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Wednesday, 29 August 2007
Chronique
Texte en provenance de ADL.
Cher professeur, je me permets de vous confier quelques remarques concernant votre site. Serait il possible de disposer d'un moteur de recherche un peu plus puissant? La recherche est exclusivement sur les contenus et on ne peut pas faire de recherches par auteurs. Votre classement est quelque peu obscur, lorsque l'on revient après un certain temps il est difficile de s'y retrouver, vous risquez de perdre un peu d'information. Il faudrait une sorte de plan général, sinon vous risquez de vous retrouver en face d'une oeuvre aussi impénétrable que l'entretien.
J'espère que vous allez bien, je suis très heureux de lire de temps en temps les interventions de Marina Fédier qui sont pour le moins passionnantes.
Avis à Emmanuel Dyan et en attente de suggestions des autres internautes. Alexandre qui a signé ce commentaire, est un autre Alexandre que ceux dont il est question sur ce Blog.
Qualité totale, zéro défaut
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Thursday, 30 August 2007
Enigmes statistiques
Nous clôturons demain le mois d'Août dont nous pensions Kevin Bronstein et moi, qu'il serait tellement creux, qu'on avait envisagé de suspendre toute activité jusqu'au 27. Il est heureux que je me sois laissé influencer par quelques internautes "mordus" car ce mois a dépassé de plus de deux mille visites le mois record de Juin. C'est l'occasion de faire le point sur les fréquentations.
Ce qui nous stupéfie est le succès incroyable du modeste billet de Bruno France-Lanord, qui ne cesse d'attirer des visiteurs de plus en plus nombreux. (2864 visites) Si vous voulez vous y reporter, cliquez ici. ►♦♦ ou cherchez "Rires et pleurs". Nous aimerions avoir votre avis sur les raisons de ce succès.
Réactualisation au 3 Septembre 2007 : rires et pleurs sont passés à 3005 visites.
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Saturday, 14 July 2007
Marina Fédier. Biographie

Ci-contre, Marina Fédier à San Remo
Marina Fédier, de nationalité britannique, a une carrière aussi polyvalente que celle de Bruno Lussato, tout en étant rigoureusement complémentaire. Les deux orientations de Marina, sont la psychologie et en particulier le statut de la femme, qui ont fait l'objet d'un ouvrage chez Robert Laffont : Femmes, la grande mutation, et l'organisation de séminaires culturels. Marina après avoir été galériste à Londres, a connu quelques uns des plus grands peintres de notre époque : Warhol, Bacon, Arman, Matta, Hockney, Lam etc... Mais de tous, celui qui l'a le plus marquée fut Moore, dont les échanges dans la propriété du Maître furent particulièrement enrichissants. Marina a été directrice artistique d'ArtCurial qu'elle a contribué à mettre sur pied, et c'est elle qui a eu l'idée de diffuser des bijoux d'artistes. Elle a été également la dierctrice du Centre Culturel des Mesnul et celui des Capucins et elle organise des séminaires d'initiation à l'Art et à la Science, pour de grandes sociétés.
Marina Fedier est une psychologue jungienne et comme telle, elle s'est beaucoup interessée à l'astrologie. Elle a écrit les deux chapitres de "Décodage" (cf. Bibliographie de Bruno Lussato) d'un livre de Bruno Lussato. Les idées force de Marina Fedier sont les suivantes :
1. Contrairement à Elisabeth Badinter, elle déclare que l'une n'est pas l'autre . Cette dernière, sans doute influencée par cet ouvrage, en a tenu compte. Nous avos tous en nous une part féminine, Yin et une part masculine Yang. Mais chez la femme c'est le yin qui domine comme le Yang chez l'homme.. Cette domination ne doit pas être trop pronocncée. Il est essentiel en effet que l'homme préserve une part de Yin, sans quoi il deviendrait une brute accomplie. Réciproquement la femme doit avoir une part de Yang, pour affirmer sa personnalité et se réaliser, sans quoi elle s'apparenterait aux mangeuses de lokoums dans les sérails du moyen-orient : engraisse et tais-toi ! Au milieu du XXe siècle, la femme était encore considérée comme subalterne par rapport à l'homme et par réaction apparut le mouvement féministe, inutilement agressifs qui voulait faire de la femme l'équivalent, la copie même, de l'homme. C'est la thèse de Badinter, qui devait par la suite rallier le point de vue de Fédier.
