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Wednesday, 25 June 2008
CHRONIQUE
Le nageur imprudent
On peut dans une certaine mesure considérer ce billet comme un commentaire du précédent. Un nageur qui prend des risques non calculés, pour s'agiter dans tous sens quand le danger se fait sentir et qui en accélère l'apparition par des réactions de panique, est un individu qui au lieu d'abaisser la température trop élevée, l'augmente en y ajoutant celle provoquée par son chaos personnel.
NOTE AU LECTEUR
Chers amis une mauvaise nouvelle.Demain à 7h30 je suis convoqué à Cochin pour des examens approfondis sous anesthésie générale. Ce que nous craignons tous ce sont les effets de l'anésthésie sur mon comportement cérébral et on compte sur moi pour compenser les nouveaux troubles. Quand sortirai-je de l'hôpital ? Peut être deux jours après ou plus, mais dans dans un état de probable de forte confusion mentale, alors que j'ai des rendez-vous d'une importance vitale pour ma profession. Je prends tout cela comme un défi à surmonter et je garde bon moral. A bientôt, sans doute une petite pensée de nombreux d'entre- vous peut , parait-il , plus salutaire qu'il n'y parait. Le blog me manquera !
Votre affectionné Bruno Lussato.
Monday, 10 December 2007
Préparation
A la demande de John et d'Alexandre.
Samedi 15 décembre, je dois rencontrer Bill Viola qui fait une visite exceptionnelle à Paris. Comme je vais sans doute émettre un billet de même que Marina Fédier (qui a des atomes crochus avec les Viola), je vous suggère de vous procurer à toute vitesse et de visionner les deux DVD parmi les plus significatifs du grand artiste. Vous trouverez ces DVD au MAM de la Ville de Paris ou chez Amazon.

Un des premiers films et des plus mystérieux de Viola. Réalisé en deux ans au Japon, sous le patronage de Sony, il décrit le passage progressif, presque insensible de la nature la plus solitaire, la plus inviolée, aux rues illuminée au néon de Tokyo. Les paysages sont étranges et très poétiques, le talent de coloriste, la manipulation de la dimension temporelle, la structure de cette vidéo marquent l'avènement du plus grand vidéaste de notre temps, à l'instar de Bruce Neumann, et de June Paik, mais avec la poésie et la beauté en plus. C'est cette beauté immédiate, surprenante, digne des maîtres anciens qui a conféré à la vidéo ses lettres de noblesse et qui rend Viola immédiatement accessible même au profane.
C'est un DVD qu'il faut absolument voir et revoir, donc à conserver et à diffuser à ses amis. Les premières images en particulier (la nature solitaire) sont particulièrement fascinantes.

Pour qui veut se familiariser avec la démarche et le vocabulaire de l'artiste, ce DVD est indispensable. On y trouvera la dimension profondément mystique qui imprime sa marque dans des inspirations renaissantes. Giotto a fait une profonde impression sur Viola ainsi que le Caravage, mais le Zen a laissé également son esprit dans le dépouillement des paysages du désert.
The Passing, est un autre DVD qui relate l'expérience personnelle de Viola de la vie et de la mort. Son intensité est presque insoutenable et pour cette raison elle ne peut être conseillée aux non initiés.
Une bonne nouvelle si elle est confirmée : la reprise de Tristan et Isolde à l'Opera Bastille en Octobre 2008. Je la tiens de Mortier qui me l'a annoncée lors de la soirée du 25 Octobre à Versailles. Il me semble indispensable de ne pas manquer ce chef d'oeuvre d'Art Contemporain vidéo (à ne pas confondre avec une mise en scène comme celle de Chéreau à la Scala). J'ai bien fait le voyage à Rotterdam pour n'en voir qu'une version tronquée.
Thursday, 4 June 2009
CHRONIQUE
Fragments épars
Je me débats encore avec mon Apple. J'ai demandé à Michel de se rendre chez Apple et de se faire expliquer les rudiments, ce qui est juste nécessaire pour consulter mon blog, l'éditer, contrôler la taille et la couleur des caractères, et diffuser sur le web. Je sais que c'est une tâche qu'il n'aime pas, aussi s'est-il contenté de téléphoner ) Apple qui lui a conseillé de se brancher sur la hot line, ou d'apporter l'ordinateur. Autre suggestion, due à Jacques Pozzetto: demandez au Syndicat d'initiative de Deauville, l'adresse d'un informaticien. Avec cela, me voici bien avancé. Je vais essayer à titre de test, d'enregistrer ces quelques lignes puis de revenir au weblog.
Apparemment cela a fonctionné. Pour combien de temps?
