Monday, 24 September 2007Le journal du 24 septembreRétroliens
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C'est étrange cette distinction entre le roman et le film car nous sommes dans les deux cas sur des produits préfabriqués dont on sait à peu de choses près le nombre de lecteurs et spectateurs.
C'est la norme des films "d'action" et la série des bournes est loin d'en constituer le navet étalon ;-)
Nous on a bien essayé de faire la même chose avec Gérard de Villiers et la série SAS et là on atteint en effet l'Anapurna de la nullité !
Il y a des degrés dans l'infini, y compris de la nullité, et on peut toujours faire pire. Dans le cas de Ludlum, dans le livre, il y a au moins une syntaxe, une articulation, des descriptions... Cela ne vaut pas la comtesse de Ségur, disons que le niveau mental serait de douze ans, alors qu'il y a une perte en ligne au moment de passer à l'image. En ce qui concerne Gerard de Villiers et de la belle Alexandra, on atteindrait plutôt des niveaux négatifs. C'est plutôt au dessous des films de Ludlum. De surcroît les romans sont truffés de publicités : cognac Delagrange, Air France (Avant c'était SAS), les montres Seiko, et comble du kitsch les meubles de Claude Dalle (Romeo). J'ai été à leur magasin d'exposition qui jouxte l'Opéra BAstille. C'est l'anapurna du mauvais goût. Etant accompagné par un homme en djellaba doté d'une grande barbe, j'ai eu droit au numéro des petites soubrettes armées d'un plumeau, affairées à épousseter des commodes Louis XV en laque synthétique et en bronzes en or massif. Elles avaient de petites culottes affriolantes et leur pose rappelait celle de Madame Le Pen dans Lui. De Villiers est à Ludlum, ce que la porno est à la haute littérature.
Une pure réjouissance que de lire votre réponse, merci !
Je me demandais si en plus de ce lien subliminal si il laissait trainer quelques SAS sur leur commodes ;-)
Quand on est un angoissé existentiel qui ne parvient pas à profiter de la vie ni à en terminer par le suicide, le néant de ce type de fiction offre de passer le temps.
Quelques pas de plus vers la mort, sans aucun effort physique ni mental. Une succession inintérompue de tels sauts temporels équivaut à un suicide sans geste suicidaire.
J'ai appelé cela dans "virus" la mort au détail. Les marchand de divertissements de masse sont des pourvoyeurs de mort par petites étapes. Vous avez raison c'est du suicide sans geste suicidaire, comme l'alccolisme et les tranquillisant ou la drogue. Une solution ne soyez pas un angoissé existentiel mais un être authentique. La culture vous y aidera, à moins qu'une entité étatique ou médusa, ne décide d'interdire la lecture des grand littérateurs. Sous Mao, Beethoven était interdit.
"Une solution ne soyez pas un angoissé existentiel mais un être authentique. La culture vous y aidera"*************
Merci pour cette note lumineuse.
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à propos Sun 05/06/2011 à 13:23
Intéressant tout ça! Je vois l
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Mais j'ai ju
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à propos Thu 12/05/2011 à 22:20
Voici un commentaire sur ce si
te, qui va dans le même sens q
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à propos Wed 09/03/2011 à 15:31
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Vous êtes cordiale
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à propos Wed 02/03/2011 à 21:10
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à propos Sat 18/12/2010 à 11:47
Il est vrai que le style préci
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cre peu agacer. Ce monsieur a
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à propos Sat 13/11/2010 à 07:15
Management et physique quantiq
ue
Consultant en entreprise e
t intervenant sur des probléma
tiques d'innovation, j'a [...]
à propos Wed 22/09/2010 à 15:45
MARINA ou PIERRE.
Merci de m'
écrire ou de me téléphoner.
A
bientôt.
ELIO
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