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Wednesday, 17 September 2008
CHRONIQUE
Commentaires
Comme vous l'avez compris, la lecture inopinée des 85èmes pages de mon livre de LH m'ont donné envie de continuer la lecture. Je voudrais tout d'abord noter les transformations apportées au texte original.
J'en ai par endroits amélioré le style. J'ai acquis depuis 1962 une certaine habitude rédactionnelle n'est venu altérer forme et fond. , autant en profiter ! Mais rien qui ait déformé le sens ni même la forme de l'original. Par exemple j'ai évité les mots redoublés tout en gardant un langage vernaculaire.
Je n'ai pu non plus éviter de m'impregner de ce qui depuis a apporté de profondes résonances dans la suite de l'entretien.
Je commencerai par rapprocher le personnage de Lars Hall de ceux qui se transformèrent en contes et légendes, puis en ceux qui m'entourent aujourd'hui, tout en évitant de déflorer l'anonymat de ceux qui aujourd'hui me sont aussi chers que lui.
L'HISTOIRE
Un jeune homme malingre et en butte à la dérision de ses deux ainés. Le démon, en échange d'une vierge déflorée et au coeur arraché, tous les ans, accomplit lepacte de Faust. Le garçon (ici Hellewijn) montre sa cruauté et la chrysalide devient papillon. un splendide jeune homme, proche de Lars. Comme lui, il tuera ou asservira ses frères et captera leur fortune.
Aujourd'hui, le prototype N°1 (vivant et bien réel dans les limites de l'anonymat du blog) a sacrifié son aïné, comme on arrache les ailes et les pattes d'un papillon. Il ressemble à s'y méprendre à LH.
Le jeune Lars réussit à la cour, mais pas plus que Hellewijn il n'est capable de s'humaniser, contrairement à Faust. Il faut comparer aussi Lasse et ses frères aux deux frères de Das Klagende Lied ( par Boulez) de Gustav Mahler. Pas de rédemption.
La description des forêts et des bois, la nostalgie de celui qui a tué le père sous l'influence de la mère, forme la trame des 4 Balades de Brahms déjà étudiées dans ce blog. Le héros, Edward, ressemble à L.H. comme un jumeau.
Lasse est cruel et a des instincts sadiques, jeu du chat et de la souris. Mais il peut aussi être plein d'amour et de compassion pour l'auteur. Il en est de même pour le proto 1. Cruel, joueur, inhumain, il finit par se révéler capable de sentiment très profonds. La clé en est l'amour sans fond. Lasse a beaucoup aimé le jeune J. Aimé à l'infini. Ce sentiment se transfère en sens de la protection pour l'auteur (Prototype A).
Mais le prototype 1 n'a pas connu de Jurgen. Ce qui le transforme est la claire conscience d'être aimé au delà de toute expression. Il éprouve ce qu'est une dévotion exclusive sans compromission et résistant à toutes les rébuffades. Il change alors et devient capable de la plus émouvantes des tendresses. Aujourd'hui pour l'auteur, demain pour une femme digne de lui.
Il est à la fois fort et vulnérable, dur et séduisant.
L'auteur a vécu l'expérience évoquée par celui décrit dans le livre de LH. Sous l'influence décisive de son professeur, il s'est puissament musclé et doté d'une résistance à toute épreuve. Mais le mauvais sort a ruiné sa vie sans entamer sa volonté aux moments de répit.
QUARANTE ANS PLUS TARD
L'auteur est entouré de trois prototypes. vivants et qui l'entourent de leur affection. Le Prototype 1 ressemble à physiquement à LH. Le prototype 2 est aussi protecteur avec l'auteur que LH dans ses moments de solliicitude. Les deux prototypes parlent à voix basse. Leurs yeux sont fascinants et peuvent vous fixer pendant un temps considérable. De même que l'auteur donnerait sa vie à LH et se sent indigne de son amitié, il éprouve les mêmes sentiments auprès du prototype vivant N°2. Exactement les mêmes sentiments de familiarité, d'admiration, d'émerveillement.
