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Tuesday, 19 May 2009
Épreuve
A dix huit heures j'ai rendez-vous avec le Professeur Pol au sujet de la conduite à adopter pour ma survie. Où son équipe et le radiologue ont trouvé une solution, et tous les espoirs à me sont permis, où ils n'en trouvent aucune ce qui équivaut à une condamnation à relativement court terme. Cet Rendez-vous est une épreuve dans les deux sens du terme. D'une part ma force de caractère est mise à l'épreuve. D'autre part c'est une épreuve douloureuse précédée par une angoisse que je ne ressens pas mais qui couve dans les soubassements de mon psychisme, sourde et lancinante.
Ce qui m'a toujours soutenu, est l'amour que me portent des personnalités très différentes mais dignes d'estime, voire d'admiration. Je ne puis vous faire connaître les principaux : Socrate Papadopoulos, Olaf Olafson, ou LH III car ils insistent pour rester dans l'ombre. Mais il y en a tant d'autres que je voudrais vous présenter et qui font partie de ma tribu ! A commencer par mon fils biologique qui face à mon drame a donné les preuves de l'attachement filial le plus touchant. Et ma chère Sandrine, et S*** mon successeur au blog. Arnaud Mulliez, le fils du fondateur d'Auchan, malgré des divergences professionnelles, a été le plus affectueux, le plus sincère des soutiens. Henri Mathias s'est toujours préoccupé de mon sort, et Vianney Mulliez m'a toujours défendu et protégé. Ma véritable famille se trouve à Lille parmi eux, leurs épouses courageuses et aimantes et les enfants dont mon petit-fils adoptif : Alexandre Mulliez.
Je citerai aussi Sergei Pugachev, et ses enfants Victor et Alexandre, qui m'a accueilli comme membre de sa famille et Tatiana, mon ange gardien, n'hésitant pas à faire le voyage de Moscou pour me soutenir moralement. Elle est aussi le futur conservateur du musée du Mingei.
Un grand encouragement est l'estime que m'ont porté des génies. Ils ne m'ont jamais fait défaut. Avant c'était Miro et Tàpies, Hartung et Salvador Dali. Aujourd'hui, Bob Wilson, Bill Viola, Gergiev, Henri Dutilleux et quelques autres ont pris la relève. J'espère les réunir dans un album de famille, avec leur autorisation bien entendu. Une seule déception, tellement cruelle que je ne veux mais ne puis l'évoquer, m'a profondément troublé. Celui qui en est la cause est évidemment exclu de l'album des êtres chers et respectés. Je n'ai garde non plus d'oublier mon chauffeur Michel Ferreira, avide de culture, excellant en un nombre de domaines et très apprécié par Henri Dutilleux. Sans lui, j'aurais erré comme une âme en peine.
Voici donc, mes chers internautes mes projets. Le mammouth que constitue le blog a déjà trouvé preneur, et j'espère qu'on pourra le consulter à la Bibliothèque Nationale dans la grande salle des usuels.
Bruno Lussato, 1h15.
Dernière minute : je remercie Herbe (le plus fidèle) de son encouragement et de sa suggestion pour le livre d'or familial. J'espère pouvoir la mettre en pratique.
Mon e-mail reçoit de nombreux messages d'encouragement et un vif intérêt porté à "l'album de famille". Vous le trouverez dans le corps du blog.
Aujourd'hui, pour me remettre du choc de la consultation avec le Prof.Stanislas Pol, Tatiana nous invita son amie Macha, Marina et Sandrine chez Lasserre. Marina connaissait bien ce restaurant où Salvador qui y avait sa table réservée, l'invita maintes fois. Elle en avait gardé un souvenir agréable. Ce ne fut pas mon car voici des décennies j'y invitai le ministre du commerce Thomas Drumm. Les coques n'étaient sans doute pas fraîche ou contaminées,je ne sais...Nous fumes tous malades.

