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Thursday, 22 February 2007L'Encyclopédie du "Ring", compléments et suppléments*** Pour une réalisation cinématographique de la Tétralogie. Le premier volume du Voyage au coeur du Ring, Encyclopédie. paru en 2005 chez Fayard comporte 832 pages, soit la moitié de l'ouvrage complet. Bien que ce volume (dans tous les sens du terme) ait impressionné les critiques et le public, il n'est que la partie visible d'un travail de fond resté inpublié. Il a été très difficile de sélectionner les passages retenus et on a du se résigner à condenser ou à simplifier les paragraphes trop techniques ou trop décalés. Parmi eux, un projet que j'ai caressé depuis ma jeunesse : contribuer à la mise en scène cinématographique du Ring. Cet article rassemble mes souvenirs sur les tentatives ratée d'aboutir à un tel projet et un plaidoyer pour ce que j'estime être le seul moyen convenable de représenter cette monstrueuse oeuvre multimédia. On se reportera avec fruit à L'Encyclopédie du Ring, pp 715-725, de même qu'à l'article sur Obliques que j'ai oublié de mentionner dans ma bibliographie (Bruno Lussato, Projet d'adaptation cinématographique de la Tétralogie. in Obliques 1979, p.177. N° spécial sur Wagner). Ce qui suit est une version non réduite du chapitre publié dans L'Encyclopédie. .
Le Ring au cinéma, Pierre Flinois pose le problème. L'oeuvre la plus "cinématographique" de Wagner, celle qui se prête le mieux à une traduction "hollywoodienne", au premier degré de la narration, n'a pas vraiment tenté les caméras. Question d'ampleur, évidemment. Quel meilleur moyen pourtant de mettre en image la Gesamtkunstwerk? Même aboutie, ( la Tétralogie, )sur scène, ne souffre-t-elle-pas toujours des dimensions de celle-ci? Où nous montre-t-on encore Grane? (Le cheval de Brünnhilde) Où a-t-on vu un vrai "Feurerzauber"? (L'enchantement du feu). Le Cinéma, avec sa part de rêve technique, et son univers illimité semblait bien fait pour le "Ring". Et pourtant "Ring" et cinéma n'ont jamais convolé.
Les visions de la fantasmagorie du Ring
Comment respecter de telles indications sans un recours à la caméra?
On est donc amené à constater que seule une réalisation cinématographique dotée des moyens technologiques contemporains permet de respecter les principes dramaturgiques wagnériens.
Le Ring et moi.
C'est la longueur de l'oeuvre. On peut cependant le contourner en fragmentant l'oeuvre en dix épisodes. Après tout le Seigneur des Anneaux dure autant que deux journées du Ring! Le troisième handicap. Il tient à la complexité de l'intrigue. Certes de nombreuses séquences peuvent être absorbées sans réflexion et procurer émotions esthétiques et décharges d'adrénaline. Mais pour des évolutions aquatiques des nymphes nues, et un effondrement spectaculaire du Walhall pendant que le Rhin déborde, combien de passages exigeant mémoire et acuité psychologique! Le monologue de Wotan qui succède à sa discussion juridico-éthique avec Fricka, requiert une curiosité pour les ressorts de l'âme et du pouvoir que l'on ne trouve généralement que dans un public cultivé et sophistiqué. Certes, cette élite a augmenté considérablement en qualité et en quantité depuis quelques décennies, mais la mondialisation culturelle dominante la considère non sans raison comme un segment marginal.
