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Tuesday, 16 October 2007
Nouvelles du blog
Statistiques.
Généralement j'en rends compte tous les mois, mais l'accélération est telle que je me permets de vous citer deux nombres. Le nombre de visiteurs de la quinzaine écoulée dépasse l'avant dernier record mensuel du mois d'août, et plus de vingt fois le chiffre initial de Février. Le nombre de visiteurs du billet "le Yin et le Yang" de Marina Fédier, a dépassé aujourd'hui les 20000 visiteurs.
La Bibliothèque
J'ai manqué à mes devoirs envers ceux qui me conseillaient sur le choix de livres à acheter. Voici donc quelques recommandations assez peu politiquement correctes, mais que je crois précieuses pour vous et votre famille. Il vous faudra abandonner tous vos préjugés, mais après tout, le blog est là pour vous y inciter, non?
1. Tout d'abord le choix du meuble. Il doit trôner dans le living room, ou, si vous avez cette chance (ou si vous habitez une vieille maison), n'hésitez pas à lui consacrer une pièce, même exiguë. Deux bons fauteuils en cuir un peu avachis, une lampe verte de bibliothèque et le maximum de rangement pour les livres.
2. Evitez comme la peste le bois blanc, le plastique, le métal. Le bois massif est naturel, culturel. Au pire vous trouverez des éléments amovibles chez IKEA, au mieux, chez un brocanteur, une bonne vieille bibliothèque Louis Philipparde aux rideaux verts. Prenez soin d'avoir des éléments vitrés. La poussière est la pire ennemie des livres.
3. Vous devez différenciez trois sections : 1. les classiques, qui prendront place dans la bibliothèque fin de siècle, 2. Les albums et éditions brochées, 3. Les disques et les vidéos.
4. N'achetez pas plus de livres que vous n'avez besoin, éviter l'entassement des jetables. Votre temps est plus précieux que la différence entre un relié et un jetable de poche. Se le livre mérite d'être évacué comme un déchet (les livres à feuilles collées) c'est qu'il était déjà un déchet. Pourquoi le lire?
5. N'attendez pas d'avoir le temps de lire un grand classique pour l'acheter. Un jour vous en aurez envie et vous ne le retrouverez pas. Ceci est particulièrement vrai pour des livres contemporains de haut niveau et de disques, à durée de vie limitée. Par exemple il est très difficile de se procurer les oeuvres d'Alfred Koestler, et la seule bonne version bilingue de Faust de Goethe (chez Aubier) est devenue introuvable. Il ne reste que celle, non bilingue et infecte d'un certain Malaplate. Essayez donc de vous procurer la Messe solennelle de Beethoven par Toscanini! Et pourtant Koestler, Goethe, Toscanini, ce n'est pas rien!
6. On pourra rétorquer qu'on trouvera toujours en livre de poche ou dans la Pléiade, n'importe quel grand classique, et on aura raison. Aussi ce n'est pas de cela que je parle.
Continuer à lire "Le journal du 16 octobre 2007"
Saturday, 6 June 2009
CHRONIQUE
VARIA
Dernières nouvelles de l'avion Rio-Paris.
On vient de retrouver des sièges, une valise contenant un billet de l'avion, un ordinateur, etc. Les bas-fonds viennent de rejeter des épaves qui nous renseignent su le lieu exact où l'avion s'est englouti. Pourquoi pas la boite noire dans une semaine, ... où un an?
Les dernières données laissent peu de place au doute. La source se trouve dans les pannes électriques en série qui ont faussé les informations délivrées au pilote et qui l'ont fait se précipiter dans la zone qu'il fallait absolument éviter.