Entre Macha et Tatiana

Marina,Sandrine,moi et Macha

Marina

Bruno

Entre Macha et Tatiana
MOSHE HAYYM LUZZATTO
Aujourd'hui c'est d'après Me Daninos l'anniversaire de la mort de mon probable ancêtre. Je lui rends l'hommage dû à un génie éclairé doté d'une vision aiguë du monde et le plus grand connaisseur de ses structures profondes, formalisées en un cristal nommé cabale. Pourtant la biographie officielle indique que né à Padoue en 1704, condamné par un tribunal , rabbinique à Francfort. Il se rendit en 1743 en Terre Sainte, mais mourut de la peste avant d'y arriver, en 1746.

La tombe de Moïse Hayym Luzzatto sur la colline dénudée donnant sur le lac de Tibériade. Seul admis dans la colline avec une autre gloire prophétique, Akiva.

La tombe de Luzzatto la dépasse en grandeur et en majesté.
Si les écrits de Luzzatto me sont étrangers, sa vie en revanche est voisine de mon parcours. Précoce et chassé par l'orthodoxie rabbinique,il fut un éternel persécuté, ne voulut jamais renoncer à sa vision et tomba malade. Tant il est vrai que le don de prophétie se paye lourdement pas la maladie.
Ce soir à table j'eus une conversation très éclairante avec Macha, une femme d'une haute spiritualité et ma chère Tatiana, qui nous invita tous pour me faire oublier mon pénible entretien avec le Professeur Pol. Celui-ci que j'admire au delà de tous pas sa profonde humanité, et qui me suit depuis plus de douze ans, a accepté de figurer dans l'album de famille du blog et m'enverra un de ces jours une photo.
Au cours de cet échange, je m'aperçus avec stupéfaction que je m'étais lourdement trompé sur la signification de l'Entretien et de ses relations avec mon existence. En effet la clé de voute qui soutient tout l'édifice est à prendre au sens littéral du terme. Une séquence fondatrice très brève. Viendrait-elle à manquer, la signification intégratrice ultime de tous les sub-systèmes disparait et l'anarchie s'installe. Elle a un versant réel et un versant littéraire. Le versant réel : mon attraction invincible pour un jeune homme de haute descendance et puissant, en dépit de son attitude cruelle voire même sadique envers moi. Il était doté de toutes les qualités qui assurent la domination et le succès. Travailleur infatigable doté d'une intelligence presque surnaturelle, il pouvait inspirer la terreur aussi bien que la fascination paralysante, mais aussi, quand il le voulait, il savait transformer sa physionomie et prendre l'apparence d'un doux jeune homme, à peine sorti de l'adolescence et aussi naïf que humble. Il attirait alors ses victimes, les puissants désireux et flattés de venir en aide à un protégé aussi doué et aussi docile.
