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Wednesday, 28 November 2007
Chronique
Billet corrigé et réactualisé le 2 decembre 2007
Les images de Frédéric Bonnet étaient impossibles à ouvrir, en dépit de leur format JPEG. J'ai dû passer quelques heures pour les enregistrer sur les billets, car je suis tenace. Vous dire comment j'y suis parvenu, est impossible. certaines fois j'ai désobéi aux instructions, d'autres, j'ai modifié le profil colorimétrique, les plus rebelles, je les ai imprimées et scanné le feuillet, le plus irritant est le refus du Bowser de m'inscrire sur le billet des images chargées parfaitement sur la banque d'images et qui généralement ne posent pas de problème.
Lunettes sémantiques
Lorsqu'on va acheter des lunettes chez Auchan, on vous fait un vulgaire escompte, rien de comparable avec les merveilles promises par les lunettiers industriels du style VOZIEUBO ou Affreuxloup. Ceux-là y vont fort : pour toute lunette achetée, on vous en offre une seconde à votre vue. Quelle aubaine ! Le problème est qu'il s'agit d'un piège sémantique particulièrement pervers. Admettez en effet que la paire acheté soit à verres progressifs. La seconde ne donnera qu'un seul foyer. Vous ne pourrez l'utiliser qu'une fois de temps en temps, mais elle sera alors à votre vue ! De même on laisse à entendre que la paire additionnelle est identique à la paire achetée. Mais rien de tel n'est garanti. La prestation est minimale : pas de verres filtrants, verre de dernière qualité fabriqué Dieu sait où et comment, monture squelettique prête à se fendre, et tout à l'avenant. En faisant le calcul on trouve qu'on est en présence d'une véritable fraude qui pousse à l'inflation et ruine un peu plus la SECU et les gens sans moyens. Alors que faire? Allez chez votre lunetier du coin qui vous connaît, et qui tous comptes faits vous coûtera moins cher que ces escrocs pour gogos.
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Sunday, 11 March 2007
Parmi les nouveautés, on trouvera une bibliographie illustrée et commentée comprenant les ouvrages publiés (les autres publications suivront) et une legende des signets en couleur, comprenant un rectangle noir réservé à L'Entretien, le scénario d'un feuilleton en hypertexte destiné à la Bibliothèque Nationale de France.
J'ai reproduit les couvertures de livres publiés en français, et une sélection de ceux traduits en anglais, en espagnol, en allemand ou en japonais, assortis de commentaires plus ou moins biographiques. Suivront les principaux documents pédagogiques, les vidéogrammes et quelques articles de presse.
Quelques précisions sur le rectangle noir. Le mot "Apocalypsis cum Figuris" peut surprendre. Il s'agit d'un travail que je poursuis en solitaire depuis plus de trente ans et que très peu de personnes ont parcouru même superficiellement. C'est un scénario pour un feuilleton en hypertexte consistant en plus de quatre mille pages calligraphiées et illustrées.
Cet ensemble, dont l'élaboration est en cours, est destiné au département des manuscrits de la Bibliothèque de France. La directrice, Madame Monique Cohen m'a fait l'honneur de l'accueillir dans ce sanctuaire illustre entre tous, en raison de l'originalité de ce manuscrit à peintures. Mais la destination de ce travail n'est pas le voisinage de prestigieux manuscrits comme ceux de Bourdichon ou de Proust, accessible à une élite d'érudits triés sur le volet, mais son contraire : l'Internet. Depuis trente ans, je visais avec ce feuilleton, l'interactivité et le dialogue ouvert avec des inconnus.
**** Vous connaissez la structure de ce genre peu reluisant de produit télévisé. Cela fait des décennies que j'étudie le principal d'entre eux, The young and restless, au grand scandale de mon entourage . Mais outre qu'il reflète le noeud sémantique "force de la terre", celui de l'Amérique profonde qui vote pour Bush, bien mieux que le plus savant traité de sociologie, l'agencement de ses intrigues est très intéressant. Chacune des histoires correspond à une tranche d'auditoire spécifique : des étudiants, des femmes divorcées, des médecins, des hommes d'affaires et de dirigeants d'entreprise. Il y en a pour tous les goûts de Force de la terre : de la description aiguë des financiers prédateurs, aux couplets patriotiques, aux prières pour un proche hospitalisé, et évidemment des histoires d'amour sentimentales soap. Chacune des intrigues se déroule en une savante polyphonie, alternant et quelquefois se croisant à d'autres.
