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Saturday, 1 November 2008
CHRONIQUE
AUTOUR DE "TRISTAN"
Si je vous ai fait faux bond si longtemps, ce n'est pas, que Dieu soit loué! pour des raisons de santé, mais à cause du réseau qui est tombé en panne pendant deux jours, effaçant des pans entiers de texte et d'images, qu'il m'a fallu reconstituer.

Bill Viola et Bruno Lussato

Kira Perov, Marina Fédier et Bill Viola.
Le texte que j'ai dû réécrire, a été à nouveau détruit. Le réseau orange est tombé une fois de plus en panne. C'est la raison pour laquelle, hélas, mes souvenirs sont devenus lacunaires. Vive le papier-crayon.
La répétition générale de "Tistan" avait lieu le 27 octobre à 18 heures. J'ai toujours considéré la mise en scène de Tristan et Isolde de Wagner par Bill Viola-Peters Sellars et à l'Opéra Bastille, comme le plus beau spectacle qu'il m'ait été donné de voir, avec le Ring de Chéreau-Boulez à Bayreuth en 1976-1983. Mais alors que cette dernière production est enregistrée en DVD et fort bien enregistrée, l'interprétation de Viola risque d'être perdue pour la postérité.
Impossible d'avoir une seule place pour la répétition générale. J'ai alors envoyé la veille un fax à Kira Perov qui venaient d'arriver à Paris. Elle m'invita aussitôt à déjeuner le lendemain, avant la répétition avec Marina. L'accueil fut exceptionnellement chaleureux, comme d'habitude, et je devais revoir Bill et Kira Vendredi avant leur départ pour Los Angeles.
Les conversations portèrent sur Tristan et sur un entegistrement possible du Ring de Viola. La veille de la dernière du Ring par Bob Wilson, le trouvai les fonds pour enregistrer la performance. Cinq DVD furent édités, avec interdiction de les divulguer, sauf à des fins professionnels d'enseignement et d'éxégèse. Mon exemplaire ira à la Fondation de Uccle en Belgique. J'y reviendrai.
Je mis toute ma force de conviction pour persuader Bill Viola d'en faire de même, m'engageant - un peu témérairement - de lui procurer les fonds nécessaires. Mais la partie n'est pas gagnée. En effet un élément majeur est la dimension, notamment l'écran du troisième acte est vertical, ce qui ne se prête guère à nos écrans à plasma qui sont horizontaux. Mais nous finimes Viola et moi par tomber d'accord sur l'évolution de la technique et du home cinéma pour résoudre ce problème somme toutes conjoncturel. L'important est de sauver le spectacle, le plus émouvant, le plus beau du monde. N'oublions pas que Viola est un des cinq artistes vivants et que Tristan est son oeuvre maitresse. Cinq heures de video, c'est quand même quelque chose. Je hurle alors "chef-d-oeuvre en péril !"
Présenter l'intrigue de Tristan dans ce billet serait dépasser son but. Mais j'ai l'intention de m'y atteler lors d'un prochain article. D'ici là il est indispensable que ceux qui veulent comprendre mon analyse se procurent un bon commentaire de l'oeuvre, comme celui qui figure dans Le Guide des opéras de Wagner 1994 et l'interprétation magistrale de Furtwängler-Flagstad chez EMI

Bill Viola était emballé par les nouveaux projecteurs installés à l'Opera-bastille. Comme Bob Wilson il accordait la plus haute importance
à la justesse des couleurs.
Il estima qu'on avait atteint la perfection.
Nous parlames longuement de la complexité et de l'ambiguïté de l'oeuvre qui se lit à plusieurs niveaux. Il expliqua les images du premier acte comme un rite de purification qui montre la signification cosmogonique de l'histoire au premier degré, interprétée dans un style dépouillé de Nô japonais par des acteurs en chair et en os qui font le minimum de gestes pour figurer l'action. Viola insista sur le haut degré d'intégration entre le texte, l'image, son image, la musique. De ce point de vue le nouveau chef russe comblait toutes ses attentes. Il avait saisi immédiatement son propos par sa neutralité et la précision de sa direction: chaque note était à sa place, comme chaque couleur.