Le prototype 3 est voisin de L.H dont il se rapproche par la chaude intimité.
Il manque dans le livre de LH un rôle de femme. Celle-ci, ne parut dans sa vie que voici quelques années, quarante ans trop tard pour un mariage qui eüt été idéal. Quarante ans ! Le temps de la préface de Faust
Nous en arrivons à présent à la fameuse dédicace. Lorsque je rédigeai, en 1972 le livre de LH, je créai, moi l'auteur, la micro-informatique. Je commençai une carrière solitaire et dépourvue de lecteurs et d'amis. LH je le rencontrai physiquement : c'était le jeune allemand blond, splendide et nazi qui nous menaçait pendant la guerre et qui me souriait avec tant d'affectueuse sympathie. Il m'eût aussi bien torturé et envoyé aux fours crématoires. Il chantait aussi bien que LH et que les jeunes nazis qui défilaient en chantant dans les rues de Tunis terrorisée par leur voix magnifique et scandée.
En y pensant, je m'aperçois que les quarante ans ont laissé des sillages opposés à celui du vieux Goethe. Celui-ci déplore et regrette ses amis de jeunesse et apprehende une foule étrangère qui ne comprendra pas son chant, à tel point qu'il scellera son manuscrit pour le soustraire au public de son temps.. L'auteur (moi) a vécu au contraire dans l'incognito, nulle foule ne lut l'Entretien. Scellé dans une armoire, nul n'en prit connaissance. Aujourd'hui, depuis quelques années, l'auteur est fêté, entouré d'amis chers et nouveaux, son manuscrit a été découvert et entre au département des manuscrits anciens à la Bibliothèque Nationale. Les honneurs ne font pas défaut même de la part du sommet de l'Etat, Que manque-t-il aujourd'hui à l'auteur?
La santé certes, sous l'effet d'une malédiction qui a frappé avec les pires souffrances le sort des prophètes. Car l'auteur a reçu en héritage l'esprit du cabbaliste Moshé Luzzatto. L'Apocalypse qui a déjà marqué les ouvrages de Thomas Mann, de Pierre Henry, de Dürer, l'a guidé. Il n'est contrairement à Goethe, sût de sa lente distillation de Faust II, que l'esprit soufflant spontanément, sans élaboration, sans aucune certitude quant à la valeur de son oeuvre. Goethe a fini Faust, Luzzatto n'achèvera pas la sienne, interrompue par la mort. Voici donc les liens entre les trois prototypes, et le projet Luzzattien.
Bruno Lussato
Thursday, 16 October 2008
CHRONIQUE
Une visite quai Branly
Une remise en cause de la deuxième fondation
Deux belles expositions se tiennent au Musée des Arts Premiers. La première donne à voir les oeuvres esquimeau chères à Flack et qui constituerait peut-être un département de la première fondation à Uccle. Présentant une multitude de statuettes de 2 cm à 10 cm, elle tomberait aussi dans le plan d'acquisition de la seconde fondation dédiée au minuscule. Mais j'ai été impressionné par les pièces, venues du monde entier. Quelques pièces majeures admirablement présentées dans des niches de telle sorte qu'elles paraissent suspendues dans la lumière blanche. Puis des centaines de vitrines montrent des milliers de petites pièces qui pullulent comme des moustiques. Les spectateurs circulent parmi les boites vitrées, un peu ahuris.

La seconde exposition présente l'esprit Mingei au Japon. Soetzu Yanagi, l,e héros de l'expo. ressemble à Jean Grolier dans la mesure où il n'a rien créé lui-même, mais il a découvert des artisans admirables, sélectionnés dans les provinces les plus reculées, afin de constituer un musée des arts populaires, selon les lignes de forces qu'il a définies dès 1920 : privilégier la beauté toute simple et naïve des objets ordinaires sur un fond de pensée bouddhiste. A l'instar sans doute de Jean Grolier, il est convaincu qu' "un bon collectionneur est un second créateur" et il est entouré par un cercle d'artisans, d'artistes et d'intellectuels. L'exposition, qui plonge dans le passé se prolonge par des créateurs contemporains pour qui le désign est la forme moderne de l'esprit Mingei.