"Apocalypsis cum Figuris", titre emprunté au Docteur Faustus de Thomas Mann, qui a été mon livre de chevet pendant ma jeunesse, et provenant d'une suite de bois de Dürer, est un témoignage sur la fin des temps. Je pars du postulat que l'an 2000 marque, ou plutôt consomme une rupture dans nos cultures ancestrales. Pour la première fois, l'homme menace la vie dans la planète, il joue à l'apprenti sorcier, les extrêmes deviennent encore plus extrêmes et le milieu, terreau des civilisations, se creuse. Les valeurs pour la première fois sont relativisées. Aussi absurde que soit une proposition, il se trouvera toujours un courant de pensée pour l'admettre, et un autre pour propager la proposition contraire. On se trouve dans une situation d'apesanteur hiérarchique, aggravée par la perte de sens due au déferlement incessant des mass média.
Dans ce feuilleton, les différentes intrigues sont relatives à des thèmes (des issues pour parler américain) qui illustrent les différents aspects du chaos. Des situations et des personnages s'agitent et dialoguent, empruntés à la réalité et à peine caricaturés. Mais isolés de leur contexte, leurs propos semblent délirants, ou tout simplement invraisemblables. C'est qu'alors qu'un roman de science fiction s'ingénie à nous faire croire à ses fantaisies, Apocalypsis cum Figuris présente comme des fictions irréelles, absurdes, ce qui est hélas tiré de la réalité et que bien de nos visiteurs ignorent ou ne veulent pas voir. Ces dialogues sont ouverts et par ses commentaires, l'internaute pourra s'introduire chez la mécène Madame Reubenstein (Polly-Reubenstein@yahoo.com) ou chez l'ex dissident russe Vladimir Zoubov, et se joindre à la conversation. C'est plus proche des salons du XIXe siècle que des chat rooms pour potaches. C'est cette structure ouverte qui donne son nom au feuilleton apocalyptique : L'Entretien.
Vous trouverez dès à présent dans ce blog certaines séquences tirées de L'Entretien : dans la catégorie canulars, l'émission "végépride", dans contes et légendes, la version informatisée des trois souhaits.
La structure projetée de cet opéra pour Internet, est assez complexe, et ne peut être imaginée en dehors de l'informatique. Imaginez une place centrale d'où part un boulevard circulaire en spirale. Les séquences se suivent le long de la chaîne, on peut passer de l'une à l'autre en cliquant "next". Du centre partent également des avenues radiales qui croisent la chaîne chronologique. Chaque avenue traite d'un sujet déterminé, et en reliant toutes les séquences se trouvant sur le croisement entre l'avenue x et le boulevard y, on obtient une intrigue dans son ordre logique. Ainsi lorsqu'on a envie de connaître la suite d'une péripétie yx, au lieu d'appuyer sur "next", on activera le bouton x, qui sautera à l'épisode suivant yx+1.
En flanant dans le parcours, prenant un boulevard, puis le quittant pour une allée, on peut tomber sur des culs de sac, des pièges, des chambres interdites. Pour atteindre les pièces secrètes, marquées ♦♦♦ pour les séquences spécialisées ou difficiles qui risquent de décourager le non initié, il faut passer des tests qui prouvent qu'on a les connaissances requises. Mais il y a aussi un "enfer", des séquences propres à choquer des sensibilités fragiles, et interdites aux plus de deux ans et aux moins de soixante-douze ans. Elles sont marquées ♦♦♦ . Il faut avoir une totale innocence, ou être passés par les épreuves
d'une vie mouvementée pour pouvoir les supporter. Certaines sont pires que les descriptions des Bienveillantes.
