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Wednesday, 14 January 2009
CHRONIQUE
Farces et nostalgie
Je continue mon exploration de La Nuit des Rois. Mais je n'utilise que de courts fragments destinés à mettre en valeur les contrastes stylistiques du texte, en ne rappelant éventuellement que des mises en exergue l'intrigue.
Voici tout d'abord la suite du billet précédent :Malvolio a mordu à l'hameçon de l'illusion et a gobé la fausse lettre abandonnée par Maria. Les exclamations des complices ont été omises.
MALVOLIO
Marié depuis trois mois, trônant avec majesté ..;/
Mandant mes officiers à mon entour...portant ma robe de velours à ramages... venant de quitter mon lit de repos où j'aurai laissé Olivia endormie.../
Prenant des airs qui siéent à la grandeur; promenant à la ronde un regard empreint de gravité pour donner à entendre que je connais mon rang comme je désire qu'on connaisse le sien; je demanderais mon parent Tobie.. .../
Sept de mes gens dans un sursaut d'obéissance, s'élancent à sa recherche. Je fronce le sourcil cependant, me mettant peut-être à remonter ma montre, ou à jouer avec ma ...(il joue avec sa chaîne d'intendant)... avec quelque riche bijou, Tobie s'approche, me fait - de là - la révérence... .../
Je lui tends la main de la sorte, éteignant mon sourire familier sous un sévère regard dominateur. ...
MESSIRE TOBIE
Et Tobie, là dessus ne te donne pas du poing sur la trogne?
MALVOLIO
Disant : " Cousin Tobie, la fortune, en me conférant votre nièce, m'a donné le pri
vilège de vous dire...
TOBIE
Comment, comment?
MALVOLIO
" Qu'il faut vous corriger de votre ivrognerie" .../
En outre, vous gaspillez votre temps avec un imbécile de chevalier...
MESSIRE ANDRÉ.
C'est moi, je vous le garantis.
MALVOLIO
"Un certain messire André...
MESSIRE ANDRÉ
Je savais que c'était moi parce qu'il y en a beaucoup qui me traitent d'imbécile.
Les caractères comiques se précisent et perdent leur caractère mécanique de marionnette. Tobie est le pire car c'est lui qui corrompt Maria à qui il promet le mariage en échange de la farce cruelle, Messire André est un imbécile,mais au moins il le sait. Il se contente sans cesse de répéter ce que disent les autres. Maria est la complice de Tobie et elle joue avec délectation avec les sentiments de Malvolio.
MALVOLIO ...(lisant le faux billet)
Rabroue certain parent, sois cassant avec les serviteurs, que ta langue résonne de discours majestueux, donne -toi un air de singularité, Ainsi te conseille celle qui soupire pour toi. Rappelle-toi qui te fit compliment de tes bas jaunes et te vois toujours en jarretières croisées....
... Ceci est patent.C'est dit, je serai superbe, je lirai des traités de gouvernement, je contrecarrerai Messire Tobie, je me méfierai des accointances vulgaires. ... Il est vrai qu'elle m'a dernièrement complimenté sur mes bas jaunes, il est vrai qu'elle m'a loué de ce que mes jarretières se croisassent sur ma jambe... Oui certes, je serai distant,je serai superbe, je mettrai des bas jaunes et des jarretières croisées aussi vite que je puis les revêtir... ... Mais il y a encore un post-scriptum. " .. Le sourire te sied si bien! Ainsi donc en ma présence ne cessepas de sourire, ô mon très cher; ô mon aimé, je t'en supplie"
La progression est patente. Non seulement Malvolio se répète continuellement, mais les mots finissent par tourner en rond, se catapulter, perdre toute cohérence. Par exemple il mélange l'air de singularité, les discours majestueux et les bas jaunes!
MARIA
Si vous voulez voir les fruits de notre farce, guettez la première apparition de l'homme devant Madame. Il viendra vers elle en bas jaune - couleur qu'elle abhorre - et lui fera des sourires qui s'accorderont si mal à son humeur à elle, étant donné la mélancolie qui la tient, qu'il ne manquera pas de s'attirer quelque insigne disgrâce.Si vous voulez voir ça, suivez-moi.