Avec moi il ne feignait guère et il ne me cacha nullement son indifférence à mon égard. Il appréciait cependant mes apports en tant que professeur et qu'artisan de son pouvoir. Je le défendis toujours, et toujours, malgré que j'en aie, je me laissai prendre aux pièges qu'il me tendait. Son père, homme chaleureux et généreux, se plaignit à moi de sa froideur de glace. Que peut-on faire pour le rendre un peu humain? m'interrogeait-il inlassablement. A vrai dire il le craignait un peu sans se l'avouer, il n'avait aucune prise sur lui car le garçon s'était rendu indispensable dans ses affaires et il ne voulait pas l'indisposer. - Je lui répondis : comment voulez vous que je donne un coeur à qui ne l'a pas? - On doit pourtant faire quelque chose, insista le père. J'eus alors une idée. Les grands génies littéraires et les grands musiciens, sont gens de grande sensibilité et haute moralité. Peut-être constitueraient-ils une passerelle vers une prise de conscience. - Bravo ! Alors je vous prie cultivez-le au maximum ! - C'est ce que je fis. Et j'eus la satisfaction de constater une amélioration à mon égard. Il se rapprocha de moi, me manifestant même une tendresse touchante. J'avertis son père : il est en train de changer, et il a pour moi des sentiments d'affection forte qui montrent qu'il prend conscience de l'immense affection que je lui porte. Le père hocha la tête, guère convaincu. Et de fait, à ces accès de douceur et de séduction, succédaient immanquablement des comportements humiliants et dévastateurs. Cette succession de chaud et de froid était perturbante et finit par me démolir. Il me provoqua en me disant qu'à ma place il aurait rompu avec lui et que j'avais trop de patience. J'essayai de comprendre ses motivations, mais il me répondit : je n'y peux rien, c'est en moi, je ne sais pas ce qui se passe en moi. Je n'y peux rien. Je m'en voulais à mort de continuer à l'aider, à le prendre au sérieux, et à souffrir jusqu'à en pleurer de désolation et de déception. Son père le défendait dorénavant, en me disant : il est si jeune. Il mûrira et d'ailleurs lorsqu'il parle de vous c'est vac laplus grande admiration et la plus profonde affection. Ne l'abandonnez pas, il a besoin de vous. Et de fait chaque fois que je décidai de rompre, je le vis revenir à moi comme si rien n'était, plein de sollicitude et d'affection.
Ce n'est qu'au cours du dîner de ce soir, qu'en expliquant à Macha qui s'est offerte généreusement de traduire en russe mes morceaux choisis la structure de l'Entretien, en lui dessinant les nombreux diagrammes qui sillonnent l'oeuvre comme des veines de dragon, qu'elle me mit sur la voie. La réponse ultime, la clé de voûte était la séquence 200, intitulée "Dialogue au Sommet". Si cela vous intéresse, je la publierai dans le prochain billet, car ilest déjà 2h05 et j'ai encore du travail pour retrouver mes images pour l'album de famille, qui se cachent Dieu sait où.
Vos commentaires seront les bienvenus.
Votre
Bruno Lussato.
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Sunday, 7 December 2008
CHRONICLE
The metasystems theory II
THE MEANING OF MEANING
This is the title of the book of Richard and Ogden about the various definitions of the word, which are as numerous than those of the word "system".
The general concept of meaning deals with De Saussure statement about the nature of language. For the first and the greatest pioneer of the linguists, a word as a sentence, a symbol or a sign, are like the both sides of a sheet of paper : the first is the signified SG the second the signifier SN. When you cut the sheet with scissors you cut in the same time the two sides.
The signified SG bears the meaning. It is the object itself: a cow, a headache, your mother... The SN is what stands for the signifier : the words [COW] or [MUCCA] or [VACCA] or the drawing of a cow... or the sentence [MAL DI TESTA],or [MAMMA], [MUTTER] etc... The SN can be too a statue, a drawing, a painting, a symbol etc.
In the set theory the relations between the SG and the SN is named a mapping and the various kind of mapping describe approximatively the typologies of meanings.
The systems theory add complexity to the concept of mapping, because one's consider not only the mapping between the elements of the first and second set, but too the mapping of the relations (structure or characteristic). In other words, the relation between the word (or the model) and the thing, can vary from a purely conventional (code) to a trompe-l'oeil which leads to fraud and deceit.
You remember perharps that there was in ancient Greece a contest between Phidias the greatest sculptor of the classical style and another talented artist. The day of the contest, two paintings were exhibited, both hidden behind a red curtain. The Phidias challenger pulled the curtain of his masterpiece, and a magnificent bunch appear, so lifelike that very soon the painting was covered by a lot of birds, which wanted to pick up the grape. Under a thunderous applause the triumphant artist summoned Phidias : open your curtain, and show us if you can surpass my tour de force! But Phidias did not move and the curtain was closed. "Draw the curtain! " protested the assistance. Phidias told them : it is the painting you see, the curtain is the painting. If my challenger deceived birds, I deceived men.
