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Thursday, 9 July 2009Le journal du 9 juillet 2009
ANNIVERSAIRE ROYAL
Le titre de ce billet est trompeur. Aucun anniversaire prestigieux ne sera décrit, Marina, contrairement aux années passées, sera seule avec moi pour le fêter. Mais le mot "Royal" désigne l'hôtel où il aura lieu, sa problématique, les menaces qui pèsent sur lui.
San Remo, 5h du matin.
L'anniversaire du 9 juillet
Ci dessus des photos de Marina,de moi et des deux Tatiana.
J’ai vu rayonner le visage de ma chère sœur, portée par une telle sympathie. Malheureusement elle comme moi, avons fait des imprudences, Marina était sous l’air conditionné tombant sur sa nuque et moi-même oubliant mes lombalgies, je me suis enfoncé dans un « brise-reins » . J’espère qu’on n’en n’en subira pas les conséquences tout à l’heure. LE DILEMME DU ROYAL, UN FAIT DE CIVILISATION
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Posté par Bruno Lussato
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Wednesday, 18 March 2009Le journal du mercredi 18 mars 2008CHRONIQUE Lectures
La nuit du 17 mars, je l'ai passée à lire les ouvrages les plus variés, mais tous présentant un intérêt certain, voire essentiel à mes yeux, complétant fort bien les textes de Pierre Bergé et sur le faux, cités dans les billets précédents. Le plus intéressant me semble une très profonde réflexion sur les rapports entre l'art de Paul Klee et la création musicale. La référence est : Pierre Boulez, Le pays fertile Paul Klee Gallimard 1989 et 2008.
Cet ouvrage est d'une lecture difficile car Boulez se garde bien s'opérer des transpositions artificielles et superficielles entre une forme d'art et une autre. Il est impossible de transcrire dans un morceau de musique le rythme d'une peinture, et encore moins à partir d'une partition un équivalent pictural. Certes il y a des similitudes, voire même des équivalences : dans les deux arts on trouve la prééminence de la structure sur le sentiment et l'apparence (ce que Pierre Bergé notait dans l'intretien cité plus haut), et c'est dans la liberté que laisse la structure que se glisse la création véritable . Autrement tout est mécanique et froid. Le rythme, la couleur, la densité du matériau, sa répartition, son intensité. Par exemple dans certains tableaux Klee adopte le pointillisme : il délimite une surface et sa dimension, en la remplissant de pointillés, ce que Webern fait en musique par la répétition à l'identique d'une note. L'étendue picturale et la durée musicale sont évalués par le nombre de pointillés. Autre exemple le contre point : dans le tableau plusieurs lignes se croisent et circulent librement dans la toile. Chez Klee le procédé est constant, elle est conçue comme un mot croisé qui se lit dans le sens horizontal ou vertical. En musique, un morceau polyphonique est conçu de la même manière. La lecture verticale de la partition génère l'harmonie, alors que la lecture horizontale met en valeur la mélodie.
Mais si les équivalences sont évidentes, la spécificité irreductible de la musique et de la peinture est première. En effet le rapport à l'espace et au temps sont radicalement différents dans les deux arts. Alors que d'un seul coup d'oeil on peut percevoir la totalité de la structure du tableau d'une exposition, pour y revenir à la fin de la visite pour affiner le regard, la perception de l'oeuvre musicale dépend de notre mémoire. On ne peut appréhender l'oeuvre dans son déroulement (à moins de lire une partition) qu'instant par instant. C'est pourquoi, alors qu'on peut lire un tableau dans tous les sens, les structures renversables, où le thème se présente à l'envers, sont difficiles à percevoir. Encore une fois il faut une partition pour les apprésender, et c'est pourquoi l'audition en suivant une partition est hautement recommandée, en sachant toutefois que c'est la structure et l'organisation qu'on met en relief au détriment des autres dimensions comme le timbre ou l'intensité sonore. Un exemple est donné par la fugue de la sonate Op.106 Hammerklavier, où des passages entiers présentent le thème lu comme dans miroir, ce que l'on nomme le renversement, ce qui n'offre pas de difficulté dans un tableau. Pensez à un paysage se reflétant dans un étang. Le reflet et le réel apparaissent aussitôt comme identiques. Ce n'est pas le cas pour le renversement d'un thème, procédé qui, fréquent dans l'Op 106 est omniprésent dans L'art de la Fugue de J.S. Bach. L'orchestration de Scherchen a pour but de clarifié l'organisation des lignes de sonrte qu'on entende toutes les mélodies séparément. Mais il ne peut faire que dès que l'on dépasse une durée asssez courte d'un thème, on ne peut déceler son identité avec son renversement. Dans le cas de l'Op 106, la difficulté est fréquente, mais on y trouve une forme que les sérialistes utiliseront plus tard : la réccurence. Elle consiste à jouer la partition en la lisant en commençant par la fin et en finissant par le début. Beethoven ne facilite pas la tâche à l'auditeur car le thème est interminable et que même sous sa forme normale, on a du mal à en séparer le début de la fin. Que dire alors que la difficulté devient insurmontable quand Beethoven expose le thème à la fois renversé et récurrent! C'est pourquoi on n'a pas tort de dire que cette musique se lit plus qu'elle ne s'écoute.
