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Sunday, 29 March 2009
CHRONIQUE
Chaos et récession
Le magazine Challenges a présenté et commenté une douzaine d'ouvrages, tout orientés par la crise : quelle explication lui donner? Quels remèdes proposer? Une caractéristique commune à tous ces livres, est leur tendancet réductionniste et conventionnelle.On lit par exemple : "A problème global, solution globale". Cette affirmation dénote une tournure d'esprit superficielle et anti scientifique. Où donc a-t-on pris que la crise est globale? Et que le remède doit être global? Alors que nous connaissons le caractère anisotrope de ses manifestation. Elle affecte d'une manière souvent opposée les différents strates de la pauvreté ou de la richesse des acteurs, la nature des marchandises et des produits-refuge, les habitudes culturelles, et encore une multitude de paramètres. Les palliatifs sont de ce fait totalement dépendants de cette anisotropie, et on doit d'autant plus les prendre sur le tas qu'une dose de chaos envahit les décideurs et il faut improviser sur le tas, ici et maintenant. Cette observation microscopique de la réalité échappe à nos universitaires et nos financiers, dressés sur les banc de l'école à penser global.
J'ai parlé de palliatifs, parce qu'il ne s'agit que de mesures provisoires, négligeant les facteurs macroscopique, à l'échelon mondial. Malheureusement même ces phénomènes globaux ne peuvent qu'échapper aux spécialistes financiers et aux économistes, car leur mécanisme est contraire à ce que l'on apprend dans les bancs de l'école. On se trompe de ce fait de discipline, comme si on essayait de s'attaquer à une sclérose en plaque en faisant appel à un dermatologue. Ce que les spécialistes nomment causes, ne sont que les effets d'un processus plus profond. Deux disciplines peuvent rendre compte de la genèse, du développement et du dénouement possible de ce phénomène qui est beaucoup plus grave qu'une crise même plus fatale que celle de 1929. Ces deux discipline sont 1. La théorie des systèmes infiniment complexes, comprenant l'étude des catastrophes, et du déferlement, 2. La sémantique générale qui étudie la formation, l'apogée et le déclin du système monétaire. Ces deux disciplines sont totalement étrangères à nos analystes qui ignorent même leur existence. Tant qu'on n'aura pas compris la nature et la dynamique du déferlement, et la notion d'abstraction au point mort (signifiant renvoyant non pas à un signifié, mais à un autre signifiant) on contineuara à se battre contre des moulins à vent.
En résumant grossièrement mon propos, je dirai : 1. Que la prolifération excessive de la complexité prevenant de l'acroissement des population dépendantes de l'internet et de l'informatique conduit à dépasser un seuil fatal où nous serons dominés par des systèmes technologiques qui nous privent de notre libre arbitre. 2. Que lorsque le signifiant (valeur faciale de la monnaire) au lieu de renvoyer à un signifié (richesse réelle) n'est convertible que dans un autre signifiant (dollar contre euro, euro contre yen etc.) on pratiquera la pensée magique qui accorde une réalité au virtuel (comme les vaudous qui s'imaginent qu'en perçant une figurine de cire, leur adversaire sera terrassé par une crise cardiaque.
Cela ne m'empèchera pas de dormir, car tant qu'on a la santé et la volonté de recommencer à partir de rien, on ne doit paas baisser les bras. Dans les périodes de chaos, des opportuniés se présentent pour les optimistescourageux, ce que sont les américains. C'est ainsi que j'interprète la parabole de notre ami S***. Lorsque l'arbre dépérit rien ne sert de laver les feuilles une à une, il faut plutôt se pencher vers les racines et les soigner. C'est le leitmotiv du livre (et du film) being there de Jerzy Kosinski.
Sur ces paroles d'espoir je vous souhaite une nuit qui dit-on, porte conseil. Nous en avons tous besoin!
Bruno Lussato. 1h57
Thursday, 4 September 2008
CHRONIQUE
La bande à Jean Grolier, bibliophile éclairé
En contraste de tant de nouveaux riches superficiels et d'experts desséchés, tous confits dans leur arrogance, quelle joie de parcourir la vie de Jean Grolier qui aujour'd'hui compte ses fans passionnés rassemblés par Charlotte Adams. En voici des extraits de la biographie.
"Dans l'histoire de la confection de livres, on ne peut trouver personnage plus intéressant ni plus brillant que celui de Jean Grolier de Servières, vicomte d'Aguisy, ambassadeur à la cour de Rome, dont la vie forme une expression de la plus haute de la sensibilité de son temps. Il naquit à Lyons en 1489 ou 149O.. Sa famille était italienne de naissance, son père un gentilhomme de la cour de Louis XII, et trésorier du Roi de Milan. Dès qu'il fut introduit à la cour de France par son père il attira bientôt l'attention à la fois par son expérience et par ses talents de financier. Il fut appointé par le pape Clément VII et il conduisit certaines négociations avec une telle délicatesse et habileté, qu'il acquit l'amitié personnelle du Pontife.
