ZOUBOV 
Poursuivez John-John. 
ABELL 
Forêt Je me suis perdu 
et j'écoute la plainte 
qui ne vient pas des oiseaux 
rares en ce lieu sombre 
mais du vent qui joue 
entre les troncs lisses 
des bouleaux 
De cette mélopée 
je sens sourdre le regret 
de ce qui n'a jamais existé 
Je tressaille à l'appel 
qui n'est d'aucun héros 
et je pleure de ne pouvoir chanter 
la plainte obscure 
celle qui ne vient pas des oiseaux 
mais du vent qui joue 
entre les troncs lisses 
des bouleaux 
ARTISTE PEINTRE (Note : le peintre Matta) 
Des millions d'êtres périssaient alors dans famines et massacres, afin que quelques lettrés gémissent sur leur solitude! 
ABELL 
Plaine Je passe par la cour d'une ferme 
les filles offrent du riz et des fruits 
aux hommes hâlés par le soleil ardent 
Devant une maisonnette 
une jeune fille se lisse les cheveux 
sa mère fixe de ses yeux vides 
l'étendue vide 
de la plaine 
Je traverse Nan-Lô 
ses palais orgueilleux m'offensent 
et assourdi par le bruit 
je fuis vers la mer. 
Mer
Là-bas où les oiseaux convergent 
là où le regard se perd 
là-bas, je veux aller 
Du haut de la falaise 
un arbre plonge vers le ravin 
les maisons s'accrochent 
aux rochers protecteurs
 
Au delà de la ligne de jade 
il n'y a accès ni pour la haine 
ni pour la calomnie 
Des contrées riantes et fertiles 
émergent des vagues chantantes
 
Là où les oiseaux convergent, 
au delà des limites de la vie, 
là où le regret se perd 
là-bas je dois aller.
ZOUBOV 
Qu'est-ce donc, sinon de la résignation?
ARTISTE 
De l'utopie. La fuite romantique devant le réel.
SOCIOLOGUE 
Interprétation hasardeuse. Replacez ces vers dans leur contexte. Je suggérerai par fidélité à Wang Wei, l'assimilation aux quatre ordres de l'humanité. Le fleuve de l'histoire parcourt successivement les sommets arides de la Foi, la forêt des nationalismes nostalgiques, la plaine désertique de l'oppression capitaliste et l'océan des illusions socialistes. Au delà de la ligne de Jade, s'édifie la civilisation du troisième millénaire.
CRITIQUE 
Vous faites allusions aux quatre églises : améthyste, acier, or et diamant, qui étaient étrangères au monde confucéen de Wang. Pour ma part je n'y vois, comme Matta, que deux constats d'échec. Par incapacité d'assumer le réel, le poète n'ose plonger dans le monde objectif. Il se réfugie dans l'évocation trouble d'un passé héroïque et illusoire. Son refus de la modernité urbaine, et du progrès technologique, l'incite à couper les amarres.
ARTISTE 
Ce pessimisme schizoïde est aux antipodes du positivisme socialiste de Mao.
SOCIOLOGUE 
Notez bien, cher Maître, que nos analyses respectives ne sont nullement incompatibles. 
JOURNALISTE 
Je suis frappé pour ma part, par l'amertume qui se dégage de ses vers.
ARTISTE 
Du romantisme, c'est ce que je disais.
SOCIOLOGUE 
La problématique est indubitablement post-romantique.
CRITIQUE 
Le texte a été abusivement sollicité par le premier traducteur allemand et trafiqué par le second traducteur français.
ECRIVAIN 
C'est précisément ce que l'on peut regretter chez Li-Tai-Pô, revu par Hans Bechtle et traduit par Frantz Toussaint. Mais comment retrouver l'original?
ZOUBOV 
C'est simple. Apprenez le chinois mandarin. En attendant laissons continuer John-John
ABELL 
Le dernier voyage 
Je vais faire un voyage et je n'emporte pas mes pinceaux ******Je vais retrouver la réponse qui n'est pas dans le chant du rossignol, dans le sourire de la femme, dans le parfum de la rose *******Je vous laisse mes poésies. Relisez-les quand le silence de l'univers vous obsédera, quand vous frissonnerez d'inquiétude ****** J'ai célébré le parfum de la rose, le sourire de la femme...
