Sunday, 4 November 2007
La musique des spheres Un essai de décodage de la grille astrologique (suite)
Marina Fédier avec la participation de Bruno Lussato et d'après les travaux de Dane Rudhyar et de Carl Gustav Jung.
JE SUIS TAUREAU ! proclame complaisamment un sceptique qui quelques instants avant déclarait ne pas ajouter foi aux balivernes astrologiques. Mais il croit que le fait d'être taureau, lui confère des qualités particulières de masculinité ou de puissance. Le plus souvent, il n'a pas la moindre idée de la signification de ce terme, que je vais essayer de vous exposer schématiquement.
Au moment de la naissance, le soleil perçu de la terre se trouvait alors dans une position de l'ecliptique correspondant au second des douze casiers, comptés à partir du bélier, point d'impulsion. Si on changeait de coordonnées, on constaterait que pour un observateur situé sur le soleil, verrait la terre dans le signe opposé, le scorpion.
Au moment de sa naissance, mon sceptique se trouve en plein jour, étendu face vers le soleil, celui-ci apparaît donc placé dans la case zodiacale du taureau. Si de surcrît il est midi, le Soleil est au zénith de même que le casier "taureau" qui le contient et le suit.
Essayons d'imaginer le zodiaque à ce moment-là. Le Taureau se trouve au milieu du ciel, le zénith, comme le soleil.
Transportons-nous à présent aux antipodes. Un observateur ou un bébé naissant à ce moment-là, auront non pas le taureau dans leur zénith à eux, mais le scorpion, la case opposée. Ce qui pour le premier observateur (notre sceptique) est le zénith à Paris, est en Nouvelle Zélande, au fond du ciel, ce qui évoque des associations peu glorieuses de fond de culotte, de fond de pantalon, de fond de bouteille, bas fonds, fondement etc. Il est vrai qu'on dit aussi le fond des choses. De toute matière, l'habitant des antipodes nous rend la politesse : notre zénith est à son nadir, son fond du ciel.
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Le roi Cochet
Les deux colombes, au théâtre de la Potinière à Paris.
D'accord, Sacha Guitry n'est pas Molière, mais tout est relatif. Lorsqu'on le compare aux divertissements télévisuels et aux pitreries des stars adulés du public et faisant assaut d'aigreur et de vulgarité, il est un super Molière. Ce qui le sépare des plus grands, outre quelques effets facilesn est la superficialité du fond. Ce n'est au fond que du divertissement, mais de quelle qualité !
La Potinière est un tout petit théâtre un peu pauvre, dans le quartier le plus riche de Paris, non loin du Ritz et du Grand Hôtel. La distribution est dominée par Cochet dont la réputation est légendaire parmi les jeunes débutants de la comédie, qui viennent essayer de comprendre "comment il s"y prend". Autrefois, ils se glissaient dans les répétitions de Patrice Chéreau. Mais les autres rôles sont admirablement tenus de la soubrette, aux deux viragos sus-nommées les blanches colombes en passant par l'extraordinaire princesse russe, plus russe que nature, grande, visage anguleux et princièrement vêtue. Quelle classe !
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Saturday, 3 November 2007
L'argent rend fou
Le pouvoir, le sexe, le shox biz, la drogue, la violence, le massacre collectif, aussi. On peut ajouter aux causes de la folie ordinaire la pauvreté, l'anonymat et la solitude, la privation sexuelle, la frustration du drogué inhibé, la haine non assouvie... En bref, tout le monde il est fou, tout le monde il est méchant.
Dans le passage ci-dessous, Wagner décrit les ravages de l'argent fou, (ici symbolysé par un anneau d'or) chez un psychopathe frustré qui ne pouvant conquérir l'amour le remplace par l'obsession de l'argent illimité, l'argent comme but unique de l'existence. Et cette frénésie est contagieuse...
Alberich
... Maudit soit cet anneau!
comme j'ai maudit pour l'obtenir !
Son or me donnait un pouvoir immense,
que désormais son charme engendre
la mort pour celui qui le porte !
Nul n'aura de joie
à le détenir,
son clair éclat
ne donnera nul bonheur !
Qui le possède
sera rongé de souci,
et qui ne l'a pas
sera dévoré d'envie !
Que tous convoitent
sa possession,
mais que nul n'en jouisse
avec profit !
Que son maître le garde sans bénéfice,
mais qu'il attire sur lui l'assassin !
Voué à la mort,
le lâche sera tenaillé par la peur ;
tant qu'il vivra,
il dépérira de désirs,
maître de l'anneau
mais esclave de l'anneau...
