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Tuesday, 19 May 2009
CHRONIQUE
Au fil des heures
UNE VIE DE CHIEN
Le temps se rétrécit. La seule manière de l'élargir est l'action. Vous vous souvenez sans doute de l'expression "une vie de chien"? C'est un informaticien sur les nerfs qui la répétait inlassablement.MAis cet esprit chagrin eût dû l'analyser correctement. En effet la vie d'un chien dépasse rarement les quinze ans, ce qui correspond à un sixième de la notre. Acceptons les conséquences de cette observation anodine. Elle signifie que pendant le même laps de temps d'horloge, ce qui pour nous est une heure, pour le chien est une demi-journée.
C'est que, comme l'a montré Paul Fraisse dans sa Psychologie du temps (PUF) le temps psychologique, le seul qui importe pour nous, ne se mesure ni au sablier, ni au chronomètre de précision. Il dépend du nombre d'évènements marquants écoulés. Par exemple vous voilà en train de vous bronzer au soleil, dans une douce béatitude, entre torpeur et rèverie diffuse. Ainsi s'écoule l'après midi dans les tropiques, jusqu'à ce que la nuit s'abatte à six heures, comme un couperet. Si le lendemain, ou un an après vous essayez de mesurer le temps écoulé, vous vous direz que c'est un agréable ... moment ! Un moment, c'est un instant, c'est du temps bradé. Les expressions populaires : "tuer le temps" ou "le jour le plus long", montrent le fossé qui sépare le temps de vie du temps d'horloge.
Prenons un exemple familier. Vous avez choisi un nouveau paradis de vacances, le Club Méditerranée à la Martinique ou un séjour de rève à prix réduit à Miami. Les deux premiers jours semblent durer une semaine, puis le temps file de plus en plus vite, et puis sans que vous sachiez comment, les vacances sont déjà finies. Cet effet est dû à la nouveauté du premier contact. Tout est nouveau, étonnant, mais après cela devient machinal et ne laisse plus de traces dans la mémoire..
LE MOINEAU DÉPLUMÉ
La leçon à tirer de ces cas familiers, est qu'il faut que chaque heure se présente comme une journée miniature, pleine d'une nouveauté saisissante et irriguant une mini aventure. Je me souviens encore - et vous aussi peut-être car je l'ai noté alors dans un billet - de ce moment privilégié où totalement amnésique, je me promenais sous un beau soleil, gai comme un pinson, aux abords du Nom de la Rose, le célèbre fleuriste. En cheminant vers mon domicile, je vis un moineau déplumé qui trottinait gaiement et je le suivis. Il traversa l'avenue Georges V et se mit à fouiller, heureux, dans les poubelles d'Hédiard. L'esprit du moineau entra en moi, j'étais devenu moineau déplumé. Cette extraordinaire aventure, la banalité même pour un bien portant assailli par mille préoccupations, ne dura qu'une heure, mais une heure d'éternité.
LE CHAT DE SARLAT
Je me trouvais à Sarlat, au moment de ma convalescence (on venait d'enlever ma rate) et j'errais au hasard dans les vieilles rues parsemées de grosses pierres calcinées par un soleil de Printemps déjà très chaud. Je grimpai dans une ruelle en escalier qui aboutissait à une plateforme limitée par de vieilles murailles. Et tout au bord de l'escalier dormait un chat de gouttière. Il était visiblement béat, ventre offert aux doux rayons réconfortants. Je croyais même entendre son ronronnement satisfait. En m'entendant m'approcher il ne bougea pas mais tourna sa tête vers moi. Il était aveugle. Ses prunelles n'étaient que globes morts dénués d'iris et blanchâtres. Je fus saisi d'une immense pitié pour cette bête heureuse. Elle m'évoquait ma pauvre tante Renée, la complice de mon adolescence ,aveugle et pourtant d'humeur égale et souriante. Face à de tels malheurs, a-t-on le courage de se plaindre?