Pendant son séjour à Rome, Grolier commença à collectionner une bibliothèque.Au retour en France, il administra les finances avec une intégrité admirable et séteignit à l'âge de 75 ans, après avoir triomphé des jaloux, des intrigants et des envieux." Il est enterré dans l'Eglise de St. Germain des Près, près du Grand Autel.
Continuer à lire "Le journal du 5 Septembre 2008"
Wednesday, 14 March 2007
Entrez dans la grande aventure de l'Art Contemporain.
*** Vous trouverez aujourd'hui dans la catégorie "Art Contemporain", une réflexion sur les critères qui orientent notre jugement sur les artistes. (Décodage de l'Art Contemporain 2) . Ce texte appelé "repères", sera suivi par une sorte de cartographie destinée à positionner les principaux courants artistiques en activité au début du XXIe siècle. Suivra une monographie des peintres qui ont semblé a Frédéric Bonnet, mon complice, les plus importants, ou du moins les incontournables, ceux qui dominent la scène de l'Art Contemporain, dans les musées, dans les galeries, dans les bibliothèques et ... dans les salles des ventes les plus prestigieuses. Cette liste, forcément arbitraire, est sujette à modifications incessantes, au fur et à mesure de l'évolution des styles, des expositions, et de notre connaissance.
*** Je ne resiste pas au plaisir de vous citer ces noms. Si vous n'en connaissez aucun, il vaut mieux vous familiariser avec l'art du XXe siècle avant d'aborder le notre. Si vous les connaissez tous, c'est que vous êtes un amateur averti, comme Pinault, et la plupart des collectionneurs-mécènes du plus haut nveau. Dans les stades intermédiaires (ce qui est mon cas), il vous faut travailler à perfectionner vos connaissances. Je note en rouge ceux que j'ignorais encore voici un an. Aujourd'hui, j'ai un peu honte de mon ignorance!
John Baldessari, Matthew Barney, Daniel Buren, Maurizio Cattelan, Peter Doig, Robert Gober, Andreas Gursky, Damien Hirst, Jeff Koons, Bertrand Lavier, Paul McCarthy, Annette Messager, Bruce Neuman, Richard Prince, Charles Ray, Gerard Richter, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Richard Serra, Andres Serrano, Wolfgang Tillmans, Bill Viola, Jeff Wall.
Pour tous publics
Cette rubrique a le rectangle vert *** (travail personnel non publié) et le rectangle violet *** réservé à des amateurs curieux ou avertis. Le premier rectangle avertit que le texte est protégé par un copyright, on peut lire mais non copier. Le second rectangle violet est destiné à disparaître au fur et à mesure que la familiarité des internautes avec l'art contemporain s'accroîtra. Pour ceux qui habitent Paris, une fréquentation de la bilbliothèque à Beaubourg est nécessaire. Commencez par visiter les collections permanentes, admirablement présentées, puis feuilletez les livres de reproductions des artistes cités ci-dessus. Il existe aussi quelques livres simples d'initiation à l'AC. Vous les trouverez dans les librairies des musées, notamment de celle du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (Palais de Tokyo). Evitez les livres érudits bourré de référence, n'ayez pas honte de lire les petits fascicules pour débutants. (Comment voir un tableau etc.)
Pourquoi se donner tout se mal? On peut se le demander, tant bien de ces oeuvres sentent la fumisterie, ou l'exhibitionnisme macabre. Mais il faut dépasser la première impression, bien naturelle. Avant de critiquer et de juger, il faut entrer dans la démarche de l'artiste et de ses supporters. Au pire, vous aurez pris la mesure de ce que l'intelligentsia apprecie, ou fait semblant d'apprecier, ce qui est fort instructif. Au mieux, vous rentrerez dans le monde magique de Barney, de Viola ou de Jeff Wal. Cela en vaut la peine. A propos, achetez donc les DVD de Barney et tous ceux de Bill Viola. C'est peut-être la meilleure introduction. Le DVD de Jeff Koons est également instructif, et drôle.
Bonne chasse et communiquez vos impressions.
Billets indélébiles
Cette rubrique comprend des précisions, des réactualisations, des rectifications sur le livre à paraître aux Editions des Syrtes à la mi-février 2007.: VIRUS. * voir aussi les blocs du 16 mars, et du 5 Mars. On y trouvera notamment une revue de presse, une critique de films ou des pièces, et surtout des informations additionnelles sur le concept de désinformation et de noeud sémantique. Nous comptons établir un débat critique avec des lecteurs, et les inviter à nous faire part de leurs commentaires.
