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Tuesday, 3 July 2007
Masterclass 10 Prof. Bruno Lussato, traduzione Renzo Ardiccioni
Partire dalla parapsicologia per capire la psicologia
e non dalla psicologia per capire la parapsicologia
Elementi per una teoria dell’informazione psicologica
Introduzione
Di fronte all’affluenza constatata per tutto ciò che concerne la parapsicologia e la fisica quantica, ritengo utile consacrare dei master classes specifici a questa branca “maledetta” della psicologia. Avverto il lettore che non vi troverà nulla di troppo astratto o noioso. Per di più, alcune idee molto nuove al momento delle prime stesure degli “elementi per una teoria dell’informazione psicologica” furono pian piano riprese o pubblicate posteriormente ai miei lavori. Da un punto di vista positivo, si potrebbe dire che ero un precursore, dal lato negativo che avevo riscoperto l’acqua calda.
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Tuesday, 18 November 2008
CHRONIQUE
Une visite à Genève
Mon ami S***, qui en mon absence prendra en vharge ce blog, et moi-même avons été à Genève voir Franck Baldacci un passionné de numismatique qui pendant deux ans de travail acharné a rassemblé les chefs d'œuvre en vente dans la vente du 2&3 décembre 2008. Nous avions vu le catalogue et voulions examiner les quatre pièces maîtresses de la vente. Ce qui m'attirait le moins était Hadrien. Claude Burgan m'avait affirmé avec bon sens, qu'à défaut de cette pièce, vendue à un prix exorbitant, on en trouverait celle d'un autre empereur tout aussi belle. Cette pièce avait déjà été mise en vente plusieurs fois, signe de spéculation mortifère, et qu'elle était parfaite, mais d'un prix ridicule, point de vue partaagé par mme Vinchon et par tous les numismates sérieux. Par acquis de conscience nous demandames à la voir. Ce fut un éblouissement ! Non seulement l'exemplaire était parfait, mais il s'en dégageait des ondes positives totalement insoupçonnables en voyant la photo. L'expression empreinte de bonté et de sagesse du vieil empereur était fascinante. M.Baldacci nous dit que certains amateurs étaient restés en arrêt devant ce momument pendant une demi fournée,fascinés, et je puis le comprendre. Nos yeux à S*** et à moi, ne pouvions détacher notre regard de cet homme qui semblait vivre. C'était la plus belle monnaie que nous eussions vu, mais plus que cela, un monument d'une portée universelle. Aucune autre pièce ne pouvait égaler une telle spiritualité. D'ailleurs sans loupe elle était encore plus impressionnante qu'avec une loupe, ce que nous avons constaté avec d'autres pièces très fortes.

Ci-dessus, Hadrien.
Après nous vimes la chouette en or. En dépit de son extrême rareté nous fumes moins impressionnés que par celle en argent.Celle-ci, comme Claude Brgan me le fit remarquer avait un défaut à l'avers: une double frappe :

Le détail ci-contre escamote la double frappe qui est bien visible à la vue, bien que peu gênante.En définitive, ce qui prime est largement l'état exceptionnel de fraîcheur de cet exemplaire; évalué à 20 000 € alors que la pièce rarissime en or, moins impressionnante est évaluée à plus de 400 000 €
Le revers a été utilisé pour illustrer le catalogue.

Comparez avec la version rarissime en or:

Un cas très interessant est celui du premier humain romain à être représenté sur une monnaie:

Il est décrit comme suit : Titus Quinctius Flamininus, 196 BC. La première monnaie antique à représenter un romain de son vivant. D'une extrême rareté, une monnaie spectatculaire et superbe. Provien de la coll. Nelson Bunker Hunt, Sotheby's New York 19.06.1990. 10 ex. connus à ce jour dont 4 dans des musées. Est. 200 000 FS
Voici à présent un autre de ces exemplaires vendu le 11 et 12 decembre 2006 chez Numismatica.