ARTISTE 
Le chant du rossignol.
ABELL 
... le chant du rossignol, et je n'ai jamais tracé le caractère qui signifie la tristesse.
ARTISTE 
Mais il va le faire!
ABELL 
Un soir que vous regarderez la lune posée sur un amandier fleuri, donnez une pensée au poète dont la tristesse fut si grande...
ARTISTE 
Que disais-je?
ABELL 
... fut si grande, si grande, qu'il s'en alla faire un voyage au pays d'où on ne revient pas. 
ZOUBOV (A l'artiste) S'il avait connu votre honorable personne, il l'aurait entrepris avant d'avoir écrit la moindre poésie.
 
ARTISTE 
La perte n'eût pas été irréparable.
CRITIQUE 
C'est faible, c'est faible... 
ZOUBOV 
Il faut plus de talent pour apprécier que pour dénigrer.
ECRIVAIN 
Goethe n'avait pas tort. Cette poésie coule de source. Je la trouve plus émouvante que le cycle de Wang Wei.
ABELL 
Après le départ, l'arrivée. Vous n'ignorez pas que la coutume exigeait que l'on honorât les makémonos illustres par l'inscription d'appréciations élogieuses, de réflexions, de paraphrases même, inspirées par le poème original; le tout ponctué d'élégants cachets d'authentification du plus beau vermillon.
ECRIVAIN 
Thèmes et variations...
ABELL 
Le poème de Wang Wei constitue en effet le thème. Il est suivi par quatre commentaires, dont celui de Wang Yüan C'hi. Ce grand maître T'sin admirait la symétrie et la compacité des poèmes.
ZOUBOV 
Il était plus indulgent que certains, ici présents.
ABELL 
Et pourtant... C'était un érudit pointilleux, voire tatillon, un grand sage honoré des faveurs de l'empereur et respecté par les lettrés de son temps, bien qu'on le juge aujourd'hui un peu sec et conventionnel par rapport à Tchou-Ta. Son analyse a inspiré quatre poèmes intitulés "Chansons de la vallée" dont l'auteur est resté anonyme. La traduction laisse malheureusement à désirer.
Chansons de la Vallée 
À l'immortel Wang Wei, un humble lettré dédie cette suite de poèmes indignes de la pensée de l'aigle, semblable au moineau trouvant son bien dans quelques grains abandonnés par le maître des moissons.
La retraite 
J'habite un pavillon 
au fond de la vallée 
aux hautes montagnes bleues 
*** 
Sous un prunier fleuri 
je trace des paysages étranges 
et je compose des chansons. 
Le sol est jonché des pétales 
du pêcher voisin 
*** 
Je n'ai point d'enfant 
et je n'ai pas connu l'amour, 
des pays aux nuages blancs 
naissent au fil de mon pinceau 
*** 
Le battement des cigales 
me rappelle que le temps s'écoule 
encore quelque part 
il trouble le silence de mon jardin 
*** 
Derrière les buissons en fleurs 
les montagnes bleues 
se fondent dans l'air léger 
La maison au fond des bois 
Je me suis engagé sur le sentier 
qui serpente à flanc de montagne 
et qui s'enfonce dans la forêt 
J'ai découvert dans une clairière 
un pavillon inhabité 
*** 
La porte s'entrebaille 
et il en sort un chat 
il frotte son dos contre les pierres du seuil 
et file vers la forêt 
*** 
Dans la pièce déserte 
une lumière dorée 
baigne les coffres de camphrier 
où s'entassent les brocards précieux 
aux senteurs oubliées. 
*** 
Sur une table un cube de cristal 
renferme un gland de chêne. 
Tout est propre ici, 
comme si la poussière du temps 
ne s'y déposait point. 
*** 
Nulle vie, et pourtant... 
Dans un rai de lumière, 
un phalène frappant des ailes les persiennes, 
essaye en vain de s'échapper.
ÉCRIVAIN 
C'est tout à fait claustrophobique. 