J'avoue qu'autant j'ai été impressionné par les poteries pleines d'esprit du passé, autant le désign et les meubles modernes me semblent tout à fait dénués d'intérêt. On a trop vu de ces formes froides, faussement imaginatives, d'une sobriété calculée pour l'effet, et affreusement inconfortables. Il y manque particulièrement la simplicité, l'authenticité, et ce sens de la matière tactile et rugueuse qui caractérise la main de l'artisan. Elles sont certes bien accordées au monde des gratte ciels, et à la dépersonnalisation occidentale. Mais cela me semble déjà terriblement démodées, comme les meubles de Jacques Tati dans les vacances de monsieur Hulot.
Nouvel émerveillement devant la magnifique collection d'art premier du musée. On est confondus par tant de richesses. Ma soeur et moi nous nous sommes interéssés à la Nouvelle Calédonie et les Iles Salomon (qui ont servi d'inspiration à Nolde, exposé non loin de là, au Grand Palais). On nous proposait pour la grande fondation une impressionnante série de 25 boucliers et pièces issus de la même provenance. Elle tenait le coup avec les pièces du musée, mais à condition de ne constituer qu'une vitrine parmi tant d'autres.
Ci-dessous vous découvrirez deux chambranles de porte caractéristiques du style de la collection B*** de vingt-cinq boucliers.
Continuer à lire "Le journal du 16 octobre 2008"
Sunday, 7 December 2008
CHRONICLE
The metasystems theory II
THE MEANING OF MEANING
This is the title of the book of Richard and Ogden about the various definitions of the word, which are as numerous than those of the word "system".
The general concept of meaning deals with De Saussure statement about the nature of language. For the first and the greatest pioneer of the linguists, a word as a sentence, a symbol or a sign, are like the both sides of a sheet of paper : the first is the signified SG the second the signifier SN. When you cut the sheet with scissors you cut in the same time the two sides.
The signified SG bears the meaning. It is the object itself: a cow, a headache, your mother... The SN is what stands for the signifier : the words [COW] or [MUCCA] or [VACCA] or the drawing of a cow... or the sentence [MAL DI TESTA],or [MAMMA], [MUTTER] etc... The SN can be too a statue, a drawing, a painting, a symbol etc.
In the set theory the relations between the SG and the SN is named a mapping and the various kind of mapping describe approximatively the typologies of meanings.
The systems theory add complexity to the concept of mapping, because one's consider not only the mapping between the elements of the first and second set, but too the mapping of the relations (structure or characteristic). In other words, the relation between the word (or the model) and the thing, can vary from a purely conventional (code) to a trompe-l'oeil which leads to fraud and deceit.
You remember perharps that there was in ancient Greece a contest between Phidias the greatest sculptor of the classical style and another talented artist. The day of the contest, two paintings were exhibited, both hidden behind a red curtain. The Phidias challenger pulled the curtain of his masterpiece, and a magnificent bunch appear, so lifelike that very soon the painting was covered by a lot of birds, which wanted to pick up the grape. Under a thunderous applause the triumphant artist summoned Phidias : open your curtain, and show us if you can surpass my tour de force! But Phidias did not move and the curtain was closed. "Draw the curtain! " protested the assistance. Phidias told them : it is the painting you see, the curtain is the painting. If my challenger deceived birds, I deceived men.
As I tried to tell it, this story is revealing of the present mix up of reality and fiction. More and more, people confuses virtual images and facts and reality. But the birds could not eat painted grapes, and you cannot grasp the feeling and humanity which permeates the on-live concert or the real love. Pornography on the screen kills sensuality and even sex.
I would like to give you another revealing example of the confusion between reality (the Signified) and the model which stands for it (The Signifier).