De cette précision extrême, de cette intégration totale, naissait l'émotion insoutenable qui se dégage en ondes puissantes et perturbantes du spectacle. Wagner disait que bien interprétée et bien perçue, le drame devrait rendre les spectateurs fous, les pousser au suicide, surtout à partir du deuxième acte, le plus émouvant, centre magique de l'oeuvre. J'ajouterai le niveau de culture et de disponibilité du spectateur, car nombreux étaient les spectateurs qui ravis du spectacles souriaient de plaisir ou émettaient des jugements snobs sur la banalité des images de mer déchaînée. "obvious, mon chêer!".
Wagner savait fort bien finir un acte. Ou après une longue et lente attente, où le temps est comme suspendu, l'action s'accélère et la fin tombe comme un couperet (1er et 2ème actes) ou la musique se dissout dans le cosmos et rejoint tout doucement, par vagues déclinantes successives, le silence (IIIème acte). L'imagerie de Viola suit exactement cette règle. Le rythme intérieur de ses images sont accordées à la sourde pulsation intérieure de la musique et du poème.
Lors de la répétition générale, au trois-quarts des deux derniers actes, je fus étreint d'une émotion pénible. Je saignais du nez, ma tête était prise dans un étau, les larmes m'étouffaient. Pour diminuer cette souffrance j'essayai de distraire mon attention, de penser à quelque épisode comique,mais en vain. La musique, les images, m'envahissaient comme des flots mortifères. Bill Viola vit mon émotion et m'embrassa longuement sans un mot. Ce fut un moment inoubliable, et rien que d'y penser j'ai les larmes aux yeux. Le lendemain ,avant son départ nous eumes encore un meeting avec ses agents de Londres Haunch if Venison représentés par Graham Southern, un esprit vif et ouvert, pour examiner les possibilités d'enregistrement de l'oeuvre.
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Monday, 7 January 2008
Les potins d'Anastasia Romanov, comtesse de Ségur
Mariage annoncé sur le Net
«Mariage imminent» entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni
Samuel Potier (lefigaro.fr), avec AFP et le JDD
06/01/2008
Selon le Journal du dimanche, la date de l'union entre le chef de l'Etat et l'ex-top model serait fixée début février. L'Elysée ne fait «pas de commentaires».
Il lui a déjà passé la bague au doigt. «Un cœur en diamant rose signé Victoire de Castellane, créatrice de bijoux chez Dior, signe de fiançailles, gage de noces prochaines», assure le Journal du dimanche. L'hebdomadaire fait état d'un «mariage imminent», début février, entre l'ex-top model Carla Bruni et le président de la République Nicolas Sarkozy.
La date précise ? «Le 8, ou plus probablement, le 9 février prochain», croit savoir le JDD, citant «plusieurs sources». « Le couple, qui affiche son amour à la Une des magazines sur papier glacé et promène son bonheur naissant à longueur d'écrans télévisés n'en pouvait plus d'attendre », ajoute le journal. Fin décembre, le quotidien italien La Stampa, citant la mère de Carla Bruni, avait affirmé que le président français avait demandé la chanteuse italienne en mariage. Casse-tête pour le protocole Réaction de l'Elysée : «Pas de commentaire», a répondu le porte-parole de la présidence, David Martinon. Une réponse que ce dernier a systématiquement formulée en octobre aux journalistes qui l'interrogeaient sur des rumeurs concernant la séparation de Nicolas et Cécilia Sarkozy. L'annonce du divorce est finalement intervenue le 18 octobre par communiqué.
L'idylle de Carla Bruni, 39 ans, avec le président français, 52 ans, a été révélée vers la mi-décembre par des photos prises à la faveur d'une visite du couple au parc d'attractions EuroDisney, dans la banlieue de Paris. Depuis, le couple s'est affiché au grand jour lors de vacances fin décembre en Egypte, puis ce week-end, dans les ruines de la cité nabatéenne de Pétra, en Jordanie. Là, le président français s'est laissé photographier avec le fils de Carla, Aurélien, juché sur ses épaules.