La vue est de tous les sens le plus précieux à mon avis. La surdité sépare des autres, Beethoven en savait quelque chose, mais il pouvait écrire ses partitions. Mais Bach devenu aveugle dût dicter l'Art de la Fugue et le dernier choral " Seigneur, je me présente devant ton Trône..." ou "Dans le désespoir le plus grand..." La vue autorise la lecture, l'imagination, le rêve, l'admiration pour les belles choses. Encore faut-il savoir transformer ,en images vivantes, en sons expressifs les caractères morts d'un livre. Mais songez que bien des lecteurs préfèrent un dialogue théâtral imprimé que son interprétation sur une scène de Théâtre. Cela a été mon cas. Point pour l'Avare, ou le malade Imaginaire qui ont trouvé leur interprètes définitifs, mais certainement les tragédies grecques ou dans la plupart des opéras de Wagner. Verdi est bien souvent trahi par le physique de ses interprètes, mais on ne peut lire Verdi, alors que la lecture de Wagner est hautement significative.
RETENIR LE TEMPS QUI FUIT
L'écrit est fait pour cela. L'oral est évanescent, le texte fixe l'instant capté dans une lettre d'amour, dans un journal, dans un sermon. L'improvisation est certes figée mais on peut avec de l'imagination, la faire revivre.
Mon blog, mes chers internautes, et de plus en plus un journal souvent à la limite de l'intime. Mais ce journal est condamné à périr. En effet dans dix ans, dans vingt ans, dans cent ans, l'évolution des standards et des logiciels interdira la lecture de votre pensée à la merci des serveurs. Et qu'on nous objecte pas le palliatif des disques de sauvegarde. Eux aussi sont tributaires de l'évolution des standards et de leur incompatibilité. Ou alors, il faudrait tout repiquer d'un standard à l'autre avant que le plus ancien devienne inaccessibe. C'est d'ailleurs le cas des enregistrements. Ils sont tributaires de la possession de lecteurs de cylindres, de lecteurs de 78 tours, de 33 tours et demain sans doute de nos CD actuels. Seules des maisons de disques spécialisées peuvent - à grand peine - se les procurer.
LES ANNALES DU BLOG
Que faire alors? Il faut imprimer sur papier, et autant que possible du papier durable, susceptible de conserver les textes pendant des siècles. Voyez les livres d'heures médiévaux, les plus anciennes calligraphies chinoises consacrée à la poésie et au sacré. C'est pourquoi Michel s'est attelé à la tâche ingrate d'imprimer tout le blog depuis son origine à la mi-février 2007. Cela donne d'enormes fascicules mensuels que je fais dupliquer recto-verso chez un photo shop. En un second temps, je relirai les billets pour détecter les erreurs de frappe ou de style et porter mes corrections. En un troisième temps, je corrigerai sur le blog, toutes les planches déféctueuses. J'obtiendrai alors une sorte d'encyclopédie à mettre entre toutes les mains.
Lire la suite dans le corps du billet. J'y introduis des compléments et des
simplifications destinés à simplifier et à préciser, le passage sur la discothèque idéale.
Monday, 24 September 2007
INTERDIT AUX PLUS DE DIX ANS
La bêtise dans la peau
La mémoire dans la peau, tel est le titre d'une chose qui vient de passer à la TV au moment où l'on donne le deuxième navet de la série des Bourne : La Vengeance dans la peau qui vient d'être suivi par The Bourne Ultimatum.
Plutôt que de navets, c'est de betteraves sucrières qu'il faudrait parler. Mais avant d'aborder l'analyse du film, qu'il me soit permis de mentionner l'auteur du best seller d'où il est tiré : Robert Ludlum.
Cet écrivant (on n'ose dire écrivain) produit des objets en forme de brique épaisse et constitués de papier, de colle et d'encre d'imprimerie. Ils ont l'apparence de livres, mais ce ne sont pas des livres. Lorsqu'on les ouvre et qu'on y jette un clin d'oeil, on reste rivés sur l'intrigue et on ne peut plus dîner, souper, faire l'amour ou dormir, avant de les avoir terminés.