*** Attention, paragraphe politiquement incorrect!
Les grecs, dit Nietzsche, étaient des gens d'une grande sensibilité. Ils n'ignoraient rien des duretés de la vie, de la cruauté de la mort, de l'injustice et de la violence. Mais représenter telle quelle cette situation eût été peu supportable. C'est pourquoi entre l'horreur existentielle et eux, ils avaient dressé une muraille sacrée. Ils avaient inventé les dieux de l'Olympe. La beauté avait magnifié la terreur et l'avait rendue acceptable. Transposer telle quelle la laideur du monde sur une scène eût été indigne du peuple qui inventa la tragédie. Qu'on approuve ou qu'on désapprouve le point de vue de Nietzsche, c'était celui de Wagner composant son oeuvre majeure! Les deux idées directrices du Ring visent la débanalisation et la délocalisation du Mythe. Bien que la tragédie wagnérienne mette en scène les situations les moins supportables: pédophilie latente (Alberich et les filles nubiles), inceste, viol (Hunding), viol psychologique (Siegfried sous l'emprise de la drogue), infanticide (Wotan), exécution sadique (Siegfried jouant au chat et à la souris avec Mime), camps de travail concentrationnaires, (Les Nibelungen), elle les transcende par le choeur des leitmotive qui sans relâche commente l'action, par la noblesse des personnages divins, la beauté impressionnante des héros. L'orchestre lui même traduit l'opposition nietschéenne entre Apollon (l'harmonie de l'accord parfait majeur) et Dionysos (le chromatisme dissolvant et excitant, l'accord de quinte augmenté, rebelle à l'ordre apollinien). Il en resulte le tragique exprimé par le mode mineur, celui de la lance et des héros.
Posté par Bruno Lussato
dans Wagner
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22:58
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Thursday, 30 April 2009Le journal du 30 avril 2009CHRONIQUE L'oiseau peint
C'est le titre d'un des ouvrages les plus désespérants que j'aie lu. Il est précédé d'une confession succincte dans laquelle il parle de la mort de sa chère épouse, Mary, une milliardaire qui le déchargea de tout souci matériel, et qui le laissa inconsolé, et du caractère fortement autobiographique de ce livre.
Une parabole explique lr titre. Un jour on s'avisa de peindre un oiseau de splendides couleurs multicolores et on le lâcha parmi les autres oiseaux. Mais ces derniers le tourmentèrent, le lacérèrent à coup de bec, et finirent par le tuer.
Kosinski en tant que juif dut tout enfant se cacher pour éviter d'être pris par les nazis. Il se retrouva parmi les paysans arriérés de la zone des Carpathes, de solides gars aux cheveux roux et aux yeux clairs. Lui était brun et de type gitan à la peau sombre, un petit enfant perdu. Il fut attrapé et dès le début du livre on assiste à son calvaire, à la cruauté et la haine des habitants, les tortures indicibles qu'il subit. Il dût sa survie à une sorte de chamane très respectée dotée du don de guérir tous les maux par des moyens barbares quelque peu magiques. Elle prit l'enfant comme assistant pour broyer les simples, faire le ménage, tenir la maison et elle prit soin de lui. Elle le persuada qu'il avait en lui l'esprit du mal et elle en informa la populace, qui terrorisée se tint à distance... La suite est une progression dans l'horreur telle, qu'elle peut faire pâlir le roman de Paul West dans Elisabeth Costello du prix Nobel Coetzee. Et pourtant, Kosinski qui c'est de quoi il parle, l'ayant vécu, affirme que la réalité était encore pire que son récit.
Cette cruauté, cette violence, on la rencontre sans fard lorsqu'on voit cote à cote le chef des bourreaux islamistes et le malheureux juif qu'ils ont sequestré pendant deux semaines pour le livrer à des tortures indicibles, tout à fait dans la ligne des pires passages de l'oiseau peint. On se demande avec ahurissement comment onn'a jamais emprisonné le chef et sa bande, et en définitive par quelle aberration, ces sauvages ont pu accéder à la nationalité française. Cela remonte déjà à la politique laxiste du gouvernement et la pression tiers-mondiste de ces intellectuels partisans du regroupement familial.
Mais cette horreur est proclamée un peu partout dans les pays islamistes, témoin une émission officielle commise par un pays de " l'axe du mal," , pour adopter la formule moralisatrice d'un président détesté par les "libéraux". Mais comment désigner autrement des pays qui admettent des textes comme celui-ci emprunté sur le net cette semaine?
