Recherche rapide
Votre recherche pour lussato a donné 231 résultats :
Sunday, 28 June 2009
CHRONIQUE
PROJETS
Comment vivre sans projets? Un projet est un pôle aimanté à la fois structuré et informe, provisoire et révisable et fixe à long terme comme l'étoile polaire. C'est lui qui oriente la boussole. Autant dire que sans projets, un humain est déboussolé.
A propos d'un de mes projets, devenu réalisation, le WESTERN MINGEI-KAN je vous conseille de vous reporter au billet du 24 juin 2009, qui integre les précieux commentaires de Philippe Boudin.
PROJETS
J’ai connu au cours de ma profession bien des hommes puissants et adulés, tout entiers voués à leur entreprise. Lorsque je voulais les intéresser à des activités artistiques, ou à n’importe quel sujet qui ne touchait pas à leur profession ils répondaient :
- Je n’ai pas le temps, je suis submergé en ce moment. Plus tard on verra.
- Les moments libres sont consacrés à ma famille (ou à mes activités sportives etc.)
- Lorsque je serai à la retraite j’aurai tout le temps de me cultiver.
- La semaine prochaine. (reconduite de semaine en semaine)
- On voit bien que vous n’êtes pas à ma place. Vous êtes un intellectuel. J’ai charge d’hommes.
Mais la retraite venue c’était la chute, soudaine ou différée. Soudaine : une bonne attaque enchantait leurs héritiers. Bon débarras. C’était mieux que l’Alzheimer. Mais le pire était le déclin lent. Notamment, ils essayaient avec les fonds mis de côté de reconstituer une entreprise, quelquefois dans un métier qu’ils ne connaissaient pas. C’est ainsi que François Dalle misa sur la production cinématographique. Le problème venait de ce qu’étant habitués à bénéficier de l’appui d’un état major compétent et serviable ils s’adaptaient mal à la parcimonie qui est indispensable dans une PME de petite taille.
Continuer à lire "Le journal du 28 juin 2009"
Thursday, 17 May 2007
Intoxication et désinformation
M-R.FR Le site Karsenty

J'ai reçu ce soir la visite de Philippe Karsenty.
Ce spécialiste de la désinformation tient un site : Media Ratings dont voici le lien :
www M-R.fr
Cet homme passionné affirme chercher la vérité, rien que la vérité, toute la vérité, mais, comme nous tous, il est influencé par ses polarités idéologiques. Néanmoins les exemples qu'il donne sur son site sont passionnants pour le sémanticien et pour le spécialiste de la désinformation.
Deux cas sont particulièrement importants et je m'en vais les soumettre au test de l'hypothèse nulle.
Une élection qui ne tient qu'à un fil
1°) Le cas de l'oreillette. Il s'agit du fil que l'on a cru déceler , enfoui dans les cheveux noirs de la candidate à la présidence de la république. Branchez-vous sur le site, visionnez les deux images agrandies et lisez aussi les commentaires.
Le test de l'hypothèe nulle répond à l'assertion : quand l'impossible est exclu, l'improbable devient vérité.
Que voit-on au juste : un fil lumineux blanc et rectiligne, assez épais qui tombe au dessous de l'oreille droite (gauche pour nous). Il semble exclu qu'il s'agisse du fond clair de la salle apparaissant entre deux mèches. Par ailleurs on ne voit pas d'oreillette. Tout le reste n'est qu'inférences, comme par exemple la possibilité que ce fil ait été noir ou transparent et éclairé par des projecteurs plus puissants.
On se pose la question : pourquoi avoir laissé tomber un fil droit derrière les mèches de cheveux sombres? Quel peut être son rôle. J'admets qu'il n'y avait pas d'oreillette, que Ségolène Royal ait changé de coiffure de telle sorte qu'elle ait pu dissimuler un fil. Alors, pourquoi mettre un fil, à moins d'être déséquilibré.
On a invoqué le cas d'oreillettes intra-auriculeires invisibles. C'est oublier que ces prothèses manquent de fiabilité et que leur restitution est mauvaise. La connection sur fil, est la seule qui permette une audition claire. L'argument ne tient pas.
Il faut donc supposer que la candidate, mue par l'angoisse ait décidé de se faire "aider" surtout sur le plan des chiffres. L'autre possibilité est au contraire que devenue folle, elle se met un fil derrière son oreille, sans aucune raison, comme par superstition. Je demande aux internautes qui me lisent, de se réveiller et de se brancher sur le site indiqué puis de me donner leur interprétation du véritable fil. . Si réellement Ségolène avait accompli cette véritable manipulation electro-acoustique, c'est d'intoxication qu'on peut parler. La désinformation joue d'une façon passive, en étouffant la question.