ALEXANDRE PUGACHEV
Les Echos ont mal orthographié son nom (devenu Pugatchev) Le fils de mon ami Sergei, et mon disciple préféré, a eu droit à une page entière des "Echos", où la photo le montre tout à fait à son avantage, c'est-à-dire tel qu'il est, contrairement à une affreuse photo parue dans le "Figaro".
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Au fond il est possible que les deux images montrent des aspects antinomiques de son caractère. la dernière voit un être rougeaud, la figure carrée, la mâchoire lourde presque mussolinienne, le regard triomphaliste, et brutal, antipathique, presque stalinien. J'avoue ne pas avoir reconnu en lui le jeune homme que j'apprécie au point de lui donner une partie de mes biens culturels les plus précieux, qui se propose de prendre en charge la troisième fondation, lui-même avide de culture et de beauté. Alexandre est froid, voire glacial, gros travailleur, le sens de l'autorité, respecté des petits, de plain pied avec ceux de la base qui par leur travail font marcher l'entreprise, mais craint par les vizirs, les diplômés paresseux et condescendants.
Mais Alexandre n'a rien du bon jeune homme des "Echos". Certes il a la race d'un prince, qu'il tient de son père, que vous avez vu dans le blog (album de famille). Une élégance suprême, mais aussi une faculté étonnante de transformation. Caméléon, il peut revêtir la physionomie d'un jeune un peu timide, naïf, hésitant, modeste, au sourire désarmant. C'est cet aspect qu'il nous montre dans la photo des "echos" d'aujourd'hui. Il devait venir passer la journée avec moi à Deauville, mais il est resté chez lui, terrassé par la grippe, que j'espère non porcine, ni mexicaine, ni aviaire, ni A etc...
LA DISPARITION DE L'AIRBUS
Que voici un excellent cas de désinformation. La palme revient au journal "le Monde" qui est passé maître en la matière. Il annonce en page-titre un papier sur les différentes hypothèses possibles. Mais en fait il ne donne que les informations officielles les plus neutres, sans le moindre travail contradictoire. Néanmoins, même de la prose aseptisée du journal bien-pensant, on peut tirer des indices.
1. Au début on a invoqué la foudre comme cause de la catastrophe, alors que les officiels qui ont émis cette cause avec aplomb, savaient fort bien que même les éclairs les plus violents, ne sauraient affecter la sécurité d'un avion tel l'Airbus vraie cage de Faraday volante, la foudre est un phénomène routinier banal. Pourquoi donner au public comme raison la plus probable, la moins probable, si ce n'est pour distraire l'attention d'autres causes possibles?
Consulter la suite dans le corps du billet.
Continuer à lire "Le journal du 4 juin 2009"
Saturday, 16 June 2007
Theatrum Mentis

En fouillant dans mes manuscrits, j'ai trouvé le troisième livre initiatique de L'Entretien. Ce dernier repose en effet sur quatre piliers ou "books". Le premier, Le livre des Pieges, est une interprétation libre du Necronomicon, le grimoire réputé le plus effrayant et dont Lovecraft a nié l'existence, comme la dernière ruse du diable. Le second livre, est Le Tarot du Jugement qui explore l'espace des valeurs et pose la question du libre-arbitre. Le troisième est Theatrum Mentis qui tente de définir l'indéfini : ce théâtre mental qui ne cesse de se modifier dès qu'on s'avise de le connaïtre. On montre que la parapsychologie commence dès l'ouverture des portes de la conscience. Enfin le dernier livre, se nomme Le livre de cristal et il expose les grandes lois qui gouvenent les "veines de dragons" qui structurent les conduites des hommes.
Theatrum Mentis dont nous montrons la reliure artisanale débute par un prologue en italien dont voici une traduction libre.
Théâtre mental,
un essai allegorique
Lorsque j'ouvre les yeux, il me semble que je metrouve dans un théâtre surprenant. Je suis encerclé par une océan de formes, d'odeurs, de bruits; de vagues et quelquefois d'images bouleversantes, fantômes des illusions perdues, de la félicité fanée, de l'agonie indicible. Ces nuées de pensées, de sensations, de sentiments; d'emotions pressenties, toujours changeantes, sont rebelles à toute analyse, fondues en un magma informe. Dans l'épais bouillon plastique, floteent cristallines, les formes dite bonnes : simples ou familières, visages clairs ou sombres, chéris ou haïs. Objets, acteurs, praticables, vont, viennent, se cachent dans l'ombre ou se rapprochent, vont, viennent, jaillissent sur l'avant scène, sous la lumière ébouissante des projecteurs. Périodiquement ou par hasard; le théâtre se vide, la lueur s'évanouit. Dans l'obscurité tranquille, des visages, paysages phosphorescents surgissent, habitants des profondeurs océanes. Les bruits se sont affaiblis éloignés. Le bruit est à présent presque éternel. Seules des ombres inertes ondoient sur la scène. Le régisseur n'est plus au moment de la traite, parmi les acteurs; qui désarticulaires, se mêlent aux débris desarticulés des accessoires. Dans la salle obscure, il ne reste qu'un seul spectateur ! c'est le metteur en scène. chassé et affaibli. La nuit est à présent éternel. Le bruit a à présent gagné l'éternité. Le régisseur, c'est MOI.