2. Nous entrons dans l'ère du verseau, plus froide, moins passionnée que celle du poisson que nous venons de quitter et qui est essentiellement orientée vers la communication.
3. La folie des hommes est due à une composante Yang non tempérée par la composante Yin. On peut lui imputer le désastre écologique actuel et le manque total de sens des responsabilité envers les générations futures et la planète. La femme est au contraire très proche du quotidien, source de vie elle respecte la vie. Le rôle de la femme devient maintenant essentielle et Mme Tatcher, Angela Merkel, ont montré qu'elle pouvaient faire encore mieux que les hommes. Nicolas Sarkozy a tenu compte de cet urgent rééquilibrage, en établissant la partié homme-femme, qui coïncide avec son ouverture vers les valeurs féminines de préservation de la nature, de la famille et de l'identité.
4. Marina fait partie de New Wave et est en train d'étudier la problématique de l'Art contemporain. Elle estime que le meilleur moyen de l'aborder, ce sont les expositions consacrées à un seul artiste. Seule une retrospective de l'oeuvre de l'artiste, peut situer et donner sens à chaque oeuvre.
5. Dans son billet Marina échange avec les internautes des réflexions sur l'écologie, le développement durable, et les biotechnologies. Sa position au sein des séminaires culturels et de New Wave, lui donne un vaste aperçu sur des disciplines aussi diverses que la psychologie de René Girard, ou que la physique quantique. J'espère qu'elle nous fera part des enseignements qu'on peut en tirer pour le changement de regard qui en résulte.
Sunday, 25 May 2008
CHRONIQUE
Que devient le blog ?
Il y a de quoi être découragés, mes chers internautes et je comprends votre frustration. La vérité est qu'il me reste quelques séquelles de mon état de misère et que je ne contrôle pas encore tout à fait mes propos sur le blog, ce qui fait que je commets des indiscrétions et que j'éveille des susceptibilités qui me tombent en trombe sur mon malheureux crâne ! Je suis donc interdit de blog ! Si je me hasarde à enfreindre cette règle, c'est que l'homme qui a sous contrôle actif mon travail est à côté de moi et me met en garde. J'entends par là un de mes anges gardiens (j'en ai heureusement) Emmanuel Dyan.
Comment remédier à ces failles?
1. Emmanuel s'engage tous les jours à jeter un coup d'oeil à mes propos et les corrige s'ils dérapent.
2. Il me dit que de même que lorsqu'on a eu un accident de voiture, il faut conduire aussitôt. Je dois donc reprendre mon blog sans me laisser impressionner. Après tout , bien des critiques et admonestations proviennent de jaloux et de malveillants et non de mes fidèles internautes dont j'ai pu avec beaucoup d'émotion mesurer la patience et la fidélité pendant ma terrible maladie.
3.Donc à demain et acceptez mes excuses.
Bruno Lussato.
Thursday, 22 November 2007
Andreas Gursky
Kunstmuseum Basel, www.kunstmuseumbasel.ch
Jusqu'au 24 février
Pour l’essentiel composée de travaux récents, l’exposition consacrée à Andreas Gursky, au Kunstmuseum de Bâle, pointe parfaitement son évolution vers un usage plus affirmé de la composition et de la modification informatique, comme dans Cocoon (2007), un de ces vastes panoramas chers à l’artiste, où la foule de jeunes gens dans un nightclub semble étrangement réduite en regard d’un décor devenu totalement irréel, occupant qui plus est les deux tiers de la surface. Les modifications du réel apparaissent là patentes, comme s’il était devenu nécessaire d’en affirmer clairement l’existence.