HYPOTHESES SUR LES CAUSES DE L'ACCIDENT
L'une d'entre elles me paraît s'imposer par sa simplicité. Réfléchissons : ni la qualité, ni la robustesse de l'avion, réussite totale, ne peuvent être incriminées. D'autre part, les sources de l'accident sont des erreurs du système et non pas une, mais plusieurs. Dans la préhistoire de l'aviation (c'est à dire voici une ou deux décennies) le pilote contrôlait physiquement l'avion, lorsqu'un phénomène anormal se produisait, il le sentait physiquement, a manette vibrait dans ses mains exercées. Aujourd'hui tout est confié à des automatismes et le contact est coupé entre l'homme et son intuition et les systèmes électroniques de plus en plus compliqués et difficiles à maintenir. Le mot est lâché : maintenance. Ne nous cachons pas derrière le petit doigt, nous savons tous que aussi bien dans l'informatique, que dans la chirurgie et la médecine, ou encore l'entretien des ascenseurs et des voitures, une maintenance à la fois compétente et continue est indispensable. Nous savons aussi que ce temps de maintenance est compromis par le temps passé en négociations syndicales et sociales, joint par une qualité de plus en plus faible du personnel, un manque de responsabilité notoire, une bureaucratie galopante. Toutes ces caractéristiques sont propres à la France, qui constitue la triste exception en Europe.
Or il ne s'agit pas de choses dont on ose parler, car cela signifierait que nous devons éviter de tomber en panne en France, et qu'il vaut mieux emprunter des avions maintenus dans d'autres pays plus sérieux.
LA RÉGRESSION TECHNOLOGIQUE
Sous l'influence de la mode et de l'arriération mentale des esprits, on complique pour des raisons futiles des systèmes dont on veut améliorer la paille au détriment de la poutre.
Savez-vous par exemple que la viande et le poisson ne se conservent dans un réfrigérateur que dans une fourchette de température comprise entre 2 et 4°? Au dessus les victuailles pourrissent et portent gravement atteinte à votre santé. Qui donc achète un thermomètre de congélateur et teste la température? Les anciens réfrigérateurs descendent sans effort aux environs de 0°. Mais depuis, l'interdiction d'utiliser le fréon de jadis par crainte de d'altérer la couche d'ozone, empêche la plupart des réfrigérateurs de descendre au dessous de 7°
Les exemples abondent : protections des piscines pour éviter aux parents d'avoir à surveiller leurs bambins, ce qui fait que si l'un se noie, on perdra un temps précieux pour accéder à la piscine.
Le cas des ascenseurs est encore plus éloquent. Jadis, et cela existe encore aujourd'hui, dans certains immeubles traditionnels, les ascenseurs tombaient rarement en panne. Les cabines étaient visibles des escaliers, et une simple manipulation permettait à la concierge avec une rudimentaire manivelle de libérer le passager. Aujourd'hui tout est confié aux techniciens et on peut mourir étouffés, sans que nul ne s'en aperçoive. On oublie qu'il y a des agoraphobes, des cardiaques, des bébés, des gens qui veulent satisfaire des besoins naturels...
Jerzy Kosinski dans "Cockpit" raconte que pour un baroudeur endurci, ayant traversé indemne les situations les plus traumatisantes, la seule chose terrorisante était de se trouver enfermé dans ces cabines étanches, dépendant des instruments d'alarme et de la disponibilité des techniciens.
Même phénomène que pour les avions ou les réfrigérateurs : l'appareil sitôt réparé retombe en panne. Mon fils me racontait qu'à Londres, la situation est pire que chez nous, et qu'il faut des manipulations très complexes informatiques pour accéder à un étage, sans possibilité de rectifier une erreur. Le meilleur des mondes, quoi !
Thursday, 11 September 2008
CHRONIQUE
Analyse de texte
Ce billet suit le précédent qui parlant trop ou trop peu de Goethe, devait nécessairement laisser l'internaute sur sa faim.
C'est pourquoi j'ai choisi de vous présenter en le commentant le tout début du Faust, écrit au moment où le poète vieillissant décida de reprendre le fil du poème. Je connais peu de pièces plus émouvantes et aucune qui me touche plus. Le titre en est Dédicace et la musique des mots, hélas, intraduisible. Le poète jette un regard rétrospectif sur sa création et ses amis de jadis. Comment à mon âge et dans ma situation ne pas établir un parallèle déchirant avec cette nostalgie si pénétrante?
