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Monday, 3 September 2007
Une blague de Mme. A.M.Bronstein
Bonjour Mr Lussato......j'espere que vous allez bien et que vos vacances ont été aussi bonnes que les notres!...je reprend mes lectures et votre site, délaissés pendant les vacances. Voici une petite blague, pour compléter le billet de Marina Fédier! A tres bientot. Amicalement. A.
La téléphonie à son meilleur.....
Le répondeur scolaire
Bonjour!
Vous avez rejoint le service de réponse automatisé de l'école de votre enfant.
Dans le but de mieux répondre à vos besoins et de vous permettre de parler à la bonne personne, veuillez écouter le menu suivant avant de faire votre sélection :
Pour mentir au sujet de l'absence de votre enfant, faites le 1.
Pour excuser le fait que votre enfant n'a pas fait son devoir, faites le 2.
Pour vous plaindre de ce que nous faisons, faites le 3.
Pour demander la démission d'un professeur, faites le 4.
Pour demander pourquoi vous n'avez pas reçu les documents qui étaient déjà inclus dans votre lettre de convocation ainsi que dans les précédents bulletins qui vous ont été postés, faites le 5.
Si vous voulez que nous élevions votre enfant, faites le 7.
Pour demander que votre enfant change d'enseignante pour la troisième fois cette année, faites le 8.
Pour vous plaindre du
transport scolaire, faites le 9.
Pour vous plaindre de la cafétéria, faites le 0.
Si vous réalisez que vous êtes dans le vrai monde, et que votre enfant doit être responsable de ses actions, de ses travaux en classe et à la maison, et que ce n'est pas la faute de l'enseignant (e) de votre enfant s'il ne fournit pas d'effort,......
Veuillez raccrocher et passez une belle journée!
Monday, 20 October 2008
CHRONIQUE
Le point sur l'entretien
Ma visite à la Bibliothèque Nationale de France où sont entreposés mes manuscrits, m'a donné quelques inquiétudes sur leur sort : tésor ou dépotoir? Foyer de connaissance ou cimetière?
La plupart de mes amis sont partisans de dupliquer l'original tels quels, et parmi eux, un ami avocat enthousiaste qui a été jusqu'à demander à une sienne amie éditeur, de venir voir la suite de ces volumes, dans la perspective d'une édition in simile.

Cela me parait tout à fait illusoire. La photo ci-dessus montre le volume de la version dite "peau d'éléphant".
Ci dessous la couverture du volume IX représentant la séance de tirages de tarots chez Mme Reubenstein

Si ce format dépasse le A4 traditionnel d'un album conventionnel, on peut en fire autant pour les premières versions calligraphiques classiques.

Ci-dessus, une page du codex Pepys vol. II. Le département des hyperréalistes. En haut Estès, en bas Morley.
Ci-contre, un pot de merde, exemple prophétique d'art Scatologique (à ne pas confondre avec la merda d'artiste de Manzoni.
Ci-contre, l'oeuvre de Manzoni qui a inspiré le détail ci-dessous de L'Entretien, Pepys II.