Continuer à lire "Le journal du 24 septembre"
Wednesday, 14 February 2007
*** Dans la réserve de tableaux de Mrs.Reubenstein
Cette séquence est extraite de L'Entretien et met en scène le conservateur du musée privé de la mécène, Alonzo Vacca della Strambugia. Dans le manuscrit original, les illustrations éclairent l'exégèse d'Alonzo et nous espérons pouvoir les reporter prochainement. Cette scène grotesque fait suite à un épisode angoissant, préparant un thriller et elle est destinée à dissiper la tension.
Continuer à lire "L'Art des années soixante. La collection Reubenstein."
Sunday, 16 November 2008
THE CHRONICLE
The second foundation
THE ULTIMATE GOAL, THE WHY
The scope of the second foundation is to enhance the creativity and cultural level of the ordinary, and to gain the respect and recognition by great experts.
The scope of the foundation is also to infuse enthusiasm and a deep understanding of arts, science and history to people of all conditions and level. It is to say to those who possess the genuine will to progress in the knowledge of human thinking at its highest level. Such will is rare, because most of humans in our consumable and distraction era are passive. It's why we must severely limit the number of visitors, accordingly with the restricted space of the second foundation. On the other hand, they can see and appreciate in a very intimate and convivial way, the exhibited items.
THE ULTIMATE GOAL, THE HOW
The structure of the second foundation is similar to that of the Uccle foundation in Belgium. (Fondation Lussato - Fédier). It consists in a network rather labyrinthic comprising two kind of elements : the lines (or strings) and the nodes.
THE LINES
The items are distributed in sequential paths. For exemple in the Second Foundation, all the coins belong to different epochs and geographic areas, when in most the collections they are gathered in specialities such as greek or byzantine pieces. This is necessary as we do not have the funds to encompass the whole range of the matrix time-space of the monetary production. Keeping this exemple in mind, we could consider the diachronic order who distributes coins from 550 BC to the Euro, like a convénient time scale. All the historical and artistic-scientific events can be illustrated by a corresponding coin emission. But there is another way to decode the coin diachronic line, which is much more interesting. It can perfectly explain the terrific crisis which is at his beginning. It is more than a metaphora : it represents directly, without any cosmetic artifice to cover the financial civil servant tracks.
In the second foundation the lines are complementary to those of the Uccle foundation. They are brain-oriented, i:e they deal with evolution of thinking in art, science, philosophy and history. The paper and the ink are the major vehicles to convey communications. We will collect all which is related to the writing, personal and collective. These lines are : calligraphy, paper museum of Tokyo, manuscript books, first incunables and first editions of the major events, evolution of binding from the middle age to modern artists.
THE NODES
A node is a concentration of items of a single specialty, which aims to completeness. The scope of the node, is to gain reputation to both experts and scholars and to laymen. A node must rivalise with the most prestigious institutions and to encourage men of even remote countries to visit the foundation. An exemple of node in the first foundation, is the Mingei, popular craftmanship ancient and modern. Now we assist in Paris to a plethora of exhibitions on Mingei. But these pieces come from Japan and The States. When these interesting exhibitions will come to an end, there will be no one single place to admire masterpieces and litterature about Mingei ... except in the Uccle Foundation. It is what marketing people calls a niche. Such niches will permit the foundation to developp nodes, which otherwise would be too expensive.
At the present time it is yet difficult to fix our nodes without the cooperation and support of our sponsors. Nevertheless we can make suggestions, after an extensive view on the market. Even though Marina Fedier is in charge of the selection and purchases of works of arts, in the second foundation Bruno Lussato will be incharge of this function. His knowledge justify this responsability and he must have carte blanche in the limits of a declared program. The nodes could be :
- Bindings from middle ages to modern epoch.
- Masterpieces of monetary historical and aesthetic value
- First editions, from Copernicus to Einstein, from Dante to Pouchkine. They cover the following sections :
- Science and mathematics
- Discoveries and travels
- Medecine
- Philosophy
- Litterature and poetry.
Bruno Lussato began three nodes :
- Grolier, Mayeu and two other very rare and important books. (Binding)
- Divina commedia (litterature)
- Evainetos decadrachm of Syracuse. (Numismatics).
The items acquired are for the most rarity and reputation among experts. The ordinary people is amazed to see such masterpieces. T.M. of the first foundation wanted to seize one of the books of hours for her foundation although it fits better in the second.