You know what voodoo is. A shaman or a wizard moulds the image of an enemy. This small statue is the model of the real man. When the wizard drives a stake into the heart of the figurine with a long needle, the enemy will be felled by a heart attack, and in a similar way if it is the brain that is touched, the enemy could be struck by a brain desease.
THE MAGICAL THINKING
It appears when we believe that the word (or the symbol) could retain properties for the thing. I.e. that when the reality could be substitued by a mediator. Alfred Korzybski and S.E. Hayakawa, were the most celebrated researcher in the field of the discipline named Semantics which explores the relations between the signs and symbols and what they represent. General Semantics, founded by Korzybski, struggles against the pitfalls of abstraction. He points to an object and declares : "Don't say this is a pant, show it with your fingers! The meaning is not the word, it is the thing!"
An American told ten years ago to a japanese engineer : "You're great! You get a computer for the price of a steak. " The japanese answered smiling : "We are miserable. We sell a steak for the price of a computer! But nobody can eat a computer!"
WHY MODERN ECONOMY IS A MAGIC THINKING ?
One of my colleagues at Conservatoire National des Arts et Metiers, in Paris, the celebrated Jacques Lesourne, a national glory, made a scandal. He claimed at his inaugural lesson, that one of factor of success in a entreprise was the quality of the management. For the economist orthodoxy, only external measurable factors were admitted. Dogma was most important of common sense, not to speak of reality.
Nothing is changed in the magic world of finance and of economy. In a study of monetary evolution, in the last papers, I demonstrated how the link between the sign (the coin or the numerical computerized statement) was built, then enriched by aesthetic and propaganda values, until the money unit was deprived of all its substance. The gold standard which insured the link between the signifier (the coin, or the numerical computerized statement) and the signified (the gold, military power,worldwide domination, industrial wealth) or, in the archaïc era, between 650 BC, a bull, a wife or two slaves.
When the US had to affront the enormous expenditures of Vet-Nam war, all the gold of Fort Knox was in shortage, it was not sufficient enough to insure the convertibility of dollar in gold. Instead of stopping the war, or reduce government and military expenditures, they decreed the breaking of the semantic link between Signifier and signified. (Bretton Woods, 1944)
Henceforth the meaning of a signifier was a signifier! They could print banknotes ad infinitum .
To tell the truth, the signifier doesn't always stand for another signifier, but with a virtual, ghostly signified. For example, the counterpart of the banknote, is not the gold or any physical good, but hope of future huge benefits, the conviction that the country cannot collapse, that monetary system will be inescapable, that, as all wants the monetary worldwide organization it will be eternal.
Unfortunately this is wishful thinking. Nowadays, the states are in bankrupcy, and rich of debts. The computer and electronic industry don't creates any wealth, but the hope to reduce costs, hope all the time deceived. The Central Banks don't help producers of real wealth, as cars, houses for middle class, schools or planes, but bankers which are responsible of present state of affairs. If technology is well oriented with sustained development, it degenerates with internet, gigantic servers etc...
A proof of the artificiality of the economic system, is that it plays with soap bubbles. A pinprick is sufficient to reduce it at a vacuum cleaning state. Consider the Lehmann Brothers case. The hatred of two men, was enough to get rid of a prosperous bank 150 years old. Years of dedicated work and ultracompetent employees were destroyed in few days. What remained was empty space, complete vacuum. Why?
It is because the vacuum was yet in the bank, as in other banks. The activity of the bank represented figures, numbers, accounting units, not anything you could touch, feel, eat or use for your pleasure and every day life.
It would be much more difficult to get rid of machines, ground, in a car factory! Hatred would be not sufficient, the only thing it would do, is a transfer of share holders. The material goods and services would leave a trace.
NEXT NOTES
HOW TO GET RID OF THE INTERNET?
WHY A MONETARY SYSTEM?