MESSIRE TOBIE
Jusqu'aux portes du Tartare, parfait démon d'esprit.
MESSIRE ANDRÉ
Je veux en être moi aussi.
On remarquera la tendance au mimétisme de messire André.
Un nouveau palier dans la mythomanie de l'intendant est atteint avec le passage à l'acte. Il est orienté par Maria qui suggère que Malvolio est fou ce qui parait plausible étant donné le malentendu qui provient du hiatus entre le faux billet et la réalité romanesque et mélancolique...
OLIVIA
Où est Malvolio? Sa politesse grave en fait le serviteur qui sied à mon état.
MARIA
Il vient, madame, mais il a bien étrange allure. A coup sûr, madame, il est possédé.
OLIVIA
Comment? Qu'a-t-il? Est-ce qu'il délire?
MARIA
Non, madame, il ne fait que sourire. Votre Seigneurie ferait mieux, s'il vient, d'avoir quelque protection auprès d'elle, car pour sûr notre homme a la cervelle dérangée.
OLIVIA
Qu'on me l'envoie.
Entre Malvolio, en bas jaunes, marchant gauchement. ...
Eh bien, Malvolio?
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Sunday, 2 December 2007
Les fraises sauvages 6
Retour sur le film d'Ingmar Bergman
Cela fait exactement cinquante ans que j'ai vu Les Fraises Sauvages, lors de sa parution dans une salle parisienne, en 1957. J'avais donc vingt-cinq ans et je venais de décrocher mon diplôme d'ingénieur du CNAM,où j'enseignai sans interruption jusqu'à l'âge de soixante huit ans.
Depuis, j'ai dû revoir le film une ou deux fois, au approches des années soixante. J'ai donc eu largement le temps de l'effacer de ma mémoire. Ce n'est que récemment (lors de mes billets sur les Fraises Sauvages), que, je ne sais pourquoi, ce film est surgi de mon inconscient et s'est violemment emparé des tréfonds de mon être. J'ai alors essayé de m'en souvenir et j'ai enregistré dans mon billet, ce qui m'en était resté. Je viens aujourd'hui, après ce demi-siècle d'absence de visionner le DVD récemment doublé en français. Les distorsions opérées dans mon inconscient au cours de ces années d'oubli, me paraissent aujourd'hui significatives.
Le vieux professeur, a trois ans de plus que moi, il ne s'apprête pas à recevoir le prix Nobel, mais plus modestement une médaille de jubilé pour les cinquante ans d'enseignement de la médecine. Il se nomme Isak Borg, on l'appelle "professeur" et il est chargé d'honneurs.
La scène du rêve ressemble comme je l'imaginais à "La Maison du Docteur Edwards" et aussi impressionnante. Et puis, tout le reste y est. Les personnages de sa jeunesse, une mère rigide morte-vivante, une vie sentimentale ratée, un fils qui lui témoigne respect et reconnaissance tout en le détestant silencieusement. Une belle-fille ravissante, Marianne qui lui donnera un peu de tendresse. Et surtout, ce que j'avais oublié tout en étant impregné, la terrifiante scène du tribunal, où toutes les actions du professeur sont scrutées, jugées, sanctionnées. Actes de condamnation :
1. Incompétence. Oui, incompétence !
2. Insensibilité envers les autres.
3. Rigidité et égoïsme, mesquinerie.
Le professeur est dêchu. Il n'est plus qu'un vieil homme sans qualités. Sa vie conjugale, ses rapports familiaux, ont été marqués par le repli et la lâcheté.
Ce qui sauve cette fin de vie, c'est la reconciliation avec Marianne et de son fils dont il est l'artisan, cette vie florissante qui finit par arracher à la mort son mari et se penche sur lui avec tendresse.
La fin du film nous montre le vieillard au lit, bercé par les souvenirs de son enfance. Réapparition récurrente des étranges rêves venus de l'enfance et envahissant comme des nappes de brouillard, le champ désolé de sa conscience retrouvée.