SOME IMAGES

See above one of the first purchases, one of the most celebrated books since five hundred years and a honour to possess one for a public library. To get three Grolier, is an exceptionnal challenge.

An exemple of book of hours. Our is considerably older and better.

Our specimen of the most beautiful coin in the world. It is not rare but most of the experts declare than they never have seen a coin with so large a "flan" and absolutely complete. The speculators neglected it because it was not rare.
THE COST SIDE
The main working tool of the second foundation is the collection of objects.
The "small foundation" will cost about the same price than the UCCLE Foundation, but the maintenance costs are like these seismic building conceived to resist to the earthquakes. The second foundation is built schock -proof thanks its very low salaries and no staff. Only an animator is necessary and there is no use to get an expert. If there is a war or some disaster, the foundation can enkyst and sleep like a kind of hibernation. These features are very important for a foundation who must live for centuries. All the dividend shares from the capital bequeathed by the founder, can vanish suddenly. It is not the place in such an introduction to detail the organization planned by Bruno Lussato. It is rather complex but don't forget that his job is professor of efficiency work and oriented toward the drastic cut of the non-necessary costs.
The foundation owns the property on its patrimony and it is not entitled to lend items from other institutions and/or private collectors. As opposed to this rule, it is permitted to lend its isolated items, and even a large part of the collections to other institutions, but on three essential conditions :
- the safety of collections are controlled and ensured ,
- the borrower is a public or a wellknown institution, prestigious and of international fame,
- in return, the borrower should mention the provenance of the items and make the promotion of the association.
THE PURCHASE STRATEGY
An increasing success of the works of art, contradict those who wait that a collapse will permit them to pay considerably less the masterpieces. The contradiction comes from the fact that the Art market is very different of the other good capital. But we must take care, because a lot of investors want only make good benefits and could be disappointed when value drops. They would sell their collections and destabilize the whole market. An other trap is to trust experts, who makes their own interest.
Bruno Lussato made an intensive study about the choice either to wait or to buy very quickly a piece of art. He discovered a main factor : the irreplaceability indicator, ii. It is based on a very simple observation : when an item is unique, it has no sense to wait that its price drops! It simply desappear from the market in case of crisis. On the contrary, when you have many exchangeable items for sale, you can always negociate. What we call exchangeable is about a trap. It is possible in fact that a piece would have many variations, and one of them could be "unique". But you are not entitled to declare it RRRR even if it is alone of its kind in the market, since it is exchangeable with other variations.
A very brilliant demonstration is the next sale in Zürich, where russian buyers have automatically sélected the true ii. avoiding the trap.
Of course the ii indicator is not the unique criterion. All the other demands must be fulfilled: the condition, the historical importance, the beauty. Here is an exemple of the coins selected by the buyers.

The most beautiful roman coin est. FS 400 000 3 EX+ 1. This one is by far the best. RRRR
; The most beautiful celtic coin. Est :FS 75 0000 10 ex. RRR

Titus Quinctius Flamininus, gold stater, 196 BC. The first coin engraved with a living Roman. FS 200 000 4 (museums) + 6. RRR

The best gold coin with the celebrated Athena owl FS 400 000. 3 EX. (museums) + 1 (this one, the very best). RRRR
Two of these pieces are genuine ii and meet all the other demands : the Titus and the Athena owl in gold.
THE COMPARATIVE COST OF THE NODES
Saturday, 4 July 2009
CHRONIQUE
LUXE,CALME, ET DISTINCTION
Voici une merveilleuse journée écoulée. Mon lumbago réside en cinq points qui diffusent dans tout le bas de la colonne vertébrale, et la ceinture lombaire ne peut en venir à bout. J’ai appris à trouver l’épicentre des douleurs, et je le manipule sans prendre garde aux brûlures et peines intenses qui en résultent. Je préfère une douleur vive à une douleur sourde. Grâce à ces manipulations ininterrompues, je parviens – avec l’aide de Michel – à mener une vie (presque) normale.
Le temps était ensoleillé et chaud (25°) ce qui n’est rien comparé à Paris (38° me dit-on).