Ci-dessus la page de Pepys II montrant l'Estes dans sa totalité.
Continuer à lire "Le journal du 19 octobre 2008"
Thursday, 2 October 2008
CHRONIQUE
Tremblements d'âme
C'est dans les époques perturbées, que les opportunités surgissent, que la vraie valeur, les vraies amitiés, les valeurs morales authentiques se dévoilent. Lorsque l'argent et la prospérité coulent à flots, le raz de marée des appétits matériels, ressemble à un tout-à l'égoût spirituel. La culture entre en schisme avec l'argent et le pouvoir, et se constitue en contre-pouvoir nihiliste, plein d'aigreur et de fausse morale.
Aujourd'hui, à l'orée de la catastrophe je rencontre des inconnus d'exception, je découvre mon âme, ce que j'ignorais être, et il peut en aller de même pour vous.
Une conversation avec notre ami Emmanuel Dyan nous apermis à tous deux de découvrir la puissance des mécanismes de dissonance sémantique découverts par Festinger et approfondis par ses disciples.
" Dyan : j'ai apprécié votre dernier billet mais je ne partage pas votre analyse. Elle est exagérée et dramatisée. - Lussato : lisez-vous les journaux, voyez-vous la télé? - Oui, et alors? - Vous n'avec pas entendu parler des faillites en chaîne, de l'anéantissement brutal, de puissances comme Lehmann ou AEG? -Oui. - Et vous ne percevez pas le désarroi de nos dirigeants? Le point de vue dominant, que nous vivons une crise plus grave que 1929, inconnue dans les annales, point de vue récent, ne vous a pas interpellé?
- Oui - Mais alors comment pouvez-vous prétendre que j'exagère quand je ne fais que refléter le point de vue général? - C'est vrai, je dois être désinformé. - Non vous êtes bien informé. Pour une fois les médias et nos dirigeants disent vrai? - Mais Sarkozy a promis que le secteur bancaire français serait à l'abri et les français protégés de la crise ! Qui y croït? Il veut éviter des mouvements de panique qui accèlèreraient la chute. Ce faisant il se donne des verges pour se faire battre, car on lui reprochera de ne pas avoir tenu des promesses impossibles. - C'est vrai. Je nie la réalité parce qu'elle est trop pénible à affronter. Je recherche la tranquillité... "
Saturday, 4 July 2009
CHRONIQUE
LUXE,CALME, ET DISTINCTION
Voici une merveilleuse journée écoulée. Mon lumbago réside en cinq points qui diffusent dans tout le bas de la colonne vertébrale, et la ceinture lombaire ne peut en venir à bout. J’ai appris à trouver l’épicentre des douleurs, et je le manipule sans prendre garde aux brûlures et peines intenses qui en résultent. Je préfère une douleur vive à une douleur sourde. Grâce à ces manipulations ininterrompues, je parviens – avec l’aide de Michel – à mener une vie (presque) normale.
Le temps était ensoleillé et chaud (25°) ce qui n’est rien comparé à Paris (38° me dit-on).
Le matin nous avons retrouvé nos chaises longues près de la piscine, mais muni de mon Apple j’ai préféré m’asseoir à l’ombre, sous un dais dominant la piscine et muni d’une table et d’un fauteuil. En effet, en dépit des proclamations optimistes des fans de l’internet on ne peut y avoir accès partout dans le monde. En ce qui me concerne, tout juste en France, où Bouygues à un réseau. Point ailleurs. Hier Michel me fait une proposition alléchante : si je veux avoir accès à l’internet, c’est simple. Il me conduit de l’autre côté de la frontière, avant Menton !
J'ai préfère me tourner vers l’autre solution : payer ! Encore payer , toujours payer. Il suffisait de me brancher sur le Wi Fi de l’Hôtel, à 7 euros de l’heure. J’achetai le maximum, soit 26 heures, et pour les économiser, j’écrisvis mes billets sur Word, ce que je fais en ce moment. Mais ne croyez pas que cela s’arrêta là. L’ordinateur rejeta le Wi Fi en effectuant toutes sortes de grimaces et de simagrées. Par exemple il me notifia que le mot de passe était correct, que j’avais accès à l’internet et que j’étais le bienvenu. Mais lorsque je tentais d’en profiter, la fenêtre se représentait, le compteur tournant et m’indiquant le nombre de minutes restantes. Enfin, bientôt les images de bienvenue se multiplièrent 120 fois et envahirent l’écran, ne laissant même pas de place à Word. Le préposé au Wi Fi de l’hôtel tenta de faire marcher le bidule. Il abandonna à trois heures du matin. Il me dit que c’était la première fois que ça lui arrivait et qu’il fallait attendre l’expert informaticien qui passerait dans la matinée. Ceci ne m’étonne pas. Chaque fois qu’il y a un pépin, il tombe sur moi. Je les attire, comme le cheval de trait attire les mouches. Enfin, je laissai ce matin à la réception mon ordinateur et j’allai paresser au bord de la piscine. Quand je remontai, à treize heures, le technicien était passé et l’ordinateur fonctionnait – jusqu’à dernier ordre – parfaitement.
Le 2 juillet, je déambulai en fin d’après-midi dans les ruelles pittoresques et j’achetai des chaussures de plage chez « il mago delle scarpe » . Je retrouvai avec plaisir la devanture de « cose di carte », d’où proviennent mes beaux livres blancs en pur papier d’Amalfi, reliés sur mesure en un cuir épais. J’en possède plus d’une douzaine qui n’attendent que ma calligraphie pour prendre vie. Hélas, le laps de temps qui m’est imparti ne me laissera pas le temps de les faire vivre.
Ce soir, pas de promenade. Le ciel était blanc de chaleur réverbérante, habituelle à San Remo. Rien à voir avec le ciel profond et la mer turquoise du var. Mais la dernière fois que je séjournai à Cavallaire, mon motel de luxe était surfait. Ma belle-mère était descendue dans un trois étoiles infesté par les cafards. On m’expliqua que faute de palaces dans la région, aucun fournisseur d’aliments de qualité ne daignait desservir la région, jusqu’à Saint Rafael.
DE L'ARISTOCRATIE DES COMPORTEMENTS
