Bruno Lussato

Le professeur et le maître

Si la culture est ce qui subsiste quand on a tout oublié, (Edouard Herriot parlait certainement pour lui), le vieil homme est certainement parvenu à la maîtrise. Car, il y a vous l'avez compris, le jeune professeur, arrogant et mégalomane; et le vieux maître barbu, maître étant une formule de politesse pour ménager son âge. Deux personnages s'ignorant superbement. Le vieux essaie désespérément de renouer avec son jeune prédécesseur, mais rien n'y fait. Il ne peut se faire entendre. Il passe, ignoré, silencieux, comme ces fantômes qui viennent de passer leseuil fatal et se mêlent aux vivants, transparents, diaphanes, à peine suscitant un vague regret.

Et ils ne peuvent se comprendre ni s'entendre, ni s'aimer, ni apprendre, ces jeunes.

Ce minuit, mon heure a sonné et le professeur a définitivement cédé la place au transparent. On le reconnaît par les restes de polémique, d'indignation, de mépris professoral pour le pauvre Méduso. Ce sont des résidus, des lambeaux de vie qui comme des adhérences collent encore à l'esprit partisan hérité de la vie. Le maître considère avec consternation les excès de passion qui l'ont poussé, bouillant de rage pour la bétise et l'ignorance, a remettre à sa place des internautes qui ont pris la peine de s'adresser à lui. Pour le maître, bêtise, ignorance, sadisme, grossièreté, sont des comportements qu'on n'a pas le droit d'évaluer (et à quelle aune?), encore moins de stigmatiser.

Le maître se doit de dialoguer avec Meduso et Herbe qui leur apportent la richesse de leur confrontation. Mais ce dialogue, risque ne pas plaire à nos amis, car il seront pris à leur propre jeu : l'objectivité, la neutralité et ...  l'indifférence suprême, pierre de touche du sage. Il y a quelques années déjà que le Maître a analysé les sources de désinformation et les déformations du jugement. Il va donc analyser en epistémologue la controverse entre le mari de Médusa, et le jeune professeur avec qui il ne communique plus guère et qui ne l'écoute pas. Car c'est le jeune homme qui a répondu à Meduso, ne supportant pas la contradiction, emporté par sa passion de vivant.

Méduso.

Le remède à tous les maux français selon B. Lussato : Continuer à enrichir les riches (vive le paquet fiscal de cet été !)

Il est difficile de répondre à des mots qui n'ont pas de sens. B.Lussato n'a jamais dit que le remède était de continuer à enrichir les riches. Il a dit que lorsqu'on appauvrit les riches, on tue les pauvres, c'est le bon sens chinois, et l'expérience qui nous l'apprend. Un certain Jean de La Fontaine avait déjà inventé l'exemple de la poule aux oeufs d'or. En effet pour créer l'emploi il faut bien des entrepreneurs, et ceux-ci ont le mauvais goût de ne vouloir travailler pour rien et de vouloir par tous les moyens gagner du fric, du pèze, de l'oseille, du grosbi, en créant des richesses à moyen et long terme. Ceux qui conteste cette motivation, la partagent avec l'hypocrisie en plus. Allez vous renseigner auprès de certains syndicats. 

Pis encore, le fameux paquet fiscal est une mesure démagogique qui ne touche pas une seule grande fortune, qui se garde bien de rapatrier ses fonds en France. Ce ne sont pas des propos comme ceux de Medusa, qui les feront changer d'avis. 

et à appauvrir le reste de la population (gangrénée par les acquis extravagants de fonctionnaires priviligiés et les larcins à l'assurance maladie des classes popu parasites). 
Notre sympathique socialiste confond, pêle mêle les "riches qui s'en mettent plein les poches) les privilèges exorbitants, et les soi-disant pauvres qui font du travail au noir en faisant chanter les entreprise, aux prud'hommes. Mais il y a aussi l'essentiel : les artisans, les classes moyennes, les entrepreneurs courageux, qui sont découragés et par la démagogie sociale et par l'impéritie centralisatrice des bureaucrates. Qui les défendra ? Ce sont eux qu'on charge de tous le maux et on préfèrerait qu'il ne s'enrichissent pas et qu'ils ne créent pas d'emploi( car Force de la Terre crée des emplois, et en créerait plus s'il n'était pris entre l'étau bureaucratique et la haine du patron.

Au fil des billets, on ne décèle plus une seule once de commentaires argumentés et un tant soit peu modérés.

Pour ce qui concerne l'argumentation, allez interroger la population. Elle a d'ailleurs voté massivement contre cette haine socialiste de l'argent, qui est - vous oubliez de le mentionner - la seule exception française. Quant à la modération c'est celle de ceux qui déploraient que l'Humanité tienne des propos peu modérés et argumentés sontre Hitler. A-t-on le droit d'être modérés lorsque les faits ne le sont pas? Faut-il faire preuve de modération envers ceux qui ont soutenu les Pol Pot? Oui. Et on appelle cela le politiquement correct. Le blog a été construit contre cette posture. Il n'a pas besoin dêtre argumenté lorsque des travaux scientifiques sérieux l'étaient. On ne peut être tant soit peu modéré face à la corruption, les assassinats, l'esclavage des enfants.  Dans la théorie virale, on postule l'existence de monstres sémantiques internes qui nous manipulent. Ces monstres ont un nom que je vous rappelerai : 1. Matrix, ma bête noire, c'est l'esprit de Davos, la destruction de toutes les valeurs qui vaillent la peine d'être vécues, par l'esprit de lucre, la rapacité, la barbarie. Ce que Meduso vous fustigez, est Matrix. 2. La Langouste bureaucratique pétrifie ce qui demeure encore vivant. Faut-il vous donner le nombre de fonctionnaire qui a certainement plombé notre économie sans payer les impôts qu'on demande aux riches. Vou n'en pipez mot. Vous faite preuve à leur sujet de cette modération que vous refuséz aux acteurs économiques. Pourquoi ?