Lire la suite dans le corps du billet (continuer la lecture).
HEBDOMEROS
Il s'agit du seul texte de Chirico se réclamant de la peinture métaphysique. Par la puissance de ses immages verbales, elle revêt une forme puissamment onirique et on peut la lire comme le récit d'un rève, dans touts les sens, et la déguster au hasard des page. L'ouvrage écrit en 1029 a été réédité plusieurs fois dont la dernière impression date de 2009.Enfin un ouvrage disponible !
Les dernières lignes de ce poème en prose vous donneront une idée de la poésie qui s'en dégage.
... Cependant, entre le ciel et la vaste étendue des mers, des îles vertes, des îles merveiilleuses passaient lentement, comme passent les navires d'une escadre devant le bateau-amiral, tandis que de longues théories d'oisaux sublimes, d'une blancheur immaculée, volaient en chantant.
Y-a-t-il plus commun que des oiseaux qui chantent. Un oiseau chante : il croasse ou roucoule, ou gazouille. D'où vient donc la musique qui se dégage de "volaient en chantant" ? Cela dépend je suppose de la préparation de cette image par des mots peu banaux tels que "de longues théories d'oiseaux sublimes". Je vous conseille d'acheter ce livre, et d'en déguster la nuit une ou deux pages prises au hasard en vous laissant emporter par le flot onirique et en vous l'appropriant.
Réponse à deux commentaires. Slow Philou est heureux qu'on lui ait dévoilé l'existence de Guy Sacre. J'eusse préféré qu'il apprenne l'existence d'ouvrages sérieux tels que ceux de Pierre Boulez , ou tout simplement les articles de Wikipédia qui sont généralement excellents. J'ai à maintes reprises signalé l'existence de très bons livres, allant en profondeur à l'essentiel. Plutôt que l'existence de Guy Sacre, j'eusse préféré qu'il mette à profit mes billets pour acheter les explications -en un excellent français- du grand Wilhelm Kempff sur la 106 qui lui en apprendra long sur les lamentables critiques de M.Sacre. Qu'il commence par cela. Le Monde de la musique et Diapason donnent une quantité d'informations secondaires et souvent de rares appréciations de valeur sur les interprétations. Pour reprendre mes billets récents, qu'ont-ils fait pour signaler l'existence de la Xeme Symphonie de Beethoven? Et les disques paru recemment de Wilhelm Backhaus, jouant Brahms (les ballades) et Copin (la Sonate funèbre et les études) versions transcendantes? Ou la lecture la plus honnête d'une intégrale Brahms par Walter Klien. Ackoff a démontré qu'une information trop abondante tue l'information. Achetez donc de bons livres d'initiation de base à la musique que vous trouverez à La Flûte de Pan, rue de Rome, cela forgera cent fois plus votre jugement que tous les textes le plus souvent commerciaux des magazines. Ce n'est pas qu'ils se trompent toujours. Au contraire on leur doit, de même qu'à l'Avant Scene Opéra, excellente revue, de précieuses informations. Ils ont ainsi révélé le talent de Clemens Krauss, et celui de Richter. Je vous apprendrai aussi que mes critiques acerbes ou désenchantées envers les critiques, ont été partagées et continuent de l'être par tous les grands compositeurs qui savent à quoi s'en tenir. Je me trouve donc en bonne compagnie! J'attends avec intérêt vos réponses aux miennes, vous voyez bien que je ne les prends pas à la légère.