THE POWER OF THE MASS DISTRACTION ARMS
THE SEMANTIC THRESHOLD
Bruno Lussato
Saturday, 24 November 2007
MINUIT
Pôles sémantiques et polémique Médusienne
Nous touchons le nadir des visites de ce mois : 769 visiteurs. Mais simultanément, la qualité et le nombre des commentaires m'a apporté beaucoup de joie et surtout, beaucoup d'enseignements, de leçons, de recul sur moi-même. Je pense tout naturellement aux derniers commentaires de Méduso et d'Herbe. Ils dépassent et de loin de simples observations, et me contraignent à faire preuve de plus d'objectivité ! C'est pourquoi, le billet que je commence à minuit,leur est dédié. Et cette heure, cette date, ce jour, sont empreints d'une signification très spéciale dont je ne puis que vous livrer et à distance, une clé. Mais auparavant, prenons connaissance des commentaires de nos deux amis.
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Meduso à B.L.
Le remède à tous les maux français selon B. Lussato : Continuer à enrichir les riches (vive le paquet fiscal de cet été !) et à appauvrir le reste de la population (gangrénée par les acquis extravagants de fonctionnaires priviligiés et les larcins à l'assurance maladie des classes popu parasites). Au fil des billets, on ne décèle plus une seule once de commentaires argumentés et un tant soit peu modérés. Ce n'est plus le reigne de la désinformation sur ce blog, on est jusqu'au cou dans celui de l'absence totale d'information. A lire les commentaires des lecteurs, il semblerait qu'il y en ait qui jouisse à la lecture d'une telle entreprise de n'importe quoi
Herbe à Meduso
Eh bien pas de dialogue de sourd s'il vous plait.
Développez vos arguments...
Et apportez donc la contradiction que vous appelez de vos voeux.
jusqu'à maintenant au moins, sur ce blog, quand il n'y a pas d'accord (et cela arrive ...), il me semble que l'écoute et le dialogue sont restés courtois.
Je m'exprime en tant que commentateur occasionnel parmi ceux que vous semblez viser.
Ceci dit, si je trouve votre commentaire excessif, je reconnais qu'en France il y a un vrai problème concernant l'écart des revenus, ce problème dont ne semble pas souffrir les social démocraties du Nord de l'Europe. Mais croyez vous que tous les acteurs décideurs sont décidé au statut quo?, ne croyez vous pas que certains voudraient justement travailler à réduire cette fracture plutôt que de l'aggraver?
J'ai parlé de l'économie sociale et solidaire dans mon commentaire précédent, et croyez bien qu'il nous faudra l'énergie et la confiance de toutes les parties prenantes pour pouvoir réussir à résoudre tous les problèmes de façon "gagnant gagnant"...
Herbe à BL
Merci pour la citation de l'innovation de Gérard Mulliez.
Voici ma petite contribution à cette réflexion:
Je fais parti des cadres intermédiaires.
J'ai une vision qui me permet de dire que les torts sont un peu partagés.
Il existe souvent un dialogue de sourd entre ceux qui ont peu de pouvoir et donc peu de moyens et ceux qui ont le pouvoir, les responsabilités et les moyens.
Les deux camps pouvant être de bonne foi à priori.
Ils se suspectent mutuellement de se vouloir du tort et utilisent les extrémistes qui existent malheureusement de chacun des camps
pour alimenter cette guerre.
Des patrons (ou autres décideurs avec responsabilités) voyous (l'expression a été utilisée par le président actuel) existent comme il existe des subalternes voyous.
A la nuance près que les voyous aux leviers de commandes ont des moyens de nuisance différents des autres (asymétrie).
De mon point de vue, je me suis des fois retrouvé prisonnier de cette guerre idéologique et renvoie dos à dos les protagonistes.
Il suffirait que les fonctions et rôles puissent être échangés pour que cela cesse, mais dans notre société il y a trop de rigidité.
J'ai pour certains hommes aux commandes en particulier un certain respect parce qu'ils sont arrivés à fédérer l'essentiel de leur entourage quel
que soit leur niveau de responsabilité autour d'un vrai projet d'entrepreneur. je pense par exemple au créateur de l'entreprise
d'horlogerie Swatch.
