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Monday, 9 June 2008
CHRONIQUE
La ronde des illusions
J'ai été tellement révulsé par mes déboires récents avec une grande compagnie, (Cf.Le billet Faut-il-le-dire?) que j'ai eu tendance à me focaliser sur la manière de mettre au grand jour ses agissements révoltants. Mais en prenant de la distance, je me suis souvenu qu'aucune des grandes compagnies que j'ai servi n'a été exempte d'indélicatesses, de petites malhonnêtetés, de mauvaise foi, et de mépris pour ceux qui ne sont pas sortis de leur sérail, et qui tout professeur qu'il est n'est considéré que comme un fournisseur. Un de ces malhonnêtes, -le plus avare et le plus moralisateur de tous (devinez qui?), après des décennies de bonne et loyale collaboration, me dit pour justifier sa traitrise, "je suis ce que je suis, les affaires sont les affaires, les temps sont durs, vous me oôutez trop cher, il faut serrer les vis. Si vous me faites un procès, vous le gagnerez ... dans dix ans, mais vous vous serez ruiné entre temps en frais d'avocats. "
En revanche ce qui est sain et profitable à tous est d'évoquer la ronde des illusions, le karma qui fait que je suis, comme bien d'entre vous qui n'osent ou n'ont pas les moyens de s'exprimer, destiné à être constamment grugé par des gens qui me doivent d'éminent services, des compagnies que je respecte (car il ne s'agit pas de particuliers ni de PME, qui ont toujours été irreprochables) et que je connais depuis des années.
On peut en tirer les enseignements suivants :
1. Les hommes changent: non seulement les dirigeants, mais aussi le même dirigeant a pu se remarier, avoir une nouvelles maîtresse qui change ses options et son regard (cf. Léon Festinger, votre ami est soumis à un dilemme entre avoir la paix avec un entourage changé, ou vous être fidèle) . Cas d'Alain G. passé d'une maîtresse idéaliste de gauche à une BCBG de droite, quand la gauche eüt perdu.
2. Une grande naïveté qui fait que par paresse vous ne prêtez par attention aux précautions assommantes qu'il faut prendre pour se couvrir contre des changements de cap, au lieu de consacrer ce temps à votre égo, votre créativité, ou tout simplement à votre job. Comme moi il vous semble plus commode de vous fier à votre interlocuteur et vous jouez l'honnêteté. Mais cela ne marche qu'un temps et dans certaines circonstances. Autrement, vous justifiez les voix qui retentissent dans l'île déserte d'Aldous Huxley : attention ! attention !, attention...
3. Une grande deshumanité gagne les grandes entreprises, où domine la soif du profit (toujours plus ! Voyez ce patron moralisateur qui ose me dire "le temps sont durs" à une période où il regorge d'argent au détriment des petits fournisseurs et du confort de ses employés) .
4 Il suffit qu'une haute et noble personnalité charismatique, meure ou quitte la compagnie, pour qu'autour de lui le formalisme et la deshumanisation s'installent aussitôt. André Bénard, ex-membre du Praesidium de la Shell, Georges Lillaz, vénéré de tous, ont été mes protecteurs. Ils avaient coutume de porter les lunettes relevées sur le front. Autour d'eux tous les courtisans en faisaient de même. .
Lorsqu'ils quittèrent la compagnie, les lunettes reprirent leur place normale!
5. Les effets de mode et la pression des mauvaises langues et des ennemis cachés jouent un rôle décisif. Derrière le glacis hypocrite des bonnes manières, tout un jeu caché de clans, de forces, d'ambitions inavouées, agit à votre insu. Et vous êtes trop paresseux pour l'étudier où c'et simplement hors de vos compétences.
Continuer à lire "Journal du 8 juin 2008"
Saturday, 22 March 2008
CHRONIQUE
PROMESSES AVORTÉES
Tous les jours j'engrange des déceptions, riches en enseignements.
Après bien des palabres, j'ai convaincu Emmanuel Dyan que son devoir et son intérêt lui commandaient de me donner une journée entière pour en finir avec l'apprentissage de Vista. Il finit par accepter et effectivement me remit les choses en place pour que théoriquement tout cela fonctionne. Le problème et que la fameuse journée entière se rétrécit comme une peau de chagrin, entrecoupée par des rendez-vous. Dès qu'il se fut assuré que tout était en ordre pour lui, il décampa, m'assurant néanmoins que je pourrais le joindre au cas où je serais dans les ennuis. En fait il fut rigoureusement injoignable malgré toutes mes tentatives désespérées. Le résultat est qu'une fois de plus je ne puis utiliser mon ordinateur. Il en fut de même pour ma muse, Sandrine, également injoignable, mais à elle je ne luis dois rien, alors que je n'ai jamais ménagé ma peine avec Dyan. Autrefois in en allait tout autrement, songez qu'il fut le créateur talentueux du blog, bien supérieur à Le Meur et bien plus modeste.