Réponse à Tom. Je passerai sur le ton injurieux à la limite de la bienséance de M.Tom, qui devrait au moins le respect que l'on doit porter à tout humain. Lorsque j'ai critiqué M.Sacre, cela concernait des points techniques bien finis, l'homme n'était pas visé. Au contraire les attaques proférées à mon égard visaient ma personne et dénote une hargne personnelle inacceptable. Cela ne deshonore que celui qui les commets. Cela dit, entrons plutôt dans une analyse factuelle de ses remontrances et négligeons ces mouvements d'humeur sans intérêt.
En ce qui concerne l'analyse, apprenez qu'il n'y a pas de "mais", car il est artificiel de vouloir opposer l'écoute et l'analyse. Encore que pour tous les connaisseurs quelque soit la discipline, ce qui est sensiblerie est la répudiation de l'analyse froide au profit de je ne sais quel hédonisme. Lisez Pierre Bergé, ou Pierre Boulez, ils ont fait la différence entre le vrai connaisseur et l'amateur. Je vous ai déjà conseillé vivement la lecture de l'interview de Bergé par Laure Adler, il est facile à lire, sans complaisance et formidablement instructif. Enfin pour terminer vous me prêtez des qualificatifs qui sont aussi gratuits qu'injurieux. Pour en revenir à l'accusation de vanité et sur le mot "supériorité, où avez-vous pris que je me trouve supérieur à tous les autres hommes, alors que je ressens douloureusement mes lacunes et que je me suis maintes fois qualifié de "moineau déplumé". Pensez que j'ai vécu pendant deux ans avec la moitié d'un cerveau et dans ces conditions où l'on lutte pour préserver ce qui reste de mémoire; il est difficile de prétendre à une quelconque supériorité, sauf sur des crapules ou des imbéciles. Voyez le personnage de MacWhirr dans Typhon et vous comprendrez. Si vous parlez de hauteurs spirituelles sachez aussi que je ne sais pas plus que vous de quoi vous parlez. C'est un domaine que ma soeur connaît et qu'elle essaie d'atteindre. On peut en dire autant de notre ami S*** dont vous appréciez les paraboles. Quant à moi, je me contente de faire mon job de professeur honnêtement et d'inciter les gens autour de moi, mes clients et mes chers internautes, à progresser dans le domaine merveilleux de la création, au plus profond de sa genèse plus qu'à ses manifestations mondaines et superficielles. C'est tout! Et croyez-moi, ce n'est pas facile en une ère de barbarie ou seul le pouvoir, l'argent et la notoriété comptent. Quant à l'objectivité, qui peut prétendre l'avoir? Chacun juge d'après ses propres échelles de valeur, et les plus grands esprits, les plus profonds créateurs ne sont certainement pas objectifs. Heureusement d'ailleurs. Vivement votre,...et merci pour vos commentaires, Bruno Lussato.
NOTE Le schéma ci-dessous montre une astucieuse représentation graphique de la XIeme fugue de l'Art de la fugue de J.S.Bach. La fugue comprend quatre thèmes représentés par quatre couleurs différentes. En rouge le thème omniprésent, en jaune un autre plaintif ou menaçant, en vert, le thème du malheur, dérivé des notes B.A.C.H. qui transposées trois fois donnent le total chromatique, c'est à dire les douze sons au complet, préfigurant ainsi la technique dodécaphonique de Schönberg. On lit le schéma par groupes de quatre lignes (correspondant aux quatre voix) et de gauche à droite. Le schéma esr donc composé d"une vaste frise tronçonnée en six fragments pour les besoins de l'impression. De bas en haut les lignes correspondent à la basse, ténor, contralto et soprano léger. Les formes correspondent au profil des quatre thèmes et leur fragmentation.