Kuwait Stock Exchange, 2007, Copyright: Andreas Gursky / VG Bild-Kunst, Bonn
Cortesy: Monika Sprüth / Philomene Magers, Köln München London
Si Gursky a toujours usé de la retouche, sans jamais trop mentionner jusqu’à quel point, ce virage témoigne de l’importance croissante de l’outil informatique dans la conception même de ses images. Certaines compositions, à l’instar des clichés figurant en vis-à-vis les arrêts aux stands de deux véhicules de Formule 1 (F1 Boxenstopp III et IV, 2007), sont construites avec une rigueur géométrique et une organisation des masses si précises qu’une fidèle retranscription interdirait. Parfois, ce n’est même plus le motif qui provoque l’image mais l’inverse, quand un travail déjà précisément élaboré nécessite en second lieu de trouver un endroit pour le mettre en scène, telle cette vue d’un hall de l’aéroport de Francfort (Frankfurt, 2007).
Une autre conséquence de l’usage informatique tient dans la plasticité particulière qui ressort des photographies. Le traitement de la couleur mais aussi du motif lui-même induisent une étrange consistance de la matière, ni réelle ni vraiment irréelle non plus, ainsi qu’on le constate dans les trois James Bond Island (2007) photographiées en Thaïlande.
Le goût de l’artiste pour une recherche ornementale issue de l’environnement se trouve parfois exacerbé lorsqu’il se focalise sur des détails, comme la vue du plafond du siège du Parti communiste français (PCF, Paris, 2003). Ou sur des dispositifs de grande ampleur, dont l’organisation même est à la fois cause et conséquence du soucis ornemental : les photos prises en Corée du Nord, lors de grandes manifestations « festives », sont à cet égard édifiantes (série Pyongyang, 2007). L’ornementation conjointe à un certain assèchement du motif, fait en outre basculer quelques clichés vers le pictural, en particulier les deux images d’un circuit où la route totalement « nettoyée », sinueuse au milieu des sables, évoque immanquablement l’abstraction picturale et provoque le trouble (Barhain I et II, 2005 et 2007).
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Barhain I, 2005, Copyright: Andreas Gursky / VG Bild-Kunst, Bonn
Cortesy: Monika Sprüth / Philomene Magers, Köln München London
Porté par un balancement constant entre le vide et les effets de masse, l’ordre et le désordre, le global et le local, l’ensemble de l’œuvre semble utiliser ces forces contraires pour tenter de composer une vision du monde la plus juste possible, non dans sa fidélité de reproduction, mais dans sa capacité à cerner l’essence même de la contemporanéité.
L’artiste se fait intrus dans un quotidien dont il cherche à s’emparer de la structure et des lignes de forces, non pour donner à voir un instant, mais pour tenter d’approcher en quoi les situations particulières dont il rend compte sont des composantes fondamentales d’une époque. Jamais documentaire, son approche tient plutôt d’un témoignage qui se veut en profondeur, en quête d’une part cachée ou difficilement visible de ce qui constitue le monde, tel les flux humains et financiers (Kuwait Stock Exchange, 2007), ou la consistance territoriale.
Visuellement séduisante et pas dénuée d’intérêt, cette approche n’en comporte pas moins quelques dangers et effets pervers. À commencer par celui d’une déréalisation qui par trop poussée contredirait la volonté initiale.

Pyongyang IV, 2007, Copyright: Andreas Gursky / VG Bild-Kunst, Bonn
Cortesy: Monika Sprüth / Philomene Magers, Köln München London
Friday, 12 September 2008
CHRONIQUE
Commentaires de la dédicace
Le billet d'hier présente la dédicace assortie de sa traduction inspirée en partie par l'excellent traduction de Jean Amsler, modernisée par Olivier Mannoni, d'après Gérard de Nerval (Gallimard 2007, in-folio), en partie par du mot à mot.
