L'art contemporain, entre génie innovateur, spéculation et fumisterie
Elucider une oeuvre d'Art, exige deux démarches complémentaires.
D'une part la connaissance du processus de perception artistique : qu'est-ce que comprendre? Faut-il comprendre ou aimer? Qu'est-ce que la fidélité à une oeuvre? Qu'est-ce qu'un malentendu artistique (non seulement rejeter une oeuvre valable, mais aussi aimer pour de mauvaises raisons).
D'autre part la définition des critères de valeur en jeu. Certains retiennent le plaisir que procure la contemplation, d'autres sa valeur sociale, ou encore la rigueur de son développement formel. Les notions de "beau" et de "laid" ne sont plus des concepts évident à l'ère où l'immonde ou le détritus peuvent être admis au panthéon des chefs d'oeuvre. (L'exploitation de cadavres humains, ou des manifestations scatologiques).
On s'intéressera à des domaines très différents, du paysage chinois à l'hyperréalisme américain, de la musique polyphonie de
la Renaissance au rap. La psychologie de l'art traite aussi bien de la genèse dans l'esprit du créateur, que l'aboutissement de l'oeuvre achevé. Notamment les performances provocatrices de McCarthy, ou les mises en scène iconoclastes d'opéras, réclament un travail d'élucidation, où sont requises des qualités antagonistes d'empathie et d'esprit critique.