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Tuesday, 18 September 2007
La désinformation du point de vue de la guerre des représentations
Cher professeur,
J'ai beaucoup aimé votre dernier texte ainsi que celui de Marina Fédier. Et après avir relu votre théorie de la désinformation contenue entre autres dans VIRUS, je vous propose ce billet.
La Guerre des Représentations
Les représentations géopolitiques sont des perceptions collectives (politiques, religieuses ou autres) déployées pour mobiliser les groupes antagonistes. Leur but est :
- d'émouvoir; - de légitimer son camp; justifier sa violence, sa cause;
- et de délégitimer l’Autre, le diaboliser, discréditer sa cause
Les plus mortelles sont les représentations identitaires, (« conflits d’antériorité »). Faisant appel aux mythes essentiels, aux religions, à l’Histoire fondatrice, aux intérêts nationaux vitaux, les représentations géopolitiques ou politiques sont de véritables armes de destruction de masse représentatives (ADMR) .
La guerre des représentations à proprement parler, ou guerre non militaire, mentale, représentative, visant à gagner la paix, inhiber l’ennemi, discréditer l’adversaire pour mieux remporter le combat, s’attaque:
- aux valeurs fondamentales, au cœur du système de légitimité de l’Ennemi, de l’Adversaire ou du concurrent économique majeur, donc au moral et à la Légitimité des troupes adverses.
- au noyau dur immunitaire de l’Autre, dans le but de lui faire « perdre le nord », de brouiller, voire de renverser ses repères.
Comment ? En détruisant les capacités de défense de l’Adversaire, en retournant contre lui ses Valeurs et sa Mémoire, en imposant des « cartes mentales » (langage, cartes, images) diabolisantes, culpabilisatrices, délégitimantes. Bref, en innoculant un virus neuro-linguistique, psychologique, idéologique, métaphorique ou affectif disqualifiant et démoralisant (Mucchieli).
Continuer à lire "Un commentaire de Del Valle "
Tuesday, 14 August 2007
Aliénation quantique. Troisième partie
Rappelons-nous qu’au début du développement des sciences, l’homme observait la nature pour y retrouver Dieu. Jusqu’à Einstein l’objet des sciences est une réalité qui s’est séparée de Dieu et de l’homme. Ce que sent l’homme représente un danger pour la pensée objective. Mais aujourd’hui, même dans les sciences, on se rend compte qu’on ne peut pas éliminer l’homme –sujet de la recherche objective. La jeune génération commence à prendre au sérieux l’expérience personnelle.
Karlfried Graf Dürkheim. Le Centre de l’être. Albin Michel 1992.
Ces propos recueillis par Jacques Castermane proviennent d’un penseur, professeur de philosophie de l’Université de Leipzig, à l’époque du congrès Solvay et qui a baigné dans l’atmosphère survoltée qui entourait la physique quantique et relativiste. Décantés ces propos jettent une passerelle entre les mesures théoriques et le sens qu’on pourrait leur attribuer.
Continuer à lire "Le billet de Marina Fédier"
Sunday, 31 May 2009
CHRONIQUE
SOUVENIRS EPARS
I. Si j'ai modifié le parcours de l'internaute désireux d'accéder au royaume merveilleux de la musique, c'est que j'ai craint qu'un apprentissage trop austère risquait de fatiguer le débutant et le décourager. A ce propos permettez moi d'évoquer mes glorieux débuts.
Jours d'enfance, la mort en suspens
Mon enfance fut handicapée par une forme grave de rhumatismes aigus qui nous faisait craindre la maladie de Bouillot qui frappait les enfants au deuil de l'adolescence, quinze ans. Mon voisin de palier mourut peu après avoir dépassé la date fatidique. Une autre limitation, était la menace que faisait peser sur nous l'occupation allemande. Si ma mère était italienne, fille d'un médecin-commandant très connu, mon père était issu d'une famille de génois émigrés à Tunis depuis deux générations et très intégrés au milieu juif tunisien. Moi même j'étais élevé par une cuisinière, Grazia et une femme de chambre Lucia, toutes deux siciliennes et dévotes. Elles me convertirent à la religion catholique que j'embrassai avec passion,ne manquant jamais mes trois prières par jour; et plus tard, grenouille bénitier. Le résultat de ce double concours de circonstances fut la quasi interdiction de quitter le 23, rue de Strasbourg, et l'administration massive de salicylate de soude, paillettes nacrées, depuis remplacées par la cortisone, et qui le dévastèrent les intestins durablement. Je me réfugeai, ainsi coupé de tout, dans un monde imaginaire, celui des grands auteurs. Au 23, rue de Strasbourg, immeuble qui appartenait à Maître Albert Bessis, l'homme le plus riche de Tunisie marié avec Pia, la soeur de ma mère, je bénéficiai de deux bbliothèques, celle du 4ème étage où habitait ma famille, celle, somptueuse, en acajou de Cuba abritant un Pleyel à queue en un même acajou.
