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Tuesday, 30 June 2009Le journal du 30 juin 2009CHRONIQUE FUITE
Tous sont sur le départ sauf moi. Je suis obligé de rester actif et mon appartement qui est aussi un bureau, en activité. Bien que tout ce qui puisse avoir une quelconque valeur, Socrate Papadopoulos a insisté pour installer chez moi un garde du corps à demeure, chargé de surveiller la personne qui arrose tous les jours les plantes, et mon informaticien qui est en train d'imprimer les blogs, le corriger puis les donner à la duplication. L'appartement est tellement encombré qu'en ce qui me concerne ce n'est pas de départ que je devrais parler mais de fuite!
J'ai eu ainsi une nouvelle preuve de la fidèle sollicitude de mes amis et de mes deux fils adoptifs Oleg et Misha. Sergei Pugachev a été également plein d'égards pour moi, et j'espère qu'après San Remo, je pourrait terminer chez lui ma convalescence provisoire. On se tiendra ainsi compagnie mutuellement dans sa propriété de la Côte d'Azur.
Sandrine reste aussi à Paris, immense travailleuse; la femme idéale selon mes critères. Ah! Si j'avais eu quarante ans de moins! Et puis j'ai ma fille adoptive Tatiana qui vient me voir demain, toujours pleine de sollicitude, comme toute fille à papa! J'ai donc de quoi être heureux.
N'était une ombre au tableau. Alors que ce soir je m'escrimai avec mon Apple, qui ne veut décidément pas accepter mon blog et mon nouvel ami Guilhery, on sonne à la porte : c'était l'intense objet de ma douleur,le jeune homme dont je vous ai entretenu. J'étais dépenaillé,en pyjama, décoré d'une ceinture lombaire; lui d'une élégance impéccable comme d'habitude. Il avait tellement l'habitude de me poser des lapins que je ne l'attendais pas!
L'entrevue fut pire que tout ce que je pouvais en attendre. Un mutisme glacial... pire, indifférent. Lorsque je lui posais la question de savoir comment il pouvait passer de l'affection la plus réconfortante à une indifférence totale. Il me répondit : je ne sais pas. Il fut le seul, lui fis-je remarquer, à ne pas avoir pris de nouvelles de mon opération. Il répondit distraitement, "je vois que ça c'est bien passé puisque vous êtes là". Je passai des considérations affectives ainsi enterrées par son cynisme, à des affaires ponctuelles qui le concernaient. Pas de réponse.
Par ailleurs il m'avait causé un grave préjudice et je lui demandai une réparation symbolique. - Quel préjudice? - Vous avez ruiné ma réputation auprès de personnalités importantes pour ma carrière.
- Oui? Je vous donnerai la réponse demain. Je compris alors que je n'en n'obtiendrais même pas un geste symbolique. Je lui demandai pour finir ce qu'il comptait faire dans le futur de nos relations. -Ce que vous voudrez, me dit-il. - Mais ça dépend de vous. Que voulez vous de moi? - C'est à vous de me le dire.
J'arrête car ce dialogue surréaliste est pire qu'une prise de bec franche. Il va venir me voir demain, mais il m'a entraîné dans un piège pour que je sois sous sa coupe et il joue avec moi, et le sait.
Un jour peut-être dévoilerai-je son identité, que connaissent mes amis intimes.Si ce n'était le piège dans lequel il m'a englué, il y a longtemps que j'aurais pris la fuite, comme le recommendait La Bruyère, qui dit que lorsqu'on est en présence d'un homme cruel et puissant, même les antipodes seront trop proches pour se garder de son influence destructrice.
Cela nous ramène à des notions de bien et de mal dont j'ai discuté ce soir à dîner autour d'un Sushi, avec Sacha. Ses interrogations étaient si angoissantes et si justes que je lui ai demandé d'en faire un billet. Je lui répondrai alors.
Il est 5h30 et je vous dis bonne nuit. Bruno Lussato.
13 heures , lire dans le corps du blog , si cela vous dit, mes souvenirs d'enfance.