On peut tirer de ce schéma les constations suivantes. 1. Tous les thèmes se présentent sous une forme directe et une forme renversée, comme vues dans un miroir. 2. Il est impossible de prévoir en dépit d'un équilibre formel entre les quatre thèmes, le déroulement de la fugue. A l'oreille elle paraît parfaitement logique, mais la lecture de la partition et son analyse approfondie montre - comme vous le voyez dans le schéma - qu'un désordre indescriptible constitue l'océan musical déferlant contre les rochers stables que sont les thèmes. 3. La complexité est encore accrue si l'on fait intervenir la gestion microscopique dy temps. La même figure apparaît allongée (augmentée) ou raccourcie(diminuée) avec toutes les variétés de démultiplication. Les formes longues peuvent se superposer aux formes courtes de toutes les manières sans que l'on entende le moindre frottement. La lecture simultanée des quatre vois, instant par instant, donne toujours une harmonie parfaitement licite. On reconnaît ainsi les principes énoncés par Paul Klee et commentés par Pierre Boulez, dont il est question dans leurs écrits : la plus grande rigueur se conjuge avec la plus grande liberté. 4. La meilleure exécution sera celle qui permettra d'identifier au cours de l'audition les formes superposées de la fugue. Alors que la plupart des éditions louées par les critiques visent une fausse authenticité (instruments d'époque) les deux versions majeures qui mettent en évidence la structure, sont pour grand orchestre. Il s'agit de celle de Munchinger, rapide et violente, et de celle de Scherchen, de loin la meilleure et publiée par un obscur éditeur.
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Le parcours de Chirico n'est que trop connu des historiens de l'Art. Plusieurs phases se suivent et ne se valent pas. La première, glorieuse, explose inopinément comme une révélation venue d'ailleurs. La novation à l'état pur. C'est la peinture métaphysique. La tête encombrée d'images étranges qui vont de pair avec une poésie d'association d'idées poétiques et étranges (Hebdomeros) mais énonçant un réseau corellé et stable d'évocations. On est à mi-chemin entre le symbole et le rêve. L'imagerie est simple -en apparence - y dominent les thèmes suivants: Une place de Ferrare connue pour ses arcades et au coucher de soleil, lumière de quatre heures, la plus chaude. Au milieu de la place une statue généralement allongée (Ariadne) ou un régime de bananes, ou des personnages masqués. Les ombres sont extraordinairement denses, autant que les palais ou que les statues, sinon plus. Elles sont d'un noir angoissant comme la lumière du crépuscule aux ombres naissantes. La perspective est plongeante, vue d'en haut, ce qui permet de discerner tout au fond un train qui passe en émettant un nuage de fumée blanche. Le train qui passe, souvent des horloges dans des gares désaffectées, signalent l'énigme de l'heure. Une gare aux quais vides, à l'horloge sans doute arrêtée, deux silhouettes enveloppées d'ombre attendent immobiles. Quoi? Nous avons peut être tous ressenti la nostalgie due au contraste entre la beauté ordonnée des arcades et ce train qui inlassablement n'arrête pas de passer. On croit entendre en un écho infini le sifflet émis par la fumée. J'ai personnellement toujour été angoissé et fasciné par les crépuscules. Le Chant de la Terre de Gustav Mahler est impregné de cette "sehnsucht", spleen,mais pas cafard bien au contraire un sentiment d'intense et de poignante beauté nous étreint le coeur. Apparaissent aussi d'étranges mannequins à la tête ovoide traçant des architectures mathématiques dans des tableaux mis en abîme, à l'infini, comme deux miroirs qui se répondent.
Le plus impressionnant et le plus célèbre de ces tableaux est sans conteste le Portrait de Guillaume Apollinaire, acquisition magistrale des Musées Nationaux. On y discerne un buste de marbre, affublé de lunettes noires et représentant prophétiquement le sort du poète gazé.
Le moment de stupeur créatrice est passé, les places s'encombrent de mannequins, d'objets issus de la période géniale. On tend vers un clacissisme d'intentions. A la fin de cette période, on se rapproche de plus en plus de modèles classiques. De Chirico visite beaucoup de musées et en tire des leçon de "belle peinture", une nostalgie des époques bénies des grands peintres.
Dans une troisième partie de son oeuvre, Chirico est parvenu à copier les oeuvres de peintres anciens, il crée ainsi un musée de faux Rubens, Fragonard, etc. Qui sont un clou impressionnant et décevant de l'exposition. Car la copie se rapproche dangereusement du pastiche. Il excelle cependant dans l'autoportrait.
Dans la dernière partie de son oeuvre, Chirico finit par se copier lui-même. En voulant reconstituer la période métaphysique, il ne fait qu'accentuer son manque d'inspiration. Ces "faux Chirico" reprennent tous les thèmes passés, souvent servilement, mais le mystère de l'heure ne fonctionne plus. Le nuage de fumée est devenu un petit nuage drôle comme un chou-fleur. La matière est tellement légère qu'elle risque d'être prise pour une gouache. L'explication il la donne lui-même : tout cela n'a aucune importance et la peinture métaphysique n'est qu'un passage dans sa vie. Mais les dernières années, quel désastre! Des chevaux faits de palais grecs, des personnages figés mais sang poésie. Chirico a retiré de son expérience des anciens du mal peindre. C'est mauvais et répétitif.
