Recherche rapide
Votre recherche pour billet function a donné 307 résultats :
Saturday, 14 March 2009
CHRONIQUE
Typhon
C'est une histoire hollandaise mais qui s'appliquerait à n'importe quel pays, à n'importe quelle activité, à n'importe quelle organisation. Seul point commun : un paradigme édifiant par les temps qui courent : des dangers d'être un bon gestionnaire hyperprofessionnel et pragmatique par les temps qui courent. Etre dans l'oeil du cyclone, conduit à se fier à des accalmies trompeuses. Dans bien des cas le courage se trouve dans la fuite et non dans l'affrontement volontaire de la tempête dans l'espoir que le navire tiendra grâce à l'engagement et l'abnégation de l'équipage. Mieux vaut éviter de se trouver dans cette situation : reculer pour mieux sauter! Détourner l'obstacle, fuir le danger potentiel toute honte bue, quitte à se faire traîter de lâcheté et de faiblesse. Prendre ses précautions pour assurer une survie coûte cher.Les patrons ont l'oeil fixé sur les résultats, visant les économies à court terme (on se serre la ceinture) et ne peuvent tenir compte d'une catastrophe qui n'existe que dans les livres des prévisionnistes. Comment peuvent-ils savoir sans expérimenter? D'où tirent-ils leur certitude alors qu'il n'ont jamais traversé la mer déchaîné et furieuse? Pratiquons la pensée positive, disent ces bons managers, et ne cédons pas au catastrophisme démobilisateur. Quel que soit l'obstacle, l'homme trouvera toujours une solution pour y faire face. C'est ce que disent Fruttero e Lucentini, auteurs de L'apologie du crétin.
Lire l'histoire hollandaise dans le corps du billet (mention continuer à lire)
Continuer à lire "Le journal du 14 mars 2009"
Sunday, 28 June 2009
CHRONIQUE
PROJETS
Comment vivre sans projets? Un projet est un pôle aimanté à la fois structuré et informe, provisoire et révisable et fixe à long terme comme l'étoile polaire. C'est lui qui oriente la boussole. Autant dire que sans projets, un humain est déboussolé.
A propos d'un de mes projets, devenu réalisation, le WESTERN MINGEI-KAN je vous conseille de vous reporter au billet du 24 juin 2009, qui integre les précieux commentaires de Philippe Boudin.
PROJETS
J’ai connu au cours de ma profession bien des hommes puissants et adulés, tout entiers voués à leur entreprise. Lorsque je voulais les intéresser à des activités artistiques, ou à n’importe quel sujet qui ne touchait pas à leur profession ils répondaient :
- Je n’ai pas le temps, je suis submergé en ce moment. Plus tard on verra.
- Les moments libres sont consacrés à ma famille (ou à mes activités sportives etc.)
- Lorsque je serai à la retraite j’aurai tout le temps de me cultiver.
- La semaine prochaine. (reconduite de semaine en semaine)
- On voit bien que vous n’êtes pas à ma place. Vous êtes un intellectuel. J’ai charge d’hommes.
Mais la retraite venue c’était la chute, soudaine ou différée. Soudaine : une bonne attaque enchantait leurs héritiers. Bon débarras. C’était mieux que l’Alzheimer. Mais le pire était le déclin lent. Notamment, ils essayaient avec les fonds mis de côté de reconstituer une entreprise, quelquefois dans un métier qu’ils ne connaissaient pas. C’est ainsi que François Dalle misa sur la production cinématographique. Le problème venait de ce qu’étant habitués à bénéficier de l’appui d’un état major compétent et serviable ils s’adaptaient mal à la parcimonie qui est indispensable dans une PME de petite taille.