Lorsque vous voyez Les feux de l'amour, vous prenez connaissance avec une partie ancienne du scénario. Quelques dizaines d'autres sont en réserve. De même, j'ai "en stock" plusieurs centaines de séquences de L'Entretien. De quoi alimenter mon blog pendant des années. Le problème est la technique. Certaines séquences sont audiovisuelles, d'autres purement musicales, d'autres sont déclamées ou conçues comme des jeux vidéo? Pour l'instant, en supposant qu'un jour j'arrive à acquérir les moyens de donner une forme satisfaisante à mes intrigues, je me contenterai d'en livrer des extraits, répartis dans les rubriques correspondantes. Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffira qu'ils me postent le commentaire : OK pour l'Entretien.
Saturday, 4 July 2009
CHRONIQUE
LUXE,CALME, ET DISTINCTION
Voici une merveilleuse journée écoulée. Mon lumbago réside en cinq points qui diffusent dans tout le bas de la colonne vertébrale, et la ceinture lombaire ne peut en venir à bout. J’ai appris à trouver l’épicentre des douleurs, et je le manipule sans prendre garde aux brûlures et peines intenses qui en résultent. Je préfère une douleur vive à une douleur sourde. Grâce à ces manipulations ininterrompues, je parviens – avec l’aide de Michel – à mener une vie (presque) normale.
Le temps était ensoleillé et chaud (25°) ce qui n’est rien comparé à Paris (38° me dit-on).
Le matin nous avons retrouvé nos chaises longues près de la piscine, mais muni de mon Apple j’ai préféré m’asseoir à l’ombre, sous un dais dominant la piscine et muni d’une table et d’un fauteuil. En effet, en dépit des proclamations optimistes des fans de l’internet on ne peut y avoir accès partout dans le monde. En ce qui me concerne, tout juste en France, où Bouygues à un réseau. Point ailleurs. Hier Michel me fait une proposition alléchante : si je veux avoir accès à l’internet, c’est simple. Il me conduit de l’autre côté de la frontière, avant Menton !
J'ai préfère me tourner vers l’autre solution : payer ! Encore payer , toujours payer. Il suffisait de me brancher sur le Wi Fi de l’Hôtel, à 7 euros de l’heure. J’achetai le maximum, soit 26 heures, et pour les économiser, j’écrisvis mes billets sur Word, ce que je fais en ce moment. Mais ne croyez pas que cela s’arrêta là. L’ordinateur rejeta le Wi Fi en effectuant toutes sortes de grimaces et de simagrées. Par exemple il me notifia que le mot de passe était correct, que j’avais accès à l’internet et que j’étais le bienvenu. Mais lorsque je tentais d’en profiter, la fenêtre se représentait, le compteur tournant et m’indiquant le nombre de minutes restantes. Enfin, bientôt les images de bienvenue se multiplièrent 120 fois et envahirent l’écran, ne laissant même pas de place à Word. Le préposé au Wi Fi de l’hôtel tenta de faire marcher le bidule. Il abandonna à trois heures du matin. Il me dit que c’était la première fois que ça lui arrivait et qu’il fallait attendre l’expert informaticien qui passerait dans la matinée. Ceci ne m’étonne pas. Chaque fois qu’il y a un pépin, il tombe sur moi. Je les attire, comme le cheval de trait attire les mouches. Enfin, je laissai ce matin à la réception mon ordinateur et j’allai paresser au bord de la piscine. Quand je remontai, à treize heures, le technicien était passé et l’ordinateur fonctionnait – jusqu’à dernier ordre – parfaitement.
Le 2 juillet, je déambulai en fin d’après-midi dans les ruelles pittoresques et j’achetai des chaussures de plage chez « il mago delle scarpe » . Je retrouvai avec plaisir la devanture de « cose di carte », d’où proviennent mes beaux livres blancs en pur papier d’Amalfi, reliés sur mesure en un cuir épais. J’en possède plus d’une douzaine qui n’attendent que ma calligraphie pour prendre vie. Hélas, le laps de temps qui m’est imparti ne me laissera pas le temps de les faire vivre.