SOCIOLOGUE 
Le temps, toujours le temps arrêté, temps clos, temps forclos, exclu du psychisme de l'aliéné.
ZOUBOV 
Vous retrouverez cette atmosphère oppressante dans l'une des cinq pièces d'orchestre de Schönberg : Vorgegangene, Le passé.
ARTISTE 
Schönberg, ce n'est pas ma tasse de thé.
GALINA ZOUBOV (qui s'était absentée) 
Il arrive, il arrive, du pur Kawoon que nous a envoyé de Shangai, un admirateur de Zoubov. Un délice!
ZOUBOV 
Galina, assieds-toi.
ABELL 
Danse champêtre 
Sous les grands saules 
sur le tapis de jade 
elles dansent légèrement 
au son acide de ma flûte 
*** 
La plus belle quitte la ronde 
elle s'est assise à l'ombre 
et parle à un jeune homme 
qui perdu dans ses yeux 
oublie de l'écouter 
*** 
Sous les grands saules 
les ombres irisées des nuages 
dansent légèrement 
au vent acide de la plaine 
Les Saisons Printemps Sur un velours d'émeraude 
des rubis me sont offerts 
par le printemps 
Été Le lac est vide 
les cygnes se sont réfugiés 
à l'ombre des saules 
le bruit du silence m'obsède 
Automne Du sommet de la colline 
je domine la vallée 
Au loin le fleuve embrasse 
l'océan de nuages gris 
À mes pieds un torrent bouillonne 
son fracas fait trembler 
le pont délicat qui l'enjambe. 
Il neige des flocons ailés roux et dorés 
avec un bruit de soie que l'on froisse 
*** 
Mon âme me dit: 
le soir tombe et les ombres se lèvent 
il n'est pas bon de demeurer ici 
rejoins à travers les bois touffus 
et les sentiers sinueux de la plaine, 
rejoins au plus vite ton kiosque vitré. 
Hiver Je ne puis dormir 
et je guette la ligne rouge 
annonciatrice de l'aube. 
Le papier est jonché 
de signes que nul ne lira, 
éclairé par ma petite lampe. 
*** 
Ici, nul ne peut vous troubler, 
mais nul ne connaît votre peine. 
Malheur à celui qui a franchi le miroir 
il ne reviendra plus à la vie 
et devra errer sans fin 
dans le pays aux mille vallées. 
*** 
Mon refuge s'est rempli 
d'une lumière incertaine. 
Mes yeux rougis ne peuvent se fermer. 
Je ne puis m'évader de la vallée magique 
où un jour la peur m'a chassé 
*** 
En marge de l'existence, 
au delà de la vie, 
en deçà de la mort, 
j'attends l'aube, 
j'attends. 
ECRIVAIN 
C'est passablement impressionnant.
CRITIQUE 
Nous voici revenus au point de départ
ABELL 
Chansons de la Vallée fait suite à L'Histoire d'un fleuve. 
SOCIOLOGUE 
Descendu de sa retraite, Wang Wei se dirige vers la mer. Au delà de la ligne d'émeraude, il découvre les terres de l'imagination stérile. Le voici, une fois de plus, incapable d'affronter la réalité.
CRITIQUE 
Je ne saurais partager votre analyse. Chansons de la Vallée n'est pas une demi-boucle fermant le cycle inachevé de L'Histoire d'un fleuve, c'en est plutôt une paraphrase. La vallée aux hautes montagnes bleues fait allusion à "Montagne" : les deuxièmes poèmes des deux cycles expriment le même sentiment de nostalgie du passé.Les troisièmes et les derniers poèmes décrivent cet au-delà sinistre où l'artiste se réfugie.
SOCIOLOGUE 
Le message est clair: le poète nous met en garde contre la pensée schizoïde.
ZOUBOV 
N'éxagérons rien. À ce propos, je vous signale que l'ai déniché au Quebec un cycle attribué à Ben Johnson par le jeune Oscar Wilde en veine de mystification. C'est un inédit intitulé Voyage d'Hiver. J'en ai déniché une copie à Yale.
JOURNALISTE 
Quel rapport avec la poésie chinoise? 