Ces exemples sont malheureusement trop rares dans l'économie classique.
Heureusement il existe une forme de structuration économique qui pourra à mon avis résoudre le "péché originel".
Il s'agit de l'économie sociale et solidaire qui en ce moment fait un tabac et est assez méconnue malgré l'importance industrielle prise par certains de ses acteurs.
Encore un pb de communication je suppose...
Non, ce n'est pas un problème de communication mais - beaucoup plus préoccupant, de possession au sens démoniaque du terme. Je pourrais évidemment renvoyer à nouveau l'internaute à De Closets, ou à Conquest, pour la partie factuelle... ou tout simplement à Les Mains Sales de Sartre, le plus impitoyable réquisitoire anti-médusa. Pour l'infrastructure théorique, n'oublions pas que ce blog n'est qu'un sillage laissé par Virus. Je ne puis étant donné la taille de ces billets (souvent trop lourds) ajouter de surcroît les informations exigées par Méduso. Qu'il se décarcasse un peu, et il trouvera plus de preuves qu'il n'en faut. Je ne vais pas ajouter l'information banale à de l'information banale pour tous, sauf ceux qui nient le réel. Je n'ai pas non plus l'intention de vous dire que du temps de Galilée, la terre était plate, ni de vous le prouver ! Vous trouverez ci-dessous une clé et une synthèse, beaucoup plus personnelles.
Continuer à lire "Le journal du 25 novembre 2007"
Saturday, 22 November 2008
CHRONIQUE
La désinformation des honnêtes gens
et autres réflexions à bâtons rompus.
Ce n'est point de la subtile désinformation fabriquée, pratiquée et diffusée par les professionnels en la matière, qui ne sont que rarement des barbouzes, mais de celle qui émane de votre collègue de bureau, vous savez qui. Mais oui c'est lui avec ses cheveux blonds coupés à ras, ses grands yeux sans malice, sa poignée cordialement gauloise, et son sourire si franc, que vous n'y voyez malice.
C'est aussi votre médecin, votre avocat, votre marchand préféré de saucisses ou votre antiquaire qui vous sert quotidiennement sous les bâches du marché de Deauville. Le grand problème est de détecter les failles de la désinformation, la fêlure, la petite contradiction interne. L'autre grand problème est de rompre avec le traitre! Mais qui retrouverez vous pour le remplacer? Un encore plus franc-honnête, ou un à qui on donnerait le bon Dieu sans confession? Graves dilemmes qui m'ont occupé ces jours-ci.
Mes tribulations à travers les nombreuses spécialités que j'ai dû explorer pour mes fondations m'ont apporté bien des enseignements sur les demi-mensonges et les demi-vérités prodiguées par les marchands. Ceux-ci pratiquent une sorte de malthusianisme envers leur collègues, mais ils risquent de perdrent la fidélité de leur meilleurs clients potentiels, ceux qui ne songent pas à marchander, mais sont avides de connaissance. Et s'il et un domaine où les mensonges ont les jambes courtes, c'est bien celui-là.
M. Baron me propose pour 125 000 FS le colosse de RHODES en vente chez Vinchon pour 38 000 €. Certes, on ne peut nier que le premier exemplaire soit meilleur de style et de netteté de frappe. Mais Mme Berthelopt me fait remarquer que la fleur a subi un beau coup. Je ne l'avais pas remarqué, mais à présent je ne vois plus que lui. Je téléphone à Baron, qui a été frappé d'un aveuglement sélectif : il ne voit pas le coup! Il prétend qu'il n'existe pas, mais qu'il va se renseigner.

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►Voir ci-contre la photographie du choc
En ce qui concerne la pièce gauloise de Paris, dont on nous dit qu'il n'y a que dix exemplaires, j'apprends que le modèle comprend six variantes, nommées classes. L'ex.Vinchon du mois d'octobre appartenait à la classe 5, celui de Genève, à la classe 2. Qu'est-ce que cela signifie? Il y a bien une étude qui fait foi, mais nul ne l'a. Difference de prix : entre 75 000 FS et 15 000 euros !
