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Friday, 23 February 2007
Le Ring au cinéma. (suite II)
Brünnhilde, un autre personnage "impossible". Difficultés posées par la caractérisation du personnage : toute jeune fille aux lèvres enfantines, sybille portant le message final du Ring à l'humanté. Notes sur l'adaptation cinématographique du Crépuscule des Dieux, sur le Play-back, le son, les lieux,etc.
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Sunday, 2 December 2007
Les fraises sauvages 6
Retour sur le film d'Ingmar Bergman
Cela fait exactement cinquante ans que j'ai vu Les Fraises Sauvages, lors de sa parution dans une salle parisienne, en 1957. J'avais donc vingt-cinq ans et je venais de décrocher mon diplôme d'ingénieur du CNAM,où j'enseignai sans interruption jusqu'à l'âge de soixante huit ans.
Depuis, j'ai dû revoir le film une ou deux fois, au approches des années soixante. J'ai donc eu largement le temps de l'effacer de ma mémoire. Ce n'est que récemment (lors de mes billets sur les Fraises Sauvages), que, je ne sais pourquoi, ce film est surgi de mon inconscient et s'est violemment emparé des tréfonds de mon être. J'ai alors essayé de m'en souvenir et j'ai enregistré dans mon billet, ce qui m'en était resté. Je viens aujourd'hui, après ce demi-siècle d'absence de visionner le DVD récemment doublé en français. Les distorsions opérées dans mon inconscient au cours de ces années d'oubli, me paraissent aujourd'hui significatives.
Le vieux professeur, a trois ans de plus que moi, il ne s'apprête pas à recevoir le prix Nobel, mais plus modestement une médaille de jubilé pour les cinquante ans d'enseignement de la médecine. Il se nomme Isak Borg, on l'appelle "professeur" et il est chargé d'honneurs.
La scène du rêve ressemble comme je l'imaginais à "La Maison du Docteur Edwards" et aussi impressionnante. Et puis, tout le reste y est. Les personnages de sa jeunesse, une mère rigide morte-vivante, une vie sentimentale ratée, un fils qui lui témoigne respect et reconnaissance tout en le détestant silencieusement. Une belle-fille ravissante, Marianne qui lui donnera un peu de tendresse. Et surtout, ce que j'avais oublié tout en étant impregné, la terrifiante scène du tribunal, où toutes les actions du professeur sont scrutées, jugées, sanctionnées. Actes de condamnation :
1. Incompétence. Oui, incompétence !
2. Insensibilité envers les autres.
3. Rigidité et égoïsme, mesquinerie.
Le professeur est dêchu. Il n'est plus qu'un vieil homme sans qualités. Sa vie conjugale, ses rapports familiaux, ont été marqués par le repli et la lâcheté.
Ce qui sauve cette fin de vie, c'est la reconciliation avec Marianne et de son fils dont il est l'artisan, cette vie florissante qui finit par arracher à la mort son mari et se penche sur lui avec tendresse.
La fin du film nous montre le vieillard au lit, bercé par les souvenirs de son enfance. Réapparition récurrente des étranges rêves venus de l'enfance et envahissant comme des nappes de brouillard, le champ désolé de sa conscience retrouvée.
Mais la fin que j'avais reconstituée, était plus belle peut-être. La fenêtre s'ouvre, laissant pénétrer la gaie lumière matinale, pendant que la fidèle gouvernante débarrasse le lit. Cela se termine, comme les autres films Giulietta, Le Satyricon et Rêves, par des points de suspension.
Références
On trouvera une excellente analyse du film, utile vu sa complexité à
dvdclassik-.com/critiques/fraises -sauvages - dvd.htm
le DVD est disponible chez amazon ou fnac.com avec un second film.
J'avais alors estimé que Les Fraises Sauvages étaient avec Giulietta degli Spiriti de Fellini et Rêves de Kurosava étaient parmi mes préférés, et certainement les plus proches de ma sensibilité. Après avoir vu le DVD, mon point de vue s'est modifié. Ce film est désolant, terrifiant, désespérant. Par ailleurs il me semble incompréhensible pour qui n'a pas une sensibilité très particulière. Mais en le visionnant, je me suis trouvé face à une terrible confrontation, qui m'a confirmé et approfondi, ce que j'avais écrit dans les billets antérieurs sur Les Fraises Sauvages. Tout d'abord, après avoir renoué avec le film, je ne trouve pas une ligne à changer dans mes commentaires, bien au contraire. On peut dire que bien des situations du film original se retrouvent dans ma vie ratée, et ont fini de m'ouvrir les yeux sur l'étendue de l'échec : doutes sur l'incompétence, le coeur, la réussite affective, l'amour.