Continuer à lire "Le journal du 28 juin 2009"
Sunday, 4 January 2009
CHRONIQUE
Réminiscences
Non. Je n'ai pas été malade. Pas au point de ne pas rédiger mon blog, en tout cas. J'ai simplement décidé de dormir. Dormir c'est tomber pendant trois à cinq heures dans la torpeur des anesthésiques. Pendant ces heures, une douleur agaçante ne me laisse pas de répit, ce qui fait que bien souvent mes yeux se ferment pendant mes consultations. Mon esprit est alerte, je suis tout ouïe mais mes paupières sont closes. J'en avertis évidemment mes clients qui sont ravis, car enfin, ils peuvent s'exprimer librement! En effet j'ai également du mal à parler.
Une des raisons de mon absence du blog a été également la mise au point des dix départements de la deuxième fondation. Si elle voit le jour, ce sera la plus haute densité d'information publiée, monnaies comprises. Je dis densité et non contenu ou richesse. Toute la centaine de pièces récoltées ou prévues au programme, se trouvent certes dans la plupart des grandes bibliothèques publiques ou des prestigieuses fondations comme Getty à Malibu. Mais elles sont noyées dans une bonne centaine... de mille livres de qualité comparable ou supérieure. Tirer un enseignement synthétique d'un tel océan, est pratiquement impossible, outre la difficulté d'accès aux pièces.
Cette lisibilité est améliorée par la présentation hautement structurée qui dégage des groupements qui parlent à tous : grands voyages, découvertes scientifiques, image de l'homme sur lui-même.
Chacun des regroupements ou "départements" présentent leur contenu d'une manière dynamique, chronologique, qui fait ressortir l'évolution des idées et de la pensée humaine au travers de ses médias. Ainsi l'héliocentrisme succède à Ptolémée qui pensait que la terre était plate et le centre de l'univers, vision conforme à la bible qui dit que Dieu arrêta à Jericho la course du soleil pôur protéger les juifs. Galilée, dont nous avons un des trois exemplaires dédicacés de la popularisation de Copernic dut abjurer ses idées pour ne pas subir le sort de Giordano Bruno, brûlé vif.
J'ai beaucoup de mal à compléter mon travail, tant la matière devient foisonnante (l'évolution de la litterature et de la poésie, que choisir?).
Grâce à Claude Burgan pour les monnaies et Stéphane Chavreuil pour les éditions originales, il a été possible de constituer un "chemin de fer" qui sert de guide au choix des pièces. J'ai l'intention d'éditer en très petite quantité les résultats de ce travail, et les mettre à la disposition des internautes, moyennement une participation aux frais (encre, papier, photocopie, reliure). Avis aux amateurs!
Je suis furieux. La mention " vous avez entré un code erroné" (ce qui est évidemment faux) est reparue, effaçant la majeure partie de mon billet ! Il me faut tout recommencer.
À propos de la "sonate au clair de lune"
Cette oeuvre rabachée me donne l'occasion de comparer trois niveaux de compréhension.
Nous rencontrons le premier, dans l'ouvrage de Guy Sacre : La musique de piano, dictionnaire des compositeurs et des oeuvres (Robert Laffont 1998). Mais on est loin des ouvrages populaires anglo-saxons, accessibles et primaires. La prose de Sacre est une bouillie typiquement française où la prétention au style précieux et la recherche du mot original, se conjugue à des notations subjectives et des jugements à l'emporte pièce. A propos du premier pouvement de l'Op.27 N°1 Quasi una fantasia, il attribue le titre au poète Rellstab qui le pardonne d'avoir "évoqué un clair de lune sur le lac des Quatre Cantons". Si l'on tient compte du contexte, il s'agit d'une plaisanterie destinée à dissiper l'atmosphère oppressante que Beethoven imprimait à son jeu. Il serait question par antiphrase " d'une promenade en barque de deux amoureux sur le lac des Quatres-Cantons".
On trouve chez Sacre des formules éclairantes telles : " Est-ce un thème d'ailleurs? Berlioz y voyait, plus justement, "l'efflorescence mélodique de cette sombre harmonie" Morceau indéniablement nocturne, et déjà, avant Brahms, une berceuse pour les douleurs.