Le matin nous avons retrouvé nos chaises longues près de la piscine, mais muni de mon Apple j’ai préféré m’asseoir à l’ombre, sous un dais dominant la piscine et muni d’une table et d’un fauteuil. En effet, en dépit des proclamations optimistes des fans de l’internet on ne peut y avoir accès partout dans le monde. En ce qui me concerne, tout juste en France, où Bouygues à un réseau. Point ailleurs. Hier Michel me fait une proposition alléchante : si je veux avoir accès à l’internet, c’est simple. Il me conduit de l’autre côté de la frontière, avant Menton !
J'ai préfère me tourner vers l’autre solution : payer ! Encore payer , toujours payer. Il suffisait de me brancher sur le Wi Fi de l’Hôtel, à 7 euros de l’heure. J’achetai le maximum, soit 26 heures, et pour les économiser, j’écrisvis mes billets sur Word, ce que je fais en ce moment. Mais ne croyez pas que cela s’arrêta là. L’ordinateur rejeta le Wi Fi en effectuant toutes sortes de grimaces et de simagrées. Par exemple il me notifia que le mot de passe était correct, que j’avais accès à l’internet et que j’étais le bienvenu. Mais lorsque je tentais d’en profiter, la fenêtre se représentait, le compteur tournant et m’indiquant le nombre de minutes restantes. Enfin, bientôt les images de bienvenue se multiplièrent 120 fois et envahirent l’écran, ne laissant même pas de place à Word. Le préposé au Wi Fi de l’hôtel tenta de faire marcher le bidule. Il abandonna à trois heures du matin. Il me dit que c’était la première fois que ça lui arrivait et qu’il fallait attendre l’expert informaticien qui passerait dans la matinée. Ceci ne m’étonne pas. Chaque fois qu’il y a un pépin, il tombe sur moi. Je les attire, comme le cheval de trait attire les mouches. Enfin, je laissai ce matin à la réception mon ordinateur et j’allai paresser au bord de la piscine. Quand je remontai, à treize heures, le technicien était passé et l’ordinateur fonctionnait – jusqu’à dernier ordre – parfaitement.
Le 2 juillet, je déambulai en fin d’après-midi dans les ruelles pittoresques et j’achetai des chaussures de plage chez « il mago delle scarpe » . Je retrouvai avec plaisir la devanture de « cose di carte », d’où proviennent mes beaux livres blancs en pur papier d’Amalfi, reliés sur mesure en un cuir épais. J’en possède plus d’une douzaine qui n’attendent que ma calligraphie pour prendre vie. Hélas, le laps de temps qui m’est imparti ne me laissera pas le temps de les faire vivre.
Ce soir, pas de promenade. Le ciel était blanc de chaleur réverbérante, habituelle à San Remo. Rien à voir avec le ciel profond et la mer turquoise du var. Mais la dernière fois que je séjournai à Cavallaire, mon motel de luxe était surfait. Ma belle-mère était descendue dans un trois étoiles infesté par les cafards. On m’expliqua que faute de palaces dans la région, aucun fournisseur d’aliments de qualité ne daignait desservir la région, jusqu’à Saint Rafael.
DE L'ARISTOCRATIE DES COMPORTEMENTS
Le soir, grand événement au Royal. Un personnage grand et sombre qui ressemblait à Oleg d’une manière frappante, fêtait l’anniversaire d’un de ses petits garçons. Un dais avait été dressé d’une manière somptueuse, desservi par quatre maître d’hôtel, sommelier et serveurs en gants blancs, une table merveilleusement garnie. Un prestidigitateur avait été convoqué pour les enfants, un plus beau que l’autre, tout blonds et impeccablement tenus. Les femmes étaient splendides, et nous croisâmes l’une d’entre elles, l’épouse du grand homme, qui était d’une beauté et d’une distinction à couper le souffle, pendant qu’elle conduisait deux des petits garçons dans l’aire de jeu, où ils se précipitèrent aussitôt sur les ordinateurs. L’apparition était d’une extraordinaire élégance et elle évoluait avec grâce parmi les estivants, comme si un mur invisible la préservait de toute proximité.