Il vous faut une paire de lunettes grossisante pour déchiffrer ce message, mais cela en vaut la peine. cf. Le corps du billet.
Je me souviens de mon adolescence. Je venais de rentrer au Lycée Carnot en 1ère.option Sciences naturelles où se réfugiaient ceux qui n'étaient forts ni en sciences, ni en lettres. On trouvait aussi un contingent de futurs médecins. C'étaient tous de bons Français, de bonne famille, (Boulevard Malesherbes oblige). Mon enfance, mon adolescence, je l'avais passée à Tunis, cloîtré dans ma chambre à cause de mes rhumatismes aigus, et passant mon existence à dévorer le Larousse du XIXème siècle et tout Molière, Shakespeare, la Comtesse de Ségur, Victor Hugo et les revues d'avant 1900. Je ne connaissais pas le langage d'après, je ne savais pas qui était Proust, ni Valery, encore moins les surréalistes. Je ne connaissais la vie qu'à travers les mots de l'époque. Or on ne parlait jamais ouvertement de sexe, sinon par métaphores comme, les plaisirs de la chair (je ne comprenais par ce qu'on pouvait tirer comme plaisir à déguster de la chair de boeuf), le feu du désir, ou encore le la licence libertine. Lorsque j'arrivai au Lycée Carnot, après un séjour de un an à Villars de Lens pour me refaire une santé, je n'était muni que de mon langage châtié du XIX, n'ayant pas la moindre idée de ce qu'était le sexe ni les bagarres entre copains. Au début, je fus considéré avec mépris et méfiance. Mes camarades de classes m'évitaient comme si je portais malheur. Moi-même, traité en paria je les détestais. J'essayai de les fixer avec mon regard un peu halluciné, en souhaitant qu'il fût capable de les tuer, comme cemui du basilic. Cela aggrava leur haine et voyant que j'étais impuissant à les anéantir, moi maigrelet, petit et chétif, ils s'enhardirent. Ils me montrèrent des images pornographiques immondes, qui me dépassaient. L'un d'eux, un rouquin de 1m85 qui se nommait Gossens, ou quelque chose d'approchant, me dit : "Hier soir j'ai couché avec ta soeur". Cela ne me semblait guère possible dans notre suite du Grand Hôtel, et puis quelle drôle d'idée, me disais-je. Quel intérêt de coucher avec quelqu'un, ce doit être très inconfortable... Et s'il ronfle? " Voyant que toutes ces grossièretés glissaient sur mon glacis d'ignorance, ils passèrent soudain à l'acte. Ils me jetaient des objets souillés, l'un d'eux une bouteille d'encre violette, car j'étais le seul à me promener avec la bouteille d'encre et une plume sergent-major, n'ayant pas les moyens de me payer un stylo. Car mon père, qui me méprisait profondément, déçu d'avoir pour fils, lui l'homme d'affaires puissant, une telle mauviette. Son deshonneur. Ma mère, pauvre victime d'un tyran me couvait en me répétant sans cesse que j'avais une mauvaise santé. C'était débilitant.
Je revins donc chez moi avec mon manteau maculé de taches violettes, inutilisables. Il était taillé dans une couverture prevenant des surplus américains que négociait mon père. Lorsque je lui racontai ce qui m'était arrivé, il entra dans une rage folle, et me dit "pour te punir, tu sortiras toujours avec ce manteau taché !". Mettez-vous à ma place.