Samedi, la presse indienne se faisait écho du casse-tête que représenterait, pour les autorités de ce pays, la présence de Carla Bruni lors de la visite officielle de Nicolas Sarozy en Inde le 24 janvier. Selon l'agence de presse PTI, le ministère indien des Affaires étrangères s'interroge sur la place à donner à Carla Bruni dans le protocole.
«Une authentique histoire d'amour» Un mariage réglerait la question du protocole pour les voyages suivants, mais troublerait une partie de l'entourage de Carla Bruni, selon le JDD : «Certains de ses amis s'inquiètent de la rapidité de cette romance et de la perspective de voir cette artiste, «Don Juan au féminin», enfermée dans le rôle de première dame de France.»
Mais Marisa Bruni, la mère de Carla, voit les choses différemment, comme elle l'avait raconté à la presse italienne. «Si Carla devient la première dame de France, elle devra garder pour elle un lieu et du temps pour écrire.» Avant d'affirmer dans Le Parisien : «Carla vit une authentique histoire d'amour. Et je pense qu'ils peuvent très bien se compléter avec Nicolas.»
Nature et culture
Mon fils m'a offert deux blocs de DVD de collection, relié rétrospectivement à la Nature et à la culture.
Le premier édité par la BBC Planet Earth, m'a été vanté comme un monument de technologie: les plus sophistiqués des appareils de prise de vue et des outillages vdeo; des journalistes capables de se cacher pendant une semaine pour surprendre la cour entre un macaque et et un flamand rose; des étendues sans fin ni mesure de blace, de mer, de feu... et des animaux si mignons se frottant contre leur maman ourse, des orrchidées rares, des coures éperdue de guépards... Les couleurs sont spectaculaires, très brillantes, très piquées...Voyagez, dit le générique entre les éléphants sous-marins, des montagnes de guano et un léopard blanc sur le point d'attaquer... Pure classe !
Mon fils m'explique pourquoi cette série supprime toutes les Arthur-Bertrand, ou les émissions habituelles de Arte ou de Océaniques. Je n'ai pas compris. MAis ce que je puis dire, c'est qu'après une heure des ces visions Idylliques et spectaculaires, vous tenant en haleine, je commence à somnoler, j'en assez après quelques jours d'hôpital dont le pure est la TV imposée (dont la Nature) de ces photos monotones par leur excès, par leur surenchère au spectaculaire qui abrutit tout raisonnement, toute fibre sensible un peu raffinée. Tout y est sauf la poésie, l'émotion, la surprise. C'est vu par des professionnels super compétents à la recherche de scoops, et donc le sentiment poétique tient à la capture d'images supervendables. Que l'on compare ces visions de la nature dans ces médiocres images hyperraffinées, avec celles d'un Bill Viola dans son film japonais, ou dans rêves de Kurosava, pure splendeur dont on peut sortir des dizaines de fois, toujours émerveillés.
Cette fausse nature est aussi dela fausse culture. Elle n'exige aucun effort pour être ingurgitée, elle n'en restitue encore moins d'exploitable pour notre cheminement intérieur.
Mon fils m'a également apporté un autre album " Les grands duels de l'entre deux tours des présidentielles. Je n'ai pas osé aller au delà du défi Giscart-Mitterrand. Une pièce de Molière ou de Shakespeare nous imposent toujours un travail de décodage et d'interprétation, les acteurs interposent un masque distancié, raffiné qui cachent leurs intérêts secrets. Ce spectacle, construit par l'homme, dépendant des codes littéraires et de la langue la plus admirable, relève de la culture.
Mais dans le premier des débats, le niveau est si misérable que le décodage est immédiatement perceptible - sauf pour des électeurs abrutis (par qui, par quoi?)
J'ai devant mes yeux ceux du technocrate; glacés, condescendants, sévère et arrogant de l'énarque. Son face-à-face, voyez le minauder en battant des cils, yeux obliques, lèvres à demi-ricanantes, respirant la fausseté et la malhonnêteté sournoise. Il finit par l'emporter et on en connait le résultat. Et le niveau des arguments : vous êtes un homme du passé, vous n'avez par le monopole du coeur... Est-ce digne d'une agora démocratique? C'est cela qui va occuper le trône Elyséen?