Cette triste régression (ou rétrogression) nous conduit à nous poser des questions, qui seront traîtées dans le corps de ce billet.
Continuer à lire "Le journal du 16 février 2009" Wednesday, 19 September 2007Le journal du 20 septembre 2007Les bons apôtres Renzo Ardiccioni, un de mes fidèles internautes m'a conseillé de lire Le Monde de ce soir où se trouve un article sur les bobos italiens. Mais il y a eu un malentendu et c'est du numéro suivant que j'ai pris connaissance. Je ne le regrette pas, car je me suis instruit, et je pense être plus généreux, plus ouvert, moins raciste qu'hier, et la révélation m'a saisi. Je voudrais donc vous faire partager quelques notation de ce journal admirable, garant des droits de l'homme et du respect de la planète.
Je dois saluer pour commencer le spirituel caricaturiste Plantu, dont l'objectivité et la subtilité sont de notoriété publique et qui est digne du journal dont il orne la première page. On y voit l'odieux Kouchner, la machoire volontaireLe Monde, comme le facho-nazi Sarkozy commandant des SS pour détruire au kärcher la racaille dépeint dans Le Monde et dont l'évocation nous a valu "Rires et pleurs", un billet qui a attiré plus de 1000 visiteurs. Cliquer sur►♦♦♦ Ledit Kouchner éructe : Messieurs c'est la guerre ! Il rappelle les impérialistes qui voulaient faire la guerre à Hitler sous prétexte qu'il voulait anéantir les juifs et envahir les petits pays limitrophes. Ces impérialistes mus par la juiverie internationale, prétendaient que l'Allemagne était animée de mauvaises intentions, alors que ce pays naturellement pacifique, finit par se révolter contre nous, indigné par nos insultes et nos agressions verbales. Lorsqu'à Munich on mit en oeuvre ce qu'il eût fallu accomplir aussitôt, il était trop tard : Hitler mortellement humilié par les judéo-occidentaux, fut, pour sauver la dignité de son peuple, contraint à radicaliser sa stratégie.
De même Kouchner l'imprudent, Kouchner le maladroit, Kouchner le valet de l'impérialisme américano-israelien, ose-t-il évoquer une guerre contre l'Iran, terme malséan et indigne d'un représentant officiel de notre pays. Menacer ce petit pays d'anéantissement, sous prétexte qu'il veut pour se protéger, se doter de l'arme nucléaire, comme le Pakistan et bien d'autres pays. Certes, comme Hitler le guide de la révolution iranienne prône le négationnisme et la solution finale pour les juifs. Mais ce ne sont que des paroles de mauvaise humeur, et il suffira de lui vendre la bombe pour le rassurer et montrer notre confiance dans sa modération pour, en retour, avoir le même traitement de faveur. Pensons que si les Français et les Anglais au lieu de s'opposer stupidement à Hitler s'éatient ralliés à lui comme Mussolini, il n'y aurait pas eu de seconde guerre mondiale. De même, en adoptant une attitude compréhensive et amicale envers la Président iranien on écartera le spectre d'une confrontation catastrophique et immorale, et on stabilisera le moyen orient. C'est bien le sens que j'ai perçu de ma conversation avec bien des iraniens et en particulier de leur guide.
Fort heureusement Bernard Kouchner, à l'unisson de son maître, ami des juifs et des américains, a-t-il été désavoué par les élites diplomatiques européennes qui ont stigmatisé son attitude irresponsable, et ont déclaré que le président iranien est un homme responsable et patriote, qu'il convient de respecter et de raisonner.