Il m'a semblé que cela pourrait intéresser certains d'entre vous, d'une part parce qu'il écrit la vie cent ans en arrière (Tunis avant la guerre et pendant, vivaitau siècle dernier), d'autre part parce qu'il complète les réflexions de Sacha sur l'impossibilité de concilier contact avec la nature, exploitation autarcique et productivité. Vous trouverez ce Journal des temps d'innocence dans le corps du blog. Continuer à lire "Le journal du 30 juin 2009"
Posté par Bruno Lussato
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Monday, 3 August 2009Le journal du 4 août 2009CHRONIQUE REFLUX
Après le flux, le reflux. Mes idées péremptoires prennent de l'eau de toutes parts et je me prends à douter de ce que je pensais être des évidences.
LA CRISE J'avais, vous vous souvenez, opté pour un scénario pessimiste en deux temps : 1. un désastre financier, avec des courants contraires : inflation à la base, déflation au sommet ; 2. une catastrophe au sens de René Thom, c'est à dire la rupture du cycle monétaire et la réapparition du troc comme système alternatif en attendant que des bassins monétaires ne s'édifient sur l'or. Or, Obama déclare que c'est la fin de la récéssion. Tant mieux, mais j'aurai aiguillé mes lecteurs sur une fausse route.
LE MINGEI 2. Non sans outrecuidance j'ai intitulé notre collection Mingei : Western Mingei Kan. Philippe Boudin, profitant de mon enthousiasme et de mon expérience, m'a désinformé. C'est ainsi qu'il me vendit une grand crochet de bouilloire de 47 cm Daikoku, me vantant son exceptionnelle quailté et son exceptionnelle dimension. Mais je viens de découvrir un véritable chef d'oeuvre chez Montgomery d'une taille de plus de 70 cm et d'un bois superbement veiné. Boudin a également limité les points forts de Montgomery aux collections de 23 assiettes, en oubliant les trésors des pièces modernes.
Dès le début, Marina l'a mis en garde contre l'envahissement de petites pièces mineures. Elle a milité pour de grandes pièces et des oeuvres modernes et originales. En pure perte. Il est temps à présent que cela change et que M.Boudin profite de sa présence au Japon pour équilibrer notre collection.Il est également indispensable qu'il trouve le temps de documenter les premières pièces que nous avons acheté, ce que font tous les antiquaires et tous les grands marchands.
J'ai ma part de responsabilité, car j'ai regardé d'une manière impartiale et superficielle le livre "Beauté Eternelle" et j'ai une responsabilité auprès de Oleg Deripasca, mon commanditaire. J'aurais découvert ainsi les lacunes dont nous souffrons et qu e Marina avait signalé à M.Boudin, en pure perte. Il nous manque de grandes pièces esthétiques originales et modernes : plats et jarres. Nous sommes également très faibles en ce qui concerne les sculptures et les pièces votives, les enseignes et les sculptures d'animaux.
L'ILLUSION POLIAKOFF Mais il est évident que ma plus grande désillusion, celle qui affecta ma santé et perturba mon équilibre, est le fruit de mon "wishful thinking" qui me conduisit à prendre mon désir pour une réalité. Désir de me sentir proche d'un jeune homme que j'admirais et pour qui j'éprouvais une affection presque dans limites, doublée d'une fascination mortifère, réalité du peu que je représentais pour lui.
DU BLOG-NOTES LA JUNGLE
J'avais toujours affirmé que les banques n'apportent aucune richesse, elles permettent de la gérer sans apporter de réelle valeur ajoutée. Ce sont les industries, pour les produits de masse, les artisans et PME pour les produits de qualité, qui font la richesse réelle d'une nation, et elles sont rançonnées par les banques comme autrefois les paysans par les fermiers généraux. Et de fait ce sont les banques qui récoltent et gardent pour le confort de leurs dirigeants, l'essentiel de la richesse scripturale. Les excellents résultats de nos banques le confirment. Lorsque l'une est sacrifiée à des vindictes personnelles comme Lehman Brothers, nombreux sont qui , comme la Barclay's se partagent leurs dépouilles.
Saturday, 18 October 2008Le journal du 18 octobre 2008CHRONIQUE Faut-il s'y connaître?