D'où vient ce changement? Certes, tous sont bien plus occupés qu'avant, mais cela n'excuse pas le fait de ne pas me joindre, ni même de me téléphoner le soir pour savoir si tout allait bien, ce qu'il m'avait pourtant promis.
Rectification et excuses. La raison est toute simple :
Insuffisance de formation, étapes sautées lors de l'instruction.
Des bugs continuels sur mon téléphone portable et le réseau orange sont les responsables. Il est possible que Dyan ait téléphoné et que son message ne me soit pas parvenu. Voici comment des causes techniques peuvent introduire de graves malentendus, voire des brouilles et des ressentiments tenaces. En fait Sandrine m'a téléphoné. La première fois j'ai été très sec au téléphone, mais j'étais dans un entretien plus que confidentiel. La seconde fois elle n'a lancé qu'un seul message parvenu en retard. Mais c'était insuffisant. En tout cas ma muse - qui est désolée est plus que jamais mon ange gardien, l'équivalent de Tatiana dans Eugène Onéguine que nous avons tant aimé.
QUID DE LA SOLIDARITE FAMILIALE ?
Je serais ingrat de me plaindre ! Je n'ai mentionné que des étrangers. Ma reconnaissance s'est déjà exprimée envers les fidèles, les seuls qui aient été invités à ma nomination. Il y a évidemment toute la famille Auchan, pour commencer par Vianney Mulliez qui a été tout particulièrement honoré y compris par le Président de la République. Ils étaient tous là fidèles au poste, anciens et nouveaux. On ne voyait d'ailleurs qu'eux. Il faut y ajouter en priorité Arnaud Gobet, avec lequel j'évolue et j'apprends tellement puis à Sergei Pugachev, Franck Bruneau, John Elkann et à tous ceux qui étaient présents. Mais leurs messages ne me parviennent que rarement ces derniers temps pour de vulgaires raisons de réseau. Je les prie de m'excuser et de recevoir toute ma gratitude.
Continuer à lire "Le journal du 22 Mars 2008"
Sunday, 24 May 2009
CHRONIQUE
PINBALL (suite)
La manipulation a apparemment réussi car mon précédent billet est passé sur le Web. Continuons donc notre exploration de "Pinball" de Kosinski et avec elle la liste de mes interrogations.
2. Une des héroïnes du récit, une noire splendide et sexi, dont on ne nous épargne aucune des fantaisies les plus intimes, avec ou sans gadgets sexuels, est aussi une étudiante très sérieuse spécialisée dans la musique de Chopin. Elle est admise à un de ces concours fort nombreux dont un précédent célèbre est dû à la maîtresse de Ravel, Marguerite Long, une affreuse bonne femme, vénale et minaudière qui faisait payer à prix d'or son soutien au concours qu'elle avait créée avec Jacques Thibaud, un violoniste justement célèbre.
Elle procédait de la manière suivante : elle filtrait les candidats au moment des préparatoires, profitant du fait que les célébrités du jury étaient absentes, pour en rejeter les meilleurs, (sauf ses chouchous) et les pires. Au moment du concours final, les membres prestigieux du jury avaient de ce fait le choix entre les chouchous et les médiocres, et le tour était joué.
Le concours de la Reine Elisabeth de Belgique. révéla en Julius Katchen qui en fut le glorieux vainqueur ,un pianiste hors pair qui fut récompensé par une édition discographique des sonates de Beethoven, et surtout les variations sur un thème de Diabelli, particulièrement ardues, et l'intégrale enregistrée de la musique de piano de Brahms. Dès notre première rencontre, ménagée par un admirateur, le jeune et séduisant docteur Simmenauer, violoncelliste à ses heures perdues, je me brouillai violemment avec Katchen. Grisé par son succès, (il parlait tout le temps de son intimité avec la reine Elisabeth, et je croyais naïvement que c'était la Reine de Grande Bretagne, alors que c'était celle de Belgique qui le protégeait) il se permit d'affirmer que Beethoven n'aurait jamais dû composer la fugue de l'Op. 106, que la Wanderer Phantasie qui était un de ses succès médiatique, ne valait pas tripette et que les Variations sur un thème de Diabelli, il les avait apprises en deux semaines. Elles furent prêtes lorsqu'il fut capable de les jouer tout en lisant à haute voix le journal. Ses Diabelli reléguèrent dans l'ombre le disque de Wilhelm Backhaus, dont une vie de concentration et de méditation permit une interprétation magistrale.