Si la littérature était à l'honneur, en revanche la musique était, par la force des choses réduites à la portion congrue. Deux sources m'en permirent l'accès.
Mon père lors de son mariage se vit offrir un meuble majestueux de style gothique, un Atwater Kent qui cumulait électrophone et radio. Par la même occasion, il acheta d'occasion des 78 tours dépareillés. Ce trésor comprenait : le beau Danube Bleu, Granados, deux études de Chopin par Lortat, et les huit premières minutes du dernier mouvement de la IXème Symphonie de Beethoven, dirigée par Albert Coates. Ces disques avaient 30cm de diamètre, ceux de la musique classique. On les appelait les "grands disques", ( I grandi dischi, car nous parlions italien à la maison) et on les rangeait soigneusement dans une commode rococo de style vénitien, dans le salon aux lourdes tentures qui deux fois par an servait à recevoir des "visites" et le reste du temps restait fermé, baignant pendant les journées ensoleillées dans une douce pénombre.
Ne pouvant les écouter, faute d'appareil adéquat, j'en admirai les étiquettes : le Chien de la Voix de son Maître, étiquettes rouges, et exceptionnellement vert anglais, les deux croches sur fond bleu de la Columbia, le grand concurrent, la coupole d'Odéon, et bien d'autres, pittoresques, modern style ou art déco. Il y avait aussi, méprisés et réservées aux enfants, les 25 cm, au titre joyeux : comme "Simone est comme ça, on ne la changera pas.
Je finis par trouver un subterfuge pour pallier l'absence de gramophone. Je confectionnai un cornet de papier, fixé à une vieille aiguille usée que je maintenais d'une main sur le sillon du disque, pendant que de l'autre je tournais le plateau. Il sortait de ce grésillement, des fantômes de mélodies que j'essayai avidement de capter.
Le PIERRE LAROUSSE du XIXème Siècle
II L'autre source était le Grand Dictionnaire du XIXème siècle Pierre Larousse, en 22 volumes. Il contenait une mine de renseignements et des extraits sommaires des mélodies les plus illustres, celles de Rossini, de Mayerbeer, (Robert le diable), d'Auber (Fra Diavolo, que j'adorais), de Donizetti, de Gretry, de Thomas, bref, ceux qui sont gravés au fronton de l'Opéra Garnier.Chopin n'avait pas bonne presse un pianiste anémié, chrolotique. On lui préférait Liszt le flamboyant (le 2ème rhapsodie Hongroise) ou Paganini, le diable fait violonistte.
La bataille faisait rage entre Van Lenz et Oulibichev. Le premier affirmait la supériorité du divin Mozart, le deuxième, l'universalité et la puissance de Beethoven. On a peine à imaginer une telle opposition de nos jours, il est vrai que l'indifférence broie les querelles d'école. Elle trouve son équivalent scientifique dans l'opposition entre dualistes qui écrivaient SO3,H20 et les unitaires qui notaient SO4H2. Je fus à cette époque très influencé par le livre d'Oswald : L'Evolution d'une Science, la Chimie, où l'on montrait un novateur comme Berzélius, tomber dans l'académisme le plus rigide une fois qu'il eût accédé à la gloire.
Notons que le Freischütz de Carl Maria von Weber, précurseur de l'opéra romantique, était populaire alors qu'aujourd'hui, il souffre de l'ostracisme qui frappe la musique romantique
Les colonnes serrées du Larousse, fourmillaient d'exemples musicaux. Je voyais, fasciné, ces hiéroglyphes musicaux et j'enrageai de ne pouvoir les déchiffrer. Je devais avoir une dizaine d'années et tante Pia convainquit mon père de me faire donner des leçon de piano. Il finit par acquiescer à contre-coeur et se présenta un jour Daisy Arbib.
DAISY ARBIB
C'était une femme de trente ans environ à la physionomie sirupeuse et parlant d'une voix monocorde et douce. La bibliothèque de ma tante servit de lieu d'apprentissage. Je m'assis plein d'espoir, mains effleurant le clavier. "Stop! me dit la mégère, on ne touche pas au piano pendant un an. Il faut d'abord apprendre à solfier : do-o-o-o, re-e-e-e, do-o- re-e-... L'année suivante sera réservée aux gammes, la troisième aux exercices, au bout de cet apprentissage vous jouerez ce que vous voudrez".
Il n'y eut point de deuxième leçon. La semaine d'après, il fut impossible de me trouver. Je m'étais réfugié sur la terrasse de l'immeuble, où séchait le linge et où les poubelles étaient rangées. J'en dénichai une vide et m'y glissai, rabattant sur moi le couvercle.
Après ce glorieux début, mon père décréta que je n'étais pas doué pour la musique et persista dans cette attitude pendant cinq ans. Après quoi, tante Pia le menaça de payer elle-même mes études s'il le refusait. de m'en donner.
La suite dans le corps du billet.
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Sunday, 16 November 2008
CHRONIQUE
ii pour irremplaçabilité
Le cas de la numismatique
Claude Burgan m'a transmis le très luxueux catalogue de la vente qui aura lieu les 2 et 3 décembre à Genève à l'occasion des 20 ans de la maison de vente aux enchères où j'ai déjà acheté mon aréthuse.