Richard Wagner, in Voyage au coeur du Ring, volume I .
L'Or du Rhin, IV.
Fayard, 2005. Traduction Françoise Ferlan
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Délai de réflexion
Une communication à mes amis

Qui aurait pensé que ce minuscule blog suscite autant d'attention de la part de "ceux qu'il ne faut pas". Lorsque j'écris du politiquement incorrect, du vrai, c'est à dire celui qui indispose les gens qui font profession de pourfendre le politiquement correct, il m'arrive d'avoir quelques retombées désagréables, non point pour moi (je suis trop petit pour être atteint) mais pour des amis qui se croient importants et ont peur des conséquences. Ils craignent qu'on leur attribue des propos qui courent les rues et me recommandent de les retirer d'urgence.
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Révolte
La trahison des clercs
Quelques citations, authentiques ou apocryphes, quelle importance?
L'écologie : l'hommage de l'hypocrisie à la misère absolue
Hypocrisie : l'hommage du vice à la vertu
La gauche bobo : l'hommage de la richesse à la pauvreté
Ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche !
Ils ne peuvent accéder à Mahler ? Qu'ils consomment du Halliday !
Ils n'ont pas de quoi se loger ? Qu'ils vivent à la campagne du produit de leurs mains, c'est écolo, c'est sain !
Ils ne veulent plus utiliser du pétrole, polluant et dévastateur de la planèteK Qu'ils utilisent des biocarburants, c'est pire, mais c'est mode. Ce qui compte c'est l'homologation par les écolos fouettards autoproclamés. Asinus asinum fricat.
Ils sacrifient des animaux innocents dans les laboratoires des riches, tuez les riches, et les médecins tortionnaires !
On fait un scandale pour quelques milliers d'enfants soi-disant adoptés par la France qui contredit cette thèse soutenue par le Tchad. Qu'on les renvoie dos à dos, de toute façon tout le monde il ment. Et puis cela fait diversion : on ne parle plus des millions d'enfants sacrifiés et violés par des gens dont il est interdit de dire du mal sous peine d'être traités de racistes ou d'être privés de pétrole .De toute façon tout le monde il tue, il viole, il ment et il prêche la morale.
Comme dit Brecht, : il faut rester tranquillement sur sa chaise et attendre qu'il crève, le monde ! On ne peut rien pour personne, alors pourquoi se fatiguer?. (Cf. Ascension et chute de la ville de Mahagonny, Festival de Salzburg en DVD).
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Thursday, 1 November 2007
In Memoriam
En souvenir des victimes du communisme
Billet réactualisé le 3 novembre 2007

Ce jour des morts qui devrait nous réfléchir sur ce que l'homme peut infliger à l'homme quand il est animé par la vertu, est je le crains, une occasion festive de faire le pont et de paresser. Un numéro spécial bien documenté vient de paraître fort à propos.
On parle d'archives inédites, de crimes cachés du communisme, mais c'est un truc pour réveiller des consciences chloroformées et fair vendre de la copie. Car il y a longtemps que les massacres perpétrés par Diamant Vertueux, de la Révolution Française à Pol Pot, ne sont ignorés que par les aveugles et les sourds sélectifs, d'une sensibilité exacerbée lorqu'il s'agit de s'indigner de la profanation de quelques tombes par des déficients mentaux. C'est sans doute le scandale médiatique le plus spéctaculaire de tous les temps. Pensez à la comédie de Nuremberg, alors que des criminels communistes jugeaient des criminels nazis. Il est difficile de tenir une compabilité de l'horreur, et le nombre de victimes doit être modulés en fonction du sadisme des bourreaux.
De ce point de vue c'est sans doute Hitler et Pol Pot qui détiennent la palme de l'horreur qualitative absolue. Mais il y a aussi l'aspect quantitatif dès que des millions de morts sont en cause. Il faut s'inscrire en faux contre l'amalgame des bien pensants autoproclamés qui nous expliquent que Hiroshima ou la première guerre mondiale ont fait plus de morts que le génocide arménien. Il y a une différence de nature entre le fait de bombarder une ville pour affaiblir un ennemi, civils et militaires mêlés, ce qui est le cas de la destruction de villes d'Allemagne et de France par les alliés, et celui de sélectionner et de mener à l'abattoir ou à la torture, hommes femmes et enfants, sciemment, avec une affreuse préméditation, sans aucune justification militaire ou sécuritaire.
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