La bande à Gossens ne s'en tint pas là. D'avanies en tortures de toutes sortes, ils me violentèrent, horrible traumatisme qui me hanta toute ma vie. Les autres riaient, me moquaient. Je fus alors traité comme un souffre douleur général. Pourtant mes camarades étaient bien nourris, en bonne santé, costauds même, bien traités par leurs parents. Je ne comprenais pas. Il ne me restait qu'une ressource : tomber malade. Ne plus revenir dans ce lieu maudit. Et mon corps répondit à mon souhait. Un jour je revins du lycée, en pleurant. Mes chevilles étaient enflées et déformées, et j'avais 40° de fièvre. Je ne ressortis plus du Grand Hôtel où je me sentais en sécurité. Je me réfugiai dans l'étude du piano, et, contraste inouï, la compagnie de gens âgés et illustres qui me prirent en affection. C'est l'époque où je fus élu membre de la très fermée Société Française de Cristallographie. Celle où je connus Kirsten Flagstad, Marcian Thalberg, Phillips, Wilhelm Backhaus et bien d'autres illustres qui prirent en sympathie le petit jeune homme passionné et angoissé, en qui ils retrouvaient ou découvraient celui qui donnait l'impression d'avoir vécu pendant leur jeunesse.
Certes, on ne peut comparer mes mésaventures bien anodines, à l'horreur absolue que vécut Kosinski, et que vivent les mal pensants, les juifs, les chrétiens d'Afrique, sous le regard indifférent des politiciens et des bureaucrates. Mais si j'ai donné ce témoignage, c'est que les ressorts à l'oeuvre sont sensiblement les mêmes. Toute ma vie je fus ainsi en butte à la jalousie, à l'incompréhension, Mais en même temps je me fis de chauds partisans et je réussis dans mon métier de base : la Simplification du Travail. Le public du CNAM était respectueux, décent, aplaudissant les Professeurs de renom comme Fourastié ou Lesourne, mais totalement indifférent.
L'amphitéatre était archicomble, des étudiants étaient assis àmëme le sol sur des gradins. Devant les premiers rangs de l'amphi, face à la Chaire, étaient alignées des chaises individuelles. La rangée était vide ! Pesonne ne voulait s'y assoir ! Je m'assis commodément dans la chaise du milieu face au professeur. Mon professeur bien-aimé à qui je dois ma carrièren Raymond Boisdé, prit l'habiturde de me voir fidèle au poste, mes yeux plantés sur les siens. Je fus le premier, et de loin, en Oganisation du Travail et le vénéré professeur prit l'habitude de me ramener en voiture au Grand Hôtel, sur sa route menant à l'Avenue Victor Hugo.
Le scénario se répéta, s'accentua même dans le temps, invariable. J'étais proche et estimés par mes professeurs, et plus tard par les grands patrons, et ignoré par le niveau au dessous. Je me promis de ne jamais fréquenter des seconds couteaux, mais le sommet où se prennent les directions stratégiques. Mais mon passage au BHV, puis Auchan m'appris à respecter et à aimer, les honnêtes travailleurs de la base : manutentionnaire, livreurs, caissières, vendeurs. En parlant leur langage, en établissant un court-circuit entre le sommet et la base, en négligeant "l'empire du milieu", j'étais un oiseau peint, et je sympathise avec vous, mes chers internautes, mes confidents, marce qu'en lisant mon bog, vous vous comportez aussi en oiseaux peints! Plusieurs, malades de l'indifférence et de l'incompréhension de leur environnement, critiqués pour oser rêver, oser se cultiver, oser être eux-mêmes, ont fait appel à moi. Jamais en vain, je crois.
N'oublions pas qu'après l'affreuse traversée de son désert, Kosinski fit mieux que survivre. Il connut les plus grands écrivains, il devient président du Pen's Club, fut honoré et épousa une femme admirable.
Je sui également, vous le savais, entouré de l'affection, de l'amour souvent, de femmes et d'hommes dont je me sens souvent indigne de leur immense sollicitude. La seule chose que je puisse réellement leur apporter à Socrate, à Olaf, à LH III, c'est mon amour inconditionnel, éternel et prêt à tous les sacrifices. Et cela ils le savent,ils le sentent.