Bernard Gavoty, (alias Clarendon,le critique tout-puissant du Figaro) et ses émules, écrivirent que Wilhelm Backhaus jouait comme un maître d'école. Ulcéré, le plus grand interprète des trois grands B, jura de ne plus donner un concert à Paris.
Il tint sa promesse sauf lorsqu'à l'occasion d'une tournée mondiale de Karl Böhm, il dût nécessairement honorer son contrat. Il est certain que le "Maître d'école" avait une vie terne et hygiénique (je le connus à la clinique Bircher Benner à Zürich, patrie du "Bircher müssli" spécialisée dans la diététique. Elle comptait à ce moment comme hôte, Sir Stafford Cripps, le chancelier de l'Echiquier). En revanche, Julius Katchen était homosexuel et ne le cachait nullement, et il est vraisemblable que pour luii la sexualité devait lui infuser passion, et énergie vitale.
On comprendra ma réaction en songeant à mon âge : vingt ans et à ma formation musicale dans la plus rigoureuse tradition allemande. Mon professeur, Berthe Lapp, était organiste à la cathédrale de Strasbourg. Elève de Hans Pfitzner et d'un célèbre pianiste russe dont je ne sus jamais orthographier le nom, qu'elle prononçait Lutschke, madame Lapp dût abandonner sa carrière lorsqu'elle se maria avec un banquier, vice-président de la BNCI,depuis UBP, Robert Lapp. Il avait peur en effet qu'à la suite de la carrière de son épouse, on découvreon nom : Berthe Levy. Etant donné l'antisémitisme dominant, il la cacha en quelque sorte. Elle en fut très malheureuse, et elle allait souvent répéter Salle Gaveau où on louait à l'heure des studios avec piano. N'ayant pas de piano, je dépensais mes maigres économies dans une location d'une heure de studio, dont je me faisais régulièrement chasser. J'entendis un jour provenant du studio contigu, des sons émouvants, exaltants. Assis par terre à la porte du studio magique, je fus surpris par une grosse femme au cheveux gris, au visage rougeaud et quelque peu porcin et aux toutes petites mains rouges et potelées. Elle me demanda de lui jouer quelque chose, et je massacrai l'adagio de la Sonate au Clair de Lune. Elle fut scandalisée et me proposa de me donner des leçons de piano.
- Je n'ai pas d'argent pour vous payer, madame,dis-je tout honteux.
- Qu'à cela ne tienne, je sens que vous avez l'étoffe d'un grand concertiste et je m'occuperai de vous à une condition : vous suivrez ponctuellement mes instructions, et vous jouerez chez moi.
Elle habitait rue Cognac-Jay dans un appartement très bourgeois mais équipé d'un magnifique demi-queue, un Steinway de New-York dont les basses sonnaient comme des cloches, et les aiguës comme des rires cristallins. J'étais confondu d'admiration. Monsieur Lapp fit la connaissance de mon père, impressionné par sa situation, et nous primes l'habitude de prendre tous les dimanches le thé chez Angelina, rue de Rivoli. Je m'ennuyais mortellement, car en dehors de la musique et de la littérature allemande, madame Lapp ne s'intéressait qu'au spiritisme.
Elle nous raconta un jour tout à fait sérieusement, qu'il est très dangereux de se transformer en chat pour me glisser chez mes ennemis, car je risquais de ne pas pouvoir reprendre ma forme humaine.
Mais au piano, elle me fit faire des progrès stupéfiants. M.Lapp obtint de mon père qu'il m'achetât un Steinway ou au moins qu'il me louât un piano décent. Ce fut cette dernière solution que choisit mon radin de père, et je jouai pendant des heures sur des casseroles infectes dont il fallait changer les cordes toutes les semaines, et le marteaux qui cassaient en fin de course, tous les mois.
Bruno Siebert, le directeur du Grand Hôtel, ou nous résidâmes pendant dix sept ans, avait mis gratuitement à ma disposition une très jolie salle insonorisée, et c'est là que Kirsten Flagstad, Martha Mödl et d'autres célébrités jouèrent.