Continuer à lire "Le journal du 18 mai 2007"
Thursday, 6 August 2009
CHRONIQUE
DES ORDINATEURS ET DES HOMMES
Le règne de l'ordinateur
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU BIEN PUBLIC
On n'arrête pas le progrès. J'ai dû d'urgence faire renouveler mon passeport qui doit être en règle pour que je puisse partir à la fin du mois en Russie. Cela a été très vite grâce à un ordre de mission officiel, mais une fois les documents rassemblés, y compris un acte de naissance qu'il faut réactualiser chaque trois mois (de peur que j'aie changé de lieu et d'âge depuis un trimestre) les services des passeports se sont heurtés à des obstacles d'ordre technologiques, qui montrent que la République évolue elle aussi au rythme de l'innovation technologique de point. Réconfortant n'est-ce pas?
J'a fait établir chez le photographe de Divonne, qui a un équipement adéquat, des photos réglementaires pour documents officiels. Mais voilà : elles étaient rejetées par l'ordinateur qui ne les reconnaissait pas, les normes techniques ayant changé pour cause de nouveaux logiciels. Fort heureusement la mairie avait un appareil de photos aux normes et produisit des vignettes incontestablement légitimes, car j'y ressemblais à un sérial killer .
Puis il fallait prendre les empreintes digitales. Savez-vous ce que c'est? Autrefois vous pressiez vos doigts dans un tampon encreur et vous apposiez l'empreinte sur le document. Mais la République veille sur votre bien être. Elle se préoccupe de votre stress lorsque vous devez vous laver les mains pour enlever l'humiliante souillure. Elle fait donc appel à la technologie de pointe, et c'est ce dont sont gratifiés tous les bureaux officiles. C'est une plaque électronique, toute hérissée de voyants et de boutons. Face à la plaque, cachée aux regards du quidam, un écran que consultent avec des mines affairées les préposés au service. Je pose sur la plaque mes quatre doigts de la main gauche mais la machine les rejette. Comme les photos, ils sont non conformes. On essaie de les humecter avec un tampon humide spécial. Rien n'y fait. Puis on essaye la main droite. Rejetée par le système ! Il commence à y avoir un petit attroupement d'employés, chacun formulant une suggestion. On apprend que cela arrive souvent et notamment ce matin pour une jeune fille. Et tous, saisis par un obscurantime regrette l'époque des dinosaures, celle où on se souillait les mains. Enfin, un miracle se produit au bout de dix minutes d'essais : la plaquette électronique daigne remarcher, non sans quelques soubresauts. Vive la technologie, elle aiguise notre patience et affine notre intuition !
UN BLOG TROP INDISCRET
Ainsi que vous pouvez le deviner, les propos tenus, même à mots couverts sua la famille Poliakoff, on suscité beaucoup de réactions indignées de la part des gens qui nous connaissent. Un de ceux que je qualifie d'arriviste, trouve dans ce déballage la raison de la désaffection de Axel et d'Igor. C'est oublier que les révélations ont été lancées aprés le fait et non avant. Cela s'est fait tout naturellement. J'ai pour principe de donner - avec l'assentiment des intéressés - les noms et les faits réels, quand ils sont de nature élogieuse, et de les remplacéer par des personnages imaginaires dans le cas contraire. Ces personnages : LH III ou "Le jeune Homme" et je les ai placés dans des lieux décalés, comme la Grèce (Socrate) ou des milieux fantaisistes (le jeune homme a plusieurs frères qui voulent sa peau, LH III qui vient tout droit de l'Entretien). En revanche le personnage réel était énoncé sous sa véritable identité, faisant partie de ma vie, de ma famille, au même titre que Marina ou Sandrine. J'ai donc déclaré dans ce journal nommé Chronique, leur existence et leur relation avec moi. J'ai donc été stupéfait, comme les internautes, par leur revirement. Du coup de personnages positifs, il se sont révélés comme des êtres inconsistants, méprisants et méprisables, ingrats et sans coeur. J'ai alors changé leur nom mais le mal était fait.
L'ARRIVISTE CHANCEUX
Un de ceux qui ont émis l'hypothèse d'une réaction négative des Poliakoff en présence de leur citation sur le Blog, a été lui même présenté comme un arriviste. Il n'a pu s'en plaindre, car après des mois d'absence et des baudruches crevées, il ne s'est mis en contact avec moi, un peu gêné tout de même, que lorsqu'il s'est aperçu que nous avions par l'intermédiaires de mon fils, des relations communes. Voici un exemple de notre conversation d'hier soir :
"Je me suis reconnu dans le portrait que vous avez fait de moi comme arriviste? Pourquoi ?
