Mercredi, 17 octobre 2007La poésie derrière la poésie 4Rétroliens
Rétrolien spécifique pour ce billet
Pas de rétroliens
Commentaires
Afficher les commentaires en
(Vue non groupée | Vue groupée)
J'ai donc trouvé l'enregistrement de 1952 avec Kathleen Ferrier et Bruno Walter ainsi que celle de Otto Klemperer avec Christa Ludwig de 1964.
Les deux traductions contenus dans les livrets différent entre elles et de celles que vous nous donnez. Difficile de s'y retrouver!
Sur l'écoute de ces deux interprétations et avec une oreille de béotien, je trouve une nette différence.
L'enregistrement avec Kathleen Ferrier est moins puissant (voisx et orchestration) mais plus intense que celle sous Otto Kemperer.
Le dernier morceau est purement magique avec l'une alors qu'on admire la prestation de la seconde, parfaite, mais manquant pourtant de charge émotionnelle.
Je me rends compte qu'il aurait été préférable d'écouter en "aveugle" ces deux interprétations pour ne pas être influencé.
Je vais essayer de le faire prochainement pour confirmer ces premières impressions.
Il est probable que la qualité de l'enregistrement nuit à la version Walter, et qu'assister au concert sur le vif a du être quelque chose d'exceptionnel. Vous pouvez vous retrouver en lisant le mot à mot qui colle au texte original. Les autres livrets sont des altérations. On peut aimer, mais c'est de la désinformation.
Comme je vous l'ai dit, la version Klemperer est plus âpre, plus amère, moins complaisante. Là où il l'emporte c'est dans l'interlude orchestral, terrifiant, et dans le premier mouvement. Ferrier l'emporte lorsqu'elle chante. Vous faites bien d'écouter en aveugle, mais un conseil, concentrez vous sur la musique et le texte plutôt que sur les interprétations. La plus mauvaise est celle de Bernstein, mais dans un disque bonus, il esplique pour les jeunes le Chant de la Terre, avec un charme extraordinaire, et puis... je n'ai jamais vu un homme fumer autant tout en parlant, cela tient du prodige.
J'ai donc écouté en aveugle et reconnu sans problème les deux versions, je ne me lasse pas d'écouter Der Abschied, dans les deux versions d'ailleurs, l'équilibre entre la musique et le chant est magnifique, ne cessant de prendre le pas l'un sur l'autre puis de se méler en apothéose. Les petites notes qui recommencent chaque mouvement sont envoutantes...
Bravo, trois fois bravo. Vous reconnaissez à quel point il faut réécouter inlassablement les chefs d'oeuvre insondables comme l'adieu, et lorsqu'on a le privilège de pouvoir comparer des interprétations de génie, authentiques en dépit de leurs différences le plaisir est décuplé. Les petites notes figurent des chants d'oiseau. Mahler a également joué sur la raréfaction des timbres et les notes extrême afin de donner cette extraordinaire impression panoramique d'espace. Tous devraient lire votre commentaire car on ne peut mieux expliquer pourquoi cela vaut la peine de se donner du mal pour accéder à cette expérience exaltante. Merci pour tous ceux qui vous liront.
|
Recherche rapideCatégories
Légende des articles*** Amateurs avertis *** Politiquement incorrect *** Texte non publié *** Apocalypsis cum figuris Mots clésauthenticité berlioz zodiaque necromonte luxe octopus sens prophétie de annette messager apprentissage pollution lars hall mode d'emploi géopolitique machiavel popper Pol Pot bulle boursière minotaure serendipity katchen yin et yang musique education swastika syndrome de Stockholm antérograde décentralisation écriture Turquie anselm kiefer économie d'échelle maisons intuition philaos justice spectre eglise d'acier Marianne bien et mal génie énergie immigration barbarie Boulez précognition communisme conscient Riches marina fédier joel de rosnay déchéance amour sheldrake nazisme mise en scène eurabia tristan et isolde médias terrorisme oligarques désinformation musicale piano mediavilla sémantique génocides initiation à l'art snobisme droit à la paresse Autel famulus réduction du paquet d'ondes grève femme nostalgie Prodi astrologie jung contre-culture déferlement captation vidéo critères de valeur nicolas sarkozy centralisation islamisme culture de masse information Viola mondialisation imposture informatique Alexandre autocensure déclin la flute de jade sonate Chéreau astrologie humaniste mensonge domination poésie chinoise michelangeli bulle immobilière qualité Niels Bohr bobos talisman djihad torture islam globalisation atoll écologie kadhafi bureaucratie moi existentiel être essentiel politiquement correct diamant vertueux initiation hayakawa argent yang zoubov Clara cinéma Lars calligraphie isd management noeuds sémantiques pouvoir yin parapsychologie eau vive lasse inculture bill viola siegfried piège catastrophe Gergiev technologie brahms apocalypse hilarion dissymétrie mahler syndrome de stockholm forme sonate dutilleux beethoven ring analyse deshumanisation informatique dyan statistiques kevin bronstein admin soumission l'entretien physique quantique art contemporain wagner virus Force de la Terre russie culture Matrix mozart interprétation poutine entretien Medusa désinformation sarkozy
LiensTextes récents
Commentaires
à propos dim. 05/06/2011 à 15:23
Intéressant tout ça! Je vois
le morceau d'une toute autre
façon maintenant.
Mais j'ai juste une question:
Comment [...]
à propos ven. 13/05/2011 à 00:20
Voici un commentaire sur ce
site, qui va dans le même
sens que cet article [...]
à propos mer. 09/03/2011 à 16:31
Bonjour,
Vous êtes cordialement
invité à visiter mon blog.
Description : Mon [...]
à propos mer. 02/03/2011 à 22:10
Bonjour,
Vous êtes cordialement
invité à visiter mon blog.
Description : Mon [...]
à propos sam. 18/12/2010 à 12:47
Il est vrai que le style
précieux et emberlificoté de
Guy Sacre peu agacer. Ce
monsieur a un côté "je sais
tout" [...]
à propos sam. 13/11/2010 à 08:15
Management et physique
quantique
Consultant en entreprise et
intervenant sur des
problématiques d'innovation,
j'ai [...]
à propos mer. 22/09/2010 à 17:45
MARINA ou PIERRE.
Merci de m'écrire ou de me
téléphoner.
A bientôt.
ELIO
Administration du blog |