En voici la description: Romains une monnaie historique exceptionnelle tant par son importance historique que son état de conservation. Superbe exemplaire. Pour les Grecs comme pour les Romains, seuls les dieux pouvaient figurer sur les monnaies et ne pas respecter ce principe revenait à commettre un véritable sacrilège.10 exemplaires connus à ce jour dont six entre des mains privées. Cet exemplaire est indubitablement le plus beau de tous. En 1955 àl'occasikon de l'entrée de cette pièce dans les collectiopnsbritanniques,R.A.G.Carson déclara que c'était "l'une desplus notables acquisitions du Departementet certaienemtn la plus importante pièce ajoutée aux séries romaines". L'estimation de 250 000 FS fut pulvérisée : la pièce se vendit 460 000 FS ! Ce qui signifierait que les 200 000 FS de l'estimation est un point de départ ridiculement bas.
Un point me tracassait et je m'en voris à Baldacci : comment deux pièces peuvent être qualifiée de "plus beau", il faut donc en déduire que celle présentée à la vente du 2 decembre 2008 est inférieure à celle de deux ans auparavant.
Baldacci semblait embarrassé : il expliqua, un peu confusément que l'expression de la pièce présentée était plus douce, plus ronde que la précédente, plus agressive. Et vous, chers internautes, qu'en pensez vous. Il reste que les deux sont splendide et d'une importance historique qui va avec l'évolution. Titus avait en effet conquis les faveurs des Grecs d'Europe en leur donnanty la liberté au lendemain de la défaite macédonienne sur les Cynocéphales. C'est pour honorer leur bienfaiteur que les,Grecs émirent ces magnifiques statères en or.
Mais ce qui nous frappa au plus haut point et qui ne ressort pas du tout dans les reproductions, ce fut les pièces archaïques de Macédoine tel ce tétradrachme d'argent vers 500 BC où on voit un lion attaquer un taureau qui s'affaisse est probablement la pièce la plus ancienne d'Acanthe, dotée d'un haut relief. Un chef d'oeuvre de finesse et de brutalité.'Un superbe exemplaire à patine de médailler. FS 75 000.

Ci-dessus, on reconnaît la force des monnaies archaïque qui apparaît avec plus de force dans l'attaque du taureau par le lion.
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L'impression produite par cette minuscule monnaie est indescriptible. Par quel miracle peut-elle nous impressionner comme s'il s'agissait d'une statue de génie? Le très haut relief et la patine jouent sans doute leur rôle et l'état de conservation aussi, qui respecte tous les détails. Mais ceci n'explique pas tout. Voyez par exemple ci dessous ce homme à tête de loup, un statère delectrum de Cysique, vers 500-475 BC, " une création époustouflante, entre le monstrueux et l'harmonieux. Superbe exemplaire de cette monnaie exceptionnelle". FS 100 000.
Ici encore on perd l'effet extraordinaire que produit la pièce, même (et surtout) sans loupe. Mais voyons une pièce de la même provenance mais 50 ans plus tard:

Dans le catalogue elle est qualifiée de "composition pleine de finesse et d'élégance" et elle évaluée comme la précédente FS 100 000. Mais nous sentons qu'avec l'avènement de l'esthétisme qui trouvera son apogée avec Syracuse, on perd vitalité, puissance et émotion.
Pour terminer, voici un dinar de 862 - 866, de la plus grande rareté. Il s'agit de la première monnaie d'or frappée à la Mecque, évaluée 50 000 FS.

J'ai alors demandé si on ne pouvait pas trouver des pièces à un prix plus abordable, hors mode. On me montra une pièce datant de Charlemagne, un denier de Trévise très rare de 771 à 793, pour 10 000 FS.

Nous tombames en arrêt devant un ducat non daté de Fernand d'Aragon frappé à Naples, un très beau portrait (rnv. 1458-94).