Ceux qui verront le film seront frappés par sa similitude avec les billets antérieurs, la place du titre de "Professeur",notamment décliné par sa femme de chambre et ses clients, ce respect et cette confiance glacée et surfaite sans doute. Et le professeur Isak Borg, le voici lui aussi, dès la scène du rêve, transformé en un être frêle, et déplumé, un simple raté, un mendiant, un moineau en quête de bribes de croutons, ... Le vieillard errant.
Continuer à lire "Le journal du 3 décembre 2007"
Monday, 4 June 2007
..... Une communication à mes amis
Le journal du 4 juin, est le 200me "billet" de ce blog, dont le contenu atteint les 323 000 caractères. De minuit à trois heures quarante cinq du matin j'ai compté 108 visites. On remarque que le nombre de visites pour un billet (c'est à dire un article, dans le langage des blogueurs) s'accroît systématiquement avec le temps. Les billets les plus lus sont les plus anciens, ce qui montre que le blog fonctionne comme une sorte d'encyclopédie de la désinformation.
Je demande à nouveau instamment l'internaute qui me suit fidèlement, de respecter l'ordre des séquences pour "Saga", l'histoire romanesque de L'Entretien. Si je me permets d'insister, c'est que quelques séquences sont lues plus ou moins frequemment que d'autres, dans le désordre, alors que ce sont les premières qui devraient être les plus lues. Songeriez vous à lire un policier d'Agatha Christie en parcourant au hasard les chapitres?
C'est pour cette raison que je compte ménager une pause dans les séquences à partir de la séquence 172 qui n'a donc pas de liens. Reportez-vous pour la liste en cliquant ici : Regards sur l'Entretien . En effet, il se produit un coup de théâtre qui change notre regard sur les séquences précédentes, et on ne peut le déflorer. Il faut donc laisser le temps au fidèle lecteur de mon soap opera, de se familiariser avec les événements qui ont précédé.
Une précision peut-être utile pour les amateurs. L'Avenue SAGA part du noyau de départ de L'Entretien qui en exprime sous forme très condensée tous les développements futurs. Elle comporte trois grandes sections.
Continuer à lire "Le journal du 4 juin, supplément"
Saturday, 11 October 2008
CHRONIQUE
Bibliographie et documentation
Grâce à Emmanuel, à Michel et à mon fils (il n'a pas fallu moins que leur concours à tous trois !) je maîtrise pour l'instant le transfert d'images, qu'elles . proviennent du scanner ou du Cool Pix (l'appareil photo) . Je vous engage ainsi à revoir le billet du 12 OCTOBRE qui traite de la numismatique, d'autant plus que j'ai profité de la mise en image pour revoir de fond en comble le texte.
Indiscrétions sur le blog
Au chapitre des recommandations qui m'ont été prodiguées, on m'a vivement conseillé d'éviter des allusions transparentes qui permettraient à chaque blogueur malin - où aux esprits malveillants, de reconnaître compagnies et individus. Bien souvent ils se trompent car je modifie les portraits pour leur imprimer un caractère de nature générale. Au lieu d'énoncer une théorie et de chercher des preuves (déduction), je préfère donner des cas, souvent inspirés par mon devenir quotidien, pour, après, en tirer la substantifique moëlle. Néanmoins il me convient d'être plus prudent, et de m'abstenir de toute allusion sur la Russie, sur le Pouvoir qui nous dirige (ou celui qui ne nous dirige pas!) .J'ai remarqué en revanche, que ceux qui se plaignent, ne sont jamais ceux que je cite à mots couverts, mais de bonnes âmes qui rôdent autour de tout ce qui a un renom, comme la mouche du coche. Ils s'offusquent le plus souvent de propos que je livre au blog et qui se trouvent à la télévision et dans les grands quotidiens!
Une bibliographie très personnelle
Ne vous attendez pas à un travail exhaustif, ni même significatif du genre "les livres à acheter". Non.