Ce qui compte c'est la qualité, pas la quantité. Bien que les statistiques montrent des fréquentations plus qu'encourageantes, il y a très peu de commentaires. Il est vrai que moi-même je ne saurais comment m'y prendre. Mais un des internautes , Ben, a émis une réflexion qui m'a fait avancer.
"Montrer des specimens habilement choisis selon un parcours pédagogique, comme la présentation des monnaires de différentes époques peut être révélatrice d'une tendance générale? - Je serais partisan de cette orientation. Parvenir à percevoir des similarités entre des époques, des cultures et des objets différents est à mon sens plus intéressant et enrichissant. Cela correspond aussi beaucoup plus à votre manière d'aborder les choses, qui est de dégager des tendances de long terme, d'adopter une réflexion systémique. Amicalement, Ben le 17/10/2008 à 12:21"
De ce point de vue, l'étude des faux est très instructive. Ma longue carrière de "connoisseur" m'a appris à me méfier des conservateurs de musée, des marchands (souvent plus compétents pour les plus réputés), des "bonnes affaires", et des provenances douteuses pour les oeuvres modernes. Pour les oeuvres modernes, la provenance suffit à condition que la pièce ait passé par quelques collectionneurs illustres.
Le plus étonnant des cas fut certainement celui d'un Léger de 1913 que j'achetai à un excellent courtier Mme Stassart, spécialiste des oeuvres du plus haut niveau comme Vertu Noire de Matta. Le tableau avait la provenance la plus sûre qui soit, passé entre les mains de Claude Bernard, De Heinz Bergruen et surtout de la Galerie Louis Leiris représentant officiel de Picasso et de Léger. Le tableau avait été exposé au Guggenheim, avait été analysé par des érudits, et eu l'honneur d'une affiche et d'un catalogue préfacé par Cooper, le célèbre expert. Ma soeur ne l'aimait pas. Elle trouvait qu'il ne "fonctionnait pas", il manquait de vie... Je l'analysai : il était admirablement construit, d'une grande délicatesse de nuances, rare chez Leger. (et pour cause!) Ma soeur finit par me persuader de mettre en vente le tableau chez Sotheby, qui nous apprit qu'il provenait d'un lot de faux fourgués à Kahnweiler, le propriétaire de la Galerie Louise Leiris. On écrivit au préfacier du catalogue, l'arbitre ultime, Cooper, qui répondit à l'encre rouge (qu'il utilisait pour les mauvaises nouvelles) que c'était un faux. - Mais vous avez préfacé le catalogue ! - Oui, mais sans voir ce qu'il contenait !
Légalement, je ne pouvais me retourner que contre le dernier vendeur qui à son tour devait se faire dédommager par l'avant dernier et ainsi de suite jusqu'à Louise Leiris. Mais cette dame avait disparu dans la nature. Je consultai Louise Leiris. "En effet dit-elle, nous avons eu la malchance de tomber sur un lot de faux, mais heureusement c'est un cas unique!- Elle croisa les doigts pour conjurer le mauvais sort. " Mais vous devez me le remplacer ! - Oui, dit la dame, je vous rembourserai le prix que je l'ai vendu voici quinze ans. " C'est à dire une fraction de sa valeur actuelle.
Légalement elle avait raison, mais non moralement. Donnez-moi l'équivalent de cette époque en admettant que j'aie acheté un authentique. Je ne suis pas responsable de vos erreurs. - Elle me présenta des fonds de tiroir inacceptables. En fin de compte j'eus la chance de mon côté. On fêtait le centenaire de Kahnweiler, et j'écrivis un article sur Valeurs actuelles sur les faux, ou figurait le tampon de la Galerie et sa signature. Cela faisait désordre et grâce à un honnête courtier, M.Heim, j'obtins contre le retrait de l'article un grand dessin de Juan Gris qu'il me revendit aussitôt. Le Léger fut détruit et mes illusions aussi.
