui rigole. Le modèle AR5ISU est retiré de la commercialisation, c'est un nanar démodé qu'ils vont jeter à la poubelle. Le nouveau AR6121 infiniment plus puissant, et dité de nouveaux accessoires, ne coûte que 2699 et ne sera prêt qu'en Juin, quand tous les stocks auront été liquidés et déclassés.
Suit un dialogue kaffkaïen :
- Mais c'est le AR51 SU que vous vouliez?
- Non,le plus haut de gamme.
-C'est le plus haut de gamme.
- Non puisqu'il est retiré.
-On ne savait pas. On ne nous l'a pas vu dans les site Sony. Et puis vous le vouliez demain.
- Le plus haut de gamme ACTUEL pas un nanar. Là la question d'attendre, se justifie. Mais il fallait le signaler au client.
- Les jeunes ont fait des recherches sur l'internet chez Sony, et ils n'ont rien vu.
- Et pourquoi votre petit concurrent savait et a répondu en deux minutes?
- Nos jeunes sont ... jeunes et on les bourre de travail .
-Quel travail ?
- Ils sont asphyxiés par la formation à l'informatique.
- Moi je n'y connais rien et j'ai obtenu l'information, eux ont subi une formation intensive et ont été incapables de répondre au client.
- C'est qu'ils sont noyés. Il y a tant et tant de catalogues à ingurgiter qu'ils n'y comprennent plus rien.
RIDEAU !
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