ZUEIGNUNG Dédicace
Ihr naht euch wieder schwankende Gestalten - Vous vous rapprochez de nouveau, Formes vacillantes,
Die früh sich einst dem trüben Blick gezeigt - qui jadis apparûtes à mon regard troublé
Versuch'ich wohl, euch diesmal festzuhalten? - Tenterai-je pour de bon, cette fois de vous saisir solidement?
Fühl'ich mein Herz noch jenem Wahn geneigt? -Est- ce que je sens mon coeur encore enclin à cette illusion?
Ihr drängt euch zu ! Nun gut, so mögt ihr walten - Vous insistez, eh bien ! faîtes à votre guise,
Wie ihr aus Dunst und Nebel um mich steigt; - comme vous montez de la poussière et du brouillard
Mein Busen fühlt sich jugendlich erschüttert - ma poitrine se sent trembler d'une manière juvénile
Vom Zauberhauch, der euren Zug umwittert. - au souffle magique, qui enviironne votre cortège.
Continuer à lire "Le journal du 12 septembre 2008"
Saturday, 22 December 2007
Rückblick
Enfin, Bonnet s'est décidé! Il nous a adressé de New York une description de la rétrospective d'un des vingt cinq peintres que NewWave a sélectionné. J'avais déjà cité une de ces plaisanteries (jokes) de très mauvais gôut censées pour Prince de symboliser la sous-culture américaine:
Le docteur : mon cher ami j'ai à la fois une mauvaise nouvelle et une bonne nouvelle à vous annoncer.
...?
La mauvaise nouvelle : votre mal est incurable et vous n'en avez que pour trois mois à vivre.
... !
La bonne nouvelle : j'ai eu une liaison cette nuit avec ma secrétaire.
La série de ces "jokes" ouvrent au Guggenheim Museum une vaste rétrospective de ce pourfendeur non agressif des stéréotypes de la culture et de la Culture de son pays. Il reproduit en les soumettant à une forte distorsion des images banales et parties de l'imaginaire américain. La distorsion et la désinformation frisent évidemment la parodie, mais sont plus subtiles par leur procédé oblique, impressionnant (les nurses ensanglantées) ou atroce (les jokes). Fort heureusement mon critique, Monsieur Méduso, qui trouvait nulle ma revue des épouses de président, et se réjouissait de l'absence de commentaires, n'aura jamais songé à réfléchir sur l'Art de Prince. Si c'était le cas, il jetterait sans doute toute la production avec dédain. Voici son appréciation sur ces jokes :
Les thuriféraires habituels de Monseigneur Lussato n'ont même pas jugé bon de poster un commentaire sur un billet aussi insignifiant. Comme quoi, tous les espoirs sont encore permis.
Cela dit, on ne peut que comprendre ceux qui pensent que cet art est de la fumisterie. Une plaisanterie gribouillée sur un papier froissé, peut-elle se comparer avec les merveilles de subtilité, l'abnégation du peintre, la critique à laquelle est soumise chaque cm2.
Ceux qui ricanent, qu'ils aillent au Marmottan. Ils verront coexister des miniatures médiévales sans génie, mais d'une conception et une exécution miraculeuse de proportions, et une peinture lachée, dont les traits sont maladroits, le rendu approximatif, le paysage grossièrement représenté, comme à la va-vite. Rien de comparable avec Jérôme et Bouguereau, maîtres pompiers. Alors?
Alors on est nuls. Non parce qu'on admire ou on rejette de confiance une pièce qu'on ne comprend pas, mais parce qu'on ne fait pas l'effort de percer l'énigme. Et pour cela il ne faut pas compter sur les pédagogues, pour qui la beauté d'un Klein ou d'un Buren sont tellement évidentes qu'ils ne se demandent pas si on n'y voit pas des sufaces toutes bleues ou des stores de magasin, ni pour les passéistes comme Obalk qui crient à la supercherie.