J'ai déjeuné avec un de mes meilleurs clients. Je suis conseiller de la société dont il est membre du Praesidium, depuis qaurante ans. Je lui ai dit, qu'il doit assurer ses collègues et le Président, un homme très réservé et sage, aussi prudent que prospère, qu'il ne quittera jamais la Société. C'est cela un covenant. Comme il hésitait, je renforçai mon injonction : il ne suffit pas de le dire, il faut également le penser. Ne soyez pas, même en pensée, un mercenaire. Soyez fidèle à très long terme et vous pourrez être vous-même tout en faisant partie de leur groupe. Un oiseau peint finit toujours, s'il ne succombe pas avant, par trouver la plus éclatante des récompenses. Cet acte de foi est purement individuel et personnel. Il ne s'applique malheureusement pas à notre environnement humain.
Excommunication papale L'indigne et pour moi, incompréhensible réaction qui fait qu'une femme violée, et refusant d'avorter, soit couverte du sceau de l'infamie, a été parfaitement décrite par Kosinsky dans une des nouvelles de STEPS. Mais que dire lorsqu'on apprend - se cela est vrai, et j'ai peine à le croire - que notre Pape a excommunié une femme dans ce cas sans toucher au violeur, est proprement horrifiant. Imagine-t-on Jean Paul II agir de la sorte. Je réprouve l'habitude de l'églie catholique, depuis le concile de Nicée, de mêles ce qui appartient à Dieu et ce qu'il faut rendre à César. Mais ce qu'a fait le pape, est le pire des blaphèmes contre le Christ. "Laissez venir à moi les petits enfants" disait-il. Etait-ce pour les condamner à l'indignité, à les rejeter du sein de Son Eglise?
Continuer à lire "Le journal du 30 avril 2009" Tuesday, 27 February 2007Revue de presse 2006. Suite.Dans cette deuxième partie de la revue de presse, nous faisons figurer en caractères rouges la nature de la désinformation et les noeuds sémantiques qu'elle sert. On mettra ces notations brèves en tête d'entrée, enregistrée en caractères bleus. Nos commentaires sont en italique, à la fin de la rubrique ou de l'extrait.
Nous rappelons la signification des principaux noeuds sémantiques extraite de Virus. Force de la Terre. Elle est fondée sur les traditions, le respect des ancêtres, l'ordre et l'accord avec la nature. Le travail, la famille, le clan et la patrie, l'honneur, la décence, l'inégalité acceptée des conditions, une séparation nette des sexes, avec une domination souvent apparente de l'homme, le sens du commerce, la recherche de l'hédonisme, le respect des artistes et des savants,sont autant d'ingrédients du noeud sémantique humaniste. Pendant le XIXe siècle, Force de la terre s'est dégradée, ne recherchant que l'utile (l'argent et le pouvoir) et l'agréable (le divertissement, le sexe, le paraître) et répudiant l'art d'avant-garde. Elle réside aujourd'hui dans les classes moyennes et laborieuses, les artisans, les petits entrepreneurs, ce que l'on nomme "la majorité silencieuse".
Medusa. Nait en réaction violente contre les excès de Force de la Terre, et étend dans sa contestation la forme humaniste. Elle prend le contrepied des valeurs bourgeoises traditionnelles, et tend à donner une vision pessimiste du monde, appelant à la révolution.
Matrix. Matrix est fondée sur la notion de gigantisme, et de lutte du plus fort, répudiant tout ce qui est spirituel et culturel. Si Médusa est né en réaction de Force de la Terre dégradée, Matrix en est le prolongement et porte au paroxysme le couple "utile-agréable".L'utile est réduit à la recherche du profit à court terme, et envahit le monde (mondialisation, économies d'échelle, synergie, globalisation), l'agréable, ainsi mondialisé et marchandisé, devient la consommation de masse et la distraction banalisée.