On a une idée de la qualité des monnaies en contemplant la chouette athénienne de la couverture du catalogue. Je me limitai à sélectionner cinq pièces qui me semblèrent les plus dignes d'intérêt.

Le catalogue écrit : le plus bel exemplaire connu et l'une des monnaies grecques les plus importantes au monde. Minimes éraflures de surface, sinon Superbe exemplaire. Provenance Jameson, seuls quatre exemplaires connus. Trois sont conservés aux collections publiques de Londres, de Harvard et de d'Oxford. Cet exemplaire
est en mains privées et il est certainement le plus beau.
RRRR, est. 400 000 FS. (Il est probable qu'il dépassera les 400 000 €

Le catalogue affirme pour ce statère en or frappé en Grèce vers 196 BC (Titus Quinctius Falmininus) : La première monnaie antique à représenter un romain de son vivant. D'une extrême rareté. Une monnaie spectaculaire et superbe.
RRR, dix pièces connues dont quatre dans des musées. FS 200 000 .

Parisii, vers 100-50 av. JC. Un fleuron de l'art monétaire gaulois. D'une beauté exceptionnelle. Superbe exemplaire.
RRR : émission d'une dizaine d'exemplaires. FS 75 000

Hadrien 117-138. Sesterce attribué au "maître de l'Alphée".Rome 135-136 AC.
La plus belle monnaie romaine jamais frappée. Un portrait d'une force et d'une expression jamais égalée. Une monnaie parfaite: chef d'œuvre d'équilibre et d'esthétisme. Superbe exemplaire à patine verte.
RRRR seuls quatre connus dont un à Boston Museum of fine arts. Celui-ci de loin le plus beau. FS 400 000.
On admire ci-dessous le sens dramatique de la présentation de cette pièce et son identification à la statuaire.