- Parce que vous êtes un arriviste.
- Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que je suis un arriviste?
- Prenez un dictionnaire ou relisez le billet. Si je dois vous rafraîchir la mémoire, je vous rappelerai les critères principaux : tous subordonner à une progression dans l'échelle sociale, faire sonner ses relations, promettre ce qu'on ne peut pas tenir et faire espérer des avantages hypothétiques, afficher une franchise de commande, avoir le charme du courtisan accompli et plaire aux femmes, se faire inviter par les très riches dans des yachts ou des villas prestigieuses, se glisser dans la cohorte des amuseurs qui mettent de l'animation par leur talent d'animateur etc.
- Je ne suis pas comme cela. Il faudrait qu'on se parle pour que vous me connaissiez mieux.
- Je n'ai jamais fermé la porte à qui frappait pour me voir. Tous ont quelque chose à apprendre et à enseigner. Il faudrait que vous soyez présent pour que nous puissions parler hors blog et hors téléphone.
- Je vous promets de le faire. Mais vous m'avez causé du tort.
- Allons donc ! Si les cocus sont les meilleurs gens du monde, il vaut mieux être du côté de ceux qui leur plantent des cornes. Des arrivistes? Croyez-vous être le seul de leur espèce? Ils sont partout.
Vous trouverez dans le corps du blog la suite des lectures sur le Mingei.
Le règne des hommes
SOUVENIR DES CAPUCINS
PAR RAFFAELLA SIMONI BERNARDI MALAGUTI
Nous évoquions récemment les moments exceptionnels que nous avions vécu aux Capucins, et son émotion était contagieuse, à tel point que je la priai de coucher par écrit ce qu'elle m'avait exprimé. Elle consentit de bonne grâce et m'adressa aussitôt par e-mail un texte merveilleux et poétique que j'essayerai de traduire de mon mieux afin de vous faire ressentir, bien imparfaitement des moments fastes de mon projet culturel.
Un lieu reste dans mes yeux par sa beauté, dans le cœur, par les émotions et les sentiments qu’il suscite.
En arrivant aux Capucins, on se trouvait devant un grand et impénétrable portail de fer gris qui une fois grand ouvert s’ouvrait sur une petite cour, avec au centre un puits, pris entre les parois latérales d’un grand édifice en fer à cheval rose pâle aves des fenêtres blanches et à l’entrée d’un grand parc.
La porte d’entrée était plutôt petite, mais à peine on était entrés on s’apercevait qu’on était dans un lieu magique. L’extraordinaire habileté, le goût et le raffinement de Marina Fedier, la sœur du propriétaire, et aussi le cœur qu’elle y avait mis, étaient parvenus à donner de la chaleur à un édifice vétuste du XVIème siècle, rien moins qu’un couvent, qui tout en respectant la construction fut rendu plus confortable que l’on puisse imaginer et qui alliaient avec une simplicité apparente, un lointain passé, la soigneuse sélection de l’équipement et de l’ameublement et le confort contemporain.
Le tout en parfaite correspondance avec l’hospitalité extraordinaire avec laquelle le frère, le Professeur Bruno Lussato accueillait les hôtes, en leur offrant des soirées inoubliables dont les thèmes couvraient, pour n’en citer que quelques unes, depuis l’opéra lyrique, la peinture, les voyages de navigateurs solitaires, jusqu’aux pièces d’Ionesco, au cabaret, à des concerts de pianistes célèbres, toujours complétées par ses explications doctes, brillantes et lorsque c’était opportun, humoristiques.
La partie culturelle et les représentations se tenaient en général dans l’Auditorium, un édifice séparé construit spécialement et auquel on accédait par un sentier couvert d’un rosier qui côtoyait d’un côté la serre, de l’autre un petit lac où nageaient paresseusement des cygnes blanc et noirs.
Les soirées s’initiaient dans le Salon de la Musique où une épinette, de rares instrument orientaux, une partition originale de Mozart, stupéfiaient régulièrement les invités, et se concluaient dans l’élégante et sévère salle à manger.
La construction basse et allongée ou les moines « exerçaient différents métiers » et qui faisaient partie du complexe, était devenue le siège du Musée du Stylo et de l’Ecriture dédié à mon père, le premier et cependant unique musée de ce genre qui accueillait la plus grande collection jamais sélectionnée. Dans un espace adéquat se trouvaient aussi de splendides papiers japonais.