3. Force de la terre, c'est l'ensemble des entrepreneurs qui font vivre la nation. Autrefois patriotes, catholiques ou chrétiens, industrieux, moralisateurs, aimant les signes extérieurs de richesse, en un mot antipathiques, ils sont cernés par la langouste bureaucratique et par Medusa qui les culpabilise et fait ce qu'il peut pour les décourager et les empêcher de développer l'emploi (informez vous sur les lois sociales, et ne dites pas qu'on ne vous en a pas parlé dans ce blog !).

4. Octopus. Le premier pouvoir, les médias qui plongent la population dans l'infantilisation heureuse et donnent raison à Orwell.

5. Djihad. C'est le retour en force de la religion pure et dure et à une moralité contraignante pour Médusa.

Ainsi que vous le constaterez, il n'y a pas de faille de communication mais déformation préméditée et inconsciente due à ces effrayants pôles sémantiques qui nous désinforment à notre insu; moi compris. Il n'est que les morts qui en réchappent. Et le vieillard qui vous parle est déjà de l'autre côté. Au cas ou vous en douteriez, voici des preuves de mon objectivité scientifique :

" On a le droit d'affirmer que les musulmans, les juifs et les chrétiens doivent abjurer leur foi. On a aussi le droit d'affirmer le contraire. ,

" On a le droit d'affirmer qu'il est licite qu'un homme ait plusieurs femmes et qu'il coupe la main droite à un voleur. Pourquoi pas? Dénier ce droit serait privilégier nos valeurs sur celles de l'autre.

" On a le droit de spolier les riches (et de là les moins riches... jusquaux plus pauvres) comme de les enrichir. On peut aussi, lorsque pour éviter la spoliation, les mettre en prison pour leur ôter l'envie de faire sortir de capitaux.

" On a le droit de nier la loi, d'avoir des prudhommes qui par ignorance et idéologie, la déforme. On a aussi le droit de ruiner totalement le pays, ou encore de mettre en prison les délinquants économiques, des magouilleurs aux juges.

" On a le droit de tuer les violents, les récidivistes et de considérer les droits de l'homme comme une vaste farce. On a aussi le droit de les privilégier et de choyer drogués ou traficants proxénètes dans l'espoir de les réformer par la douceur.

" On a le droit de tuer ceux qui torturent les animaux de laboratoire; comme on a le droit de tuer ceux qui tuent les chercheurs qui essaient de sauver des vies humaines.

"On a le droit de refuser d'engager des arabes, des turcs ou des noirs si on estime qu'ils ne peuvent s'intégrer et qu'ils risquent de déstabiliser l'entreprise. On a le droit de sélectionner seulement les arabes, gitans, albanais, turcs, et congolais, pour qu'ils puissent imposer leur loi communautaire et leurs codes de civilisation.

Alors, M. Méduso? Vous voici piégé par Russell et Popper. Car ou vous acceptez tout en vrac, ou vous être pris en flagrant délit de désinformation.

 Ce n'est plus le reigne de la désinformation sur ce blog, on est jusqu'au cou dans celui de l'absence totale d'information. A lire les commentaires des lecteurs, il semblerait qu'il y en ait qui jouisse à la lecture d'une telle entreprise de n'importe quoi 

Je vous renvoie au jeune professeur qui a écrit Virus. Il vous apprendra que l''absence totale d'information, cela n'existe tout simplement pas. Par ailleurs n'oubliez pas que la désinformation repose sur une information invérifiable ou souvent vrai et je crois qu'on pu tout reprocher à ce bog, sauf à contenir une forte densité d'information. Enfin il n'y a pas de quoi jouir quand on assiste sutpéfaits à une avalanche de dnnées. Quant à la phrase ' une telle entreprise de n'importe quoi, je suis bien en peine d'y répondre car je ne l'ai pas comprise. Est-ce que vous essayez de me dire que tous les billets du blog, de l'analyse d'un morceau de Brahms, et de Botticcelli, aux comptes rendus aussi sérieux que consciencieux, de Bonnet, c'est n'importe quoi? Pensez-vous que ces propos sont "tant soit-peu modérés"? Si oui, nous n'avons pas la même définition du mot. Quant à la politesse que vous revendiquez à juste titre, où est-elle? Mais je ne veux pas entrer dans cette polémique, indigne du sérieux de cette entreprise, fût-elle de n'importe quoi, et je tance le jeune professeur. Il oublie qu'à bien des propos de cette eau, la réponse adaptée est "And So What ?". Le vieillard que je suis devenu, l'espace d'un saut quantique, l'engage à lire Brecht. "Pourquoi essayer de convaincre les gens autour de soi. On ne peut rien pour un mort. De toute façon on ne peut rien pour personne !

HERBE

En revanche le propos d'"Herbe est parfaitement articulé et ses critiques tombent juste. Je souscris à ses observations en n'oubliant pas qu'elles ne sont pas universelles... Les miennes non plus. Je tombe dans le piège dénoncé par Méduso, en aggravant des dissymétries. Il faut que je sorte de ses souks Ali Sanadagarao Mossa Saadi Bey, l'archi milliardaire vertueux, qui avec la bénediction de tous, gauchistes compris, continue de s'enrichir en rivalisant d'hypocrisie avec Medusa.