As I tried to tell it, this story is revealing of the present mix up of reality and fiction. More and more, people confuses virtual images and facts and reality. But the birds could not eat painted grapes, and you cannot grasp the feeling and humanity which permeates the on-live concert or the real love. Pornography on the screen kills sensuality and even sex.
I would like to give you another revealing example of the confusion between reality (the Signified) and the model which stands for it (The Signifier).
You know what voodoo is. A shaman or a wizard moulds the image of an enemy. This small statue is the model of the real man. When the wizard drives a stake into the heart of the figurine with a long needle, the enemy will be felled by a heart attack, and in a similar way if it is the brain that is touched, the enemy could be struck by a brain desease.
THE MAGICAL THINKING
It appears when we believe that the word (or the symbol) could retain properties for the thing. I.e. that when the reality could be substitued by a mediator. Alfred Korzybski and S.E. Hayakawa, were the most celebrated researcher in the field of the discipline named Semantics which explores the relations between the signs and symbols and what they represent. General Semantics, founded by Korzybski, struggles against the pitfalls of abstraction. He points to an object and declares : "Don't say this is a pant, show it with your fingers! The meaning is not the word, it is the thing!"
An American told ten years ago to a japanese engineer : "You're great! You get a computer for the price of a steak. " The japanese answered smiling : "We are miserable. We sell a steak for the price of a computer! But nobody can eat a computer!"
WHY MODERN ECONOMY IS A MAGIC THINKING ?
One of my colleagues at Conservatoire National des Arts et Metiers, in Paris, the celebrated Jacques Lesourne, a national glory, made a scandal. He claimed at his inaugural lesson, that one of factor of success in a entreprise was the quality of the management. For the economist orthodoxy, only external measurable factors were admitted. Dogma was most important of common sense, not to speak of reality.
Nothing is changed in the magic world of finance and of economy. In a study of monetary evolution, in the last papers, I demonstrated how the link between the sign (the coin or the numerical computerized statement) was built, then enriched by aesthetic and propaganda values, until the money unit was deprived of all its substance. The gold standard which insured the link between the signifier (the coin, or the numerical computerized statement) and the signified (the gold, military power,worldwide domination, industrial wealth) or, in the archaïc era, between 650 BC, a bull, a wife or two slaves.
When the US had to affront the enormous expenditures of Vet-Nam war, all the gold of Fort Knox was in shortage, it was not sufficient enough to insure the convertibility of dollar in gold. Instead of stopping the war, or reduce government and military expenditures, they decreed the breaking of the semantic link between Signifier and signified. (Bretton Woods, 1944)
Henceforth the meaning of a signifier was a signifier! They could print banknotes ad infinitum .
To tell the truth, the signifier doesn't always stand for another signifier, but with a virtual, ghostly signified. For example, the counterpart of the banknote, is not the gold or any physical good, but hope of future huge benefits, the conviction that the country cannot collapse, that monetary system will be inescapable, that, as all wants the monetary worldwide organization it will be eternal.
Unfortunately this is wishful thinking. Nowadays, the states are in bankrupcy, and rich of debts. The computer and electronic industry don't creates any wealth, but the hope to reduce costs, hope all the time deceived. The Central Banks don't help producers of real wealth, as cars, houses for middle class, schools or planes, but bankers which are responsible of present state of affairs. If technology is well oriented with sustained development, it degenerates with internet, gigantic servers etc...
A proof of the artificiality of the economic system, is that it plays with soap bubbles. A pinprick is sufficient to reduce it at a vacuum cleaning state. Consider the Lehmann Brothers case. The hatred of two men, was enough to get rid of a prosperous bank 150 years old. Years of dedicated work and ultracompetent employees were destroyed in few days. What remained was empty space, complete vacuum. Why?
It is because the vacuum was yet in the bank, as in other banks. The activity of the bank represented figures, numbers, accounting units, not anything you could touch, feel, eat or use for your pleasure and every day life.