Je fus élevé dans un rigueur extrême, n'abordant une sonate de Beethoven, qu'une fois la précédente assimilée. Mon répertoire finit par être bien que très réduit,car j'étais un très mauvais déchiffreur, concentré autour d'oeuvres majeures comme les Préludes et Fugues de J.S.Bach, les 24 Préludes de Chopin, les Variations Goldberg de Bach et surtout les Kreisleriana de Schumann. Je dus hélas renoncer à la carrière de concertiste, à cause d'une infirmité que je partageais avec Alfred Cortot : le trac! Cortot compensa en se droguant à mort, mais je refusai une telle extrémité, et je jouai tout seul pour moi même et un petit groupe de protecteurs. Vous comprenez pourquoi, élevé dans le respect sacré des grands génies, je ne me serais jamais permis de porter un jugement négatif sur eux. Cette austérité, qui était celle de la culture allemande au plus haut niveau était aux antipodes de la débauche sexuelle décrite par Kosinski. `
Monday, 15 October 2007
Le Chant de la Terre de Gustave Mahler
La trilogie de Li-Tai-Po (702-763)
Texte revu et corrigé .
Les mouvements 3, 4 et 5 forment un tryptique dont la partie centrale est une pièce nostalgique contrastant avec l'ironie des mouvements qui l'encadrent. Ce billet n'est pas consacré à l'analyse musicale de l'oeuvre, mais à sa structure sémantique et aux déformations qu'à subi le poème en passant de Toussaint à Bechtle avant d'être tranfiguré par l'art du dernier Mahler. On verra que Bechtle développe à partir de l'original de Li-Tai-Po les connotations personnelles qui attirèrent le musicien comme étant en accord avec ses émotions les plus douloureuses, les plus profondes. Ce qui frappe dans les trois oeuvres est une ironie, qui légère et teintée de mélancolie au départ, incisive, voire cruelle à la fin, laisse libre court dans la partie centrale à l'émotion la plus douloureuse. La musique suit, évidemment.
Note : le texte de Bechtle qui sert de support à Mahler est en vert, l'original de Li-Tai-Po traduit par Franz Toussaint, en violet. Comparez et communiquez-moi votre sentiment.
Le quatrième mouvement du Chant de la Terre. Partie centrale du scherzo.
De la Beauté
Sur les bords du Jo-Yeh
Introduction orchestrale
Des jeunes filles cueillent des fleurs,
cueillent des fleurs de lotus qu bord de l'eau.
Des jeunes filles cueillent des nénuphars
sur les bords du Jo-Yeh
Entre les buissons et les feuilles elles sont assises
elles assemblent des fleurs sur leur genoux, s'interpellent et se taquinent.
Parmi les bambous, elles s'interpellent et se cachent en riant.
Le soleil doré flotte autour de leur corps
les reflètent dans l'eau étincelante.
Le soleil reflète leurs formes élancées
leurs tendres yeux
et le Zephyr soulève et caresse le tissu
de leurs manches, répand le charme
de leur arôme à travers l'air.
L'eau réfléchit leurs belles robes
qui parfument la brise.
O vois, quels sont ces beaux garçons qui s'ébattent
là-bas, au bord de l'eau sur leurs fiers coursiers?
Au loin ils brillent come les rayons du soleil;
voici qu'à travers les branches des saules verts
arrive au galop leur jeune troupe!
Des cavaliers passent entre les saules de la rive...
Le cheval de l'un d'eux hennit joyeusement,
s'effraie et passe en coup de vent.
Un des chevaux hennit. Son maître regarde en vain de tous côtés
puis s'éloigne.
Interlude orchestral
Sur les fleurs, sur les herbes tressautent les sabots.
Ils piétinent en un tourbillon impétueux
les fleurs qui s'abattent.
Holà, quel remous agite sa crinière,
comme fument ses nasaux brûlants!
Le soleil d'or flotte autour de leurs corps,
les reflète dans l'eau étincelante.
Et la plus belle des jeunes filles
lui adresse de longs regards pleins de désir.
Sa fière attitude n'est qu'un semblant.
Dans l'étincelle de ses grands yeux,
dans la noirceur de son regard brûlant,
bat l'onde plaintive de l'exaltation de son coeur.