ÉCRIVAIN 
Ce n 'est pas difficile à imaginer. Le voyage, l'exil, la fuite.
CRITIQUE 
Schubert?
ZOUBOV 
Shakespeare.
CRITIQUE 
Le conte d'Hiver? 
ZOUBOV 
Non. Les sonnets. 
MUSE 
Veuillez en rappeler l'intrigue, cher Mêêaitre, à notre mémoire embrumée.
ÉCRIVAIN 
Le grand dramaturge avait une maîtresse brune, musicienne accomplie...
ZOUBOV 
Jouant à ravir...
MUSE 
Une vraie Müüüse!
ZOUBOV 
Laide à faire peur, garce à faire fuir! 
MUSE 
L'horreur!
ÉCRIVAIN 
Il se trouve que l'illustre poète avait aussi un amant. 
GALINA
L'horreur!
ARTISTE 
Un de plus.
GALINA 
Quoi, un de plus?
ARTISTE 
Encore un génie gay.
CRITIQUE 
À vrai dire il ne s'agit que d'une pure conjecture.
ECRIVAIN 
Je me souviens qu'il s'agissait d'un beau seigneur aux boucles blondes et au port altier, aussi intrépide sur le champ de bataille que sur l'oreiller.
CINEASTE 
Il me revient que dans la traduction russe expurgée, celle de mon enfance, on avait résolu l'embarrassant problème du destinataire masculin des sonnets, en féminisant sans façons Lord W.H. Imaginez mon ahurissement.
ECRIVAIN 
Je suppose que vous avez dû tomber sur quelque chose comme  "J'admire, mon aimée, la vaillance de tes bras puissants"!
CRITIQUE 
Il s'y trouve en effet quelque chose d'approchant dans certains des sonnets, mais gardons-nous des généralisations hâtives. Shakespeare ne s'est guère expliqué sur ses destinataires. A-t-il eu honte?
ARTISTE 
Jusqu'où la pudibonderie va-t-elle se nicher?
ECRIVAIN 
Jusqu'à la geôle de Reading.
GALINA 
Ne confondons pas le génie de Shakespeare avec la pose efféminée d'Oscar Wilde.
ZOUBOV 
Telle que je te connais, tu n'aurais pas hésité pour plaider l'incarcération. 
GALINA
Ne me fais pas plus bête que je ne suis. Tu conviendras que tout cela n'est pas normal. Un homme servant d'inspiration à un autre!
MUSE 
Une muse au masculin? 
ECRIVAIN 
Si encore c'était un charmant éphèbe, mais non, William était tombé amoureux d'un robuste gaillard qui prenait tout le monde de haut.
CRITIQUE 
Ce n'est guère explicité dans le texte.
ZOUBOV 
Ce qui me parait intéressant est qu'Oscar se soit le premier emparé des sonnets, sans se douter qu'un jour il rencontrerait pour son malheur son Lord W.H.
GALINA 
À force d'écrire des horreurs, elles finissent par vous tomber dessus.
CINEASTE 
Cette citation... N'est-elle pas de Michel Simon, ce vieil acteur français?
ZOUBOV 
Quoi qu'il en soit, ce cycle traite d'un thème qui m'est cher : l'exil. C'est pourquoi je le propose à votre patiente attention.
MUSE 
Nous écouterons religieusement.
ZOUBOV 
Cela n'est pas nécessaire. 
CINÉASTE 
Quel est le synopsis?
ZOUBOV (souriant) Toujours en quête d'un scénario, mon cher Tartakowitch! Je vais néanmoins vous contenter. 
Le poète a une maîtresse ravissante, intuitive, sensible. Elle lui jure dévotion et fidélité.
MUSE 
Une vraie muse!
ZOUBOV 
Les préparatifs de mariage sont en cours. Mais voici. Le poète se mêle de politique. Il intrigue, puis s'enhardissant, il soulève le peuple contre le prince dont il est le mentor et qui a trahi, pense-t-il, sa mission.
SOCIOLOGUE 
Rien ne vaut un philosophe moraliste pour engendrer d'authentiques monstres politiques.