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Sunday, 13 April 2008
CHRONIQUE
LE DÉPART D'APRÈS BECKMANN
Texte vieux de quarante ans : Le départ, est un ouvrage de commentaires et de réflexions autour du tryptique majeur de Max Beckman peint juste avant la chute du régime nazi préfigure le problème qui empoisonne ma clarté d 'esprit pour tout ce qui traite du lieu de la première fondation. Allemagne, Belgique, Costa Rica etc... Le parallèlisme des deux séquences, montre que l'une , la plus ancienne, et la dernière quarante ans plus tard, sont en compétition stérile et ruineuse.
NOTE
Je sollicite encore votre patience car je n'ai pas encore assimilé l'insertion d'images sur le blog, ce qui rend encore plus austère. Mais demain Sandrine qui m'a dépanné sans relâche, m'apprendra à me rendre autonome.
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Friday, 8 May 2009
CHRONIQUE
SEUL AVEC MON MAC
Je suis toujours à Deauville, où le temps est superbe. Pluie le matin, soleil radieux sans un nuage dans le ciel, l'après-midi et le soir. Jusqu'ici je pensais qu'on exagérait toutes ces sinistres prédictions sur la pollution parisienne. Il suffisait croyais-je, que l'on avait toujours la ressource en guise de vacances de prendre l'air aux jardins Kahn, au prè Catelan ou à Bagatelle. Je me sentais épuisé comme un vieillard (ce que je suis après tout, mais j'ai tendance à l'oublier !) je me traînais, et je mettais cela, ce qui est bien naturel, sur le compte de mon état de santé problématique. Or depuis que je me trouve à Deauville, toute fatigue a disparu par enchantement, je dévore allègrément les kilomètres. Je retrouve les charmes du marché où chez Loulou le pêcheur vient offrir ses merveilles encore frémissantes. Une merveilleuse odeur de poisson frais envahit la halle du fond du marché, odeur qu'on avait oublié dans les restaurants de la Capitale et des meilleurs, pour ne pas parler des poissonniers qui vous vendent moins bien pour cinq fois plus cher.
Les odeurs ... Je me souviens avec une intense nostalgie du parfum de la mer, son écume salée, sur le sable jaune et chaud, constellé de beaux coquillages. C'était à Tunis dans la station d'Hamilcar, située juste avant Carthage. Ceux qui vont faire bronzette suer les plages de la Méditerannée aussi bien que des Caraïbes, ne connaissent plus ces senteurs d'écume salée si particulière, tuée sans doute par la pollution universelle des eaux, comme l'air frais et pur est chassé de l'étouffoir du bassin parisien. Et puis l'odeur des lanthanas, des belles de jour et des belles de nuit au crépuscule dans le jardin de ma tante à Carthage, celle des citronniers à l'Ariana, la senteur pénétrante du jasmin que les jeunes arabes, deux par deux, se tenant par le petit doigt, portaient à l'oreille ! Cela, m'a-t-on dit, se trouve encore à Grenade, comme à Seville et d'autres lieux intenses d'Espagne. Mais guère plus en France, ni en Italie, je suppose. Ne vous moquez pas trop de ces digressions d'un homme dont l'enfance fut comme un rêve parfumé dont vous aurez de la peine à retrouver l'équivalent dans notre société de loisirs organisés. Je suis influencé tout simplement par le récit du narrateur qui dans "Le Club Dumas", mêle passé et futur, fantasmagorie et fiction. J'en reviens à l'intitulé de mon billet : mon Mac et moi. Plusieurs remarques me viennent à l'esprit:
1. Tout ce que les possesseurs d'un Mac m'ont appris, c'est à allumer l'appareil, à quitter une application et comment fonctionne ma clé USB. Mais aucun de m'explique comment faire passer cette clé d'un signal rouge à un signal bleu clignotant, ni comment passer à Word. Tous les spécialistes contactés m'ont dit qu'il fallait m'inscrire et payer de 35 euros à 90 euros, ce que j'ai essayé de faire sans succès, jusqu'à ce que S```m'a appris qu'il suffisait tout simplement d'appuyer sur le logo Word !
2. J'ai finalement trouvé en tâtonnant comment faire passer ma clé USB au clignotant bleu ce qui me permet de vous adresser ce billet.