Plus tard je tombai sur des faux Wang Uyan C'hi et Chen Jo, trop beaux pour être honnêtes et qui finirent dans un prestigieux musée français, après avoir été rejetés par le De Young Museum de San Francisco alerté par mes soins. J'eus également une ciste étrusque qui avait subi les tests les plus poussés sur la composition du métal. Le grand expert n'était autre que le père de mon honorable assistant de l'époque, Bruno France Lanord. Mais tout simplement les échantillons prélevés étaient lacunaires, et une contre-expertise montra la présence d'aluminium dans l'alliage, ce qui est bizarre pour une pièce de la plus haute antiquité!
Il faut savoir que seuls 27% des peintures chinoises des musées occidentaux sont authentiques. Le contre-exemple qui ne nous rassure guère et que les experts ont qualifié de faux, des pièces authentiques comme le modèle en stuc du David de Michel-Ange. La plupart des erreurs provient de l'ignorance pratique, de la paresse, mais surtout des idées préconçues confortant les préjugés des experts. Ainsi les faux Vermeer de Meegeren ont été défendus par des érudits à qui ils apportaient la preuve dont ils avaient besoin. Il y a aussi des experts transcendants qui connaissent seuls à fond un domaine, comme Jacques Kerchache que j'eus la chance de fréquenter. Il dépasse de loin tous ses collègues et il lui est facile de nous faire passer des vessies pour des lanternes. Après tout, ceux qui acceptent un faux, le méritent, disent les chinois et ils ont raison. Il est des gens qu'on a plaisir à duper!
Mais la notion de faux touche bien des domaines. Un exemple est l'interprétation musicale. Le premier mouvement de la Sonate dite "au clair de lune" Op.27 N°2 de Beethoven Quasi una fantasia, est une pièce à deux temps appartenant au genre funèbre. A la suite d'une inspiration marketing de l'éditeur, elle devint une musique si, basses trop présentes (glas funèbre) , triolets décrivant le clapotis des vagues, remis à leur place discrète d'accompagnement. Tous se rangèrent, même parmi les plus grands comme Kempff ou Backhaus à cette routine stupide. Mais ce soir j'eus la chance d'entendre un disque pirate de Backhaus, pris sur le vif, à son insu lors d'un concert en Amérique. Il joua l'oeuvre comme il se doit, et cela faisait frissonner de terreur et d'angoisse.(Carnegie Hall, 11 Avril 1956)
Il est rare qu'on puisse être connaisseur dans des domaines trop larges, à moins d'être un Horowitz ou un Cortot. Moi-même j'ai appris à déceler et à évaluer Klee et Schwitters, Mozart et Wagner, des oeuvres pointues comme les "Goldberg" de Bach, les sonates de Beethoven, un peu la numismatique et les instruments d'écriture. Mais dès que je m'écarte de ce domaine mes certitudes vacillent.
L'idéal serait d'être multispécialiste. Chaque musicien et chaque peintre de génie constituent leur propre langage, et chaque oeuvre majeure parle un dialecte particulier. De même qu'apprendre plusieurs langues donne une pratique de l'apprentissage des langues, de même approfondir plusieurs morceaux pointus et bien les apprendre fait qu'à la longue vous développez une sensibilité presque universelle. Il faut beaucoup voir et écouter longtemps la même oeuvre, beaucoup parler avec des sachants et éviter d'écouter les ignorants et les snobs, fréquenter les boutiques des musées et acheter quelques bons livres, c'est la recette pour progresser. A ce propos je conseille à des débutants, plutôt d'acheter d'encombrants coffrets "tout Mozart" ou "intégrale Bach" de se contenter de quelques disques bien choisis et les écouter des dizaines de fois. Mais surtout gardez vous de privilegier le côté ludique. Les grandes oeuvres demandent du respect, de la gravité, de l'empathie. Ce que vous perdrez en plaisir frivole, vous le regagnerez en joie inaltérable. C'est la différence qui fait la culture et qui est gage de développement.
Autrefois, j'ai écrit des livres sur les dimensions qui qualifient l'oeuvre d'art : l'intérêt du contenu, la perfection de la forme, la novation. Je me serais fait metrtre au ban par le héros du Cercle des poètes disparus, le film-culte qui a pour devise Carpe Diem.
Bruno Lussato
Ci-dessus : Grieg, Holberg suite Op.40, 1884, version originale pour piano par Helge Antoni.