Ainsi s'acheva notre visite. Le rêve serait devenu réalité peut-être en d'autres temps et même voici moins d'un an. Mais au fond, l'important c'est de se bercer d'illusions agréables, quand en même temps elles vous apportent de la connaissance et vous font aborder des territoires lointains et ignorés. J'espère que ces billets numismatiques vous ont interessés, et je vous avouerai que j'ai acheté un grand coffre numismatique, qui ne contiendra hélas, qu'une seule monnaire : ma chère aréthuse de Evainetos. Comme la nature,ainsi que les placards, ont horreur du vide, je trouverai bien quelque chose de très abordable à des bourses modestes et non deshonorant pour remplir ces jolis tiroirs garni de faux velours rouge et gainés de vrai cuir!
Dans le corps du billet, j'essaierai de comparer une magnifique tête de face proposée par Vinchon, à d'autres provenant de salles des ventes.
Bonne nuit,
Bruno Lussato.
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Monday, 27 July 2009
CHRONIQUE
DÉPARTS
On dit que tout a une fin, les bonnes comme les mauvaises choses. Sans compter la fin de la fin, à laquelle je me refuse à penser en termes concrets pour ne pas me gâcher le temps qui me reste à jouir de cette chose merveilleuse qu'est la vie sans souffrances. Les jeunes qui s'ennuient, ne savent pas le trésors qu'il s dilapident. Comment peut-on s'ennuyer?
Oui, on le sait bien, la vie est une suite de départs, de fuites, d'abandons, de ruptures, de séparations. Mais cela n'a a jamais été aussi évident qu'à présent. La révolution catastrophique qui nous frappe et inéluctable car avant de chercher les parades il faut en analyser les causes systémiques, est une suite de départs forcés et rapides. Des chômeurs doivent se transplanter, des dirigeants changent d'affectation, d'autres sont muté dans des contrées étrangères. Le temps qu'ils s'y habituent, on les expédie à l'autre bout du globe. Et lorsque la femme travaille aussi? Séparation, vie de couple tributaire d'un train, d'un avion, de la fidélité d'un conjoint soumis à mille tentations...
Le plus radical des départs, est peut-être celui qui vous oblige à quitter votre personnalité. La personne est comme une carte topologique complexe, avec ses croyances, ses catégories, ses amitiés, ses souvenirs, classés d'une manière stabilisée. En changer, et changer de carte, donc de territoire est un départ d'un être connu et familier à un autre être que l'on découvre au fur et à mesure, qui réagira différemment, selon qu'il part au Canada ou en Tchétchénie. On ne sait jamais, au contact de nouvelles expériences comment on réagira. Dans certaines circonstances on pourrait même tuer de sang froid sans le moindre remords. Dans d'autres on tournera de l'oeil à la vue d'un cadavre.
DU BLOG-NOTES
Je pars ce lundi pour Paris. La fréquentation n'a jamais été aussi basse sur ce blog, la journée du 20 enregistrant exceptionnellement plus de 1700 visites. Je quitte le lieu de mes vraies vacances, un hôtel des meilleurs d'Italie mais ayant conservé un côté familial et chaleureux avec un personnel souvent là depuis plus de vingt ans et connaîssant tous les hôtes. Ma chambre est la plus modeste,la seule à un lit et au premier étage. Mais lorsque j'ouvre la fenêtre, j'ai l'impression de me trouver sous les tropiques. Elle donne sur le jardin exotique du parc. La méditérannée pour un méridional comme moi est une source de joie constante, le soleil chante comme il ne chante pas à Biarritz ni à Travemünde. Il est l'aube et temps de prendre congé. Quitter le blog, un autre départ.
Bruno Lussato.
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Tuesday, 14 July 2009
CHRONIQUE
JOUR DE SANG
Lorsque je demeurais au dernier étage du Rond Point des Champs-Elysées, toutes mes relations ambitionnaient de voir le défilé du 14 juillet de mon balcon... Le dernier était particulièrement fastueux et je prévoyais ce jour-là une audition du Requiem de Mozart dirigé par Joseph Krips, aux Capucins. Sefit alors un partage des eaux. Les gens que j'estimais et qui étaient de mon bord, se retrouvèrent aux Capucins pour commémorer ce jour de deuil national, où les prémisses sanglantes de ce qu'il annonçait était, avec la Saint Barthélémy et les massacres nazis justiciable de la formule d'André Malraux : "Ce jour-là l'homme donna des leçons à l'enfer". Les autres me remercièrent chaleureusement pour leur avoir permis d'assister à la liesse populaire. Ils appartenaient à un système de valeur que je comprenais fort bien mais que je ne partageais point.