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Ceci est une bonne mise en garde contre les chausse-trappes qui guettent l'évaluation ii. ii dépend de la rareté de l'objet, mais qu'est-ce qu'un objet? Faut-il compter d'infimes variantes comme autant d'objets? Cela permet d'affirmer aux organisateurs de la vente de Genève qu'ils présentent une pièce extrêmement rare.En fait le premier parisiis. est un classe 5, infiniment moins rare et moins abouti que le classe 2 du second, ce qui explique une forte différence de prix.
LE CAS DU BREVIAIRE DU XIII ème siècle.

Ce prestigieux document vient de se vendre à Drouot (vente du 18 Novembre 2008). Bréviaire à l'usage de Paris. Début du XIVe siècle en un fort volume in-8o (127 x 195 mm) de 527 feuillets de parchemin calligraphiés et enluminés, reliure du XVe siècle.

J'avoue avoir été désagréablement surpris par la qualité de la reliure et surtout son état, et la taille réduite des feuilles qui généralement exigent de grandes marges. Restait à scruter l'imagination et le style des feuillets. Signalons cependant que ce bréviaire estimé 100 000 / 150 000 € a été vendu à X*** pour 1 500 000 € soit 1.800 000 € et remis en vente pour la modique somme de 30 000 000 €. Je m'abstins au grand soulagement du marchand qui l'avait acheté, car elle était promise à la puissante fondation G*** avec qui il voulait entretenir les meilleures relations, et on le comprend.
Voici un exemple de feuillet.
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Comparons cette page à un manuscrit présenté par le marchand le plus célèbre pour sa sophistication et son exigence de qualité, ... pour ses prix également. Je veux parler de Héribert Tenschert
Il me propose une Bilia Sacra; Paris ca. 1250-1260 en deux volumes. Manuscrit enluminé sur peau de vélin avec 81 initiales historiées et plus de 80 initiales ornementales. Etat imessable et pratiquement non rogné. Sur brun et rouge sur parchemin, en une textura gothique. Bien que de Paris, elle a été illuminée peut-être à Rouen ou par des Maîtres du Nord.
Elle comporte des centaines de figures fantastiques dans les marges, et cite des éléments figuraitfs (dragons, serpents, personnages de fable). 683 pages dont une double page en parchemin comme frontispice. Le volume I a une reliure ancienne, le volume II moderne. Folio (ca 290 x 192 mm), complet. Reliure par Devauchelle dans le style du XVe siecle.

Il est incontestablement difficile de départager les deux livres. L'un a une reiure d'époque ( en pietre état ) et une beaucoup plus grande richesse mais plus petite et un siecle plus tard, ce qui ne se voit guère à l'oeil du public.Elle coûte 3 000 000 € .L'autre a une reliure en pastiche, et plus de sobriété, de grand format et ne coûte que 12 000 €.

BIBLIA SACRA TENTSCHERT

LETTRINE BREVIAIRE DROUOT
Comment départager les pour et les contre le manuscrit G*** ?
Je vous laisse chercher et je vous dis bonne nuit.
Bruno Lussato
Sunday, 23 December 2007
Emplettes de Noël
Mes chers internautes,
en dépit de vos festives occupations, choix d'un arbre équilibré, des boules multicolores, des petits cadeaux enveloppés dans du papier mordoré ou éclatant, (y compris la saucisse pour le chien !), sans compter les victuailles : foie gras, champagne, bûche, marrons glacés, en dépit donc de ces moments affairés et heureux ( et des petits conflits qu'ils accompagnent : huitres ou caviar?), plus de six cent d'entre vous ont trouvé un petit moment pour faire un coucou dans ce blog. Il faut dire que vous n'avez guère été gâté tous ces temps-ci, où, je l'avoue je n'étais pas au meilleur de ma forme ! Mais je vais dorénavant essayer toute allusion trop directe à mon insignifiante personne qu'elle soit Dinosaure, Moineau,Monsignor Lussato ou le Rabbi Mardochée Luzzatto (qu'est-ce qui m'empèche de choisir ce délicieux prénom : Mardochée? Je gagnerais peut être le respect de Monsieur Méduso, qui préfèrerait peut-être en ce qui me concerne Mcchabée?