It would be much more difficult to get rid of machines, ground, in a car factory! Hatred would be not sufficient, the only thing it would do, is a transfer of share holders. The material goods and services would leave a trace.
NEXT NOTES
HOW TO GET RID OF THE INTERNET?
WHY A MONETARY SYSTEM?
THE POWER OF THE MASS DISTRACTION ARMS
THE SEMANTIC THRESHOLD
Bruno Lussato
Wednesday, 10 October 2007
Chronique
Promenade initiatique pour Ben (La bibliothèque)
Le liste que j'ai jetée dans le blog à l'intention de Ben, comprend pêle-mêle, mes disques préférés, ceux que je puis recommander sans hésiter, sans que l'autosuggestion ou la pulsion mimétique interfèrent dans mon choix. Ce sont des enregistrements que j'ai écouté des dizaines de fois, et comparés avec les autres versions, certains pendant des décennies. Cete liste est livrée sans explications. En faut-il? Il suffit d'écouter une dizaine de fois un quelconque de ces enregistrements, pour comprendre.
Cependant j'ai cru utile d'ajouter les raisons de mon choix dans des billets intitulés la discothèque 1, 2, 3, etc. Chaque soir je tâcherai de remplir les rubriques vides, un peu au choix, ou peut-être par ordre de priorité. Les Ben qui me lisent pourront donc commencer à explorer les disques et DVD dans l'ordre où ils sont commentés.
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Friday, 23 March 2007
Histoire d'un sauvetage : l'enregistrement du Ring par Bob Wilson et Christoph Eschenbach.
Je viens de recevoir l'enregistrement du dernier Ring représenté au Theâtre du Châtelet à Paris. 11 DVD tirés à quatre exemplaires, donc rigoureusement confidentiels, fixent pour la postérité une des visions les plus originales de ce drame musical, impossible à monter conformément aux intentions du compositeur.
Cette production offre matière à réflexion, sur la désinformation dont est victime l'oeuvre dramatique la plus ambitieuse de tous les temps : quinze heures de spectacle d'une densité inouïe et faisant appel à toutes les ressources multimédia disponibles... et à celles encore à inventer.
Parmi l'immense majorité des mises en scène contemporaines du chef d'oeuvre de Richard Wagner, celle de Bob Wilson est l'une des plus audacieuses, déroutant même les spectateurs habitués aux outrances de Lenhoff à Munich ou de Kupfer à Bayreuth. C'est que la conception de Wilson semble - est -aux antipodes de la logique interne de l'oeuvre. Elle est statique, s'inspirant du Nô japonais, réduisant les personnage à des figures stéréotypées de tarot.
Ceux qui connaissent ma répugnance pour la déformation des oeuvres d'art, que j'apparente à la désinformation du public lorsqu'elle devient le culturellement correct, se sont étonnés de l'enthousiasme dont j'ai fait preuve pendant les répétitions et les représentations. J'espère que mes explications dissiperont ce paradoxe. Je me réfèrerai pour l'illustrer à une création presque contemporaine, le Tristan de Bill Viola, donné à l'Opéra Bastille, et accueilli avec le même scepticisme de la part des wagnériens.
L'attention du public est constamment attirée par l'écran géant qui occupe la plus grande partie de l'écran. La scène "réelle" mise en scène par le plus iconoclaste des metteurs en scène : Peter Sellars, est aussi statique et japonisante que celle de Wilson, laissant libre champ à la fantasmagorie virtuelle.
Or les images de Viola forment un contrepoint parfois dissonant avec le texte et les indications scéniques. Pendant le duo d'amour, Isolde allume des bougies dans une sorte d'oratoire. On assiste à des rites initiatiques étrangers à l'esprit apparent de l'oeuvre.