Ce soir, pas de promenade. Le ciel était blanc de chaleur réverbérante, habituelle à San Remo. Rien à voir avec le ciel profond et la mer turquoise du var. Mais la dernière fois que je séjournai à Cavallaire, mon motel de luxe était surfait. Ma belle-mère était descendue dans un trois étoiles infesté par les cafards. On m’expliqua que faute de palaces dans la région, aucun fournisseur d’aliments de qualité ne daignait desservir la région, jusqu’à Saint Rafael.
DE L'ARISTOCRATIE DES COMPORTEMENTS
Le soir, grand événement au Royal. Un personnage grand et sombre qui ressemblait à Oleg d’une manière frappante, fêtait l’anniversaire d’un de ses petits garçons. Un dais avait été dressé d’une manière somptueuse, desservi par quatre maître d’hôtel, sommelier et serveurs en gants blancs, une table merveilleusement garnie. Un prestidigitateur avait été convoqué pour les enfants, un plus beau que l’autre, tout blonds et impeccablement tenus. Les femmes étaient splendides, et nous croisâmes l’une d’entre elles, l’épouse du grand homme, qui était d’une beauté et d’une distinction à couper le souffle, pendant qu’elle conduisait deux des petits garçons dans l’aire de jeu, où ils se précipitèrent aussitôt sur les ordinateurs. L’apparition était d’une extraordinaire élégance et elle évoluait avec grâce parmi les estivants, comme si un mur invisible la préservait de toute proximité.
Les hôtes de la fête, étaient d’un silence et d’une distinction aristocratiques. Ils formaient un monde à part, bien loin des bruyants italiens et des braillements insupportables de leur marmaille. Les américains, étaient aussi sans gêne, et ne parlons pas de la vulgarité des émirs du golfe.
Nous apprîmes que le personnage ressemblant à Oleg, était un des hommes les plus puissants en Ukraine, où il contrôlait les télécommunications, la publicité et bien d’autres activités. Il avait fait étape à l’hôtel pour une nuit afin de fêter l’anniversaire d’un de ses fils et qu’il comptait repartir le lendemain à la première heure. L’excellent pianiste de l’hôtel secondé par une valeureuse chanteuse, jouèrent pour eux les plus jolies chansons italiennes de leur répertoire.
La distinction provenait ici des bonnes manières, de la politesse exquise et un peu froide d'une classe sociale. Mais il est des hommes ou des femmes qui ont cette prérogative, comme Marie-Antoinette de Bournay, Le Baron Asbach, ou John Elkann.
CARAVANSERAIL
Les soirées au Royal sont d’un charme indicible. Ma sœur et moi, nous nous installions au bar d’où on voyait aller et venir des personnages de toute sortes, depuis des italiens trapus indécents dans leurs nu-pieds, aux étrangers d’une grande distinction, des jeunes splendides, des vieilles dames et leurs petits enfants, et des excellent danseurs, certains étant des couples d’amoureux éperdus et … septuagénaires ! C'était un vrai théâtre d'ombres.
MAUX DE COEUR ET D'ESTOMAC
Ma journée fut assombrie par ma décision d’informer Olaf Olafsson, de l’attitude troublante d’une personne en qui nous avions tous deux confiance. Je le sentis perturbé, et je me demande si je n’aurai pas mieux fait de tenir ma langue, et de ne pas lui avoir annoncé trop brutalement mes soupçons, que j’ai soigneusement cachés à cette personne qui me fait assidument la cour et à l’affection de laquelle je croyais fermement. De plus les grands personnages n’aiment pas les mouchards ni d’être détrempés. Mais je lui devais la vérité et j’ai procédé comme avec tous mes clients. Cela pèse sur mon estomac davantage que des brûlures dont je souffre en ce moment et que je soigne avec du malox.
Il est deux heures et demie et je vous dis excellente nuit.
Bruno Lussato.
Monday, 4 May 2009
« C’est certain, dès que l’économie américaine reprendra on sortira de la crise, cela prendra un an ou deux, pas plus »,
« Mon boulot c’est très compliqué, je suis très spécialisé, mais sinon je m’y connais bien en foot, vous aimez le foot ? »
« Ce mariage était formidable et quel plaisir de revoir cette famille si unie ».