Le thème principal du premier mouvement, dans la version pour orchestre, je l'écoutais tous les jours. Il servait d'indicatif à France Musique, si je ne me trompe. Il finit par m'obséder, d'autant plus que nul ne pouvait me dire sa provenance. Lorsque Helge Antoni joua l'oeuvre en mon centre des Capucins, je fus transporté. Des tas d'images m'envahirent. J'imaginai de romantiques et cruelles Idylles, sentiments, danses folkloriques, fausse gaîté teintée de nostalgie, déceptions amoureuses, sensualités, un monde que Lars Hall m'avait fait entrevoir en me décrivant les villages fleuris de roses de l'île de Gotland. Toute cette magie disparut lorsque j'entendis la version pour orchestre, plate et banale. J'ai entendu ce disque des dizaines de fois et il n'a jamais perdu son parfum mystérieux et cette évocation d'un passé qui n'a peut-être jamais existé. Est-ce de la grande musique? Sans doute pas. Ce pastiche était méprisé par le compositeur qui parlait à son sujet de perruques. Et il existe peut-être un charme spécial lié à ces évocations du temps passé, ces imitations originales en dépit de toute intension. Richard Strauss a su admirablement exploiter ce régistre.
Tout cela pour vous dire l'importance du facteur personnel, des résonances mystérieuses de certaines mélodies comme Guantanamera, ou de belles chansons sentimentales.
Monday, 1 October 2007Le journal du 2 octobre 2007Montagnes russes La Russie actuelle a hérité de l'époque léniniste-marxiste (que l'on cesse de la nommer période stalinienne, comme si l'on voulait dédouaner les monstruosités de Lénine !), une maîtrise admirable de la désinformation sous toutes ses formes et parée de tous ses pouvoirs. Virus (Lussato), et Power (Greene), deux ouvrages que je cite souvent et que je conseille systématiquement, ont tout écrit là dessus, mais Poutine a accompli le reste.
La psychocomédie de la succession en est un exemple. Poutine nomme un fantoche qu'il sera facile d'évacuer le moment venu, et laisse l'incertitude planer sur la suite, inquiétude savamment entretenue par des discours et des maneuvres imprévisibles. Lorsqu'on essaie de se renseigner, on tombe sur des masses de données spécialisées commentées par soviétologues autoproclamés et on parfait cette Tour de Babel désinformante par la lecture du Monde diplomatique. Ce dont nous avons besoin, cependant, n'est pas davantage de données mais plus de connaissance. Le processus d'exclusion est inséparable de celui de perception et de compréhension et le principe de Russel Ackoff trouve ici sa pleine démonstration : trop d'information tue l'information. Seul un homme sensé et pragmatique peut faire la différence entre le discours académique, celui de soviétologues en chambre, et le compte-rendu réaliste et lucide faisant appel à l'intuition et à la sagacité du lecteur.
L'information Le plan Poutine d'après le Nouvel Obs. "Viktor Zoubkov, 66 ans, inconnu des Russes, sera probablement leur prochain président dans six mois" affirme un billet du magazine, reflétant l'opinion de l'intelligentsia. Vladimir Poutine l'a en effet adoubé comme dauphin officiel. Les raisons? 1. C'est un fidèle poutinien inaltérable et inoxydable. 2. Il tient la classe politique par sa connaissance des mécanismes de blanchiment de l'argent, qui est sa spécialité. (La connaissance, pas le blanchiment, encore que...) 3. C'est le seul capable de donner confiance dans la lutte contre la corruption, seul thème mobilisateur pour les Russes. 4. En 2012, il aura 70 ans et ne pourra se représenter. Poutine en aura 60 et aura champ libre puisqu'on peut être élu après une période de vacance.