Pour Guy Sacre, la fin est murmurée, "enfouie au plus profond du clavier alors que le thème de l'allegretto est naïf et étonné."

Ça commence bien : "Frappant est le début de la "sonate au clair de lune",... les sonorités gentiment voilées, la mesure en deux temps endépit de la mention "Adagio Sostenuto" qui empêche la musique de devenir lugubre. Ludwig Rellstab, un critique musical, affirma que l'ambiance du premier mouvement lui rappelait la magie du clair de lune sur le lac de Lucerne.
Pour le reste, l'universellement applaudi (d'après l'éditeur) Robert Taub, offre des indications qui rappellent les recettes pour préparer un bon pudding de Noël. "Culinarisch" pourrait -on dire méchamment. Cela rappelle les éditions raisonnées de Schnabel, mais un degré au dessous. La photo où Taub essaie de paraître un concertiste professionnel, est empreinte de sérieux et de conscience professionnelle.
Enfin, une édition professionnelle ! Jones s'interroge sur le sens et la conception de la Sonate, plutôt que de notes subjectives d'interprétation ou pire. On y découvre des données tangibles qui changent radicalement notre apprehension de cette oeuvre rabachée.
Tout d'abord Jones situe l'oeuvre dans le contexte musical de l'époque, celui que connaissait le public et auquel le compositeur se conformer : le genre " funèbre". Ses dispositifs formels en relation avec la mort et la souffrance ont été développés pendant tout le XVIIe et le XIIIe siècle. Citons : Un lamento à la basse, formes mélodiques dérivées du plain-chant, formules d'accompagnement répétitives, figures chromatiques. Jones montre comment Beethoven utilise ces dispositifs avec une flexibilité inédite. Le glas se retrouvera dans la marche funèbre sur la mort d'un héros, où dominent les notes pointées.
Après avoir cité les musicologues les plus autorisés, Jones met en évidence la complexité formelle et préméditée de l'AdagioSostenuto, et notamment la fusion entre la forme sonate et la chanson strophique. Mais au lieu d'une confrontation dialectique, on découvre une permutation incessante du matériau dont l'apogée domine au centre du mouvement. Par ailleurs le potentiel expressif et la forte tension harmonique, sont constamment étouffés par Beethoven, comme si les harmonies compressées étaient plus que le mouvement pouvait supporter.
Jones met en évidence les liens entre l'Allegretto et l'Adagio Sostenuto qui justifient l'attacca qui fait du 2ème Mvt, un prolongement du premier. En revanche le presto agitato doit être bien séparé. Tout le drame latent du premier mouvement explose dans le finale vengeur qui n'est qu'une recomposition du début, sous une forme sonate particulièrement rigoureuse, plus même que n'importe quelle oeuvre antérieure.
Il est évident que l'étude sérieuse de l'oeuvre conduit à une interprétation et une exécution radicalement opposée de celles entendue chez les concertistes les plus illustres, qui se conforment à une tradition romantique.
Continuer à lire "Le journal du 4 janvier 2009"
Saturday, 8 September 2007
Chronique
Vous avez certainement noté l'incohérence des dates des journaux, en avance de deux jours sur la date exacte. La rectification a été faite. Ainsi que vous le constater, à force de parler de physique quantique et de suspension du temps, on est gagné par la contagion.
Le mystère du nombre de visites pour les billets reste entier. A 6h59 exactement, le premier billet de Marina Fédier : le Yin et le Yang a atteint les 2000 visites alors que les autres qu'elle a écrit se situent au dessous des 200. Ce curieux phénomène s'est déclenché voici quelques jours, et le score du Yin et du Yang, progresse beaucoup plus vite que tous les autres billets les plus lus (plus de 200 visiteurs supplémentaires par jour). Si cela continue Marina risque de détrôner le billet le plus lu : des rires et des larmes, qui dépasse les 3000 visites.