Il s'agit simplement d'un constat: que suis-je en train de lire, d'écouter, qu'est-ce qui m'a marqué, et qu'est-ce que j'emporterais avec moi dans une malle si j'embarquais comme Prospero (La Tempête, Shakespeare) vers un île déserte pour une longue retraite. Cette liste n'a de valeur que si elle écrite spontanément, au fil de ma mémoire, sans la moindre réflexion.
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Friday, 23 November 2007
L'Argus aux mille yeux
Big Brother
Images restaurées le 23 novembre à 19h21

Photo Cassou, 91, Villiers-sur-Orge. Inauguration de la chaire de TSO (Théorie des systèmes organisés) (Chaire d'Etat)

Le titulaire de la Chaire d'état, fut le plus jeune à accéder à ce poste. Il y restera jusqu'à l'âge de 68 ans, battant tous les records de longévité.
On notera la différence de maintien et de physionomie des deux concurrents. Le premier, ne peut se départir d'une profonde tristesse contrastant avec l'autosatisfaction du bel Amédée. Une profonde et incurable solitude, le minait.
Le conservateur Amédée de Gerfanion, lui, n'était pas seul. Il se fendit des centaines de visites à l'Académie des Sciences, prit la tête d'une association pour le don de l'épée d'académicien de Louis Fourastié afein d'obtenir sa voix et mille autres bassesses marketing. Il l'emporta par une voix sur son concurrent qui dut subir toutes les railleries de ses bons amis ("voici qui va vous rabattre le caquet. Vouloir à votre âge, petit émigré mi-italien, l'emporter sur un homme sérieux, français de souche et la cinquantaine rassurante, voici qui mérite une bonne leçon ! Mais il y avait aussi les fans, et lorsque le Professeur Saint Paul vint apprendre la mauvaise nouvelle, Rond Point des Champs Elysées, à celui qui était quand même directeur du département organisation à HEC, il pleurait. Le jeune, perdu dans on ne sait quelle rêverie, demeurait absent.
Le lendemain, IBM, Philips, la Shell, l'Oréal, et les autres clients du jeune homme, firent campagne et persuadèrent le Président Pompidou de créer pour le "révolutionnaire" une Chaire d'état, avec toute liberté d'enseigner ce qu'il voulait, comme il le voulait, sans aucun contrôle, et d'imposer des programmes à tous les établissements de France et de Navarre. Un régime d'exception. Les bons amis du nouveau titulaire eurent du mal à cacher leur hargne, non point qu'ils eussent à gagner de sa défaite,mais parce que ce théoricien visionnaire et péremptoire avait le don d'agacer tous les politiquement corrects comme celui à qui vous pensez peut-être. Il était foncièrement anti-establishment, et il représentait plus que ses détracteurs l'establishment! Plus tard cet ermite solitaire et dédaignant les soirées en ville, et hommes politiques se mit à dos Giscard d'Estaing, les Télécoms et qui vous savez. On le donnait pour socialement mort. Mais à quarante ans, Beullac obtint pour lui la légion d'honneur, comme plus tard Beregovoy. Il est vrai que celui-là fut plus ou moins assassiné, et celui-ci le fut plus que moins. Et le voici, tantôt nommé commandeur, un comble pour un Ovni culturel.
Inauguration, le lendemain, de la chaire jumelle OST (Organisation scientifique du travail). Au pupitre Monsieur Louis Armand, à côté le titulaire de la chaire de l'éducation nationale : M.Amédée de Gerfanion de Castet la Boulbène. Dans le même régistre Thierry de Montbrial lui succèdera. M. De Gerfanion, selon l'expression consacré par les mathématiciens, ne se prend pas pour son cologarithme. Les deux concurrents se livreront bataille d'une chaire à l'autre, Amédée reprochant à son concurrent d'être un révolutionnaire, appuyé par les grandes multinationales et pas tout à fait français, son adversaire ne cessant de faire rire à ses dépens et adorant le faire tourner en bourrique.
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Thursday, 15 February 2007
*** **** Influencée par ses conseillers financiers, Mrs Reubenstein liquide sa collection d'art contemporain dont la côte stagne pour investir massivement dans les nouvelles technologies de l'information et les ténors : Lucent, AOL, et les start-ups. Elle congédie le pauvre Alonzo, son conservateur et dans la foulée son psy. Elle embrasse avec l'enthousiasme du néophyte, la nouvelle civilisation du XXIe siècle.
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