Le total de l'estimation de ces cinq pièces dépasse les 10.000 FS et il est à parier qu'elles dépasseront largement cette somme. Les numismates professionnels consultés se sont vivement insurgés contre ce qu'ils nomment la spéculation amorcée par un groupe de commerçants à l'égard des russes. Ils trouvent ces prix totalement irréalistes selon leurs standards et ils ont parfaitement raison. On a connu cela du temps de la vente Peyrefitte, où une decadrachme d'Evainete passa de 15 000 francs à 35.000 f, pour bondir l'année d'après à un million sous l'impulstion des banques centrales. Aujourd'hui j'en ai acheté un meilleur exemplaire pour 75 000 €. La spéculation s'est révélée désastreuse. Le même phénomène risque de se produire quand on considère que la même pièce (Hadrien) est passée plusieurs fois en ventes publiques en deux ans et chaque fois en augmentation. Le mécanisme est connu.
J'ai demandé à des marchands numismates indignés par ces prix, de me montrer ce qu'ils avaient de mieux. L'un d'eux me sortit une monnaie gauloise, en excellent état, mais terne et bien moins belle que celle de la prochaine vente. Le prix était de 2 600 euros ! On remarque le même phénomène ailleurs : dès que l'on approche de l'exceptionnel en rareté, en qualité et en importance historique, les prix montent d'autant plus qu'ils sont plus élevés. En voici un exemple tiré de la vente de monnaies d'or romaines de l'UBS, le 22 janvier 2008 à Bâle.

Voici la comparaison entre les estimations et les prix réalisés pour les trois monnaies (Constantin ca 337/347 AC, pièce historiquement et esthétiquement peu intéressante). De haut en bas.
est. FS 15 000 réalisé FS 27 000 RRRRR unique, très beau.
est. FS 1500 réalisé FS 3 000
est. FS 1200 réalisé FS 2 600

Constance II 337-347 Antioche. Tres bel exemplaire avec son brillant d'origine. Est.FS 1000. Catalogue Numismatica ,décembre 2008, Genève.
Constantius 11 Augustus, SISCIA 337-340 Extremely fine. Cat. Numismatica Juillet 2008.. Est. FS 1800
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Wednesday, 7 November 2007
Billet terminé ce 7 novembre 2007
Le Ring derrière le Ring
Le grand public ne perçoit de l'intrigue du Ring que la structure de surface. On peut la résumer comme suit : Wotan a touché à l'anneau maudit, il devra expier comme tous ceux qui affrontent l'interdit et défient l'anathème. Tous ceux qui ont touché à l'or fatal seront voués à la mort. C'est la loi des contes de fée et des légendes.
Mais cette interprétation est totalement fallacieuse. Si tout ceux qui s'emparent de l'anneau doivent mourir, c'est qu'ils ont transgressé le système de transactions. Alberich est le seul qui se soit acquitté du payement, et c'est pourquoi il sera le seul personnage qui restera vivant.
Réfléchissons un instant : Wotan vole l'anneau et s'en sert pour payer le château. La propriété de ce dernier est donc illégitime. Elle transgresse la loi de la Lance qui assure le pouvoir des dieux qui dès lors est menacé dans ses fondements. Il a violé la constitution.
Fafner également s'est emparé de l'anneau par le vol et viole les lois. Tôt au tard il devra payer la transgression. Pour l'éviter, il se transforme en dragon et couve l'or le protégant contre toute intrusion menaçante.
L'or appartient légitimement aux filles du Rhin qui demandent justice à Wotan.Mais celui-ci au lieu de le leur restituer; a conservé pour s'acheter le château.
Il n'est donc pas question de maléfice, mais de vol, de tricherie, de rupture de contrats. Wotan devra payer tôt ou tard, mais comment?
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Saturday, 10 November 2007