L’ensemble était si beau que souvent en en parlant avec d’autres hôtes je laissais transpirer le fait que j’y logeais pendant mon passage à Paris, je notais un petit éclair de jalousie dans les yeux de mon interlocuteur.
J’ai en effet eu la chance de dormir dans la Chambre bleue et dans la Rose. Dans la première, immense, je ne fermais que quelques rideaux des huit fenêtres. Je voyais, en restant au lit, le clocher de l’église et un ciel qui m’apparaissait différent de l’italien, surtout en été et que j’avais la compagnie des carillons de l’horloge du pays. Dans la Rose, qui donnait sur le parc, j’éprouvai une sensation de sérénité que depuis la mort de mon mari je ne connaissais et que je ne connais plus.
Raffaella Simoni Bernardi Malaguti. 6 août 2009
Continuer à lire "Le journal du 6 août 2009"
Friday, 12 September 2008
CHRONIQUE
Commentaires de la dédicace
Le billet d'hier présente la dédicace assortie de sa traduction inspirée en partie par l'excellent traduction de Jean Amsler, modernisée par Olivier Mannoni, d'après Gérard de Nerval (Gallimard 2007, in-folio), en partie par du mot à mot.
Le lecteur pourra ainsi apprécier la sensibilité de ce poème en quatre sections. Je me propose dans ce billet qui fait suite au précédent de livrer mes impressions subjectives et les résonances qu'évoque dans tout mon être vieillissant et nostalgique ce contact avec un des plus grands génies de la pensée occidentale.
LA DÉCOUPE
La première section comprend huit vers, et montre le poète céder à l'inspiration venue d'ailleurs, comme un esprit étranger. Je ne puis que comparer les pulsions qui dans un paysage de tempête me poussaient à accueillir en dépit de ma volonté les images impérieuses.
" Vous insistez, eh bien! Agissez comme bon vous semble. Ces images rajeunissent le vieillard qui se trouve vibrer au nouveau souffle.
La deuxième section de huit vers est déchirante.Elle rappelle avec une tendresse et une peine indicibles, kes âmes de bien, compagnons chéris, aujourd'hui disparus ou morts, alors que Goethe est toujours vivant et vigoureux.
- Vous apportez avec vous les images de jours heureux... le premier amour, la première amitié renait avec vous ... comme ces photographies à demi jaunies. Mais la tristesse domine le souvent: la douleur devient neuve...
La troisième section de huit vers, évoque un départ, un changement inquiétant. C'est celui qui surprend celui qui, revenu à son oeuvre, s'aperçoit que les temps ont changé, et qu'il ne se reconnait plus dans la sensibilité du temps. (ma peine résonne pour la foule inconnue, son ovation même inquiète mon coeur.)
La dernière séquence de huit vers est la plus poignante. Evocation du grave empire des esprits, loin de la mondanité et des divertissements des nouvelles générations. Mais quoi de plus émouvant que les larmes qui succèdent aux larmes, comme si les écluses d'une affectivité enfin extériorisée s'ouvraient béantes. La fin est la plus surprenante et situe le royaume hors temps où se réfugie le poête:
"Ce que je possède, je le vois comme au loin,
et ce qui fut aboli devient pour moi réel."
Invisible translation du temps.
LES RÉSONANCES
Les mots clé forment des pivots émotionnels, difficiles à traduire, et formant une musique de mots que Schumann dans Scènes de Faust" a rendu avec une telle empathie, que cette musique (exceptée l'ouverture moins réussie) semble composée par un artiste inconnu, jamais entendu, irrégulier de forme et fascinant. Et on finit par découvrir que cette mussique est celle des vers de Goethe. Ce dernier n'acceptait que Mozart, le plus grand des interprète de l'âme humaine, mais il était mort hélas. Il refusa l'approte de Beethoven, et il avait raison, car ce dernier était trop personnel, pas assez noble, ni fuyant, ni subtil. Mahler, réussit la fin, mais trip long. Ce qui caractérise Faust est la prodigieuse concision.
Les résonances, on ne peut les apprécier qu'en allemand.Voici des exemples.
Schwankende Gestalten... figures vacillantes. Mais le mot Gestalt, qui devait inspirer la théorie de la forme, ne désigne nni une forme (trop vide) ni son contenu (trop matéiel).
Ihr Bringt mit euch die Bilder froher Tage. Vous apportez avec vous l'image des jours heureux. Le mot Bild, insiste sur l'imagination visuelle du vers.