La feuille de route imaginaire du Président Sarkozy
Notre nouveau président accumule les succès médiatiques et sa réputation internationale est extraordinaire. Partout à la fois, il siphonne l'air vital de ses adversaires, et même de ses partisans. Il parvient à donner un espoir à de nombreux français et on ne peut nier que la fonction présidentielle ait pris un coup de jeune. Avec beaucoup de courage, Nicolas Sarkozy a affirmé les valeurs de Force de la terre: le travail, la méritocratie, la défense des PME et des donneurs d'emploi, la lutte contre l'assistanat systématique et la lutte des classes qui pourrit la legislation du travail et les juges anti-entreprise. La majorité de la population le suit, car elle a pris conscience, et cruellement, de la nécessité de redevenir un pays normal, occidental et évolué. L'expression exception française apparaît maintenant comme chargé de connotations négatives. Par ailleurs la politique d'ouverture du président est on ne plus réelle quelle que soient ses motivations. Alors qu'on avait proclamé que Nicolas Sarkozy ne sait pas écouter, qu'on avait prédit l'avènement d'un état totalitaire UMP, faute de pouvoir persister dans ce procès d'intention on se concentre sur le rôle formel de Cecilia lors de son sauvetage des otages bulgares, ou des vacances prises chez des amis, sans qu'il en coûte un euro à l'état. C'est en effet un cuisant démenti qui a été infligé aux prophètes de malheur qui n'hésitaient pas à comparer Sarkozy à Hitler (cf. Larmes et pleurs, le Hit parade des billets). Partout où le président est passé, et il est passé presque partout, il a apporté la conciliation, le respect, et un optimisme dont on avait bien besoin. Les réflexions qui suivent, combinent une expérience personnelle récente et ses prolongements à l'intention du Président.
Le basculement
J'ai vécu une expérience extraordinaire cette semaine. Depuis quelques mois je suis en contact avec un personnage de premier plan. Ce chinois issu d'une vieille dynastie impériale et parlant le mandarin, est accoutumé à survivre dans un milieu très dangereux, et la clé de sa puissance et son succès est la méfiance. Il vient d'un pays communiste où jadis les enfants dénonçaient les parents, l'ami trahissait l'ami, l'obligé, son bienfaiteur. Entouré de parasites, comme tous les puissants il savait que la cupidité, l'intérêt et l'avidité se dissimulaient à peine derrière les manifestations flatteuses et empressées de son entourage. L'intox et la désinformation étaient une seconde nature chez lui comme chez ses pairs.
Continuer à lire "Le journal du 8 septembre 2007"
Thursday, 11 October 2007
Eblouissement funèbre
Roméo et Juliette de Berlioz, ballet de Sasha Waltz
Je viens de rentrer de l'Opera Bastille et sous le coup de l'émotion, j'ai pondu un billet de quelques dizaines de pages. Rassurez-vous, je ne vous les infligerai pas : je ne sais comment, tout à disparu soudain par un caprice de l'informatique, sans que j'aie commis la moindre fausse manoeuvre. J'enrage,car j'étais content de ces notes où je donnais libre cours à l'admiration que je porte à cette grandiose réalisation, que je considère comme un des moments qui jalonnent une vie.
Patience.Je dois tout recommencer, mais en reformulant d'une manière plus froide mes impressions et forcément plus synthétique.
Dieu sait combien je déteste cette salle funèbre de l'Opera Bastille, morgue tendue de tissu noir, baignant dans une lumière cendrée tombant du zénith. Mais je dois reconnaître qu'elle me paraît idéalement adaptée pour deux spectacles : Tristan et Isolde par Bill Viola (dirigé par Valery Gergiev), Roméo et Juliette mis en scène par la chorégraphe allemande Sasha Waltz. Dans le premier cas, l'ambiance froide et aseptisée de la salle met en relief les écrans géants de Bill Viola et ses dimensions disproportionnées accentuent le caractère onirique et cosmique du drame. Dans l'oeuvre composite de Berlioz, le classicisme décalé et funèbre répond aux symétries macabres de la salle.