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Posté par Bruno Lussato
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Tuesday, 17 July 2007Le journal du 18 juillet 2007Chronique italienne N°21 Revue de presse DANGER NUCLÉAIRE La centrale de Kashiwazaki, la plus grande du monde, a déjà connu quatre incidents en dix ans. "Les données relatives à la sécurité sont fausses". Il Corriere della Sera du 17 juillet, p.11. Le problème essentiel qui se pose, est celui de la malveillance inhumaine des terroristes et de l'erreur humaine des technocrates (cf. le billet de Marina Fedier sur l'eau stagnante : ils voient tout sauf l'essentiel). Il existe une seule parade : loger les réacteurs dans des cavernes enfouies dans le sol. Ainsi en cas d'attaque aérienne ou de tremblement de terre, les parois de la caverne s'effondreront sur le réacteur, le scellant pour l'éternité. Deux objections : 1. Cela ne résoud pas le problème d'une infiltration terroriste. 2. Je vous parie une swatch contre une Breguet, que les cavernes ne verront pas le jour. Elle se révèleront plus coûteuses que les autres solutions, et si un jour un malheur devait arriver (cf. Rêves de Kurosawa), l'homme trouvera toujours une solution. (cf. La Prédominance du Crétin, de Fruttero e Lucentini op. inlassablement cité). Une question : si le pire devait arriver, quelles en seraient les conséquences? L'homme ne peut regarder le soleil ni la mort, dans les yeux, cela vaut pour la mort de l'espèce.
Aliments frelatés
Corriere della Sera, 10 juillet 2007. Vendre des aliments frelatés n'est plus un délit. Il n'y aura que des amendes pouvant atteindre au maximum 100 000 € Sans commentaires.
Culture selon octopus Nicole Kidman entraîne son cerveau tous les jours. Et toi, qu'as-tu fait aujourd'hui pour ton esprit. Plus de 10 millions de personnes dans le monde entier d'entraînent avec Brain Training du Dr. Kawashima. Découvre ton âge cérébral * et stimulent ton esprit en quelques minutes par jour, avec une série d'exercices simples et amusants. etc... La seconde édition : More Brain Training est en route. * âge mental n'est pas un terme scientifique, il a été simplement créé pour mesurer ton score dans le jeu. Photo : Nicole Kidman (dont on connaît les perfromances intellectuelles), mordillant un crayon en signe d'intense concentration mentale, lit un fascicule. Elle est proprement ravissante. Les bienfaiteurs de ce multiplicateur d'intelligence sont les fameux savants de Nitendo. Qui dit mieux?
Le travail fatigue, des millions de gens sont usés. Dans la liste il y a aussi les danseurs, les portiers et les barmen. Parmi les épargnés par l'usure on trouve les politiciens, les syndicalistes; les professeurs universitaires, les pilotes. Ces propos sont inadmissibles. Allez voir se démener nos malheureux députés, en train de serrer des mains suantes à des milliers d'imbéciles, les gens de Nicolas Sarkozy qui ont dû renoncer à une vie de famille normale et des syndicalistes qui passent le temps à semer la zizanie chez une populace inerte ! Quant aux professeurs universitaires, dont je suis, je puis témoigner que toute ma vie j'ai travaillé vingt heures par jour, dont une par semaine, réservée à l'enseignement et une à préparer mes cours. Le reste est épuisant : réunions, séminaires, batailles pour de maigres privilèges, recherches de crédit pour décrocher une place d'avion de deuxième classe et une chambre d'hôtel, de troisième. Il y a de quoi être aigri contre les salauds d'entrepreneurs, qui ne font que créer des emplois et gagner du fric. Et aigri, je le suis. Comme bien d'autres de mes collègues, je me suis pointé chez Larguiller. (Oui, c'était moi!). Vous croyez que je plaisante? Et bien non. Voici la définition officielle du mot "usant" (usurante). "Qui use, qui déchire. Activité usante : un travail qui soumet le corps, l'esprit à une usure excessive, c'est à dire une dégradation suite à un fonctionnement prolongé". Meurtre au polonium Ou ils sont fous, ou c'est moi qui le suis. Voici un gugus qui s'amuse à tirer la queue du tigre qui dort (à moitié) et ce qui dernier rêve à son élimination. Comme il n'y a rien de plus simple que de louer les services d'un honnête tueur à gages, discrétion assurée, ou au pire, si on cherche les ennuis, un accident style Diana, l'affaire aurait été vite conclue pour quelques milliers de dollars. (Je ne connais pas les tarifs, mais je puis me renseigner, discrétion assurée). Or, ils trouvent le moyen de monopoliser une escouade au complet pendant des mois, puis de signer le meurtre avec un moyen qui les désignent sans confusion. Comme cela ne suffit pas, il faut aussi le signer. L'auteur du crime prendra soin de laisser des traces radioactives dans tous les lieux où il traîne, avant de regagner la mère patrie. Deux hypothèses s'affrontent : 1. Les gens des services secrets sont un ramassis de sombres crétins, paranoïaques et dépensiers. Ils sont dirigés par ces bureaucrates dont parle Marina Fédier dans "eau vive". Il s'agit ici d'eau stagnante et l'agencement du meurtre a été fait avec l'intelligence qui caractérise les chefs de ces services : ils voient rien, ils comprennent rien, ils n'écoutent rien, mais ils agissent. 2. Il s'agit d'un montage machavélique dirigé contre la Russie (c'est la thèse russe).