3. De même j'ai appris tout seul à me servir de ce merveilleux outil qu'est le McBook Air. Ceux qui m'ont dit qu'il me faudrait trois mois pour m'habituer à ce nouvel environnement, tout à fait différent d'un PC ne savent pas ce qu'ils disent. Il est évident que si je n'avais jamais appris à utiliser les ressources de VISTA, je ne me serais pas débrouillé ainsi en deux jours, sans mode d'emploi, et personne pour me guider. Allons donc !
4. Ce qui est extraordinaire pour quelqu'un tributaire d'orange, et d'un PC, c'est de pouvoir écrire sans arrières-pensées, sans devoir enregistrer à chaque paragraphe, sans passer obligatoirement par Word pour sauvegarder le texte, et en se résignant à la perte des images.
5. Non moins louable est l'ergonomie idéale du clavier. Touches douces, qu'il suffit d'effleurer, d'un réglage de pression bien calculé, (un pianiste sent cela), s'éclairant à l'obscurité.
6. En revanche je suis déçu par la faible autonomie bien inférieure des quatre heures déclarées. Je vous prends à témoin. La charge était à 100% lorsque j'ai commencé à écrire ce billet. Elle est tombée à 54%. Cela signifie que je ne pourrai pas pas parvenir jusqu'au bout ! je suppose que ceux qui ont dit cela n'écrivent pas des textes aussi longs que bien de mes billets.
7. Il faut que j'apprenne à mettre sur mon billet, comme sur Word, une barre d'outil qui me permette de choisir la taille et la couleur de mon texte.
Autour de moi la même ignorance. Les utilisateurs que j'ai contacté, n'écrivent pas de texte bien mis en page et en couleur. Il écrivent des messages de style SMS, ou ils n'écrivent pas du tout ! Que font-ils alors de ce merveilleux joujou?
Tout simplement, ils joignent l'utile à l'agréable, devise des temps présents.
L'utile : leurs comptes, leurs statistiques, leurs rapports, leur situation boursière, Google...
L'agréable : comme réservoir inépuisable d'images culturelles : la famille et les enfants, les copains lors d'un meeting, avec Véronique à la Martinique devant la mer bleue et des palmiers , Sibyll à Courchevel, en piste toutes dents dehors et lunettes noires immenses, Corinne aux Maldives, devant la mer bleue et des palmiers, bronzée comme du pain d'épices, un capuchon de papier sur le nez et d'immenses lunettes noires, les gosses et leur mère du deuxième lit, en train de poser devant leur châlet loué à Avoriaz, et pour les cadres supérieurs, avec leur supérieur hiérarchique et des collègues, dans le hall d'un palace de Dubaï, etc. etc.
Il y a aussi encore plus culturel comme la vue sur une table japonaise avec un assortiment de poissons crus et de papillotes de légumes exotiques, ou de geishas servant du boeuf de kobe (pour les cadres dirigeants). Ou encore, suprême apothéose avec le célèbre sumotori Yogi Tataye. Parmi les choses agréables de la vie, Google vous remplit de bonheur : charmantes vahinés, massages écologiques relaxants, adresses choisies de tout ce que l'imagination vous permet de copuler, le contact avec une inconnue (ou un mec) fascinants à l'autre bout du monde ! Tour ça mes chers internautes, que nul ne se soucie d'avois
t des mises en pages élaborées et boussées de signes colorés (rouges pour les notes, vert pour les citations, bleues pour les chapitres sous-chapitres. Je dois à présent apprendre a installer cette barre d'outils, à rendre opérationnel WORD et à faire marcher mon email.