La critique
C'est La Tribune qui me paraît décrire le mieux l'effet produit par la scénographie :
Dans cette immense cage de scène où le noir domine, le plateau est en partie recouvert par deux immenses et très anguleux plateaux d'un blanc intense. D'abord superposés, ils s'ouvrent et forment successivement chambre, mur, et finalement plan uniquement plat. Cette aire très géométrique de tous les possibles rappelle la chambre d'amour comme la tombe. Elle offre de magnifiques images, Roméo grimpant désespérément la paroi (émouvant Hervé Moreau), Juliette recouverte de pierre (Aurélie Dupont très sobre), le couple s'engageant dans un très beau pas de deux, une danse des familles pour une fête délirante en tutu balancé façon tcha-tcha-tcha ...
Continuer à lire "Le journal du 12 octobre 2007"
Sunday, 5 July 2009
CHRONIQUE
SUNNYDAYS
Jours ensoleillés. Après le terrible orage d'hier soir, et la touffeur glauque de la journée, ce matin (il est 7h45) un temps superbe a fait son apparition. Le jardin tropical qui s'étend sous mon balcon, étincelle sous le soleil encore clément. Certes, San Remo a un climat beaucoup plus brumeux que Cannes, l'idéal, et le fuligineux Montecarlo, mais sunnydays est plutôt à prendre au sens métaphorique plutôt que météorologique.
La masseuse est venue à 9 heures comme convenu. Elle a découvert des contractures beaucoup plus profondes que les trois que j’avais identifiés et elle les a traité. Pendant qu’elle travaillait, je m’endormis du sommeil profond des anesthésies. A dix heures j’étais complètement groggy et cet état semi comateux se poursuivit pendant le reste de la journée. Mes yeux étaient grands ouverts et fixés sur le néant, mes gestes, ceux d’un somnambule, m’exposaient à toutes sortes de désagréments.
GASTRONOMIE FAMILIALE
La matinée, était splendide et je la consacrai à mon blog sur word, assis à l’abri devant une petite table, sous une pergola dominant la piscine et la mer. Après quoi je dégustai l’excellents cuisine de l’hôtel : rizotto au safran, foie de canard à la moutarde de figue, poisson pêché dans les eaux de San Remo et accompagné de pommes de terre au four à la mode anglaise et pour terminer, un parfait à la framboise. Je me régalai et je montai faire une petite sieste. Il fallut me réveiller à cinq heures. Je me trouvais dans un état de léthargie complète et Michel m’obligea à nager dans les eaux tièdes de la piscine.
CATASTROPHE
A ma grande surprise, je coulais à chaque brasse, comme un débutant. Je finis par faire la grenouille et marchai en nageotant. C’est alors que je m’aperçus que j’avais laissé mon Nokia de luxe dans mon maillot de bain. Je devins comme fou. J’attendais d’importants coups de téléphone et la puce n’enregistrait pas les évènements, les adresses, les sms, etc. Je me serais giflé. On démonta le téléphone, on le sécha à l’air chaud, mais l’écran était empli de buée et l’eau de mer est mortelle pour les circuits électroniques. J’ai un Nokia de rechange à Paris qui ressuscita mystérieusement au bout de deux jours d’inactivité, ridiculisant tous les instruments de mesure qui le donnaient pour mort, mais il s’agissait d’une légère imprégnation d’eau douce.
Demain, Michel se rendra à Menton, en zone française pour essayer d’acheter un petit téléphone compatible avec ma puce.
Du coup, je me trouve bien réveillé et prêt à reprendre le cours du billet là où je l’avais laissé. (Journal d’innocence).
Lire le texte intégral de "journal des temps d'innoncence", première partie dans le corps du blog.
Continuer à lire "Le journal du 5 juillet 2009"
|
Commentaires