En 1989, toute une école d'historiens professionnels et courageux, François Furet entre autres, s'attaquèrent au mythe tout puissant, pour essayer, derrière les concrétions accumulées d'ignorance et de mauvaise foi, de découvrir ce qui restait de réalité, puis de comprendre à partir de ces vestiges, ce qui avait pu engendrer une des grandes abérrations de l'histoire. Je veux bien que celle-ci soit forgée par les vaiqueurs, mais imagine-t-on aujourd'hui que la population allemande toute entière, commémore, ou laisse commémorer, l'avènement de Hitler ou la Nuit des grands couteaux?
Pour faire court, ce que l'on découvrit, et qui fut d'ailleurs largement diffusé et compris par érudits et classe dominante, ce fut que la réalité avait été outrageusement déformée, que ce soit par les révolutionnaires, ou par les romantiques, par Taine ou par Michelet. Et la falsification répétée à des millions d'élèves, au cours des générations, renforcée par le jour honteux promu comme un au fait, finit par devenir vérité, selon une des lois fondamentales de la désinformation.
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PETITE CHRONIQUE
J’ai eu le plaisir et la surprise de recevoir ce 14 juillet, la visite de Tatiana, qui venue de Moscou, reprend l’avion pour Moscou le 15 à 15heures. Celle que je considère un peu comme ma fille adoptive fut très contente de rencontrer les Russes dont Marina a fait la connaissance. Elle c’est une Tatiana, la grâce faite femme, rayonnante de joie et de douceur, et parlant l’italien ce qui assure un lien, car son mari, un brave homme à la voix superbe, ne parle que le russe. Tatiana (la mienne) était toute heureuse de rencontrer un compatriote et ils ont commencé à se parler avec beaucoup d’animation. Se vérifie l’adage : un Russe + un Russe = la Russie.
Je me suis fait photographier entre mes deux Tatiana. Quel joli nom ! Je me dis que si au cours de mon existence j’avais connu une de ces créatures de rêve, mon rêve eût pleinement été réalisé : tomber amoureux ! Mais Marina me ramena sur terre : elle n’aurait pas voulu de toi. Les femmes veulent un homme protecteur, qui s’intéresse à elles, qui aime se divertir … Le contraire de ce que tu es : égocentrique, enfermé dans ton univers, orienté vers ton travail, un intellectuel, quoi !
Elle a certainement raison. Mais cela fait mal. Et puis elle oublie un fait déterminant. Lorsque j’étais jeune, Staline et ses successeurs étaient au pouvoir. Les femmes russes étaient de grosses bonnes femmes aux souliers plats, habillées d’une espèce d’uniforme que récuserait une SDF, sans grâce ni intérêt. La libéralisation a transformé la race et une nouvelle génération de créatures merveilleuse en est sortie, comme le papillon sort de la larve écœurante.
Là où est Tatiana, Oleg n’est jamais loin. J’espère l’avoir au téléphone pour lui demander de faire un nouvel effort pour les merveilleux mingei que Boudin a vu au Japon.
Bruno Lussato 14 juillet à minuit, 15 juillet à 8h30
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Tuesday, 31 March 2009
CHRONIQUE
Aveu d'incompétence
Il ne sert à rien de dissimuler qu'on s'est trompé! On connaît mon pessimisme outrancier, comme Nostradamus je prédisais sur un ton prophétique, l'avènement de la bëte, la poursuite de la récession, la complexité du problème et la rupture du système monétaire. L'Apocalypse, quoi !
Heureusement que je me suis lourdement trompé. J'ai eu des nouvelles aussi fiables que rassurantes, provenant des autorités sérieuses et incontestables, fondées sur des données factuelles et validées par les ordinateurs les plus puissants du Pentagone et la connaissance des coulisses du pouvoir américain, là ou tout se joue.