Le lecteur pourra ainsi apprécier la sensibilité de ce poème en quatre sections. Je me propose dans ce billet qui fait suite au précédent de livrer mes impressions subjectives et les résonances qu'évoque dans tout mon être vieillissant et nostalgique ce contact avec un des plus grands génies de la pensée occidentale.
LA DÉCOUPE
La première section comprend huit vers, et montre le poète céder à l'inspiration venue d'ailleurs, comme un esprit étranger. Je ne puis que comparer les pulsions qui dans un paysage de tempête me poussaient à accueillir en dépit de ma volonté les images impérieuses.
" Vous insistez, eh bien! Agissez comme bon vous semble. Ces images rajeunissent le vieillard qui se trouve vibrer au nouveau souffle.
La deuxième section de huit vers est déchirante.Elle rappelle avec une tendresse et une peine indicibles, kes âmes de bien, compagnons chéris, aujourd'hui disparus ou morts, alors que Goethe est toujours vivant et vigoureux.
- Vous apportez avec vous les images de jours heureux... le premier amour, la première amitié renait avec vous ... comme ces photographies à demi jaunies. Mais la tristesse domine le souvent: la douleur devient neuve...
La troisième section de huit vers, évoque un départ, un changement inquiétant. C'est celui qui surprend celui qui, revenu à son oeuvre, s'aperçoit que les temps ont changé, et qu'il ne se reconnait plus dans la sensibilité du temps. (ma peine résonne pour la foule inconnue, son ovation même inquiète mon coeur.)
La dernière séquence de huit vers est la plus poignante. Evocation du grave empire des esprits, loin de la mondanité et des divertissements des nouvelles générations. Mais quoi de plus émouvant que les larmes qui succèdent aux larmes, comme si les écluses d'une affectivité enfin extériorisée s'ouvraient béantes. La fin est la plus surprenante et situe le royaume hors temps où se réfugie le poête:
"Ce que je possède, je le vois comme au loin,
et ce qui fut aboli devient pour moi réel."
Invisible translation du temps.
LES RÉSONANCES
Les mots clé forment des pivots émotionnels, difficiles à traduire, et formant une musique de mots que Schumann dans Scènes de Faust" a rendu avec une telle empathie, que cette musique (exceptée l'ouverture moins réussie) semble composée par un artiste inconnu, jamais entendu, irrégulier de forme et fascinant. Et on finit par découvrir que cette mussique est celle des vers de Goethe. Ce dernier n'acceptait que Mozart, le plus grand des interprète de l'âme humaine, mais il était mort hélas. Il refusa l'approte de Beethoven, et il avait raison, car ce dernier était trop personnel, pas assez noble, ni fuyant, ni subtil. Mahler, réussit la fin, mais trip long. Ce qui caractérise Faust est la prodigieuse concision.
Les résonances, on ne peut les apprécier qu'en allemand.Voici des exemples.
Schwankende Gestalten... figures vacillantes. Mais le mot Gestalt, qui devait inspirer la théorie de la forme, ne désigne nni une forme (trop vide) ni son contenu (trop matéiel).
Ihr Bringt mit euch die Bilder froher Tage. Vous apportez avec vous l'image des jours heureux. Le mot Bild, insiste sur l'imagination visuelle du vers.
Dominent les thèmes suivants : la nostalgie des jeours passés, plaisir et douleur, le dépaysement, les images floues et tremblantes,les légendes à demioubliées, le contraste entre les pleurs et les sanglots, contrepointés par les spires lentes et dignes du chant tantôt noble, tantôt chuchoté et appreoximatif (donnant raison aux malveillants qui déploraient l'affaiblissement causé par l'âge, de ses forces créatives).
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