Continuer à lire "Ruptures"
Tuesday, 23 June 2009
CHRONIQUE
Western Mingei-kan
Le Mingei-kan désigne un bàtiment de référence spécalisé dans l'art populaire.Il était à l'origine une magnifique maison traditionnelle japonaise qui servit à abriter en 1936 les 17 000 objets d'art populaire de tous les pays collectés par Soetsu YANAGI (1889- 1961).
Le concept fut inventé en 1926 par Yanagi non pas en opposition avec l'art classique ou de cour, mais afin de sortir de l'ombre l'art populaire authentique alors menacé de disparition par la diffusion de masse de produits manufacturés sans âme ni beauté. (Les "japonaiseries").
Le terme mingei vient de la contraction de MINshuketi (peuple) et de koGEI (art).MINGEI-KAN signifie musée du Mingei.
Le Western Mingei-Kan (Le musée occidental du Mingei)
Le terme Mingei a été en quelque sorte officialisé par un groupe de potiers sous la conduite de cet homme exceptionnel Yanagi Sotetsu. Mais la chose existait depuis des siècles. On peut la définir de deux manières : l'une concerne le but et la destination, l’autre les techniques pour y parvenir et qui font sa spécificité.
LA DESTINATION
La destination est le peuple, celui des travailleurs qui oeuvrent pour leur subsistance et à des échelons divers exercent un métier. Citons pêle-mêle : les pompiers de différents grades (métier très respecté à cause de la fréquence et la gravité des incendies) les potiers qui fabriquent des poteries, des textiles, des meubles, des ustensiles pour la cuisine ou pour la cérémonie du thé, les vêtements pour le Nô japonais comprenant les masques, les robes, les éventails, les ceintures, et autres ingrédients. Ils correspondent aux parures que portent les acteurs de théâtre occidentaux, costumes de scène qu’on ne peut comparer à ceux qui sont destiné à être portés par les aristocrates. C’est aussi la différence entre la couronne d’un personnage représentant le Roi, et celle portée par un personnage royal véritable.
Souvent les vêtements du théâtre Nô sont par nécessité aussi somptueux que ceux portés par les aristocrates, et même plus encore, car il s’agit d’épater ces derniers. Ce sont des outils de travail, au même titre qu’une jarre pour le noir aux lèvres des jolies femmes, où les innombrables modèles de cruches, d’assiettes, de tabatières, de futons etc…
LES TECHNIQUES SPECIFIQUES
La principale est la sincérité. L’objet Mingei exprime ce qu’il est, à l’état brut, sans laques précieuses et peintures de grands maîtres comme les paravents de l’école Rimpa. Il arrive que de grands génies comme Ogata Korin participent à la confection d’objets Mingei, mais ils abandonnent alors tout registre artistique pour rehausser la beauté d’ustensiles utiles. Lorsqu’une poterie est ébréchée, non seulement on ne camoufle pas l’accident, mais on le réhausse en le décorant de laque d’or, par exemple. Ces cicatrices du temps, sont les témoins d’un vécu, comme la patine dans une pièce ancienne.
LA BEAUTE ET LA QUALITE
Comme partout ailleurs, l’inégalité est une réalité. Le tort de Yanagi a été de nier ce fait indéniable. Mais il y avait beaucoup de mauvaise foi dans cette exigence égalitaire, car il a pris bien soin de n'admettre que des pièces exceptionnelles dans son musée. C'est qu'il y a des potiers malhabiles, d’autres excellents, d’autres encore dont le génie dépasse le simple artisanat pour atteindre le statut de grand maître, comme le montre les qualifications de « Trésor National vivant » pour les artisans artistes, propriété nationale éminente, pour leurs plus belles pièces.
L’artisanat, le contact direct d’un homme avec la matière, sont des caractéristiques inaliénables du Mingei, la matière devant être non seulement respectée mais valorisée, devenir expressive. Alors que dans l’art classique, la matière : bois, papier, textile, fonte, porcelaine, ne sont que des supports à l’information, dans le Mingei, ils sont eux-mêmes information. De ce point de vue ils partagent avec les autres pièces de musée deux prérogatives :
1. La qualité d’exécution, pouvant atteindre la transcendance,
2. L’antiquité et la valeur artistiques d’une pièce. Un masque d’époque Kamakura(13° Siècle) sera plusieurs fois plus rare, plus cher, et souvent plus vivant que les imitations ultérieures.