Je ne me suis pas mépris quand involontairement je me suis décrit comme un vieillard malade et projetant mes angoisses - compréhensibles vu mon état neuronal. Mais j'ai été coupable d'avoir plongé les lecteurs de ce blog, dans une vision négative, démobilisatrice au lieu de positiver, d'entraîner, d'insuffler l'enthousiasme. Car rien n'est joué, et comme disaient Fruttero e Lucentini, quelque soit le problème, l'homme trouvera toujours une solution.
A présent, toute honte bue je dois faire mon mea culpa, et reconnaître à la lumière des dernieres nouvelles provenant de sources officielles que je ne puis dévoiler pour cause de confidentialité mais que vous lirez demain à 14 heures GMT dans votre chaîne de télévision, et le soir dans toutes les pages de tous les journaux. Vous vous demandez comment j'ai obtenu ces révélations. C'est oublier qu'en dépit de mon âge, j'ai l'oreille de personnages puissants au niveau mondial qui ont à leur tour l'oreille des sachants de la planète.
Je crois vous entendre murmurer : basta! ne nous fais pas lanterner, au fait, au fait quelles sont ses fameuses révélations. Comme j'ai peur de leur donner une visibilité trop marquée, je vous engage à les découvrir dans le corps du billet.
LA BONNE NOUVELLE, APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS. Lire le corps du billet.
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Saturday, 20 September 2008
CHRONIQUE
La Russie et l'occident
Ce sujet m'a été demandé à plusieurs reprises, mais il est particulièrement difficile à traiter car d'une part la situation ne cesse d'évoluer, de l'autre les analyses disponibles sont empreintes de présupposés doctrinaires et reflètent plus les opinions et la vision de " l'expert " qu'une réalité, même fragmentaire. Le pire est la vision dite géopolitique, qui considère l'Occident comme un tout et n'établit aucune distinction entre la Grande Bretagne et la France par exemple.
Il est évidemment des gens, d'ailleurs très nombreux, qui connaissent bien la situation et savent la suivre, mais il ne vont pas s'en vanter. Moi-même, je ne puis exprimer librement mes opinions, de peur de transgresser les limites de la confidentialité.
NATALIA NAROCHNITSKAYA. Foundation for Historical Outlook Moscow
Pourquoi Russes et Occident ne s'aiment pas
1. Le background de la mésentente : le vieux schisme orthodoxie-catholicisme de 1054.
2. Amplifié par le nouveau schisme entre communisme et libéralisme : les deux cousins ennemis du XXe siècle.
3. La Russie a vaincu Hitler et Napoléonqui eux-même ont mis à genou le reste de l'Europe : humiliation des Européens.
4. Les Européens ne veulebt pas dépendre de l'énergie russe
5. L'Europe et l'Occident ont profité de la faiblesse russe sous Eltsine, et l'ont méprisée pour cela. Is ne respectent pas les naïfs, les faibles;mais paradoxalement, on supporte encore moins son réveil.
6. Les Russes occupent tous les domaines du pouvoir : ressources, territoire, volonté, cerveau, science, cerveau, équipements militaires, personnels qualifiés. Jalousie et gêne de l'Occident.
7. La Russie est une nation d'un tel niveauque sa seule exiustence pose un problème à l'ordre mondial et dérange tous ceux qui veulent un ordre unipolaire.
8 Le retour de la Russie à l'orthodoxie gène l'Occident matérialiste, qui l'est plus que la Russie ex-soviétique.
9.La Russie est une barrière naturelle contre l'islamisme, mais refuse d'être instrumentalisée par les Américains contre l'iSLAM. Pouchkine a dit que l'Europe a été sauvée des Mongols par les Russes, et les Russes pensent que bnous sommes ingrats. Les Russes reprochent aux Américains d'avoir appuyé les Tetchènes. La Russie est une barrière naturelle.
L'Europe comme entité historique et géopolitique devrait bénéficier d'une Russie forte plutôt que redevenue faible et s'unir pour la survie de l'Europe. L'Europe a peur de mourir pour que quoi que ce soit car le libéralisme met la vie physique au dessus de tout. La Russie a subi deux fléaux : le communisme et le libéralisme. La dernière épée contre la Russie fut le communisme qui lui fit perdre une pârt de son identité et, hélas quand il a été vaincu ke virus libéral a poursuivi son action contre l'identité.
COMMENTAIRES DE Bruno Lussato.