Djihad apparaît comme l'antithèse à la fois de Matrix et de Médusa. Il prône la stricte observance religieuse et bien qu'aujourd'hui, il réside presque exclusivement dans le monde musulman, d'où son nom, alors qu'au moyen âge, il était catholique (l'inquisition, les progroms). Il est yang, et apparaît comme un retour à l'odre violent, contre la tolérance prise pour de la permissivité, le chaos et aujourd'hui, le nihilisme d'un Occident travaillé par Médusa. Cependant Djihad est un allié objectif de Médusa qui vise la destruction de la civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine, comme Médusa est l'allié objectif de Djihad qui vise le même objectif.
Syndrome de Stockholm antérograde. Ses adeptes, n'attendent pas d'être kidnappés pour défendre leurs ravisseurs contre les forces de l'ordre (Syndrome de Stockholm classique), il se mettent artificiellement, et virtuellement dans la mentalité des victimes, afin de justifier leur ralliement aux bourreaux. Continuer à lire "Revue de presse 2006. Suite." Saturday, 28 July 2007Le journal du 28 juillet 2007, (suite)Le blog en vacances Nouvelles du blog J'ai fait état de ma décision de me trimballer en voyage mon ordinateur pour continuer à entretenir ce blog, à condition que j'aie - selon la formule de notre Président - autre chose à communiquer que des banalités. C'est que depuis quelques jours, je reçois de nombreux emails m'incitant à continuer. Par ailleurs mes doutes concernant l'entretien du blog fin Juillet et tout le mois d'Aôut était dicté par des considérations rationnelles et productiviste coût (en heures nocturnes) résultats (en commentaires et en nombre de visites). Ce jour-là un effondrement de la fréquentation à 280 visites, m'avait semblé un signal. Mais les jours suivants ont désavoué le pronostic. Ce matin à 9h il y avait déjà 300 visites et à 13 heures 06, nous avons totalisé 49999 visites au total.
Les chiffres semblent s'être stabilisés à 11 000 visites par mois, les 14 000 visites du mois dernier étant dû aux trois jours exceptionnels du second tour des legislatives, atteignant plus 1000 visites par jour. Les commentaires, comme vous avez pu le constater, ce sont enrichis et dévoilent des personnalités de qualité, dont l'une, comme l'ai écrit ailleurs, est venue me rendre visite cette semaine. J'espère pouvoir partir à Divonne, ou comme tous les ans, se tient un séminaire confidentiel de L'ISD (Institute for Systems Development). Cette année il sera axé davantage sur la méta-géopolitique, une application de la Théorie des Systèmes que sur la désinformation, qui fait partie de l'arsénal des théories de l'information.
Si je devais recevoir une reconnaissance officielle... J'aimerais qu'à cette occasion on rende hommage à une institution vénérable et oubliée, dévalorisée, qui n'est plus que le fantôme du passé. Voyons si vous la découvrez et vérifiez dans un prochain article la réponse juste.
1. L'association d'aide aux orphelins de la première guerre mondiale
2. La Bibliothèque Nationale de France
3. Le Conservatoire National des Arts et Métiers
A propos de l'article du Point sur les riches
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Posté par Bruno Lussato
dans Brouillon d'inculture
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Friday, 6 April 2007Lussato, préface à Virus de Kevin Bronstein*** Dans l'ouvrage attribué à Kevin Bronstein, je m'attribue le rôle du préfacier. Ce texte résume les idées maîtresses de 'l'ouvrage et complète l'article sur la genèse de virus. On ne peut éviter une redondance avec ces préfaces et avant-propos.
Kevin Bronstein, L'ISD est un think tank indépendant de tout lien avec des entreprises ou des états. Partant d'une approche systémique et holistique, il est consacré à l'approfondissement de la théorie de l'information. Il s'est illustré par la publication en 1975, sous l'égide de l'Oréal, du premier travail posant les fondements de la microinformatique. J'inventai ce néologisme passé aujourd'hui dans la langue courante pour poser les bases théoriques d'une informatique conviviale, fondée sur la commercialisation massive de micro-ordinateurs legers, peu encombrants, ne nécessitant ni spécialistes pointus ni salles réfrigérées.