Voir des photos dans le corps du billet
Thursday, 29 November 2007
Dédié au riche qui n'aime pas les riches,
cet article adressé par M. de B, que tout homme sensé devrait comprendre, mais interdit aux autres : énarques, politiciens, économistes, idéologues, démagogues,
homéopathes, médiums, culturistes, footballeurs, professeurs d'université, instituteurs, sages-femmes, mycologues, pédiatres, sociologues, psychanalystes, neuropsychiatres, cinéastes, danseurs intermittents, chômeurs vrais ou faux, proxénètes, pédiatres, banquiers, contrôleurs de gestion, X, membres du Jockey-Club, cheminots, syndicalistes, journalistes, pamphlétaires, juges, prud'hommes, et autres membres de notre glorieuse élite.
Monsieur le professeur,
A la demande de ma grand-mère, Madame de B***, vous trouverez ci-dessous un texte humoristique mais dramatiquement perspicace
sur le système des impôts,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le professeur, l'expression de mes considérations distinguées,
Julien de B
Voici un texte reçu en anglais et provenant d'un professeur américain qui essaye d'expliquer à ses élèves le système des impôts ...
« Les impôts semblent s'expliquer par une logique simple. Mais beaucoup ne la saisissent toujours pas. Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous expliquer en des termes que tout le monde peut comprendre.
Supposons que tous les jours 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l'addition se monte à 100 $. (Normalement 10 $ chacun)
S'ils payaient la note de la même façon que l'on paye les impôts, cela donnerait à peu près ceci :
Les 4 premiers (les plus pauvres !?), ne payeraient rien.
Le cinquième payerait 1 $
Le sixième payerait 3 $
Le septième payerait 7 $
Le huitième payerait 12 $
Le neuvième payerait 18 $
Le dernier (le plus riche ?!) devrait payer 59 $.
Ils décidèrent de procéder comme décrit ci-dessus.
Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu'au jour ou le tenancier les plaça devant un dilemme:
« Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20$. Vous ne payerez donc vos 10 bières que 80$ »
Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient diviser les 20$ de remise de façon équitable ? Ils réalisèrent que 20$ divisé par 6 faisaient 3,33$. Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6 ème homme devraient être payés pour boire leur bière.
Le tenancier du bar suggéra qu'il serait équitable d'appliquer un pourcentage de réduction plus important pour les plus "pauvres" et de réduire l'addition comme suit:
Alors ?
Le 5° homme, comme les quatre premiers ,ne paya plus rien. (Un pauvre de plus ?Ndt)
Le 6° paya 2 $ au lieu de 3 (33% de réduction)
Le 7° paya 5 $ au lieu de 7 (28% de réduction)
Le 8° paya 9 $ au lieu de 12 (25% de réduction)
Le 9° paya 14 $ au lieu de 18 (22% de réduction)
Le 10° paya 49 $ au lieu de 59 $ (16% de réduction)
Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement.
Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :
« J'ai seulement eu 1 $ sur les 20 $ de remise », dit le 6°, et il désigna le 10° « Lui il a eu 10 $ ».
« ouais ! dit le 5°, j'ai seulement eu 1 $ d'économie aussi »
« C'est vrai ! » s'exclama le 7°, « pourquoi aurait-il 10 $ alors que je n'en ai eu que 2 ?
Le plus riche a eu le plus gros de la réduction»
« Attendez une minute » cria le 1° homme à l'unisson, « Nous quatre n'avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres »
Les 9 hommes cernèrent le 10° et l'insultèrent.
La nuit suivante le 10° homme (le plus riche ?!) ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer leur note ils découvrirent quelque chose d'important : Ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.
Et cela, garçons et filles, journalistes et collègues professeurs est le reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe.
Taxez les plus fort, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. En fait ils pourraient commencer à aller boire à l'étranger où l'atmosphère est, comment dire, plus amicale
Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire.
Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.
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