Les hôtes de la fête, étaient d’un silence et d’une distinction aristocratiques. Ils formaient un monde à part, bien loin des bruyants italiens et des braillements insupportables de leur marmaille. Les américains, étaient aussi sans gêne, et ne parlons pas de la vulgarité des émirs du golfe.
Nous apprîmes que le personnage ressemblant à Oleg, était un des hommes les plus puissants en Ukraine, où il contrôlait les télécommunications, la publicité et bien d’autres activités. Il avait fait étape à l’hôtel pour une nuit afin de fêter l’anniversaire d’un de ses fils et qu’il comptait repartir le lendemain à la première heure. L’excellent pianiste de l’hôtel secondé par une valeureuse chanteuse, jouèrent pour eux les plus jolies chansons italiennes de leur répertoire.
La distinction provenait ici des bonnes manières, de la politesse exquise et un peu froide d'une classe sociale. Mais il est des hommes ou des femmes qui ont cette prérogative, comme Marie-Antoinette de Bournay, Le Baron Asbach, ou John Elkann.
CARAVANSERAIL
Les soirées au Royal sont d’un charme indicible. Ma sœur et moi, nous nous installions au bar d’où on voyait aller et venir des personnages de toute sortes, depuis des italiens trapus indécents dans leurs nu-pieds, aux étrangers d’une grande distinction, des jeunes splendides, des vieilles dames et leurs petits enfants, et des excellent danseurs, certains étant des couples d’amoureux éperdus et … septuagénaires ! C'était un vrai théâtre d'ombres.
MAUX DE COEUR ET D'ESTOMAC
Ma journée fut assombrie par ma décision d’informer Olaf Olafsson, de l’attitude troublante d’une personne en qui nous avions tous deux confiance. Je le sentis perturbé, et je me demande si je n’aurai pas mieux fait de tenir ma langue, et de ne pas lui avoir annoncé trop brutalement mes soupçons, que j’ai soigneusement cachés à cette personne qui me fait assidument la cour et à l’affection de laquelle je croyais fermement. De plus les grands personnages n’aiment pas les mouchards ni d’être détrempés. Mais je lui devais la vérité et j’ai procédé comme avec tous mes clients. Cela pèse sur mon estomac davantage que des brûlures dont je souffre en ce moment et que je soigne avec du malox.
Il est deux heures et demie et je vous dis excellente nuit.
Bruno Lussato.
Monday, 26 March 2007
Manipulations
Enfin ce blog commence à vivre! Une pianiste (canadienne, je crois) relève des imprécisions dans ma critique du jeu de Kempff, un de mes anciens élèves M.Sauvage m'accuse d'être un maître manipulateur, M. Del Valle après avoir posté pas mal de commentaires découvre dans mon décodage, une dérive anti-Bayrou. Alexandre de Lisle en rajoute et de nombreuses personnalités, journalistes, collègues, et professionnels de toute discipline me téléphonent. Leur critiques et leurs remarques sont un aliment puissant pour ce "salon culturel" et le font évoluer, ceci étant dit sans démagogie.
Tout d'abord, quelques visiteurs ont du mal à s'orienter dans le blog, comme moi-même au début. Ils ne comprennent pas que les billets les plus récents viennent en premier, ce qui fait que la suite d'un texte figure devant le texte lui-même. Puis, il existe une discordance entre le titre "journal du 3 mars" et la mention qui le surmonte qui peut être le 4 mars. C'est dû au fait que l'article a été rédigé le 3 mars à minuit, et envoyé le 4 mars à une heure. Je lance ces chiffres en l'air, à titre d'exemple.
Beaucoup de visiteurs qui postent des commentaires, se heurtent, en dépit de leurs efforts, à des barrages anti-spam.Si des blogueurs peuvent leur dire dans un commentaire, quelles précaution prendre pour prévenir cet agaçant contretemps, ils seront chaudement remerciés.
Concernant le fond du problème, je vous adresse au premier chapitre de Virus traitant de la désinformation que propagent les professionnels de la lutte contre la désinformation. Dire que mes propos sont biaisés, est une évidence.
Continuer à lire "Le journal du 27 mars 2007"
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