Le rapport ISD fut accueilli en Europe avec une incrédulité condescendante. Les technocrates français, dont Alain Minc rapporteur de L'informatisation de la Société fut la figure de proue, non seulement discréditèrent ses travaux qui prédisaient l'essor de la microinformatique, mais firent leur possible pour faire échouer les premiers fabricants de microordinateurs, les français Alvan et Micral. La France manqua la révolution micro-informatique, dont la théorie et la pratique étaient nées sur son sol. Les constructeurs européens, accueillirent avec le même mépris condescendant, les nouvelles idées, et voulant imiter IBM, ils déclarèrent que l'avenir appartenait aux giga-ordinateurs. On sait ce qu'il en advint.
Le sujet de ce livre, est précisément cette altération subtile et pathologique des communications, désigné par le terme de désinformation par Vladimir Volkoff vulgarisa. Le nom collectif de Kevin Bronstein fut utilisé par mes collègues, à l'instar de celui du Général Bourbaki, signant le fameux traité sur les mathématiques modernes. Les huit leçons sur la désinformation, s'attachent à démonter les rouages du mécanisme pervers qui envahit les mass media, plutôt que de descrire in-extenso les phénomènes auxquels il donne lieu, fort bien illustrés par l'ouvrage de Jean-François Revel, La Connaissance inutile. J'ai essayé d'adapter ces leçons à l'intention d'un public français en ayant recours à des cas qui lui sont familiers, et quelque peu réactualisés.
Le premier désigne sous le vocable de noeud sémantique ces agrégats denses de croyances et de dogmes, animés par de puissants instincts et des intérêts matériels, mais par la quête d'une vérité absolue qui nous rassure en donnant sens à l'insensé. Face de Janus, tourné vers l'intérieur du psychisme et s'incarnant dans le collectif, le noeud sémantique est composé de particules psychologiques, nommées par les anglo-saxons psytrons ou psychons que j'ai traduit par psychèmes. L'auteur adhère par là à la vision de Sir Karl Popper, qui postule l'irreductibilité du monde physique et biologique, et du monde psychique, (premier et deuxième monde) et que leur interaction dont le caractère paradoxal a été mis en évidence par Jean Piaget et exploré par Sir John Eccles. Les huits leçons sont de ce fait, radicalement opposées au réductionnisme ambiant des neurosciences, (Le cerveau secrète la penséee comme le foie secrète la bile) considéré comme un dogme datant du XIXe siècle, et incongru à l'ère de la physique quantique et de la théorie des cordes.
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Posté par Bruno Lussato
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Monday, 2 April 2007Le journal du 3 avrilLes désarrois de la citrouille masquée La citrouille masquée est l'auteur (masqué) d'un commentaire sur la parapsychologie et sur ceux dont la démarche consiste à la soumettre au doute scientifique, les zététiciens. Il se pose les mêmes interrogations que Solaris, sur la proportion de croyances irrationnelles qui encombrent les articles et émissions sur le propos. Je crois avoir compris également que sont visés, outre les domaines classiques de la parapsychologie (télépathie, précognition, claivoyance, psychi cinèse) des banlieues mal famées habitées par les adeptes du marc de café, de la chirologie (le slignes de la main), de l'homéopathie, de l'acupuncture, de la phytothérapie, de l'envoûtement et de son cousin, l'hypnotisme, de l'astrologie,de la kinésiologie, de la graphologie, des tarots, de la cabale, et des grigris de mon gourou préféré.
Je me contenterai dans ce journal de présenter quelques perles savoureuses, de la part des partisans de ces pratiques divinatoires, de ceux qui s'en moquent. Je me réserve de répondre sérieusement aux boutades des sceptiques et essayer de découvrir ce qui relève de la simple ignorance et de la superstition, et ce qui est orienté par les forces invisibles d'un noeud sémantique. Continuer à lire "Le journal du 3 avril"
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