Mais la fin que j'avais reconstituée, était plus belle peut-être. La fenêtre s'ouvre, laissant pénétrer la gaie lumière matinale, pendant que la fidèle gouvernante débarrasse le lit. Cela se termine, comme les autres films Giulietta, Le Satyricon et Rêves, par des points de suspension.
Références
On trouvera une excellente analyse du film, utile vu sa complexité à
dvdclassik-.com/critiques/fraises -sauvages - dvd.htm
le DVD est disponible chez amazon ou fnac.com avec un second film.
J'avais alors estimé que Les Fraises Sauvages étaient avec Giulietta degli Spiriti de Fellini et Rêves de Kurosava étaient parmi mes préférés, et certainement les plus proches de ma sensibilité. Après avoir vu le DVD, mon point de vue s'est modifié. Ce film est désolant, terrifiant, désespérant. Par ailleurs il me semble incompréhensible pour qui n'a pas une sensibilité très particulière. Mais en le visionnant, je me suis trouvé face à une terrible confrontation, qui m'a confirmé et approfondi, ce que j'avais écrit dans les billets antérieurs sur Les Fraises Sauvages. Tout d'abord, après avoir renoué avec le film, je ne trouve pas une ligne à changer dans mes commentaires, bien au contraire. On peut dire que bien des situations du film original se retrouvent dans ma vie ratée, et ont fini de m'ouvrir les yeux sur l'étendue de l'échec : doutes sur l'incompétence, le coeur, la réussite affective, l'amour.
Ceux qui verront le film seront frappés par sa similitude avec les billets antérieurs, la place du titre de "Professeur",notamment décliné par sa femme de chambre et ses clients, ce respect et cette confiance glacée et surfaite sans doute. Et le professeur Isak Borg, le voici lui aussi, dès la scène du rêve, transformé en un être frêle, et déplumé, un simple raté, un mendiant, un moineau en quête de bribes de croutons, ... Le vieillard errant.
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Wednesday, 14 November 2007
Patrons profiteurs
employés spoliés
Nous signalons que dans de billet, ce ne sont pas nos propos mais la réalité, qui est politiquement incorrecte. Nous nous en excusons pour elle, mais elle ne veut rien entendre pour changer de position.
Ci-dessous, les zavantages zaquis

Au commentaire de Monsieur Ferreira, qui se croit encore au temps de Zola, je répondrai par un exemple factuel dans sa sécheresse. La procédure étant en cours, il m'est impossible de dévoiler les noms et les faits, mais je ne me priverai pas de le faire dès que possible. Qu'il me suffise de signaler que ce cas, loin d'être unique, est au contraire la règle depuis deux ans. Il s'applique aux petits entrepreneurs, aux personnes vulnérables et âgées, et tombe dans une catégorie non sanctionnée par les juges lorsqu'elle comprend des "employeurs retraités" qui bien souvent ont des revenus plus faibles que leurs employés de maison.
LE CAS DUPONT.
L'homme ne s'appelle pas Dupont. On ne peut le nommer sans être taxé de racisme. Qui s'y hasarderait?
Le prétendu Y. Dupont est entré comme employé de maison chez Sidonie Cruchon. Quelques jours avant la fin de la période d'essai, il menace la vieille dame, en lui expliquant qu'il est un expert en droit du travail et qu'il est entouré d'avocats, pour faire pression sur elle pour qu'elle signe. Deux jours avant le délai fatidique, elle envoie une lettre de licenciement, qui est interceptée et déchirée par Dupont, qui l'a arrachée à un coursier, qui a porté plainte aussitôt au poste de police.
Mme Cruchon demande à son avocat de rédiger une nouvelle lettre, mais toutes ces péripéties on fait que ladite lettre est arrivée un jour en retard.