Billet du Canada.
Kevin Bronstein Sr. parle.
Kevin Bronstein est le chef de file du L'institute for Systems and Development de Genève, un Think Thank dont les travaux les plus importants ont été l'introduction à la Microinformatique (en 1974) et Eight Lessons on Desinformation. (Aujourd'hui, Virus).
Kevin travaille à la synthèse des travaux de L'ISD d'Août 2007 et les prémices sont tirées de la vision géopolitique des quatre continents et des deux failles techtoniques. Il faut y ajouter l'utilisation du concept de pôle sémantique.
On ne peut manquer d'être stupéfait lorsqu'on compare l'enthousiasme provoqué lors de l'état de grâce du président français avec la déception générale qui provoquera une base fertile à toutes les manoeuvres les plus haineuses de ses adversaires. Ce qui se prépare pour demain est un tsunami, et nul ne peut prédire la gravité de l'issue, sinon que la France poursuivra son déclin d'une manière accélérée et contribuera à l'affaiblissement de l'UE.
L'erreur majeure j'en ai parlé en citant Le Prince. C'est pendant les trente premiers jours de l'état de grâce que toutes les réformes importantes doivent être accomplies,par la force, dans l'impopularité assumée, et les sanctions très dures prises contre les adversairer attachés à ruiner le pays et pour des raisons idéologiques à l'empêcher de se ressaisir.
Pendant ces trente jours, on n'entendra que des cris, des vociférations, des accusations contre le tyran. Ces gens-là on prendra contre eux les sanctions les plus dures et les 30 jours suivants de la réforme se passeront à intimider les adversaires voyous. Les 30 jours terminaux, des hommes nouveaux auront remplacé les ennemis et n'auront de cesse que de collaborer et d'éviter de trops se signaler au pouvoir. L'ordre étant ainsi établi, le Président-tyran, multipliera tous les jours des signes d'aménité, de mansuétude, distribuera des miettes de reconnaissance honorifique. C'est le temps de donner à manger aux Jack Lang et aux DSK, tout en les compromettant. Tous les jours, relayés par les journaux d'état ou contrôlé par l'Etat, on chantera les louanges du tyran bonasse, pas si méchant que ça au fond... Ce que Roosevelt disait du petit père des peuples, Staline à la grand rage de Churchill. Mais ce fut Staline qui gagna.
Or qu'a fait Nicolas Sarkozy? Le contraire. Il a mangé son blé en herbe, avide de popularité, de reconnaissance, de pacification universelle, d'ouverture envers l'ennemi. Dans son besoin de consensus, il revient en arrière sur ses promesses : 'interdiction de l'entrée de la Turquie" par exemple. On reviendra plus tard sur les trois contre-mesures qui démentent ses promesses électorales.
Pis encore, il confond deux classes de population : les classes moyennes, les artisans et les entrepreneurs, ceux qui avec leur capital, leur imagination , leur initaitive ont besoin dêtre soutenus contre la machine à broyer planétaire mondialiste. Ces travailleurs modestes et industrieux, qu'on écrase sous les charges sociales dont on exempt des bourreaux d'enfants qui leur font impunément une concurrence meurtrière. Ces gens-là n'interessent pas Nocolas Sarkozy qui n'est faciné aue par les grands capitaines d'industrie, ceux qui le fascinent par leurs yachts, leurs jets, leurs palais. Il croit compenser ce manque en serannt la main et en tutoyant les pêcheurs. Il ignore une règle essentielle du pouvoir suprême qu'il est le seul à violer : entre le Président de la France et le citoyen, doit s'instaurer une distance mythique, un respect inhérent à la fonction. J'ai connu bien des chefs d'entreprises richissimes et populistes, qui croyaient fraterniser avec les ouvriers en les tutoyant et en s' habillant avec de viellies blouses de cuir avachi. Cette démagogie de bas étage ne fonctionne qu'un temps et détruit durablement le prestige de la fonction présidentielle.
Un article ignoble du Guardian traitant Nicolas Sarkozy de clown, a été commenté avec une satisfaction maligne par mes collègues. On critique le président comme "le grand diviseur" alors que "Ségolène Royal" est la grande rassembleuse. Cette mauvaise foi montre à l'évidence que tous les gages d'ouverture ménagés envers les adversaires, sont de l'anti-Machiavel, retournés à l'envoyeur, l'homme plein de bonne volonté, soucieux de "siphonner" l'adversaire.
Nicolas Sarkozy méconnaît Machiavel
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