Dès l'ouverture de ce blog, j'ai reçu un certain nombre d'observations qui me donnent l'occasion de préciser ma démarche et de dissiper des malentendus.
Tout d'abord, en ce qui concerne les trois exemples majeurs : l'assassinat de Kennedy, le massacre de Harkis et la parapsychologie, on pourrait, à juste titre, penser que mon intention était de défendre la vérité, et de prendre parti pour la thèse du complot, de relativiser les tortures de l'armée française par rapport aux massacres insoutenables du FLN, ou de défendre les parapsychologues. Ce n'était pas du tout mon propos. Il s'agissait simplement de montrer la désinformation à l'oeuvre. On ne saura jamais la vérité sur l'assassinat de JFK, mais ce qui est factuel, ce sont tous les efforts pour étouffer les indices, et empêcher qu'elle vienne à être connue. La dernière désinformation remarquable provient de Wikipédia. Elle met en balance les "warrenistes" qui soutiennent qu'Oswald était seul et les "antiwarrenistes" qui démontrent qu'il y a eu forcément complot, avec une forte suspicion portée sur Johnson et les pétroliers texans. Or il s'agit d'une fausse symétrie. En effet - mis à part le fait que le complot n'est plus guère nié - on a maximisé les arguments de warrenistes, et passé sous silence ou déformé, ceux des détracteurs du rapport Warren. Un exemple est éloquent : on cite l'ouvrage de Posner comme référence, ( Gerald Posner, Case closed, 1993) ainsi que les allégations du FBI, mais on tait la réfutation accablante et très documentée de Michael T.Griffith pourtant accessible sur le web. Autre exemple parmi tant d'autres, la comparaison entre les empreintes relevées dans l'entrepôt et celle du tueur Wallace, montre qu'elles sont identiques d'après Reymond, mais est jugée non probante par le FBI. Or les photos des deux empreintes sont publiées dans l'ouvrage de William Reymond : JFK, le dernier témoin. Flammarion, 2003. Par ailleurs aucune réfutation n'a été émise à ma connaissance à l'égard des arguments de Griffith et de Reymond.
Une catégorie de désinformations qui a été oubliée dans "Virus" est ce que l'on nomme "les légendes urbaines" (voir l'article sur Wikipédia). En fait il s'agit plutôt d'intox, ou de canulars que de désinformation selon la définition que j'ai proposé. Un exemple en est la théorie d'un 11 septembre manipulé par le Pentagone.
A titre de curiosité citons un appel d'un lecteur qui a relevé une erreur dans ma remarque, qu'alors que l'Islam comme les cultures premières, exaltent la force, la virilité, le plaisir sexuel, le christianisme est empreint de misérabilisme, de dolorisme et prône la chasteté. Mon lecteur objecte que ceci est vrai pour le catholicisme mais point pour le protestantisme qui autorise le mariage des pasteurs. La critique s'explique par une erreur presque inévitable relative à la signification du mot chasteté. Si l'on se réfère au petit Robert, l'erreur est légitimée, mais si on entre dans le détail, let qu'on se réfère à Wikipédia (à l'entrée chasteté) le terme désigne non par la continence (c'est à dire l'absence de rapports sexuels) mais la modération du désir, et la décence dans ces rapports qui doivent respecter l'amour et les lois du mariage. Cet exemple montre, s'il était besoin, les malentendus qui surgissent des définitions.
Friday, 27 July 2007
Grâce à eux, nous voilà tous riches!
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Eux, c'est les romanciers, les journalistes, les bureaucrates, les gauchistes, les envieux, les paresseux, les tartuffes et ... François Hollande.
On a beaucoup brocardé sa définition du "riche qu'il n'aime pas" et qui gagne 30000 euros par mois. Mais est-il le seul?
Je me souviens d'un certain Harvey K***, qui travaillait à s'enrichir dans le pétrole. A ses débuts assez modestes, il s'extasiait su mes tableaux : un Poliakoff, un Tàpiès, un Hartung... et lil s'exclamait : quelle chance d'avoir ces pièces, quel privilège, ça devrait bénéficier à la collectivité. Ca doit valoir beaucoup d'argent.
Quelques années plus tard, je dus vendre Tàpies et Poliakoff, pour payer mes impôts lors d'un contrôle fiscal spoliateur. Harvey, lui, engraissait et devenait de plus en plus riche. Le professeur de management que j'étais ne comprenant pas comment il pouvait faire surgir du néant, des tombereaux de dollars, allalui demander conseil : comment devenir riche?
Il me répondit : "Bruno, vous me décevez. Vous êtes un homme libre et heureux, vous faites un travail que vous adorez, vous buvez aux sources de la culture, et mangez à la table des dieux, et vous vous plaigniez? Un conseil : continuez votre carrière de professeur et de penseur, vous êtes dans le vrai, bien mieux que vos enfants. " Je devinai qu'il se moquait de moi, et des années plus tard, il finit heureux, adulé, entouré d'enfants superbes et intelligents qui l'adoraient, une femme ex-gauchiste extrême devenu parangon du snobisme new-yorkais.