Une des jeunes filles laisse tomber ses nénuphars
et comprime son coeur qui bat à grands coups
Epilogue orchestral
Continuer à lire "La poésie derrière la poésie 3"
Sunday, 11 November 2007
Politiquement correct à force d'être politiquement incorrect
Une conversation téléphonique avec Sir Kevin Bronstein
Billet revu , augmenté et corrigé, ce dimanche 11 novembre 2007
Je viens d'apprendre que Kevin Bronstein a été ennobli par la Reine, ce qui est un honneur pour tous les membres de l'ISD. Sa femme devient donc "dame Hilda Bronstein".
Bronstein avait surtout envie de parler de Bush, Nicolas Sarkozy et des autres,
-... Ah oui, la France, les grenouilles et les villas à Saint Tropez. J'y ai été invité un jour avec Hilda chez le célebre oligarque Derrick Pasqua. Quelle merveille que sa villa, la plus somptueuse de Saint Tropez ! Ah la France, quel beau pays... Pour qui n'y réside pas bien entendu; car les autochtones, les indigènes plus ou moins ... enfin, je m'entends..., ils vont eux dans les hypermarchés, les riches étrangers, rue St. Honoré.
Bush et Sarkozy, deux erreurs de casting. Georges Junior est un abruti alcoolique, coureur de jupons reconverti, et qui prouve à quel point l'Amérique est une vraie démocratie. Tous y ont leur chance. Si un imbécile peut devenir président, pourquoi pas vous? Il est vrai que vous n'avez peut-être pas un père comme le vieux Georges pour vous guider? Car derrière le junior, se cache immanent, le sénior... Il est partout, le fils, c'est un figurant stupide.
- Pour Nicolas Sarkozy, vous ne croyez pas que vous avez été un peu dur?
Continuer à lire "La réponse de Bruno Lussato à Kevin Bronstein"
Friday, 19 October 2007
Une grève politiquement correcte
Je viens de recevoir des lignes indignées de notre amie Anastasia Romanoff comtesse de Ségur. .Je le publie en totalité car il sort des tripes, du cerveau, du coeur et de tous les organes qui ont échappé à l'informatique triomphante.
Bonjour Mr Lussato!
Je suis étonnée de ne rien lire dans votre rubrique en ce jeudi 18 Octobre sur cette journée de grève...... et voudrais faire un commentaire , n'ayant rien a voir , du coup, avec le chant de la terre de Mahler!!!!! , mais un coup de gueule de temps en temps ne fait pas de mal, et j'espère (et suppose) ne pas être la seule à crier "au scandale" sur cette journée noire qui nous rend tous otages de syndicats qui n'en n'ont jamais assez, au détriment d'un pays et du "raisonnable".....
Inutile de rabacher tous les avantages de cette corporation en grève: l'âge de la retraite, les primes, des conditions de vie n'ayant plus rien a voir avec le siècle dernier, tous ces "plus", dont ne beneficient pas d'autres métiers bien plus fatigants et stressants, et qui n'ont pas , eux, les moyens de paralyser tout un pays!!
Vous dire à quel point je suis choquée d'entendre certains interviews à la TV de ces pauvres travailleurs qui ont l'audace de se plaindre de leur condition de vie, eux qui ont les 35h, la retraite à 50 ans etc...!!!
J'ai honte pour mon pays et j'espère que ce gouvernement pour lequel j'ai voté ne cèdera jamais. Scandalisée aussi de voir ces journalistes qui savent si bien prendre parti quand ça les arrange au moment des éléctions, rester de marbre devant de telles énormités , diffusées dans cette TV , qui décidément est de plus en plus nulle: ....je viens d'entendre un syndicaliste de la SNCF dire aux infos regionales:"les réformes d'accord, mais vers le haut, toujours plus vers le haut, et à notre avantage, les autres métiers, ce n'est pas mon probleme! je m'en fiche!!"
Mes enfants, étudiants en stage, rient a entendre ces desirs de réforme de ces syndicats!! heureusement!!! ils ne connaissent pas les 35h, s'en fichent, et vont aller travailler en ce jour noir de transport, en courant, sac à dos, pour respecter les horaires d'une entreprise qu'ils respectent..........et demain, ils chercheront du travail à l'étranger!
Désolée d'encombrer votre adresse mail par ce coup de gueule!!! mais on n'entend insuffisament , dans "les interviews de trottoirs", les gens qui trouvent cette grève scandaleuse!! les journalistes préférent les croustillants preneurs d'otages.....................
Amicalement,
Anastasia Romanoff, comtesse de Ségur
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