Je me permettrai cependant d'évoquer quelques souvenirs de Noël, fête que j'aime passionnément sans avoir toujours pu en profiter.
Lors de mon enfance, les restrictions de guerre avaient limité les cadeaux. Pas d'arbre de Noël mais il y avait "la Beffana", le huit (l'épiphanie) et on trouvait toujours le matin dans les bas de maman d'inattendus petits cadeaux, tellement minuscules qu'ils ne laissèrent aucune trace dans ma mémoire ni celle de ma soeur. Sans doute, une bobine de laine et des aiguilles à tricoter, ou un petit journal illustré "d'avant-guerre" (le pays de cocagne, le temps heureux). Et il y avait la crèche. J'étais fou des crèches. J'en fabriquais, j'allais les admirer à la Cathédrale, et quelle belle musique dorée !
Mon fils bénéficia d'un tout autre traitement. En Allemagne, c'était l'abondance, et Pierre, était l'idole de ses grands parents. Les paquêts envahissaient tout le salon (dont la saucisse pour Bautzi, le teckel hargneux et l'os à ronger). On mettait le Messie de Haendel et le lendemain à la Cathédrale de Lebach, on donnait des messes superbes, avec les meilleurs violonistes dun coin, des chanteurs et des chanteuses qui s'étaient préparés pendant des mois... Ah, Noël en Allemagne !
Avant de me marier, j'allais à Saint Germain l'Auxerrois, cette merveille qui répond à la colonnade du Louvre. Ou encore, à l'Aglise américaine, Av.Georges V. Je vous la recommande si vous voulez retrouver la convivialité des cérémonies allemandes, sans la raideur ni la lourdeur. Le Noël prochain allez à minuit à cette église oecuménique. Cela ne vous empêchera pas d'assister le lendemain à un rite catholique classique.
Mais la plupart du temps, je me promenais dans la solitude de la Forêt de Recloses. Les pins et les bouleaux vibrent de l'hymne du vent dans les arbres, tout autre chose que la sinistre fréquentation de la grève désolée de l'océan désert. Des rouleaux éteints, animés par la bise, émanaient ces spectres apocalyptiques qui donnaèrent naissance à l'Entretien. Du calme majestueux des bois déserts de Nemours, des rochers des gorges de Franchard et du Loup, surgissait une présence apaisante, pleine de messages du lointain, émanant de voix familières, autant de bouteilles à la mer. Le soir, après une journée gélée, je me retrouvais dans la vieille salle de l'Auberge de la Glandée à Recloses au tour d'une bonne soupe. Et je jetais des notes de solitudes et de nostalgie, certes, mais heureuses, imprégnées par Celui qui ce soir nous apportera la bonne nouvelle.
Aujourd'hui, le temps de Recloses et de la Forêt mystérieuse parsemée de rochers est fini. Et je me retrouve errer dans un autre espace, tout aussi habité, celui que est le votre aujourd'hui. J'espère que même les agnostiques, les sceptiques, les adversaires de nos rites judéo-chrétiens, ceux qui viennent des déserts et des terres saintes, j'espère que même eux, en me lisant, trouveront au fond d'eux mêmes comme un timide écho, une résonance de ces paroles éparses. Elles ne viennent -vous le savez- ni d'un bigot, ni d'un dogmatique. Quant aux autres, les croyants, ceux qui bénéficient de la foi du charbonnier, qu'ont-ils besoin de mes exhortations? Ils sont dèjà riches de leur convictions, dans l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine.
!
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