ECRIVAIN 
Ce sont les poètes idéalistes, masochistes et quelque peu homosexuels qui enfantent les Douglas. Normal.
CRITIQUE 
Douglas? Ce sadique dégénéré? 
ZOUBOV 
Le prince n'est pas nommé mais on peut en effet le considérer comme un avatar de Douglas.
SOCIOLOGUE 
Notre pseudo ou post-Douglas, s'il avait la possibilité de s'exprimer, nous présenterait sans doute une version différente des faits. Il nous expliquerait peut-être que le mentor impudent, voulant fourrer son nez dans les affaires de l'État, fut prié de vaquer à ses élucubrations littéraires. Congédié comme un subalterne, le poète aigri fomenta des cabales.
ÉCRIVAIN 
Néron fait incarcérer son Senèque.
ZOUBOV 
Ce n'est pas idiot. Souvenons-nous de l'exemple de Richard Wagner qui non content d'émarger à la cassette royale, prétendit régenter la Bavière. Le Roi fut contraint de l'exiler. Mais il faut reconnaître que Louis II n'était pas féroce et que Wagner ne tenta jamais rien contre lui. Ce n'est pas le cas du poète de Voyage d'hiver qui par ses intrigues s'attaque au prince qui le fait emprisonner.
ÉCRIVAIN 
Juste récompense! 
ZOUBOV 
Ce n'est pas l'avis de la muse éplorée qui soudoyant le geôlier fait évader son amant. Plus tard, et je vous fais grâce des péripéties, le tyran victime du complot du poète, s'enfuit, et trouve refuge, devinez chez qui?
CRITIQUE 
Ce n'est pas difficile à deviner. Chez le seul qui ose le cacher : le chef de file des conjurés, le poète!
ZOUBOV 
C'est cela.
 
CRITIQUE 
C'est du François Coppée ce mélo! Douglas le jacobite se cachant dans un placard. (Il rit).
ZOUBOV 
Le jeune seigneur est blessé et son dévoué Oscar le soigne, aidé par sa maîtresse.
ARTISTE 
Tout à fait wagnérien. Tristan recueilli et chouchouté par la nièce de ce Morold qu'il a trucidé. Isolde au masculin notre poète, la transexuelle Isolde!
ZOUBOV 
Trêve de vulgarité. La muse fait une forte impression sur notre Tristan qui se rétablit rapidement. Après avoir juré reconnaissance éternelle à son mentor, il s'empresse de le cocufier. Restauré dans sa puissance, il fait de la muse sa maîtresse attitrée, non sans avoir au préalable fait supplicier et exécuter les conjurés. Sous l'influence de sa concubine, il fait rechercher avec la plus grande sollicitude son sauveur, afin de lui faire subir le sort le plus dégradant.
CRITIQUE 
Voici une muse inauthentique en vérité.
MUSE 
Une horreur de muse, une muse indigne.
ZOUBOV 
La mauvaise conscience poussait le couple criminel à surenchérir sur ses forfaits.
SOCIOLOGUE 
La théorie de l'engagement rend compte de ce mécanisme pervers
. 
CRITIQUE 
C'est un mélo à la Titus Andronicus.
CINEASTE 
C'est à dire à dormir debout.
ZOUBOV 
Vous dormirez mieux confortablement assis, à moins que vous ne préfériez partir.
CINEASTE 
Quelle est la fin de l'histoire?
ZOUBOV 
John-John va vous l'apprendre. Abell, veuillez avoir l'obligeance de nous lire Voyage d'hiver. 
Intermède. Tous font silence. Changement de séquence: on se trouve dans le laboratoire de l'antenne parisienne de SPECTRE. 
     Au delà de la ligne d'émeraude Sixième et dernière livraison  Note, Cette masterclass est un développement d'une "explication de textes" de l'Entretien, appelé chinoiseries. (Le samovar de Galina zoubiov II). On au
Suivi: Sep 03, 23:06
Quand le chagrin approche,   Wen des Kummer naht Les jardins de l'âme                 liegen wüst die Gärten des Seele, gisent déserts.    
Suivi: Oct 13, 22:32