Sunday, 14 October 2007
Poésies chinoises
Vincent à propos de facebox me rappelle qu'il est exempt de toute tentation nombriliste, dont ce blog n'est pas exempt. Voici une recommandation qui ne tombera pas dans l'oreille d'un sourd. Mon histoire personnelle ne peut intéresser que pour autant elle peut illustrer un propos d'intérêt général, culturel ou médiatique. Malheureusement la tentation est grande de se confier dans les recoins cachés, bouteille à la mer, chant suspendu. Il est vrai que le motif en est la douleur et non le triomphalisme, l'un excluant l'autre. Mais pourquoi se plaindre. Une poésie chinoise m'admonestait :
J'ai laissé en route maints compagnons de ma jeunesse. Ceux-là du moins ne souffrent plus. Ceux-là ont trouvé le repos.
Mais debout lâche voyageur!
Le printemps revient pour toi, les roses vont sépanouir pour toi, et tu voudrais mourir? Sors dans la plus suave nuit de l'année... Il pleut des fleurs de pruniers, qui sécheront tes larmes d'enfant.
La Flûte de Jade. Tai-Chou-louen 942-981. Dans une hôtellerie.
Mais nous sommes en automne, aux portes de la saison que j'appréhende, moi, un amoureux du printemps. A quoi bon de se plaindre alors que le poète vous prête ses mots et ses images. A ce propos, pensez vous que les lettrés capables de tels sentiments, et de les exprimer de façon si simple, si pudique, si sensible, sont les ancêtres des commerçants avides, de la soldatesque sadique qui opprime le Tibet, des financiers ignares et sans scrupules? Où sont les poètes d'antan. Il est vrai qu'on peut en dire autant de la Grèce : où sont passés les Aristote, les Phidias, les Eschyle? Le SMS a tout détroné. Certes Vincent ou poil à gratter ont beau jeu de me dire qu'un média en vaut bien un autre, et popol que le chiffre d'affaires d'Eschyle ne pèserait guère comparé à celui de Madonna. Que voulez-vous répondre à cela?
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Friday, 21 December 2007
Une réponse de Bill Viola
A la suite de la journée du 15 Décembre à l'Elysée et chez moi. Il m'adressa la collection des DVD que j'avais prêtés à L'Elysée en rajoutant deux autres tirages très récents.

Cher Bruno
Quel jour spécial et merveilleux avons-nous passé tous ensemble hier! Nous étions si heureux de vous connaître vous et Marina et nous vous remercions de tout coeur d'être si généreux et passionnés pour l'Art et la Vie. Nous penserons à vous et nous vous souhaitons une rapide guérison et une pleine santé. Nous vous aimons tous deux
Bill Viola, Kira Perov, Blake et Andrei.
Toute la chaleur, la modestie et l'humanité de Viola et de sa femme et partenaire éclate dans ce petit mot et contraste avec tant de gloires médiatiques prétentieuses et méprisantes; glacées et mondaines. Même dans les salons dorés de l'Elysée, la famille Viola était parvenu à imprimer une ambiance conviviale et familiale. Plus de statut, plus de hiérarchie, plus de faux semblants, le maître dominait tout naturellement par son génie humain et spirituel. Nous nous sentions tous tout petits.
The Passing (le passage) est sans doute une des réalisations les plus célébrées de l'artiste. Elle peut paraître d'une dureté insoutenable car elle répond à des sentiments violents et antinomiques éprouvés par l'artiste au moment de la création. Un bébé qui nait pendant que sa mère adorée expirait, il pensa devenir fou, sa raison chancelait. Et il trouva sa voie en regardant sans ciller, sans détourner les yeux, sa mère en train de mourir, son cher visage, les associations de son enfance, et en même temps filmer la vie nouvelle, le miracle de la naissance qui seul permet la nécessaire catharsis. Ceci n'était posibble que par une maîtrise confondante, un contrôle total des images, une imagination et une création jailissante et un travail laborieux, minutieux, d'un sérieux comparable à celui des maîtres du passé.
J'avoue avoir vu sans plaisir "The Passing", c'est une expérience terriblement perturbatrice. Mais le premier choc passé, la terreur, la répulsion se transforme en pure et consolante beauté. Oui. Voyez "le Passage".
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