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Thursday, 4 October 2007
Une oeuvre de Dutilleux au théâtre des Champs-Elysées
Je suis allé entendre Mystère de l'instant de Henri Dutilleux, grâce à qui j'ai pu échanger un strapontin inconfortable contre deux sièges dans la loge d'honneur. J'en ai profité pour emmener avec moi un haut dignitaire russe, ami de la France et qui s'est révélé un connaisseur très fin. Il a été comme moi enthousiasmé par les sonorités tantôt feutrées, tantôt incisives, avec des ppp aux cordes qui n'appartiennent qu'au compositeur. La musique est bien de notre temps, mais tempérée, d'une beauté de timbres, une variété de rythmes, et un souffle mystérieux, comme un vent silencieux qui jouerait entre les portées de musiques. Une telle musique peut reconcilier avec l'art contemporain bien des amoureux inconditionnels de la musique romantique et des admirateurs de Debussy et de Ravel. Pavane pour une infante défunte de ce dernier ouvrait d'ailleurs le concert.
Je ne me souviens pas de moment plus émouvant que de voir tout un orchestre, Seigi Osawa en tête, en train d' applaudir le compositeur qui se tenait au parterre au milieux du public. Henri Dutilleux, non seulement figure parmi les compositeurs les plus illustres de notre temps, il est aussi d'une générosité, d'une modestie, d'une bienveillance pour les musiciens, que je n'ai jamais rencontrées portées à ce point. Il a la chance d'avoir le soutien de Geneviève Joy, son épouse, grande pianiste et inspiratrice, et ce couple correspond à l'idéal décrit par Marina Fédier dans son dernier billet.
La Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz clôturait le concert, Succès assuré, salle croulant sous les applaudissements, mais à ma surprise, mon ami russe, préférait Dutilleux. Trop classique disait-il en parlant de la Fantastique. Je finis par comprendre ce qu'il entendait par là. Le chef-d-oeuvre de Berlioz est aussi génial, sinon plus, que les autres symphonies de l'époque romantique. Il l'emporte par la couleur orchestrale portée à son plus haut point de l'expression et ouvrant la voie à Wagner et à tous les musiciens contemporains. L'extraordinaire invention de mélodies et d'effets, est magnifiée par une surprise constante devant les trouvailles rythmiques et orchestrales, surprise qui ne s'émousse pas avec le temps historique ni le temps individuel. Seigi Osawa était parfaitement adapté à cette musique et les contrastes dynamiques et rythmiques correspondaient à ce que Berlioz recherchait par dessus tout : l'effet sur l'auditeur. On comprend tout cela en lisant ses mémoires, où il accumule les superlatifs pour qualifier l'impression recherchée sur le public.
D'où vient donc cette réticence de mon ami? C'est que lorsqu'on entend la valse, la marche au supplice, le sabbat des sorcières, cette musique se veut étourdissante, cruelle, effrayante, démoniaque, sulfureuse, et elle y parvient. Mais décrire la peur n'est pas avoir peur, vouloir paraître effrayant n'est pas inspirer l'effroi, sinon par jeu. Une symphonie de Malher ne joue pas elle. La neuvième symphonie et la dixième posthume, ("écrite" en partie après sa mort!).nous plongent dans un état de terreur suspendue. Une symphonie de Brahms et plus encore les premières ballades Op.10 comme les dernières pièces pour piano, ne décrivent pas le désenchantement, la trouble nostalgie, elles sont désenchantées et nostalgiques. Ces sentiments ne sont pas voulus, ni calculés. Ils impregnent l'oeuvre d'une manière organique, en osmose avec l'état d'âme du compositeur.
Je n'ose plus jouer la fugue de l'Op.106 de Beethoven, non pas parce que, comme le prétend Guy Sacre, elle n'est pas comestible (au contraire c'est une splendeur pianistique pour qui la joue convenablement), ni parce qu'elle soumet le pianiste à un supplice digital et conceptuel (Jouer les études de Chopin est bien plus éprouvant, et du point de vue conceptuel, les variations Goldberg sont insurpassables de complexité). Je joue l'adagio et je pleure l'infinie solitude de l'artiste, je ne joue pas la fugue parce qu'elle me fait peur. Presque physiquement peur. Le sentiment qui "venu du coeur va au coeur", me terrorise. Après des décennies d'approfondissement j'ai l'impression de m'enfoncer dans les entrailles de l'horreur, visions inouïes, intuition qu'il s'agit là de violer une sepulture et libérer des forces effrayantes. Oui. Je sais que tout cela est bien romantique, j'en conviens. Et après? Pour en revenir à mon propos initial, la grande musique expressive allemande va plus profond, prétend à un contact avec le sacré, l'au delà, qui est plus rare dans ma musique française.