A l'occasion du voyage du président en Russie, la semaine prochaine, j'ai commencé d'esquisser une cartographie des positions politiques et des détenteurs majeurs du pouvoir. En voici une première version à réactualiser au fur et à mesure des surprises ménagées par le Grand Orchestrateur. Continuer à lire "Le journal du 2 octobre 2007"
Posté par Bruno Lussato
dans Théorie de la desinformation
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22:16
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Sunday, 4 November 2007Introduction à l'astrologie humaniste 3La musique des spheres Un essai de décodage de la grille astrologique (suite) JE SUIS TAUREAU ! proclame complaisamment un sceptique qui quelques instants avant déclarait ne pas ajouter foi aux balivernes astrologiques. Mais il croit que le fait d'être taureau, lui confère des qualités particulières de masculinité ou de puissance. Le plus souvent, il n'a pas la moindre idée de la signification de ce terme, que je vais essayer de vous exposer schématiquement.
Au moment de la naissance, le soleil perçu de la terre se trouvait alors dans une position de l'ecliptique correspondant au second des douze casiers, comptés à partir du bélier, point d'impulsion. Si on changeait de coordonnées, on constaterait que pour un observateur situé sur le soleil, verrait la terre dans le signe opposé, le scorpion. Au moment de sa naissance, mon sceptique se trouve en plein jour, étendu face vers le soleil, celui-ci apparaît donc placé dans la case zodiacale du taureau. Si de surcrît il est midi, le Soleil est au zénith de même que le casier "taureau" qui le contient et le suit.
Essayons d'imaginer le zodiaque à ce moment-là. Le Taureau se trouve au milieu du ciel, le zénith, comme le soleil.
Transportons-nous à présent aux antipodes. Un observateur ou un bébé naissant à ce moment-là, auront non pas le taureau dans leur zénith à eux, mais le scorpion, la case opposée. Ce qui pour le premier observateur (notre sceptique) est le zénith à Paris, est en Nouvelle Zélande, au fond du ciel, ce qui évoque des associations peu glorieuses de fond de culotte, de fond de pantalon, de fond de bouteille, bas fonds, fondement etc. Il est vrai qu'on dit aussi le fond des choses. De toute matière, l'habitant des antipodes nous rend la politesse : notre zénith est à son nadir, son fond du ciel.
Continuer à lire "Introduction à l'astrologie humaniste 3"
Posté par Bruno Lussato
dans Parapsychologie
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Tags pour ce billet: ascendant, descendant, discontinuité, fond du ciel, horloge astrologique, maisons, milieu du ciel, physique quantique, zodiaque
Monday, 22 June 2009Le journal du 22 juin 2009(suite)CHRONIQUE DERNIER JOUR À DEAUVILLE
Le temps est de plus en plus radieux. Nous regrettons de devoir regagner la capitale polluée, étouffante et pour moi, devenue claustrophobique.
J’ai été entouré de tant d’amour et de sollicitude que j’en ai puisé le courage nécessaire pour lutter. Il y a d’abord la tribu Auchan, ma seconde famille, et tout particulièrement Henri Mathias, Arnaud Mulliez et Vianney. le trio si proche de moi. Il me tarde de connaître à nouveau la joie de me retrouver à Lille, au milieu de leur chère famille et en particulier Sophie, cuisinière émérite et femme de caractère, courageuse et aimante, et la « Baronne » une internaute active et à l’intelligence aigue.
ACCUEIL Certes tous mes amis lillois ont été interloqués d’apprendre par le blog, la nouvelle de ma conversion. Mais ils ont compris qu’il ne s’agit pas d’un OU BIEN , OU BIEN, une foi rempçant une autre, mais d'un ET, une foi s’ajoutant, complétant, enrichissant les autres. Je n’ai pas choisi une nouvelle religion, bien au contraire, je suis revenu aux sources, d’avant le Concile de Nicée, cette Eglise fondée par Pierre et qui est restée depuis à peu près inchangée. Ce sont le catholicisme, puis le protestantisme qui sont venus infléchir, humaniser et enrichir l’orthodoxie, chargés des monuments culturels et artistiques qui sont l’honneur du monde occidental. Mais pourquoi opposer des faces différentes d’un même cristal? Le thème étant fourni par l’orthodoxie brute, faut-il négliger le variations qui n’en sont que les transformations changeantes ? Le musicien vous répondra : non.
PANNE
LE JEUNE PUGACHEV, l'enfant terrible et son père SERGEI
LE DOIGT DE DIEU
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