Pourtant, cette représentation, dirigée avec ferveur par Valery Gergiev, a été l'expérience la plus bouleversante que j'ai jamais vécue à l'Opéra, avec le Ring du centenaire. Pourquoi un tel enthousiasme pour une interprétation "désinformée"? C'est tout
simplement que les "bruits" introduits pas le plus grand des vidéastes, sont de la qualité plastique la plus élevée. Le Tristan Project est sans doute le chef d'oeuvre de l'artiste. Cinq heures de création plastique ininterrompue, est une performance dépassant les cadres du genre. C'est donc en amateur de l'Art plastique de notre époque que j'ai accueilli l'oeuvre et non en tant que wagnérien ou amateur d'opéras. Le Tristan de Viola est une oeuvre d'un genre nouveau, issue de la conjonction d'une installation grandiose et émouvante et d'un accompagnement musical qui lui donne vie et qui l'a inspirée. La relation entre image vidéo et drame wagnerien, n'est pas de l'ordre de la dénotation explicite, mais de la connotation, de la réverbération. Autant les critiques musicaux peuvent critiquer le Tristan de Wagner accompagné des images de Viola, autant les amateurs d'Art Contemporain sont fondés à adhérer sans réserve à l'installation de Viola accompagnée par la musique de Wagner et commentant librement ses résonances les plus précieuses.
C'est dans cette optique qu'il faut à mon sens apprécier le Ring de Wilson, accompagné par la musique de Wagner, avec la différence que les images wilsoniennes sont abstraites et plus proches du minimalisme abstrait que de l'imagerie ésotérique de Viola.
Continuer à lire "Le Ring de Wagner vu par Wilson. L'enregistrement privé."
Monday, 3 November 2008
CHRONIQUE
RECHUTE
Mes chers internautes et amis.
Nous jouons de malchance!
Après de multiples et prolongées pannes de réseau, c'est une fois de plus mon corps qui tombe en panne. Je dois me faire opérer deux fois cette semaine et la semaine prochaine et j'en ai pour quelque temps d'hopital et ... sans ordinateur pour communiquer avec mon auditoire préféré. Je vais essayer de tester la proposition qui m'a été faite, à savoir d'envisager un blog collectif où on se relaye les uns les autres. S'il se trouve quelque amateur... je crois qu'Emmanuel Dyan continuera à nous soutenir du point de vue technique, et je ferai appel à l'avocat de qui vient, je crois, l'idée. Il est imaginatif et rédige fort bien. Il connaît également le blog.
Aujourd'hui, avant de me rendre à des fins de contrôle à l'hôpital, je prendrai congé de mon petit neveu préféré. Hier soir je lui ai fait un peu réviser Tristan en passant dans ma chaîne le prélude et la mort d'Isolde par Toscanini, 1938. Mais le son était si mauvais qu'on perdait les avantages d'une interprétation très subtile.
Après, on a passé en revue la liste des ouvrages littéraires importants, et j'ai découvert qu'il a beaucoup lu et retenu. Le fonds occidental et le fonds russe et allemand : Rilke, Goethe. En revanche il n'avait qu'un souvenir apprroximatif des fables de La Fontaine.
- Le plus intéressant, est qu'il m'aie fait accoucher le parallèle frappant entre la vision tristanesque de Viola et la vision chamanique.
Après mon passage à l'hopital j'espère rejoindre mes amis à l'Opéra Bastillle pour une dernière visite à Tristan. Après quoi, j'ai encore une séance de travail prévue.A bientôt, j'espère
Bruno Lussato
Monday, 29 October 2007
Bottom fusion
Le Rapp techno de Baba Kakazian
::::
Le CHOEUR
Humains,Robots, Animaux, Végétaux
Tous unis contre l'esclavage
Racisme, Ego, Orgueil macho
Nous les vaincrons
Par Think-O'TRON® Plus d'injustice
Amour profond
C’est pour cela
Que nous luttons
Humains, Robots, Animaux, Végétaux
Continuer à lire "Symposium à Genoa City 2eme partie"
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