Le soir, grand événement au Royal. Un personnage grand et sombre qui ressemblait à Oleg d’une manière frappante, fêtait l’anniversaire d’un de ses petits garçons. Un dais avait été dressé d’une manière somptueuse, desservi par quatre maître d’hôtel, sommelier et serveurs en gants blancs, une table merveilleusement garnie. Un prestidigitateur avait été convoqué pour les enfants, un plus beau que l’autre, tout blonds et impeccablement tenus. Les femmes étaient splendides, et nous croisâmes l’une d’entre elles, l’épouse du grand homme, qui était d’une beauté et d’une distinction à couper le souffle, pendant qu’elle conduisait deux des petits garçons dans l’aire de jeu, où ils se précipitèrent aussitôt sur les ordinateurs. L’apparition était d’une extraordinaire élégance et elle évoluait avec grâce parmi les estivants, comme si un mur invisible la préservait de toute proximité.
Les hôtes de la fête, étaient d’un silence et d’une distinction aristocratiques. Ils formaient un monde à part, bien loin des bruyants italiens et des braillements insupportables de leur marmaille. Les américains, étaient aussi sans gêne, et ne parlons pas de la vulgarité des émirs du golfe.
Nous apprîmes que le personnage ressemblant à Oleg, était un des hommes les plus puissants en Ukraine, où il contrôlait les télécommunications, la publicité et bien d’autres activités. Il avait fait étape à l’hôtel pour une nuit afin de fêter l’anniversaire d’un de ses fils et qu’il comptait repartir le lendemain à la première heure. L’excellent pianiste de l’hôtel secondé par une valeureuse chanteuse, jouèrent pour eux les plus jolies chansons italiennes de leur répertoire.
La distinction provenait ici des bonnes manières, de la politesse exquise et un peu froide d'une classe sociale. Mais il est des hommes ou des femmes qui ont cette prérogative, comme Marie-Antoinette de Bournay, Le Baron Asbach, ou John Elkann.
CARAVANSERAIL
Les soirées au Royal sont d’un charme indicible. Ma sœur et moi, nous nous installions au bar d’où on voyait aller et venir des personnages de toute sortes, depuis des italiens trapus indécents dans leurs nu-pieds, aux étrangers d’une grande distinction, des jeunes splendides, des vieilles dames et leurs petits enfants, et des excellent danseurs, certains étant des couples d’amoureux éperdus et … septuagénaires ! C'était un vrai théâtre d'ombres.
MAUX DE COEUR ET D'ESTOMAC
Ma journée fut assombrie par ma décision d’informer Olaf Olafsson, de l’attitude troublante d’une personne en qui nous avions tous deux confiance. Je le sentis perturbé, et je me demande si je n’aurai pas mieux fait de tenir ma langue, et de ne pas lui avoir annoncé trop brutalement mes soupçons, que j’ai soigneusement cachés à cette personne qui me fait assidument la cour et à l’affection de laquelle je croyais fermement. De plus les grands personnages n’aiment pas les mouchards ni d’être détrempés. Mais je lui devais la vérité et j’ai procédé comme avec tous mes clients. Cela pèse sur mon estomac davantage que des brûlures dont je souffre en ce moment et que je soigne avec du malox.
Il est deux heures et demie et je vous dis excellente nuit.
Bruno Lussato.
Saturday, 17 March 2007
L'enfer de la désinformation
Naguère il y avait dans les tréfonds de la Bibliothèque Nationale de France un département qui rassemblait tous les livres sulfureux. Il fallait montrer patte blanche pour y accéder et on nommait Enfer l'aire interdite. Encore aujourd'hui, des zones sont protégées du public (dont mon manuscrit de L'Entretien )mais pour des raisons opposées : leur valeur ou leur fragilité.
Dans ce blog destiné à découvrir l'information derrière l'information, et le processus de désinformation qui fait écran et empèche l'accès aux sources authentiques, quoi de plus passionnant que d'explorer les branches discréditées, à tort ou à raison, du savoir. Il se trouve que j'en ai pratiqué ou cotoyé assez profondément certaines d'entre elles : la graphologie, l'astrologie et le tarot. (A ne pas confondre avec ce que recouvre le terme fourre-tout de "parapsychologie"). Je suis arrivé à la conclusion d'Arthur Koestler dans Les Racines du Hasard (The Roots of Coincidence, Hutchinson of London, 1972): il y a une petite part de vérité dans le fouillis de la désinformation propagée par des charlatans et des exaltés. Il y a une grande part de vérité chez ceux qui se plaignent de la myopie doctrinaire de l'establishment scientifique, qui jette le bébé avec l'eau du bain et pratiquent une désinformation en sens inverse.

Ci-dessus, l'édition originale de 1972, que l'on peut encore trouver par le web. Commandez ce livre, tant qu'il en reste. Koestler fait partie des auteurs célèbres, mais scientifiquement incorrests, donc difficilement accessibles.
Ceux qui seront interessés par le sujet pourront consulter avec fruit les articles de Wikipedia, continuer à lire ce billet ou se reporter à la p.75 de Virus.
Saturday, 11 October 2008
CHRONIQUE
Une visite au palais Brongniart
Il s'y tient le 53e salon numismatique, une occasion pour bavarder avec les exposants sur les tendances et les relations entre les ventes et ce début de crise... en faisant la part des choses, évidemment. En l'occurence un optimisme de commande. Mon fils m'amène ma petite fille de trois mois que je ne connais pas encore et que ces préoccupations ne torturent pas encore.

J'ai acheté pour ma petite fille qui vient de fêter son anniversaire, et que j'ai rencontré pour la première fois, un objet-symbole qui lui reste toute la vie : une chouette d'Athena. Je l'ai trouvée chez -Paul-Francis Jacquier, Kehl am Rhein, Honsellstr.8 - D 77694
Tetradrachme var. Tardive (ca 415-407) var.7, Svoronos, 17,11 gr.

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