Dominent les thèmes suivants : la nostalgie des jeours passés, plaisir et douleur, le dépaysement, les images floues et tremblantes,les légendes à demioubliées, le contraste entre les pleurs et les sanglots, contrepointés par les spires lentes et dignes du chant tantôt noble, tantôt chuchoté et appreoximatif (donnant raison aux malveillants qui déploraient l'affaiblissement causé par l'âge, de ses forces créatives).
Continuer à lire "Le journal du 13 septembre 2008"
Wednesday, 8 July 2009
CHRONIQUE
VEILLÉE D'ANNIVERSAIRE
Demain c'est celui de Marina, que nous passons tous les ans à San Remo (ou, avant au Carlton de Cannes, avec nos amis Landon). C'est la personne qui m'est la plus chère. Elle a perdu un mari adoré et conservé toujours lancinant le souvenir des jours de bonheur, et moi, c'est ma femme qui m'a été enlevée avant qu'elle n'eût atteint la cinquantaine, et ma fidélité à sa présence toujours vivace dans mon coeur, m'a empêché de me marier.
C'est ainsi que Marina et moi nous entretenons des rapports difficiles, à la recherche d'une complémentarité qui nous a valu de réaliser de grands projet, et d'un dialogue problématique : celui d'une monochrone très rigoureuse et d'une grande franchise, et du polychrone que je suis viscéralement, désordonné, égocentrique, vivant dans une constante utopie, à l'aise dans l'informe et l'incréé. Nous avons des amis, et moi notamment deux fils adoptifs pleins de sollicitude, mais ils sont très occupés. En quelque sorte, ma soeur et moi sommes seuls au monde, dans un monde en folie, qui nous ballotte comme des fétus au grès des flots démontés. Marina avait été gâtée par la vie, elle était entourée de la sollicitude d'amis chers et désinteressés. Tous sont morts hélas aujoud'hui, ne laissant que des regrets. Si ces deux dernières années le Seigneur n'avait accompli le miracle de me donner ceux qu'avec ma soeur, j'aime le plus au monde, et à qui j'ai voué ma vie et mon âme, je serais aussi seul que ma soeur, avec la différence, qu'ayant vécu dans une solitude totale toute ma vie, je suis aguerri.
Lire dans le corps du blog, la suite des "temps d'innocence".
Ainsi comme vous le voyez, pareil à Sérénus Zeitblom, le chroniqueur de Thomas Mann, je is maintenant sur deux régistres temporels. L'horloge dévide cliché par cliché les jours enchantés de mes débuts, la réalité présente, celle qui me sollicite, frappe avec une inéluctabilité inquiétante, les nuits hantées de mes billets, témoins de fin de parcours.
REVUE DE PRESSE
Le néant, le vide intersidéral habité de mots, de formules, d'intentions pieuses, de reconciliations fleurant bon son hypocrisie. Obama et Poutine, estiment "constructif" leur entretien, Berlusconi complimente Obama sur sa bonne mine : c'est un beau gars : grand, musclé et bronzé. Ce dernier, oublie que le Président de la Russie c'est Medvedev. Le pape nous révèle que ce qui est important est de concilier l'économie et la charité, Sarkozy d'une main encourage, de l'autre fait le contraire. Passons sur le sport et la défection de Kaka, ce qui domine tout, c'est l'intérêt porté aux désastres, aux massacres. Jamais on n'entendit autant de récits de viols collectifs, dignes de Steps de Kosinski.
Continuer à lire "Le journal du 8 juillet 2009"
Wednesday, 11 July 2007
Masterclasses 10, 11 etc. Versione italiana a cura di Renzo Ardiccioni.
(Prof. Bruno Lussato)
Partire dalla parapsicologia per capire la psicologia
e non dalla psicologia per capire la parapsicologia
Elementi per una teoria dell’informazione psicologica
Introduzione Di fronte all’affluenza constatata per tutto ciò che concerne la parapsicologia e la fisica quantica, ritengo utile consacrare dei master classes specifici a questa branca “maledetta” della psicologia. Avverto il lettore che non vi troverà nulla di troppo astratto o noioso. Per di più, alcune idee molto nuove al momento delle prime stesure degli “elementi per una teoria dell’informazione psicologica” furono pian piano riprese o pubblicate posteriormente ai miei lavori. Da un punto di vista positivo, si potrebbe dire che ero un precursore, dal lato negativo che avevo riscoperto l’acqua calda.
Continuer à lire "Masterclass 11 Versione italiana"
|
Commentaires