« Non je ne suis pas croyant… Dieu, c’est une invention humaine, cela n’existe pas, vous ne le pensez pas ? »,
« Le réchauffement climatique, il faut qu’ils arrêtent, vous avez senti ce froid aujourd’hui ? »
« Les équations de Bertalanffy, c’est comme la physique de Newton, on sait à quelle vitesse la pomme tombe mais on ne sait toujours pas pourquoi. »
« Oui l’iphone est vraiment extraordinaire, il y a vraiment des applications pour tout, regardez ! »
Comme beaucoup d’autres, je suis plongé quotidiennement dans un bruit étouffant et loin de mes préoccupations réelles - en ce moment les fameuses équations de Bertalanffy, père de la théorie de systèmes. Heureusement, je trouve ici un espace pour retrouver ce que j’appelle l’extra-sensibilité c'est-à-dire un regard tourné vers la magie du monde, une recherche de vibration à l’unisson de cette réalité, une démarche qui permet de toucher l’Esprit qui a inspiré les œuvres de l’humanité.
Voici comment je voudrais contribuer à éclairer le mystère de la théorie des systèmes. En effet, la lecture des ouvrages qui traitent de ce sujet nous laisse sur notre faim. De même que la physique ne permet pas de comprendre pourquoi les corps s’attirent mutuellement (mais seulement d’exprimer la force de l’attraction en fonction des masses respectives et de leur distance), la théorie des systèmes échoue à décrire la nature du lien qui unit les parties au tout. En effet, pour que les parties manifestent des propriétés spécifiques à leur appartenance au système, il faut bien qu’il existe une relation, un lien qui les unisse, ou encore un vecteur de transmission des données du tout vers les parties. Quel est donc ce lien qui permet d’affirmer que « le tout est plus que la somme des parties » ? La théorie des systèmes n’en dit rien et pour cause : la plupart des organisations sont dépourvues de reliant apparent. Ainsi dans le développement embryonnaire de l’animal on peine à découvrir ce qui assure la coordination des cellules. Autre exemple : comment expliquer que le cristal se structure selon des formes si singulières ? Ces questions semblent aussi impossibles à résoudre que la recherche du lien gravitationnel : le fameux et toujours introuvable graviton.
La suite dans le corps du billet !
J'attends quelques appréciations supplémentaires pour commenter la fable des sept fils et vous livrer la suite des paraboles. Encore merci au Professeur Lussato pour sa confiance.
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Saturday, 6 September 2008
CHRONIQUE
De l'amour et des affaires
Wagner dans sa somme du "Ring" , divise l'échiquier des passions en deux fois deux camps. Les "blancs comprennent l'amour (Freia) et la nature (Erda, les noirs le pouvoir (Wotan) et l'argent (Alberich). Ces camprs :e noir et le blanc, sont inconciliables et c'est le noir qui domine et subvertit le monde, chassant amour,nature et privilégiant le pouvoir et l'argent. Jusqu'à ce que de dégradation en hypocrisie, le monde, rongé du dedans, s'écroule dans les flammes, donnant naissance à une espérance.
Il ne fait aucun doute pour la majorité des hommes d'action et de pensée, que le Ring répond aux interrogations anxieuses de notre temps. Bien des gens se retirent sagement dans leur campagne au lieu de courir arprès la roue sans fin de l'argent, comme l'écureuil dans sa cage. Mais à la réflexion, est-ce si simple que cela?
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Monday, 27 April 2009
CHRONIQUE
La progression mingei
Ainsi que je vous l'ai dit, le comportement courageux d'Olaf contraste avec la fuite incompréhensible et humiliante de LH III face à sa promesse de prendre la relève de Socrate. On murmure bien ça et là dans les milieux parisiens une explication plausible, mais je la trouve si invraisemblable que j'ai peine à lui accorder le moindre crédit. Et puis elle serait très insultante pour la dynastie illustre des Hall.
En dépit de conditions de crise qui ont dramatiquement affecté la situation économique du plus puissant marchand de bois canadien, Olaf a tenu de tenir ses engagements en ce qui concerne le but du Mingei : battre la collection Montgomery afin d'être le plus important musée occidental. On est en passe de réussir le pari, et ce billet a pour but de vous informer sur cette prestigieuse collection, et de reformuler ce qu'est le Mingei.