Je continue à éplucher le "Club Dumas", et je découvre bien des astuces et des métaphores particulièrement complexes, bien supérieures au médiocre "Code Vinci de Dan Brown". Ce 9 mai 2009 0h10
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Monday, 23 April 2007
Nouvel article sur Mozart
Il parait qu'à l'occasion de la campagne électorale, des milliers de blogs ont poussé comme des champignons par temps brumeux. Les apprentis journalistes ont écoeuré les gestionnaires de ces nouveaux types de médias ouverts sur l'internet. Ils espéraient avoir en provenance de la base, des multitudes de microtranches de vie passionnantes, de témoignages authentiques, de notations non édulcorées ni accomodées par le journalisme professionnel. En un mot des observations de terrain, factuelles, dépourvue de la rhétorique, des inférences et des jugements des journaux d'opinion. A ce que j'ai pu comprendre, c'est le contraire qui s'est passé. La proportion de nouvelles fiables venus de la toile a chuté considérablement pendant le suspense électoral. Chaque journaliste en herbe, s'est délecté à commenter, à donner son opinion, à distribuer des encouragements ou des blames, de tort et à travers, sans la moindre justification. De la désinformation pure en somme.
C'est à vous dégoûter pour un petit blog comme celui-ci à ajouter votre minuscule voix au grand concert, et à jouer la mouche du coche. C'est la raison pour laquelle, pendant mon absence du blog, j'ai relu le livre monumental de Guy Sacre sur la musique de piano. (Près de trois mille pages serrées, plus d'un millier d'oeuvres disséquées, analysées, jugées). J'en ai tiré des informations intéressantes qui modulent les appréciations que j'ai déjà portées sur ce critique, dans mon article du la Sonate Op.106 de Beethoven, dont les jugements condescendants sur un des chefs'd'oeuvre de la musique, me sont restés au travers de la gorge.
Cet article, précédé de l'onglet violet, est destiné aux professionnels ou aux amateurs avancés. Cependant il traite de deux questions essentielles pour tout amateur d'art : les mots peuvent-ils aider à comprendre, à mieux ressentir, à mieux pénétrer une oeuvre d'art qui s'exprime en images ou en sons?
Un critique, aussi averti soit-il, a-t-il le droit d'émettre des avis négatifs, sur des oeuvres universellement admirées, et dont on peut supposer qu'il ne les a pas étudiées suffisamment, ou qu'elles sont fondées sur d'autre critères que les siens. Par exemple notre censeur déteste les oeuvres monumentales, sophistiquées, complexes, visant la transcendance, et d'abord difficile, ardu, et au premier contact rebutant. Il adore au contraire, celles qui le font vibrer, émeuvent ses sens, et qui combinent les notes et les couleurs d'une manière agréable à l'oreille.
Lorsqu'une oeuvre est purement conceptuelle, (comme l'art conceptuel de notre époque ou les combinaisons savantes de BAch et de Schoenberg) elle est rejetée. Lorsqu'elle dissimule sa structure sous une "peau" sensuelle et délicieuse, le critique admire ce qu'il sent et ressent, et exprime un point de vue aussi partiel que celui que pourrait avoir un daltonien d'un tableau de Monet.
La campagne électorale
J'ai suivi comme tout le monde son déroulement à la télévision et dans les journaux français et étrangers. Il ne faut pas chercher dans mon appréciation un quelconque jugement sur les candidats, mais uniquement des réflexions sur le taux de désinformation. Jamais le slogan "l'information derrière l'information" ne me semble plus adapté à la situation. Je vous invite à consulter le journal du 24 avril 2007.
Monday, 20 August 2007
Lettres de l’Esprit aux quatre Eglises
Séquence huitième de l’Entretien
LETTRE À L'ÉGLISE D'ACIER
En acier vous êtes bâtis, prêtres, soldats et citadelles et comme l'acier, la brume vous rongera. Fiers de votre force, vous vous harnachez comme des templiers pour protéger votre faiblesse. Vos muscles bandés dissimulent votre débilité morale. Le courage de vos corps masque la terreur de vos âmes asservies à des maîtres lointains.
Vous vous croyez avisés et vous êtes inscrits dans l'enfer du Grand Livre. Vous vantez la supériorité de votre race, vous, la tourbe de l'humanité. Vous vous proclamez invincibles mais vos armes trahissent une peur insidieuse. Vous vous complaisez dans votre puissance, les serfs admirent votre force et votre beauté, mais dureté et splendeur sont filles de l'instant. Vous vous sentez libres mais n'êtes que pantins au fil de maîtres corrompus.
Viendra le temps où vous vous retrouverez seuls. En ce jour de colère votre image se brisera en mon miroir. Alors retentira éternellement votre cri de douleur.
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