Très judicieuse explication mais qui a l'inconvénient d'être trop globalisante. Les facteurs locaux ont leur poids et en Occident, L'Amérique ne réagit pas comme le Danemark et comme la France.En particulier ce pays a joué un rôle particulier en exportant dans le monde l'anticléricalisme (les lumières) la bureaucratie à la française (Crozier, Gélinier) le règne de la raison pure (Alain Minc) et en y ajoutant la haine des riches,la jalousie et le mépris. Les petits juges mal payés, les syndicats, la gauche revancharde sont un obstacle au progrès et réprouvent les excès dispendieux et le m'a-tu-vu des Russes, qui sont cependant admis chez les riches arabes du golfe. Ces facteurs jouent un rôle de frein puissant qui contrecarre la forte inclination des Russes pour la France. Ajoutons à cela la lâcheté et l'avarice petite-bourgeoise des notables français, répandus dans la population et le rôle mondial de la presse et des "intellectuels". Il serait une grave erreur de sous-estimer le rôle particulier de notre pays dans les relations avec les Russes. On attribue à la fois un rôle exact à la presse (cf. la chute de Lehmann) et exagéré (la force des choses l'emportera toujours). On sous estime également la chute culturelle grave de 'lOccident (les armes de destruction massive). Enfin il manque la distinction entre civilisations fondées sur la notion d'appartenance (l'islam) et celles qui sont dépourvues de tout patriotisme et de toutes chaleur communautaire (le libéralisme à outrance et la spéculation débridée).
On aura remarqué que mes billets sont en avance sur les parutions. C'est que j'établis des réserves car j'envisage des voyages et je ne disposerai pas d'un ordinateur pour le blog. Vous aurez ainsi de la lecture d'avance. J'ai quelque remords d'avoir gaspillé des billets pour retranscrire la quasi totalité d'un ouvrage aussi personnel que le Livre de LH. Mais après tout il fait partie d'une catégorie admise (le dossier de l'entretien) et je considère que la fin est ce que j'ai fait de mieux depuis que ce blog existe.
Avant de passer à la situation géopolitiquen à autre chose, un problème de chronologie se pose. Les évènements décrits dans le livre de L.H. ont-ils eu lieu en 1962 et la source est-elle originale?
En 1962, soit voici 44 ans j'avais 31 ans ce qui ne correspond guère au récitt .A 31 ans, ma vie était déjà orientée selon de nouvelles voies, au BHV et au CNAM.
Si je me reporte à la description des lieux et des êtres, je trouve les éléments factuels suivants:
- Je connaissais Max Lorenz, et Flagstad dans Tristan et Isolde.
- j'allais , crois-je, à Recloses et j'étais maigre comme un clou. Je faisais de la calligraphie.
- mes protecteurs étaient M.Canat, mme Lapp, Mme See. je collectionnais les minéraux,(M.Guillemin).
- J'improvisais et je faisais de la poudre aux yeux. J'étais au lycée CARNOT.et mon modèle était un superbe suédois blond, Nicolas Martin, qui me dédaignait et qui me tolérait à cause de Flagstad. Je finis par ledominer et et descendis même chez lui, dans la Lorraine. Il s'était à la fois embourgeoisé et provincialisé. Piteux. Je crus par la suite trouver des succédanés de L.H mais tous finirent mal. J'habitais au Grand Hotel. bien entendu et mon père travaillait dans les surplus américains (la snvs) avec pour assistant un certain Gilbert Bokanowsky, qui joua le rôle de LOUIS XVI dans le film de Sacha Guitry. Les deux hommes fumaient comme des pompiers dans la chambre 152.
A 32 ans, j'étais déjà apprécié au BHV, ma carrière était amorcée et je me vois plutôt comme débutant ayant tout juste en quête d'un emploi. Tout cela ne correspond guère à la larve minable que Lasse avait connue. C'était donc avant. Mais quand?
Je fouillai alors méthodiquement dans mes écrits et ce que j'y trouvai me stupéfia. Dans tout ce que j'avais produit avant 1962, il n'y avait rien.
Rien.
Absolument rien. Comme si une amnésie scripturale s'était abattue sur mes archives. Tout avait pris un départ fulgurant en 1962. Que s'est-il passé en 1962? Pourquoi 1962?
En revanche, je dénichai collées dans de vieux albums en décomposition, des photos. Je les détériorai hélas en essayant de les décoller, sans penser à les photocopier!
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