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté
Ces vers correspondent parfaitement aux fresques de Puvis de Chavannes qui décorent le théâtre, à l'Art déco, et en définitive à la musique française. Elle offre à nos oreilles éblouies, un cocktail digne des plus fines tables. Les mélanges sonores, dignes des meilleurs parfums, et des plats les plus raffinés, sont un aliment exquis pour nos oreilles, faisant vibrer de volupté nos fibres les plus sensibles. En Allemagne, RIchard Strauss poursuivait un même but, dans le Chevalier à la Rose ou Ariane à Naxos. On a pu dire à son propos "culinarisch", culinaire, dans le sens de haute gastronomie. Dans une certaine mesure la Fantastique de Berlioz, c'est aussi de la haute gastronomie musicale portée par l'étincelle du génie le plus sublime, l'innovation la plus radicale et la plus féconde. Mais qui pourrait croire au pandémonium final?
Sunday, 15 July 2007
Yin et Yang
Une des caractéristiques majeures de l'ère nouvelle est une remise en cause radicale des valeurs traditionnelles et, parmi elles, le rôle de la femme dans la société. Angela Merkel a été le symbole de la capacité d'une femme à remplis avec succès les fonctions les plus élevées, mais le symbole le plus frappant est la composition du gouvernement de Nicolas Sarkozy, rejoignant pratiquement la parité entre hommes et femmes. La gauche l'avait rêvé, Sarkozy l'a fait. Rachida Dati, notamment est une figure emblématique qui montre qu'une femme issue des conditions les plus défavorisées, peut égaler sinon surclasser les hommes les plus trempés et les plus courageux... Et pourtant, toutes ces femmes gardent leur féminité, toutes les qualités qui en font une figure tutélaire de préservation de la vie, de protection, de sens du quotidien, de sentiment et de compassion ... pour ne pas citer le charme et la puissance d'attraction qui caractérise un si grand nombre de femmes au pouvoir, d'aujourd'hui.
Ci-contre, le chef d'orchestre Keri Wilson (Corriere della Sera) C'est un parfait symbole de Yang (précision, autorité, charisme) et Yin (séduction, beauté, attraction).
Ceci ne s'est pas fait d'un coup, ni facilement, loin de là, et il faut remonter à plusieurs décennies pour trouver la source d'une tendance qui ébranlé le monde et qui va bien plus loin que la simple égalité des sexes.
La première phase d'évolution de la femme, le passé
Billet complété
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Tuesday, 9 October 2007
Une introduction à la musique classique
Dédié à Ben, un internaute de bonne volonté
On trouvera à la fin de ce billet une liste de disques conseillés
Un parcours initiatique pour la musique classique.
Ce qu'on nomme la musique classique, ou "grande musique" par rapport à la musique de variétés, n’est défini que par l'usage courant qui cependant varie selon les époques. Par exemple, les opéras de Verdi et de Rossini étaient aussi populaires que les productions d'Hollywood, aujourd'hui, et on a oublié les centaines de milliers de symphonies sans intérêt qui pendant deux siècles ont servi de musique décorative aux familles cultivées.
Ce qui permet le mieux d’établir une frontière, est la finalité de la musique classique à atteindre un raffinement technique qui la hausse au dessus d'une simple distraction, un peu comme un poème de Verlaine diffère d'un feuilleton de gare. L’argent produit, le nombre de fans, le succès médiatique, sont des critères, qui primordiaux dans la musique commerciale et populaire, sont secondaires, voire inexistants dans la musique d’élévation. Notre internaute Paul invoquait comme preuve de la qualité de Mireille Mathieu, les nombre de concerts et le nombre de spectateurs par concert. A ce compte, les plus grands compositeurs de ce temps, Dutilleux, Boulez, Glass, Dusapin, Stockhausen… se situeraient tout en bas de l’échelle des valeurs.
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