Les images ne mentent jamais. Interrogeons-les. Scrutez le visage pathétique d'Alexander Litvinenko (Corriere della Sera 17 juillet 2007), passé, il faut l'avouer par Photoshop. Le drame est tout entier dans l'expression triste, désabusée, les yeux las et accusateurs, fixés vers le lointain. Une victime vouée à une mort atroce. Ajoutons quand même qu'Alexander est un ex-colonel du KGB, ce qui n'est pas un brevet de sainteté.
Voici le féroce Lugovoi, ex agent russe, et accusé d'avoir empoisonné son ex-camarade. La bouche est accusatrice, les yeux d'un fanatique, aimeriez-vous affronter un tel adversaire?
"Le gouvernement Poutine n'a pas compris avec quel sérieux nous traitons le cas de l'ex-espion occis. (Le Foreign Office)
La photo ci-contre du ministre des affaires étrangères David Milliban, exprime cette farouche résolution qui nous rassure : justice sera rendue, proclame le visage tendu et l'expression intelligente de ce haut personnage. Poutine n'a qu'a bien se tenir. Continuer à lire "Le journal du 18 juillet 2007"
Posté par Bruno Lussato
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Monday, 1 October 2007Le journal du 2 octobre 2007Montagnes russes La Russie actuelle a hérité de l'époque léniniste-marxiste (que l'on cesse de la nommer période stalinienne, comme si l'on voulait dédouaner les monstruosités de Lénine !), une maîtrise admirable de la désinformation sous toutes ses formes et parée de tous ses pouvoirs. Virus (Lussato), et Power (Greene), deux ouvrages que je cite souvent et que je conseille systématiquement, ont tout écrit là dessus, mais Poutine a accompli le reste.
La psychocomédie de la succession en est un exemple. Poutine nomme un fantoche qu'il sera facile d'évacuer le moment venu, et laisse l'incertitude planer sur la suite, inquiétude savamment entretenue par des discours et des maneuvres imprévisibles. Lorsqu'on essaie de se renseigner, on tombe sur des masses de données spécialisées commentées par soviétologues autoproclamés et on parfait cette Tour de Babel désinformante par la lecture du Monde diplomatique. Ce dont nous avons besoin, cependant, n'est pas davantage de données mais plus de connaissance. Le processus d'exclusion est inséparable de celui de perception et de compréhension et le principe de Russel Ackoff trouve ici sa pleine démonstration : trop d'information tue l'information. Seul un homme sensé et pragmatique peut faire la différence entre le discours académique, celui de soviétologues en chambre, et le compte-rendu réaliste et lucide faisant appel à l'intuition et à la sagacité du lecteur.
L'information Le plan Poutine d'après le Nouvel Obs. "Viktor Zoubkov, 66 ans, inconnu des Russes, sera probablement leur prochain président dans six mois" affirme un billet du magazine, reflétant l'opinion de l'intelligentsia. Vladimir Poutine l'a en effet adoubé comme dauphin officiel. Les raisons? 1. C'est un fidèle poutinien inaltérable et inoxydable. 2. Il tient la classe politique par sa connaissance des mécanismes de blanchiment de l'argent, qui est sa spécialité. (La connaissance, pas le blanchiment, encore que...) 3. C'est le seul capable de donner confiance dans la lutte contre la corruption, seul thème mobilisateur pour les Russes. 4. En 2012, il aura 70 ans et ne pourra se représenter. Poutine en aura 60 et aura champ libre puisqu'on peut être élu après une période de vacance.
A l'occasion du voyage du président en Russie, la semaine prochaine, j'ai commencé d'esquisser une cartographie des positions politiques et des détenteurs majeurs du pouvoir. En voici une première version à réactualiser au fur et à mesure des surprises ménagées par le Grand Orchestrateur. Continuer à lire "Le journal du 2 octobre 2007"
Posté par Bruno Lussato
dans Théorie de la desinformation
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