Un pari difficile à tenir
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Ci-dessus la plus prestigieuse des céramiques qui, en dépit de sa dimension (20cm) a toutes les qualités requises d'une pièce de musée, füt-il japonais. Ce Tokkuri, flacon à sake de Bizen, est d'époque Kamakura (début du moyen-âge),dans un état parfait et un décor sublime. Malheureusement le prix va de pair.Ce serait la pièce la plus chère du musée Mingei de UCCLE. Information de dernière heure, ce 3 mai 2009. Cette pièce serait Edo et non Kamamura. Il faut donc l'oublier dans le plan d'achats.
L'hésitation : nous craignons que la pièce, à cause de ces qualités ne soit pas Mingei, mais conçue pour les aristocrates.
On ne doit pas vendre la peau de l'ours...
En revoyant attentivement le livre luxueux édité sur la fondation Montgomery, on est saisi d'inquitétude.

Les points forts de la collection sont nombreux.
Les céramiques récentes comprennent une abondance de plats de tous dessins provenant des faïenceries de Seto. La variété et la beauté en a été reconnue puisque tout ouvrage sur le Mingei et même sur la céramique japonaise, les citent et les reproduisent comme une source importante.
Emporté par son enthousiasme le commentateur de la collection prétend que les céramiques de la collections remontent jusqu'à un millénaire BC, mais on n'en voit nulle trace. En fait les pièces les plus anciennes, des jarres, remontent au plus tôt à l'époque momoyama ou murumachi. Ce qui n'est déjà pas si mal.
Autre point fort : une quantité et une variété spectaculaires d'imprimés sur coton : vêtements de pompiers, futons etc. Mais la qualité selon les critères japonais est médiocre et il est facile et meilleur marché de faire beaucoup mieux. Pari tenu.
Et puis, ça et là quelques pièces d'une qualité exceptionnelles, toutes modernes mais très originales. par exemple, une bouilloire cubiste avant la lettre...
Nous avions déjà des pieces dans les textiles qui pouvaient largement rivaliser avec Montgomery ou les dépasser nettement. Un exemple en est cet habit ataya très rare.

Le paravant est également une pièce très importante signée par un grand maître du Mingei.
 
Cette paire de paravents Kitsune - no - Yomeni, est une peinture d'esprit mingei, due à Gosyun (ancien nom de la ville de Kyoto) Matzumura. (1752 - 1811 ). Il a étudié la peinture et le haiku avec le grand Buson Yosano (1716 - 1784) et avec Oukyo Maruyama (1733-1795). Il fut le fondateur de Shojou - ha, une des sectes de l'école Maruyama et habita Osaka.
Nous avons acquis à Drouot des pièces intéréssantes et d'un prix modique telles que cette pouilie en Oribe.
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ou cet éventail Uchiwa-e , peinture rue washi représentant Jurïjin, le dieu dela longévité, par Emura Shumpo;Kyoto, ca. 1790


Malheureusement ce n'est pas avec ces pièces que nous allons surclasser la collection rivale,pour cela il faudra voguer vers des prix un ordre de grandeur au dessus de ceux que nous avons déjà débourser, et j'espère qu'Olaf pourra nous suivre. Ence qui concerne les jarres, celles que nous visons sont bien plus anciennes, descendant jusqu'à l'époque Kamakura,soit le haut moyen âge. Mais nous y ajoutons des pièces dignes des plus grands musées japonais, telles que ce costume Nô qui permettait aux aristocrates de passage d'être ébloui par cette somptuosité.

Si le musée devient opérationnel, et il le sera tout de suite en cas d'acquisition des pièces de musée citées, Il sera exposé pendant un an à l'actuel musée du stylo, qui reprendra une nouvelle vie.Le temps que les travaux d'aménagement de la fondation d'UCCLE soient terminés. Je suis convaincu que bien des amateurs seront heureux d'avoir un endroit permanent où puiser des idées et faire connaissance d'un artisanat qui a besoin d'être réhabilité en Occident.
Bruno Lussato. Ce 28 avril 2009, 2h23.
Dans le corps du billet, on trouvera les prévisions d'achat
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