Un polar à la Hadley-Chase
Les trois malfrats préparaient leur coup dans la suite miteuse d'un motel. Tu vois, il y a plus de trois mille dollars et une bague d'aigue marine qui vaut bien cent sacs. Emballés ils faisaient déjà des plans sur la manière de dépenser leur butin. Le premier annonça qu'il acheterait tout de suite une Ferrari et un Léopard 37 mètres pour aller d'une de ses proprétés aux autres. Le second ajouta les marins, le cuisinier chinois et une bastide à St. Jean Cap Ferrat. Le troisième, ne pouvant se contenter d'un falcon, exigeait un boeing...
Le procédé est courant dans bien de ces polars où pour les gens de condition modestes, des sommes point exorbitantes semblent très importantes. Ayant gangén au loto, ils s'empressent souvent de ruiner leurs gains estimés des pactoles sans limites, alors que ce sont leurs désirs qui sont sans fond. Le but de cette désinformation, est de ne point énoncer des chiffres insensés pour le public des lecteurs.
La géométrie non euclidienne des bobos
Le prestidigitateur Houdin avait l'habitude d'offrer à son public, une bouteille qui délivrait à volonté du champagne, du vin fin, sans limites. Tout se passait comme si la bouteille était reliée par un siphon mystérieux et invisible à un récipient de capacité illimitée.
Dans le journal le Point, sur un numéro sur les riches, destiné évidemment à alimenté la saga mi-envieuse, mi-fascinée, on trouve les mêmes trucs, destiné à exploiter la crédulité populaire. Un exemple nous suffira.
On y apprend non sans satisfaction qu'un Français sur 163 possède plus d'un million de dollars . Le provincial naïf et les adeptes de Mr. Hollande,trouveront qu'il y a beaucoup de dindons à plumer. Un million ça évoque un millionaire et une millionnaire, Onc. Picsou. Pour nous fixer les idées, un retraité de nos amis, jouissant d'une fidèle pension trouve qu'un milloin est un pactole.
Continuer à lire "Le journal du 28 juillet 2007"
Sunday, 21 October 2007
L'homme qui savait parler aux plantes en pot
Marina Fédier, Frédéric Bonnet et moi-même nous sommes rendus à l'Hôtel Montalembert où réside le grand artiste. C'est un géant débonnaire, très gentil, coopératif et simple comme savent l'être les américains. Un de mes amis, journaliste d'art classe, comme Bonnet, les artistes en trois catégories. Dix pourcents environ sont comme Baldessari, heureux de dialoguer et d'aller plus loin dans la conversation. L'ami en question cite aussi des artistes d'un abord difficile mais qui au hasard de leur humeur peuvent se montrer expansifs. Enfin il y a les grincheux comme un certain Bernard Frize qui répond toujours invariablement à toutes les questions par un "ça ne m'interresse pas" tantôt dédaigneux, tantôt condescendant. Un des pires est cependant le grand Richard Serra. Tous les journalistes qui ont obtenu une intervew vous diront qu'une heure passée avec lui, vous plombe toute la journée!.
L'homme et l'artiste
Baldessari a toujours laissé auprès de ses élèves de l'UCLA le souvenir d'un formidable professeur et il a toujours ce charisme, cette jeunesse de caractère qui soutiennnent une oeuvre toujours jaillissante et qui a marqué beaucoup de gens. A soixante dix ans, il continue à produire de nouvelles choses. Son esprit en ébullition ne s'arrête jamais.
Ci-dessous Marina Fédier, John Baldessari, Frédéric Bonnet
Baldessari est un homme généreux, soucieux de partager son savoir et ses intuitions. Il faut reconnaître cependant qu'entre Bonnet et lui, il y avait des atomes crochus. Ils ont déploré l'état lamentable de la formation artistique dans notre pays, et évoqué par contraste la haute qualité des universités américaines, l'émulation, l'enthousiasme et le déferlement créateur qui emporte tout. Les allemands se défendent bien mais en ce moment on redécouvre aux Etats-Unis l'art latino américain et notamment Mexicain où dorment des trésors artistiques formidables.
Baldessari est entouré de jeunes, qui le motivent et lui donnent une énergie qu'il restitue, ce qui explique sa fraîcheur. En ce moment il nous explique "le cheval" qui occupe le fond de l'expo chez Mary Goodman et qui n'est pas du tout un cheval. C'est un rectangle jaune portant une trace rose en relief et collé au mur. C'est un bas relief qui représente un torse d'homme couché, mais qui rappelle le pied d'un cheval.
Continuer à lire "Une visite chez John Baldessari 2"
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